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Tu s'ras la bienvenue chez moi

Almarik Thorleif

On m'appelle Almarik Thorleif


Infos Personnage
RANG: (joueurs que votre personnage à renconter en RP)
VILLE & APPARTENANCE : (ex : Muertiga - Les Gargans
MON AGE : 38 ans
Masculin
MESSAGES : 102
AGE : 34
INSCRIT LE : 26/06/2012
PSEUDO HABITUEL : Vanou
Joyaux : 50
Posté dans Tu s'ras la bienvenue chez moi    - Mar 21 Jan 2014 - 14:54

Mon village, la maison qui fut celle de mes ancêtres, et de leurs ancêtres avant eux. Je n’y avais pas reposé les pieds depuis déjà plusieurs mois. Et jamais à aucun moment mon cœur n’avait dévié de cet endroit. Nous sortions tout juste de la foret qui l’entourait il était possible de voir des colonnes de fumée s’élevées de certaines maisons. La nuit n’allait pas tarder à tomber et il faisait froid, mais j’avais chaud, cette vision me donnait chaud au cœur. Comme à chaque fois. Toute mon enfance j’avais ardemment désiré devenir un guerrier pour quitter cet endroit et voir le monde. Aujourd’hui c’était chose faite, et à chaque fois deux ou trois jours après mon cœur en revenait à ce village et aux gens qui le font vivre. La fatigue et la fin c’était envolé, j’aurai pu courir sans plus tarder pour y entrer le plus vite possible. Bien entendu j’aurai surement été le seul.

Le petit groupe qui voyageait avec moi avait cette même lueur dans le regard, tous étaient heureux de pouvoir retourner chez eux qu’importe le temps que cela durerait. Certains avaient femmes et enfants qui les attendaient de pied ferme dans leur chaumière. Ca n’était pas mon cas, mais même si techniquement ça n’était pas tout à fait vrai, chaque Thorleif présent le bas était de la famille à mes yeux. J’aurai donné ma vie pour sauver n’importe lequel d’entre eux. Et il était fort probable que la plus part en eu fait de même pour moi. La seule qui n’avait pas cette lueur dans les yeux c’était la petite que je ramenais avec moi. Et pour cause, elle était encore une étrangère et c’était la première fois qu’elle voyait ce village.

-Nous voilà arriver. Ce village porte le nom de Fer-rouge. Et si ce n’est pas assez clair, disons que mes ancêtres on dut faire couler beaucoup de sang pour ramener tous les clans environnants sous une seule et même bannière. La nôtre.

Il y avait peut-être de quoi être impressionné, la faction des Early Dawn était l’une des plus vieille et grande encore existante. Le village était peut être deux ou trois fois plus grand que tout ce qu’elle avait jamais visité. Et surement bien plus peuplé. Sans oublié totalement autonome, nous ne manquions de rien, et tous les corps de métiers étaient représenté ou presque. Un sourire étira mes lèvres tout en restant assez discret sous ma barbe quand je me remis en route. Ordonnant à celui qui transportait la corne d’en jouer pour signaler que j’étais au pas de la porte.

L’effet fut immédiat nous étions toujours en train d’avancer quand un tumulte se fit entendre à l’intérieur du village, les gens sortaient de chez eux et des acclamations étaient déjà en train de retentir. J’avais déjà commencé à raffermir la position de mon marteau sur mon dos en prévision de ce qui allait arriver. Ca arrivait à chaque fois. Ils ne pouvaient jamais attendre que je sois complètement arrivé, ils se devaient de me cueillir le plus tôt possible. Leur sourire des fois aux dents manquantes, et leurs yeux plein d’étoiles achevé toujours de faire monter à son paroxysme mon bonheur de rentré à la maison. Les plus petits partaient toujours les premiers dans l’espoir vain de distancer leurs ainés qui finalement les dépassaient à même pas mi-chemin.

-Du calme, du calme les enfants ! Y’en aura pour tout le monde !


C’était peut-être parce que je ne pouvais m’empêcher de rire moi-même qu’ils ne ralentir pas, pour mieux me percuter telle une avalanche de petites mains. Comme ils avaient changé c’en était affolant. J’en pris autant que possible dans mes bras, après en avoir placé sur mes épaules et mon dos. A quoi bon avoir autant de muscles si l’on ne peut en faire profiter tout le monde. C’est donc ainsi que je fis mon entrée sous les acclamations de joie de ma grande famille. Je ne pus que les saluer oralement, tous mes bras étaient pris. Deux coquins c’étaient même accroché à mes jambes. Enfin ils descendirent tous un par un au fur et à mesure que nous nous approchions des maisons de chacun. Puis je dus me séparer de mes hommes, après une franche accolade et la promesse de passer les salutations à la famille. Il ne restait donc plus que moi…Et elle. Les choses allaient devenir un peu plus sérieuse, peut-être même tendue à partir de maintenant.

