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Poupée de Cire et bouts de chiffons.

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Posté dans Poupée de Cire et bouts de chiffons.   - Jeu 14 Mar 2013 - 3:28

Les Erfeydes était déjà bien éveillés depuis quelques heures quand les derniers Filizine, encore petits et les yeux collaient par le sommeil étaient sur le point de se faire tirer du lit par leur mère. Cette femme, dont les rondeurs étaient chaleureuses, le teint laiteux et les joues biens roses, avait un petit nez en trompette dont le bout était généralement rougie par le froid et avait de longs et beaux cheveux noirs qu'elle attachait toujours en un chignon. La petite Tarja avait remarqué de lorsque son père rentrait la veille, sa mère avait le matin les cheveux lâchaient et plus tard dans la journée a demi-tressés. Elle la trouvait très belle sa maman quand elle n'avait pas les cheveux tirés en arrière. Plus d'une fois elle lui avait demandé pourquoi elle ne les laissait pas tout simplement lâché et ce matin là, Tarja ne manqua pas à lui rappeler. Le corps encore mou, elle se laissait tirer du lit par les mains froides de sa mère et émettant des petits grognements. Sa mère, qui n'aimait pas ce genre de comportement, lui donnait alors une bonne claque sur les fesses.

- Debout Tarja ! Arrêts ! Tu n'es pas une bête et tu as déjà trop dormi ! Lèves-toi ! Va mettre le linge sur la corde !
- Mmmh.
- Allez ! Presses toi! Plus vite tu l'auras fait, plus vite tu pourras manger ta bouillie.
- Maiiiiiis...
- Tarja ! Ne commence pas à m'énerver !
- Grrm Grrm...


Sortant du lit et commençant à s'habiller, la petite rouquine aux cheveux ébouriffés avait encore les yeux à demi-clos et le corps suffisamment endormit pour faire tout à une vitesse extrêmement lente. Ce manque de vigueur avait le don d'énerver la femme qui à côté semblait vivre à tout vitesse, s'occupant de la plus petite de ses enfants encore vivant sous ce toit, préparant la bouillie, ravisant le feu dans la cheminée et triant plus ou moins les affaires pour que chacun ait ses affaires prêtes. Il lui restait encore à aller acheter de quoi les nourrir pendant les prochains jours. La pauvre femme serait bien allait chasser, mais qui aurait veillé sur ses petits montres pendant son absence ? C'était à peine si elle accepter d'en laisser deux dans la chaumière pendant qu'elle sortait faire ses achats avec les deux autres. Encore fatiguée et des plus mal réveillée, Tarja traînait et frapper du pied, trouvant la bassine de linges encore humides bien trop lourde pour elle à tirer.

- Arrêtes toi Tarja ! Tu vas finir pas me la casser ! Fais ça bien !

La petite tête brûlée, grommelait de plus belle et n'arrivant pas à la tirer, elle finit par ouvrir la porte et pousser la bassine de toutes ses forces en grommelant de plus en plus fort et ses pensées finir par devenir des mots qu'elle ne s'entendit pas prononcer alors que sa mère était en train de lui demander de fermer cette maudite porte pour éviter que le vent et le froid ne viennent éteindre la cheminée et refroidir la pièce.

- Toute façon c'est toujours pareil ! C'est moi qui fait le plus dur et Tyrion il fait rien ! Puis d'abord faut bien que j'aille dehors pour mettre le linge à sécher ! Puis t'es même pas belle avec ton chignon ! Moi si c'est comme ça, je vais devenir déserteuse !

Elle ne l'avait pas vu venir. En une fraction de seconde sa mère l'avait retourné et sa main avait calqué sur la joue de l'enfant. Un silence se fit pendant que cette femme qui ressemblait de plus en plus à une inconnue esclavagiste pour la petite teigne, se redresser lentement outrée et mal à l'aise d'avoir agit aussi rapidement sans réfléchir. Ça avait été la goutte d'eau qui avait fait déborder le vase. Calmement elle s'adressait au plus âgé de ses enfants présent qui avoisinait une dizaine d'année.