-Voilà, nous sommes rentrés. Mais cela ne fait pas de toi l’une des nôtres pour autant. Je suis peut-être le chef de la faction qui protège ce village…Cependant la décision de te faire entrer dans le clan appartient toujours à son Hanëk. Et nous allons le voir de ce pas. Tente de te montrer sous ton meilleur jour, le fait que ce soit moi qui le demande va jouer pour toi…Et si ce n’est pas un homme injuste, c’est cependant un homme très dur. Et tu peux me croire j’en sais quelque chose.


N’étions-nous pas en train de parler de mon propre père, qui mieux que moi pouvait bien le savoir. Nous approchâmes bien vite de sa maison, plus grande que les autres en effet celles-ci avait pour elle une très grande pièce qui pouvait servir de salle de réception. Les deux gardes à l’entrée nous firent entrer avec le sourire. Ils ne posèrent pas de soucis vis-à-vis de Lïya, ils avaient déjà leur petites idées. C’est ma mère qui nous accueilli, elle était incapable d’attendre patiemment quand la corne retentissait. D’elle j’avais hérité mes cheveux enfin leur couleur. Même si pour moi elle restait et resterait toujours ma petite mère, elle n’en restait pas moins une grande femme et sa condition physique faisait toujours d’elle l’une des plus belles femmes du village.

-Mère, comme il est bon de rentrer à la maison après tout ce temps ! J’espère que tu m’as préparé de quoi manger…Toute cette marche, sans compter l’accueil des enfants.

Je la pris dans mes bras avant de recouvrir l’épaule de Lïya avec ma main.

-Je dois aussi m’entretenir avec père. J’aimerai faire intégrer quelqu’un au clan…

Généralement je ne posais pas la question. Mais connaissant mon père c’était le genre de détail qui pouvait faire basculer les négociations voir les écourter…très fort.

-Est-il de bonne humeur ?

Elle prit un air las avant de répondre « Comme à son habitude », elle éclata ensuite de rire devant mon soupir las. Ce fut à mon tour de rire, visiblement père était de bonne humeur. Ma main glissa dans le dos de Lïya pour la pousser à passer devant moi et ainsi la guider dans notre salle à manger. Père y présidait déjà. La différence de taille entre nous n’était pas si grande en ma faveur et le dégat que lui avait infligé la retraite était son ventre devenu un peu bedonnant.

-Tu as perdu du poids fils !

-Visiblement c’est toi qui me la pris père !

Il frappa sur la table qui trembla jusqu’à l’autre bout, tout en riant avant de se lever pour me serrer dans ses bras. L’étreinte failli me faire trembler aussi.

-Qui est cette jeune enfant qui marche à ta suite fils ?

Encore une autre qualité de mon père, toujours droit au but par le chemin le plus court.

-Une enfant que j’aimerai voir intégrer le clan et peut être ma faction, avec ton autorisation bien entendu.

Il posa ses yeux bleus nuit sur elle, un regard que n’importe qui aurait pu prendre pour sévère. Même si je savais que c’était ce qu’il avait de plus proche du regard neutre.

-Et bien mettons-nous à table et laissons cette petite se présenter, et faire sa demande.
Invité

On m'appelle Invité

Posté dans Re: Tu s'ras la bienvenue chez moi    - Dim 26 Jan 2014 - 11:15

Il arrivait encore à Lïya de se demander qu'elle folie l'avait poussé à suivre l'Hön. Ils étaient partis, peu après qu'elle eut terminé de faire son paquetage, rejoindre un bout de clan  qui attendait les ordres pour le retour à Fer rouge.
Lïya avait été plongé dans le bain : des visages étrangers par poignée, des nouveaux noms à retenir, et anecdotes à la pelle pour animer les repas... Autant dire que la patineuse n'était pas à son aise car depuis le départ de Zitö, elle n'avait vécu qu'à la force de la rumination de sa vengeance, et la voilà qui se devait de retrouver l'envie de se montrer sociable.

Pour la majorité, Lïya se contentait donc de se murer dans le silence. Son regard observait pendant que son esprit analysait, et sa voix, elle, ne franchissait ses lèvres que par exclusive nécessité ou lorsqu'Alamarik lui posait une question.

Pour autant, personne n'aurait pu la qualifier de timide ; elle ne détournait jamais les yeux, ne rougissait jamais même sous certaines boutades, et jamais sa voix ne vacillait quand elle daignait se faire entendre.