- Tyrion. Aides la à étendre le linge dehors et veille à ce qu'elle ne tâche rien.

Tarja, le regard mouillait mais encore défiant, fixait sa mère en pestant intérieurement. L'enfant avait les lèvres pincés et les dents serrés, mais bien trop fière pour pleurer elle préférait laisser son regard brûlant de colère se fixer sur sa mère avec la même intensité que lui piquait sa joue. Avant même que Tyrion ne puisse l'attraper par le bras pour l'emmener dehors avec la bassine en bois, elle le poussait violemment contre le mur et avec rage poussait la bassine de linges à l'extérieur. Alors que celle-ci commençait à glisser sur la neige, la petite sauvageonne sauter dans le linge propre et humide pour dévaler la pente de neige avant de s'écraser lourdement contre le tronc de l'arbre où tenait un bout de la corde à linge. Elle avait mal à l'épaule à cause du choc, mais elle n'en avait rien à faire et sortait fièrement de sa bassine en tirant la langue à Tyrion et sa mère. Au loin, la petite rouquine pouvait entendre sa mère la réprimander de nouveau.

- Tarja Filizine ! Tu vas voir quand ton père va rentrer ! Petite Sauvage ! Brise moi cette bassine et salie mon linge et je promet que tu vas le laver et le porter à la main !

Tout aussitôt, la femme claquait la porte derrière elle en laissant le jeune garçon à l'extérieur avec sa sœur.

- Toute façon, t'auras déjà oublié !

La petite fille, avait crier ses mots avec tellement de force et de rage que tout son petit corps s'était mit à trembler et c'est encore avec les jambes peu solide qu'elle tirait le premier linge pour essayer de l'étendre sur la corde qu'elle trouvait bien trop haute pour elle.
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Posté dans Re: Poupée de Cire et bouts de chiffons.   - Ven 22 Mar 2013 - 4:21

La chaleur de ses couvertures, le silence reposant de la maison, le moelleux de sa couche, tout ça promettait à Tyrion le luxe d'une grasse matinée. Pourtant, alors que, à demi éveillé, il songeait aux nombreuses minutes qu'il pourrait passer encore bien au chaud, un bruit strident le fit sursauter. Des éclats de voix lui parvinrent de la pièce d'à côté. Poussant un soupir à fendre l'âme, le jeune Tyrion reconnut le timbre de sa mère et celui, plus aigu, de sa jeune soeur Tarja. Il se recroquevilla sous ses couvertures, son petit visage aux rondeurs enfantines disparaissant presque entièrement. Seule l'énorme masse bouclée de ses cheveux noirs dépassait. Avec un peu de chance, cette dispute matinale -un peu trop matinale d'ailleurs- ne l'atteindrait pas, et personne ne le mêlerait à cette histoire. Il n'eut pas cette chance.
Sa mère l'appela, lui ordonnant de se lever. Il obéit de mauvaise grâce, ronchonnant à l'avance de ce qu'on allait lui demander de faire. Lorsqu'il parvint dans la pièce principale, la mine endormie et les yeux fripés à cause du sommeil, il découvrit sa mère debout sur le pas de la porte. Elle houspillait une frêle silhouette aux cheveux roux, qui s'éloignait en descendant la colline.

- Que...
- Tyrion. Aide-la à étendre le linge dehors et veille à ce qu'elle ne tâche rien.
- Mais...
- Ah, tu ne vas pas t'y mettre toi non plus ?

Il n'eut pas le temps de répliquer, car sa mère s'éloignait déjà vers la cheminée. Utilisant les jurons qu'Almarik et ses aînés avaient l'habitude de proférer dans ce genre de situation, le jeune garçon enfila ses bottes, une veste fourrée qui pendait là, et emboîta le pas à sa soeur. Visiblement, la journée commençait mal ! A peine levé, il se faisait disputer. Et la faute à qui ? Tarja, quelle surprise ! C'était toujours la même. Sauf que d'habitude, lui ne se faisait pas crier dessus. Furieux, il donna un coup de pied dans une motte de neige. Puis, il courut pour rattraper sa jeune soeur, laquelle peinait visiblement à traîner un panier.

- Bien joué petite soeur, ricana-t-il sans faire mine de l'aider. De mieux en mieux. A peine levée, tu commences déjà à énerver maman.

Sa jeune soeur finit par grimper à l'intérieur de la bassine, lui arrachant un sursaut d'inquiétude. L'objet commença à dévaler la pente à vive allure, si bien que Tyrion craignit un instant qu'elle ne se renverse et que Tarja se brise le cou. Les deux enfants parvinrent finalement auprès de la corde à linge sans encombre, l'une en gloussant, l'autre en maugréant sur l'inconscience de sa soeur. Tarja peinait visiblement à accrocher les linges, mais son frère, appuyé contre le poteau et les bras croisés, la regardait faire sans sourciller. Elle l'avait bien cherché, non ? Même s'il commençait à se sentir un peu honteux de son agressivité, il poursuivit d'un petit ton supérieur :

- Qu'est-ce qui t'a pris d'énerver maman dès le matin ? On va en avoir pour la journée maintenant !

Et cela était dit avec un désespoir poignant. Ça ne faisait pas vraiment chevaleresque, ni même héroïque, mais il était tôt, après tout. Le comportement s'améliorerait au fur et à mesure de la journée, mais restait à savoir si l'humeur de Tyrion s'arrangerait ou non. Après tout, elle lui avait gâché sa grasse matinée.
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Posté dans Re: Poupée de Cire et bouts de chiffons.   - Ven 5 Avr 2013 - 7:33

Le vent matinal soufflait fortement de temps en temps et faisait plisser les yeux de la petite rouquine qui commençait à trouver ceci désagréable. La couleur clair de la neige qui reflétait les rayons du soleil lui piquait ses petits yeux verts en plus de se vent frai qui lui donner l'impression que les lacrimes au bord de ses yeux commençaient à se solidifier. De temps en temps, la bouche en forme de cul de poule, sa lèvre supérieur touchant presque son petit nez en trompette, Tarja frottait ses yeux avec ses petites mains humides à cause du linges.

-Mais c'est pas moi ! C'est elle ! C'est toujours pareil, quand papa n'est pas là, elle est méchante et pas jolie. Mais tu sais, moi je sais, maman elle est beaucoup plus gentille quand papa est là. Elle vient pas nous réveiller avec ses mains toutes froides et en plus quand elle vient elle sent bon et elle a les mains toute chaude puis elle a ses longs cheveux tout lâché.

Tirant le vêtement vers le ciel, elle sautillait pour l'accrocher sur la corde et du mettre cinq bonnes minutes pour le faire et cinq nouvelles minutes pour crocher des pinces sur le vêtement pour qu'il ne quitte pas cette même corde. C'était la petite gymnastique du matin. Tarja du bien le faire cinq fois avant de poser ses mains sur ses hanches, imitant les femmes lorsqu'elles avaient mal au dos.

-Piou ! C'est dur ! Je suis fatiguée moi ! Puis tu sais, moi je sais, quand maman elle est pas sage et ben papa il la punit ! Oui ! Oui ! Quand maman elle est méchante avec moi et ben moi je dis tout à papa ! Et après ben papa il dit a maman que le soir même et ben il va la punir ! Mais tu sais, moi je sais, papa et ben il doit pas la punir fort parce que maman elle est pas triste après. Mais moi je sais que après et ben maman elle est toute gentille avec nous !

La petite tête rousse regardait en soupirant la bassine de linge, elle n'était même pas à la moitié et Tarja se mit a courber le dos et traîner les pieds pour aller chercher un nouveau linge.

-Puis moi je suis cro petite ! T'es plus fort que moi, pourquoi tu tire pas toi ? C'est une montagne de linges ! Moi, ben je vais pas finir avant la nuit ! Je pourrais même pas jouer ! En plus j'ai faim.

Alors qu'elle regardait ce linge, la petite rouquine eut une idée et s'empressa bien vite d'attraper les bras de son frère pour les tendre et lui mettre le linge entre les mains.