En vérité, ce qui retenait la langue de la jeune fille n'était pas la timidité, mais simplement le fait qu'elle usait déjà son énergie à réfléchir sur l'axe qu'avait pris sa vie depuis qu'elle avait failli perdre une main. Avait-elle fait le bon choix ? Était-elle seulement capable de s'adapter à son nouvel environnement si … « Familiale » ?
Ses plus grandes craintes concernaient la rencontre avec l'Hanëk, et la famille d'Almarik. Si le guerrier semblait s'être « attaché » à elle -pour une raison obscure-, il n'était pas sûr (voir très peu sûr) que ce goût soit partagé par son paternel...

Fer Rouge. Ils y étaient. Lïya était aussi impatiente que terrorisée. Il y avait un effervescence dans le groupe qu'elle ne partageait pas. Les autres allaient retrouver les leurs, alors qu'elle, elle allait quitter les siens pour de bon. Elle eut envie de prendre ses jambes à son cou, et seule sa fierté l'en empêchait. L'arrivée dans le village elle l'avait imaginé, de milles façon différente mais certainement pas comme il se déroula... Ce fut un marée de moutard qui venait de gambader tout droit vers Almarik. Et voilà qu'ils riaient, gloussaient, et piaillaient, accrochés à L'Hön comme des parasites.  

Lïya resta là, sidérée, assistant à une scène qu'elle n'arrivait pas à trouver émouvante.  Et pourtant son mentor lui, semblait aux anges.
Par réflexe, elle regarda derrière elle le chemin qu'elle avait tracé jusqu'ici. C'était ses pas, et en théorie, elle pouvait les remonter... Combien de temps s'écoula alors qu'elle regardait ses traces où la neige avait fraichement fondue ? Assez en tout cas pour que tout le groupe se dissolve sans qu'elle ne s'en rende compte. Il ne restait plus qu'elle et Almarik qui déjà lui présentait le « plan d'attaque » :

« la décision de te faire entrer dans le clan appartient toujours à son Hanëk. Et nous allons le voir de ce pas. Tente de te montrer sous ton meilleur jour, le fait que ce soit moi qui le demande va jouer pour toi… »

Et voilà qu'il la propulsait vers l'un des maisons sans attendre son avis. Cette fois Lïya eut pour des bons des palpitations. Comment ça, sur le champs ? Il voulait vraiment dire … tout de suite ? Sans répétition ?

*Mais Almarik, évidemment que je vais pas lui plaire ! Je suis une voleuse ! Une solitaire ! Je sais même pas ce que tu me trouves ! Me montrer sous mon meilleur jour ?! ! La blague. *

Voilà ce qu'elle mourrait d'envie de lui répliquer, mais ses lèvres restèrent, heureusement, scellées.

Maman Thorleïf entra en scène. Elle était exactement comme Lïya se l'était figurée. Quelqu'un qui avait l'air bien. Gentille. Quoi que, il ne fallait sûrement pas éprouver sa patience !S'en suivi le gros morceau. Le paternel. Encore une fois Lïya assista à une scène qui lui était étrangère. Les voilà qui se comparent la bedaine ! Dans quel monde était-elle tombée ?

« Enfant »

Le mot fit tiquer la jeune femme. Elle n'était plus une enfant. Et si il n'avait pas été le père d'Almarik sûrement qu'elle serait montée sur la table pour lui fourrer ses rondeurs sous le nez qu'il y voit bien qu'elle avait un corps de femme qui avait déjà eu ses premiers saignements.

* Vieux skroll ! *

Pensa-t-elle avec rage. Mais elle dû se reprendre, car les regards enfin convergeaient vers elle. Et pour une fois elle le regrettait presque. Elle jeta un coup d'oeil à Almarik, sentant qu'il attendait d'elle qu'elle se montre « sous son meilleur jour ».

Elle commença donc par saluer comme il se devait le vétéran.
- Nelïya Lokileïf ou Lïya. Choisis à ta guide Hän. Personnellement je préfère Lïya.

Se présenta-t-elle. Puis elle ajouta :
-Je viens d'un pti village du nom de Gralgivre. Ma lignée ? Pas la peine de s'étendre. Père et mère sûrement morts, jumeau déserteur. Orpheline, élevée parmi d'autres sous l'éducation de Tata. Pas glorieux, je sais.

Petite ose pour l'effet.
-Je vous ai ramené un petit quelque chose.

A deux mains, elle plonge dans sa besace, et en tire quelque chose avec beaucoup de prudence. Et avec cette même douceur qui indiquait que son présent était fragile elle s'avança vers la table, et y déposa trois petits fruits d'Albus*. Elle avait déniché l'Arbre mythique en s'éloignant du groupe. Sur ses branches, elle n'avait trouvé que trois fruits, et avait dans un premier temps décidé de les garder pour elle. Puis lorsqu'elle avait retrouvé le groupe, et que son regard été tombé sur Almarik, elle s'était senti coupable. Finalement, elle avait décidé, bien qu'à contre cœur, que ces fruits seraient le présent qu'elle apportait aux proche d'Almarik. Deux pour ses parents. Un pour lui. Trois, le nombre parfait.   
Elle se décala, les laissant observer son cadeau, puis saisi d'un doute elle jeta un regard interrogatif à son mentor et lui demanda :
-Faut que je dise autre chose ?


*les petits fruits ronds de cet arbre qui sont fortement convoités, en effet, ils sont gorgés d’ithylium et la légende dit qu'une bouchée peut permettre aux Erfeydiens de renforcer considérablement leur lien avec l’huile précieuse . [Très rare]

HRP : finalement je garde le contenu du monologue pour une autre occasion xD
Almarik Thorleif

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Posté dans Re: Tu s'ras la bienvenue chez moi    - Ven 31 Jan 2014 - 14:59

Bien entendu cela ne plaisait jamais à personne d’être traité d’enfant. Mais l’on cesse de devenir un enfant quand on cesse d’avoir besoin d’être entretenu. Quand on peut par son travail offrir à la communauté autant que ce que le travail de la communauté nous offre. C’est ainsi que les choses fonctionnent à Fer-rouge. Un homme peut avoir treize ans, et un enfant toujours 20 voire plus. Elle n’avait rien dit, mais j’avais vu à son regard qu’elle avait dû se mordre les lèvres pour ça. J’aurai du lui en parler, mais quand on à vécu toute sa vie quelque part avec des règles aussi strictes, on finit par oublier qu’elles ne sont en vigueur qu’ici et que les autres n’ont pas à en être informé.

Elle fit ce qu’elle put pour se présenter. Pour tout dire nous n’attendions pas grand-chose de cette présentation. Qu’aurait pu raconter un orphelin qui nous aurait séduits immédiatement. Si elle avait eu un jour un métier, ou une formation, je ne l’aurai pas trouvé dans un orphelinat. Et celle qui les avait élevés ne semblait pas particulièrement encline à leur enseigner les arts du combat. A part ses qualités propres elle n’avait donc rien. Mais parfois un une bonne présentation suffit à mettre à la lumière quelques bon point de caractère. Elle savait qu’elle n’avait rien à dire, et elle n’essaya même pas. Ca n’était pas forcément un mauvais commencement. J’en connais plusieurs qui auraient tenté de broder quelque chose pour attirer l’œil, sans se soucier de leur crédibilité qui ne tente rien n’a rien. Sauf que mon père avait passé l’âge d’écouter quelqu’un tergiverser ou tourner autour du pot. Quoi que tout bien réfléchi il se peut qu’il n’ait jamais vu la patience pour ça tout court.

Il n’avait pas cessé de manger pendant qu’elle parlait, et bien que cela donnait l’impression qu’il n’écoutait pas l’on pouvait être sûr qu’il n’en manquait pas une miette. La ponctuant de temps à autre de quelques grognements. Il marqua un bref arrêt quand elle parla de son frère déserteur, cela n’encourageait à la confiance. Mais d’un certain coté il fallait témoigner d’une certaine honnêteté et d’une grande force de caractère pour avouer ainsi de but en blanc de lien de parenté très proche avec des déserteurs. Cela venait peut être aussi du fait qu’elle n’avait pas la moindre idée de comment les choses pourraient devenir horrible pour elle. Ou alors sa vie n’avait pas le moindre intérêt pour elle. Mais ça j’aurai très vite fait de le découvrir. Ceux qui ne tiennent pas à leur vie la perdent vite dans notre région.