-Viens ! J'ai une idée ! Portes le linge, moi je monte sur ça et comme ça je pourrais l'accrocher plus vite !

Le linge, lourds et mouillés posés dans les bras de Tyrion était un poids terrible et peu agréable. Une fois la bassine vide, Tarja se démena comme un petit diable pour la retourner sans se coincer les doigts et du faire de grands pas pour pouvoir grimper dessus avec ses pinces. A cette hauteur, la petite fille se sentait grande et un sourire vient animer son visage. Puis elle eut un moment de surprise lorsqu'elle se rendit compte qu'elle ne voyait plus la tête de son frère.

-Ty ! Ty ! Ta tête ?! Où qu'elle est ?! Viens vite ! Faut finir de mettre le linge, fait pas l'idiot !

Tendant le bras, elle prit deux linges pour les accrocher rapidement sur la corde.

-Ah ! Ben elle est là ! Mais c'est pas le moment de jouer à cache-cache tu sais. Moi je sais. Je suis plus petite mais je sais, tu sais ?

Avec un petit air innocent elle lui fit un grand sourire où une petite dent du haut, au devant manquait. Ses cheveux roux ébouriffait avaient une couleur cuivrée et semblaient danser avec le vent.
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Posté dans Re: Poupée de Cire et bouts de chiffons.   - Sam 27 Avr 2013 - 14:10

Mal réveillé, Tyrion écoutait le babillage incessant de sa soeur en comprenant un mot sur deux. Ses excuses ne le satisfirent qu'à peine, mais il dut reconnaître que la fillette avait raison sur un point : généralement, quand leur mère nouait ses cheveux, la journée risquait d'être longue. Aussi étrange que cela puisse paraître, il était possible de deviner si les heures suivantes se dérouleraient sous de bons auspices en fonction de la coiffure maternelle. Leur mère était souvent de mauvaise humeur en l'absence de son mari. C'était toujours plus difficile lorsqu'il n'était pas là. Sentant une boule se nouer au fond de sa gorge, Tyrion allait rabattre le caquet de sa soeur lorsque celle-ci enchaîna à nouveau. L'allusion aux punitions parentales le fit rougir et, les oreilles et la nuque brûlantes, il bafouilla quelques choses. De toute évidence non, ce ne devait pas être une punition très désagréable. Mais il préférait ne pas y penser. Almarick et ses frères aînés en parlaient de temps en temps sans aucune gêne, mais ce domaine encore inconnu le mettait mal à l'aise. Il avait décidé de ranger ça sur la liste des "trucs qu'on verra plus tard".

- Eh, c'est ton travail ! répondit-il sur le ton de l'évidence lorsque sa soeur lui demanda de l'aider.

Pourtant, à peine eut-il répondu que la fillette lui fourra le linge humide sur les bras. Désarçonné, Tyrion n'eut d'autre choix que de rattraper les vêtements qui menaçaient de tomber : sa mère n'apprécierait certainement pas qu'il les laisse tremper dans la neige.
Tandis que la rouquine partait à la recherche de sa tête, Tyrion leva les yeux au ciel, excédé. A sa dernière question, il répondit en grommelant :

- M'non, je ne savais pas, en revanche je sais que tu es une petite peste fainéante, tu sais ?

Et puis, comme il redoutait une dispute de si bon matin, et sentant un début de migraine effleurer ses tempes, il glissa à nouveau :

- Tu n'es pas non plus obligée de lui répondre, à maman. C'est difficile pour elle sans papa. Obéis et sois gentille, et ça ira bien. Il ajouta d'un petit air supérieur : C'est ce que je fais, et ça marche. Maman m'adore.

Il décala sa tête sur le côté pour pouvoir observer la réaction de sa benjamine. Cela lui permit de constater qu'elle se débrouillait vraiment très mal avec tout ce linge. Il poussa un petit cri d'agacement, repoussa la rouquine qui faillit se casser la figure en sautant de la bassine. Avec soin et attention, il entreprit de suspendre lui-même le linge à l'aide des épingles, allant jusqu'à lisser le devant des tuniques pour éviter que des plis se forment.