Ce qui par contre nous força, moi ainsi que mon père à arrêter de faire semblant fut le moment où elle déposa ses offrandes sur la table. Savait-elle seulement ce qu’elle venait de poser dessus. Nombre de personne tuerait juste pour croquer une fois dans l’un de ses fruits. Le pouvoir qu’ils apportent est juste incroyable. Selon certain manger l’un de ses fruits offrait l’équivalent de plusieurs années d’entrainement intensif à la maitrise de son lien. Etait-elle seulement consciente de ce qu’elle aurait pu réaliser en mangeant les trois ? Je croisais le regard grave de mon père il était tout aussi surpris que moi. Je n’en avais moi-même jamais vu, et je doutais que lui aussi. Normalement il n’aurait pas accepté que l’on marchande de cette manière son droit d’entrée. Mais cette petite venait de poser sur la table quelque chose qu’aucun homme censé ne pouvait refuser. Mon père s’empara d’un fruit, et me tendit les deux autres. Je n’en fus pas surpris, si on lui avait demandé de s’expliquer il aurait surement répondu qu’il était arrivé à un âge ou en apprendre plus sur son lien était tout ce qu’il lui restait pour s’amuser et passer le temps. Et qu’il préférait laisser ce fruit à ceux à qu’il pourrait bien sauver la vie.

Je mis une main sur l’épaule de Nelïya alors que celle-ci cherchait mon approbation du regard. Et comment la lui refuser, j’avais prévu d’intervenir plus tard pour donner à mon père mes raisons que je ne pouvais lui donner à elle. J’allais quand même le faire, mais visiblement cela ne serait peut-être pas aussi déterminent que ce que j’avais imaginé. Elle semblait avoir elle-même gagné sa place.

-Je pense que tout est dit. Et l’on pourrait difficilement faire une offre plus intéressante je pense que mon père et moi sommes d’accord la dessus.

Il acquiesça d’un mouvement de tête et maugréa quelque chose comme quoi ils allaient leur falloir beaucoup de bière et beaucoup de nourritures pour fêter ça. Bien entendu il en était le premier heureux, cela ne transparaissait pas beaucoup mais c’était un fait.

-Nous allons te laisser père. Demain j’ai beaucoup de chose à lui montrer et à lui apprendre si elle veut rester ici. Et vivre avec nous.

Je me lève de table saluant mon paternel comme à l’époque où j’avais encore des comptes à lui rendre. Je me rendis aussi compte que je n’avais pas la moindre idée de l’endroit où j’allais lui faire passer la nuit ce soir. Ma foi il devait être assez tard pour que je puisse la ramener chez moi sans que cela ne fasse trop d’histoire, j’espérai même ne pas être vu. Toujours la main sur sa frêle épaule je l’amenais hors de la demeure de mon père pour la diriger vers la mienne.

-Et bien…On peut dire que tu sais négocier. Je n’avais pas vu mon père tirer cette tête depuis…depuis…Notre dernier combat il me semble.

Souvenir, souvenir…Les murs de notre maison s’en souviennent surement encore mieux que nous. Nous avons dû presque la rebâtir après ça. Tout le voisinage avait vite était mis au courant.

-Nous aurons vite fait de te trouver un endroit où loger. En attendant de passer l’épreuve du labyrinthe tu n’as qu’à rester chez moi. C’est aussi petit que peu agréable, mais la vie de factionnaire n’est pas vraiment compatible avec une vie de grand luxe et confort.

Je la poussais à l’intérieur sans lui demander son avis sur la question. La bâtisse était plus une sorte de toit pour l’hiver qu’une vraie demeure. Une table, deux lits tellement spartiate qu’un autre mot devrait être utilisé pour les qualifier, quelques chaises, un petit coin pour allumer un feu au centre de la pièce.

-Met toi à l’aise…Demain nous avons beaucoup à voir toi et moi.


Je me mis à l’œuvre pour allumer le feu. Il ne tiendrait évidemment pas toute la nuit, mais la maisonnette retenait bien la chaleur. Et si elle était incapable de tenir une nuit dans le froid, alors elle allait vite devoir se trouver un autre projet de carrière qu’entrer dans une faction.
Invité

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Posté dans Re: Tu s'ras la bienvenue chez moi    - Sam 8 Fév 2014 - 2:47

Patiente, Lïya savoura l'effet de surprise causé par son présent. Elle avait craint que cela ne marche pas, mais les fruits avaient bel et bien permis de détourner l'attention du paternel des questions un peu plus … Gênantes.

Pour autant, la jeune femme fut cruellement déçue du silence que l'ancêtre lui imposa. Elle ne s'était pas attendu à ce qu'Alamarik réponde pour lui et elle fonça imperceptiblement des sourcils alors qu'elle comprit  que l'entretient touchait déjà à sa fin.
Ce silence, elle ne le comprenait pas. Elle y éprouva sa réflexion: peut être la valeur du présent l'avait-il laissé sans voix ?
Elle suivit Almarik tout en continuant à méditer sur la question quand le factionnaire commenta avec une certaine … fierté ? L'impression qu'elle venait de donner. Apparemment c'était plutôt positif. Cela n'expliquait pas le silence...