- Si maman voit ton sale travail, ça va surement finir par retomber sur moi ! T'es vraiment inutile, Tarja.

C'était probablement assez méchant comme remarque, mais Tyrion était vraiment de mauvaise humeur ce matin.
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Posté dans Re: Poupée de Cire et bouts de chiffons.   - Mer 15 Mai 2013 - 5:24

Douce et candide petite fille s’attelait à sa tâche comme elle le pouvait. Peut être était elle distraite par son frère et son discours dur comme la pierre, si amer dans la bouche de la petite fille. Soudainement, elle sentit un poids la pousser et surprise par ce geste, la petite basculait sur le côté se rattrapant de justesse sur ses jambes jusqu’à sentir une petite douleur à sa cheville qui se mouvait dans une bottine trop grande. Un rictus de douleur vient se glisser sur son visage autrefois lumineux. Les bras ballant le long de son petit corps, la tête basse et le regard noir, la petite fouine n’avait pas aimé le geste et encore moins les remarques de son frère qui la mettait en tort. Puis vient la remarque de trop, alors que les derniers linges s’installaient sur la corde tressée. La petite rouquine perdait son sang froid et en bonne tête brûlée qu’elle était, elle ne mâcha pas ses mots.

- Et toi t’es qu’un sale péteux ! Même Jereiwin est plus fort que toi !

Et sur cette provocation, elle lui donnait un grand coup de pied à l’arrière du genou droit avant de détaler comme un lapin à l’arrière de la maison, là où on entreposait le bois. Jereiwin était le dernier garçon de la famille et l’aîné de Tarja. Gale, le troisième de la famille et l’aîné de Tyrion, manquait terriblement à la petite rouquine, c’était la première année qu’elle devait passer sans lui et depuis elle trouvait les jours terriblement longs. C’était probablement pour cette raison que l’enfant était plus turbulente que d’ordinaire et plus agaçante encore. Elle n’aimait pas recevoir des ordres et préférait milles fois vagabonder à extérieur plutôt que de faire ses tâches ménagères. Mince comme un clou, on avait du mal à croire que ce petit bout de fille pouvait avoir un si fort caractère et un franc parlé que pouvait envier les hommes et femmes peu sûr d’eux. Elle semblait n’avoir peur de rien et curieuse de tout. C’est d’ailleurs probablement pour cette raison que les autres la surnommait ficelle, car elle semblait à la froid fragile par son physique et pourtant si solide à la fois.

Dans sa fuite, elle n’avait pas véritablement songé à savoir si son frère la suivait ou non. Fatiguée de courir, elle allait donc se retourner pour jeter une fois de plus des remarques blessantes à son frère lorsque soudain, quelque chose qu’elle n’eut pas le temps de voir lui bondit dessus. Devant ses yeux surpris, elle n’avait vu qu’une ombre plus grosse qu’elle et plus puissante qui venait de la pousser et de la faire basculer en arrière. Dans sa chute, Tarja roula dans la neige et tout le long de la petite colline où on pouvait trouver leur demeure au sommet. Même maintenant, elle se rappel encore du froid qui avait glacé sa peau, de la neige qui s’étaient infiltrée dans ses vêtements et bottines, ainsi que le reflexe qu’elle avait eu de fermer ses yeux et de mettre ses bras autour de son visage. La chute lui semblait terriblement longue et les tours qu’elle fit sur elle-même effroyablement rapide. Pourtant, cela n’avait durée que quelques secondes. Arrivée en bas de la petite colline, Tarja avait perdu l’une de ses bottines un peu plus loin et elle avait les cheveux et ses vêtements trempés et parsemé de neige.

Relevant la tête de la neige, assise sur ses talons, les yeux humides et la gorge nouée, elle se demandait où elle avait bien pu tomber. Les arbres devant elle, étaient grands et sombres et l’enfant n’entendait ni le bruit des oiseaux ni le vent. Paralysée devant ces grands arbres sombres, elle murmurait une première fois le nom de son frère, puis une deuxième fois un peu plus fort et enfin une troisième fois si fort qu’elle sentait ses cordes vocales vibrées de toutes leurs forces. Quelque chose semblait angoisser la petite fille et l’absence d’animaux ne faisait que lui provoquer une chaire de poule des plus glaçantes.