Arrivant dans la bâtisse, Lïya se prit à sourire. Aussi spartiate fut l'endroit, il était toujours mieux que les campings qu'ils subissaient depuis leur départ de chez Tata, et surtout : elle remarqua qu'il y avait deux lits. Cela voulait dire qu'elle en aurait un à elle seule !
Elle balança son sac au pied, et bondit joyeusement dessus, sans se priver pour s'installer de tout son long dessus.

-Pas un grand luxe ?
Répéta-t-elle en riant.
-Tu plaisantes Chef ?! C'est la première fois que j'ai un lit à moi seule. Chez tata on dormait toujours à plusieurs par lit, pour garder la chaleur, et économiser le bois. Raconta-t-elle en écartant ses bras pour apprécier l'espace qu'elle avait à elle seule. C'était étroit, mais toujours moins que de partager son espace vital avec deux autres gosses. Le « matelas » était dur comme de la pierre, mais toujours plus confortable que le sol lui même. En somme, on pouvait mieux, mais c'était loin d'être le pire.

Brusquement, Elle se redressa :
-Pourquoi il ne m'a pas répondu ?

Elle parlait du père d'Almarik. Le reflet de ses yeux se fit soudainement interrogateur et perplexe et elle continua à le questionner :

-Et pourquoi il t'a donner le fuit ? C'était pour lui. Il a pas compris ? Il a pas aimé ? Ça l'a vexé ? Il aurait préféré une peau de chevrin ?  

Voulu-t-elle savoir.

-Un merci n'aurait pas été de trop …
Fit-elle remarquer avec un moue à demi vexée.
Almarik Thorleif

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Posté dans Re: Tu s'ras la bienvenue chez moi    - Dim 2 Mar 2014 - 14:03

Je lui lance les peaux de bêtes de mon lit, certes il lui fallait s’habituer aux nuits froides sur des surfaces dures. Mais peut-être pas aujourd’hui non plus. Personnellement je n’avais plus souvenir d’une véritable nuit dans un lit confortable, et se souvenir pourrait attendre encore un petit peu pour être ravivé. J’eus un franc sourire à l’intérieur de ma barbe à la voir si heureuse pour si peu. Effectivement j’avais oublié qu’à l’endroit où j’étais venu la chercher il semblait y avoir bien plus d’enfants que d’endroit où les loger. Elle finirait peut être par regretter de ne plus pouvoir partager la chaleur corporelle de quelqu’un la nuit, surtout dehors. Mais encore une fois je n’avais pas envie de briser son entrain et ce petit moment de joie. La vie est dure, dure assez pour gâcher sans notre aide les petits plaisirs qu’elle peut aussi nous réserver.
Mon père l’avait intrigué, elle n’était pas la première, et surement pas la dernière. Il a cette réputation, celle d’être totalement insondable et de ne jamais ou très peu s’expliquer. L’obéissance ne nécessite pas nécessairement la compréhension. C’était sa manière de commander. Il était normal qu’elle se pose toutes ses questions, elle apprendrait aussi à ne plus trop s’en poser je n’étais pas forcément très différents de lui. Les fruits ne tombent généralement pas loin de leur arbre.

-Il n’a pas répondu, car pour lui tout était dit. Il ne parlait pas beaucoup du temps de sa jeunesse…Le temps ne l’a pas rendu plus bavard.

J’avais répondu tout simplement, pour bien lui faire comprendre qu’il ne fallait pas se formalisé de la chose. Qu’elle finirait par s’y faire. L’autre question, elle par contre même si j’avais mon idée sur la question, j’avais cependant été surpris.

-Il a été le chef de la faction avant moi, sa vie n’était que voyages et combats. Maintenant qu’il est coincé ici, si je puis dire, je pense que faire progresser son lien de lui-même, le découvrir pas à pas est l’un des derniers plaisirs de sa vie de guerrier qui lui reste. Il a surement jugé que j’en aurais plus besoin que lui peut être. Le bien-être de la faction lui tient très a cœur.

Un merci…Visiblement elle n’avait peut-être pas tout à fait saisi ou elle avait mis les pieds. Je n’avais pas souvenir mon père avoir jamais scellé un accord avec un merci.

-C’était un échange, une offrande contre le droit d’entrer dans le clan et la faction. Même si trois de ses fruits valent bien plus que ce simple droit d’entrée. D’ailleurs je pense que tout ceci l’a laissé sans voix, c’était peut-être sa manière de te dire que ça n’est jamais aussi simple que ça. Tu n’as surement pas dû le voir, mais je vois clairement quand il est déstabilisé.