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Posté dans Re: Poupée de Cire et bouts de chiffons.   - Mar 6 Aoû 2013 - 4:25

Visiblement, Tarja avait très mal pris sa dernière remarque. S'il comprenait pourquoi, Tyrion se contenta de l'ignorer, jusqu'à ce que la fillette ne l'insulte. Jereiwin était son petit frère, insinuer une telle chose revenait à le mettre en pétard. Un coup douloureux vint heurter son genoux, et Tyrion poussa un juron avant de se retourner pour saisir sa soeur. Trop tard : la fillette détalait déjà, et il refusa de lui faire le plaisir de la regarder s'enfuir.

Le jeune garçon poursuivit donc sa tâche, finit d'étendre le linge et s'apprêtait à récupérer sa bassine pour rentrer lorsqu'une petite voix dans sa tête l'interpella. Il ne pouvait peut-être pas laisser Tarja toute seule. Et s'il lui arrivait quelque-chose ? La moitié agacée de Tyrion haussa une épaule et fit un pas vers la maison, mais l'autre le retint à nouveau. Maman avait beau disputer Tarja à longueur de journée, elle serait certainement fâchée d'apprendre qu'il n'avait pas fait attention à elle. Le garçon renversa la tête en arrière, poussa un soupir excédé, jeta la bassine à quelques mètres de lui comme pour prouver au reste du monde son mécontentement, et partit à la recherche de sa soeur en fourrant les mains dans ses poches. Quelle journée moisie.

Il marcha plusieurs minutes, suivant sans vraiment y faire attention les traces de pas qu'avait laissé sa soeur un peu plus tôt. Il listait mentalement la foule de choses qu'il pourrait lui reprocher quand il mettrait enfin la main dessus, lorsqu'un bruit le fit relever la tête. Ce n'était que très discret, à peine un chuchotement lointain, mais Tyrion avait toujours eu une très bonne ouïe et le silence environnement l'aidait à percevoir ce son si incertain. Comme rien ne se produisait, il continua à avancer, jusqu'à ce que le son reparaisse avec plus de force. Ce n'était pas un bruit, plutôt un cri. Quelqu'un prononçait son nom. Probablement Tarja qui s'était perdue. Levant les yeux au ciel, Tyrion grommela quelque-chose sur les petite soeur débiles et continua à marcher.

Ce n'est que lorsqu'il arriva devant les grosses traces de lute sur le sol qu'il commença à s'inquiéter. Ses aînés lui avaient déjà plus ou moins appris à lire les traces sur le sol, ce qui s'avérait pratique pendant la chasse pour pister un animal. La neige épaisse rendait cela encore plus facile. Tyrion tourna autour de la marque par terre, réfléchissant à toute allure. C'était comme si quelque-chose avait percuté Tarja, et que... il couru droit devant lui, et faillit basculer en avant lorsque la colline amorça une descente violente. Quelqu'un avait roulé le long de la pente. Le jeune garçon descendit avec précaution, mais rapidement tout de même. Sa voix lui parvint étranglée lorsqu'il fouilla les bois du regard à la recherche de sa soeur :

" Tarja ? "

Ne voyant personne, il accéléra encore, au risque de se rompre le cou.

" TARJAAAAA !"

C'est alors qu'il la vit, recroquevillé au milieu de ce qui semblait être une clairière. Il bondit jusqu'à elle, posa une main réconfortante sur son épaule et vérifia qu'aucune trace de sang ne maculait ses vêtements. Etant donné qu'aucune marque rouge ne l'avait mené jusqu'ici, cela semblait peu probable, mais mieux valait vérifier.
Il fut tout d'abord fâché, et faillit lui crier dessus. Mais l'inquiétude prit le dessus :

" Bon sang mais, Tarja ! Qu'est-ce que tu... Il s'est passé quoi, là haut ? "

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Posté dans Re: Poupée de Cire et bouts de chiffons.   -

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