Je retire ma cape, elle me servira de couverture, ainsi que tout ce qui pourrait me gêner pour dormir avant de m’allonger.

-Ne t’inquiètes pas…Je ne suis pas encore comme lui. Je parle un peu plus avant de me mettre à crier ou à tout casser. Et puis avec le temps…On pose de moins en moins de questions, on finit juste par accepter les choses.
Invité

On m'appelle Invité

Posté dans Re: Tu s'ras la bienvenue chez moi    - Lun 3 Mar 2014 - 7:18

Lïya écoutait d'une oreille attentive son nouveau chef, tout en retirant ses chaussures et ses épaisseurs d’extérieurs. Elle se pelota dans les peau de bêtes. Une fois installée, elle réalisa à quelle point elle était fatiguée... Et lorsque l'homme eut terminé de parler, elle somnolait déjà à moitié.

-"Ouais ... Bha n'empêche qu'un merci...." Bâillement "ça aurait quand même pas été de trop."

Commenta-t-elle avant de sombrer tout aussi sec. Elle dormi paisiblement. Et si Almarik ronflait, et bien cela ne l'avait pas dérangé ! Pour la première fois depuis des semaine, ce fut une nuit paisible, tranquille, ou aucun cauchemars ne vint la troubler. Un intense sentiment de sécurité l'enveloppait, et même l'incofort de son lit et la froideur de l'endroit n'arrivèrent à le troubler
Elle dormit si profondément que la première fois qu'on la secoua, elle n'eut qu'un vague gromellement :

-Hum ... Zit' ... Laisse moi ... Je dors.
Almarik Thorleif

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Posté dans Re: Tu s'ras la bienvenue chez moi    - Mar 4 Mar 2014 - 15:20

Les premiers réveils ne sont généralement pas agréables. Il n’est dans la nature de personne de se lever aux aurores, et parfois même bien avant. J’émets quelques grognements alors que quelques articulations craquent par ci par là, je fais craquer les autres en regardant les restes du feu. Et encore au-delà la jeune Lokileif qui dort encore a poings fermés. Je lui annonce par deux fois qu’il est temps pour elle de se lever, elle ne bouge même pas. Je la secoue gentiment, rien du tout un vrai mort. Avoir le sommeil lourd a couté la vie à plus de personne que ce que l’on imagine. Si jamais le jour elle avait la chance de vivre une embuscade de nuit, jamais plus elle ne dormirait aussi profondément.

Une once de culpabilité traversa mon esprit, mais elle fut vite noyée par ma satisfaction d’y avoir pensé. Sans compté que rare sont ceux qui ont la patience d’aller réveiller leurs hommes un par un le matin. Je pris les extrémités de la peau dans laquelle elle dormait comme pour en faire un sac avec elle à l’intérieur. La soulever ne fut pas bien difficile, elle allait devoir s’étoffer un peu, un si petit gabarit ne fait même illusion. C’est dans le tas de neige devant la « maison » qu’elle termina sa nuit. Je lui laissai le temps de reprendre ses esprits et de comprendre pourquoi elle se réveillait dans la neige.

-Quand je dis debout…C’est debout. Les nuits dans une faction sont aussi courtes que les journées sont longues.

Je retourne à l’intérieur pour récupérer ma veste et ma cape. Ainsi que mon arme.

-Et chaque jour commence avec un entrainement. Il est temps de voir ce que tu sais faire. Lien, endurance, force.

Le combat c’était différent. Elle avait grandi dans un orphelinat, à moins d’être une virtuose née il y avait peu de chance qu’elle sache véritablement combattre. Se battre tout au plus, mais surement pas combattre.

-On va commencer par courir dans la foret. Un petit exercice d’endurance.

Je lui donne de la corde son air dubitatif passerait quand elle aura compris son utilité, à vrai dire j’avais même hâte de voir quelle tête elle allait tirer. J’en prends une pour moi aussi, j’attends qu’elle soit prête puis nous partons. L’exercice que j’allais lui proposé avait donné des visions de l’enfer à tous ceux qui l’avait pratiqué avec moi en le sous-estimant. Je l’emmène en plein centre de la petite forêt qui entoure fer rouge, devant une pile de morceau de bois. Des morceaux de troncs d’arbre de différents diamètres.

-Choisi en un…Et fait comme moi. Choisi le bien…Il va t’accompagner un moment.

J’t’attache le tronc d’arbre, puis j’attaque l’autre bout de la corde en faisant le tour de mon ventre. Courir dans la neige n’est pas évident, surtout quand elle est fraiche. Mais devoir trainer un objet qui de par sa forme va accumuler la neige derrière nous, c’est un enfer pour les jambes et le dos. J’allais la pousser à bout, jusqu’à ce que son corps demande pitié. J’avais promis de prendre soin d’elle, si la prendre avec moi signifiait la trainer à une mort aussi certaine que douloureuse. Autant qu’elle reste ici.

-Tu t’arrêtes que si je m’arrête. Ou si je te demande d’arrêter. Si jamais tu t’arrêtes avant, je partirais sans toi pour rejoindre ma faction.

Et je m’élance, heureusement pour elle le terrain est plutôt plat. Le plus difficile au final est de passer entre les arbres sans coincer son tronc. Je n’y vais pas trop vite, j’en ai attaché deux de bonnes tailles dans mon dos pour m’empêcher d’y aller trop fort avec elle. Après tout, ceci est pour son bien.
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Posté dans Re: Tu s'ras la bienvenue chez moi    - Ven 7 Mar 2014 - 10:07

C'est dans un sursaut que Lïya sortit de sa torpeur. Debout dans la neige, elle s'apprêtait à beugler joyeusement sur le taré qui l'avait ainsi réveiller, mais quand il s’avéra que le taré en question était Almarik, elle se contenta simplement de bougonner.  

Réveillée, obligatoirement prête elle suivi le chef et prit la corde en se demandant ce qui allait bien pouvoir suivre. On avait normalement pas besoin de corde pour courir. Devant le tas de bois, elle commence à comprendre. Elle a l'esprit assez vif pour saisir là où il veut l’emmener.

Il lui faut choisir sa bûche. Hum, déjà pas trop longue : elle risquerait de se prendre dans des obstacles et freiner sa course. Trop lourde : elle la clouerait sur place. Trop légère, elle lui frapperait les talons.

Après plusieurs pesée, Lïya opta pour une buche à sa mesure. Vient alors le moment de s’arnacher... Elle regarde Almarik, et fronce les sourcils. Il a noué sa corde autour de son ventre. Le point de traction est donc unique. Problème, elle n'a sûrement pas les abdominaux suffisamment développés pour encaisser le cisaillement de la corde.
Heureusement pour elle, elle a déjà dû tracter des carcasses et c'est déjà heurté à ce problème : Avec la corde, elle confectionne différents nœuds à des endroits particuliers, passes des boucles dans d'autres et bientôt elle tiens entre les mains un harnais qui répartit les points de tractions sur épaules et sur son ventre. Heureusement son gabarit est assez fluet pour que la longueur de corde soit pile suffisante. Elle attache la buche, et commence l'exercice.

Courir n'a jamais était son fort. Normalement elle patine pour se déplacer. Ca permet un gain de temps pour un gain d'effort. Mais elle ne mettra pas en doute l'exercice et son bien fondé. Elle a deux jambes, faites originellement pour courir, alors elle devrait bien s'en sortir.

Depuis son levé, elle n'a pas ouvert la bouche. Elle est concentrée sur les ordres : Courir, pas s'arrêter, suivre Almarik.

Bientôt ses jambes commencent à fatiguer. Demande à s'arrêter, mais Lïya les ignore. Un mouvement à sa gauche pourtant lui fait perdre sa concentration.

Elle y ose un regard. Il y a une bestiole qui la regarde... Elle croise son regard et immédiatement cesse de courir.
Que cette créature à de beaux yeux ... On dirait qu'ils sont animés. On dirait qu'il demanda à Lïya de faire quelque chose pour elle...
L'erfeydienne s'y laisse prendre, et lentement le Söndara s'approche...



Almarik Thorleif

On m'appelle Almarik Thorleif


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RANG: (joueurs que votre personnage à renconter en RP)
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Posté dans Re: Tu s'ras la bienvenue chez moi    - Mar 25 Mar 2014 - 16:29

L’exercice de la buche est l’un de mes préférés, il n’est véritablement pas rare de voir des échecs la première fois. Beaucoup par désir d’impressionner de montrer qu’ils sont fort finissent soit crevé au bout de quelques minutes, soit n’avance pas du tout. D’autre n’ayant pas la confiance en eux nécessaire termine l’exercice avec beaucoup trop d’aisance. Et on ne se sent pas mieux dans un cas comme dans l’autre. Je dois bien avoué lui avoir rendu avec autant de perplexité qu’elle le regard qu’elle m’avait lancé. Avant de me rendre compte qu’il s’agissait du nœud effectivement noué ainsi, abdos, ainsi que tous les muscles du dos et des jambes vivaient un vrai enfer durant la course. Mais le résultat arrivait d’autant plus vite.

Je dois avouer qu’elle m’impressionna légèrement dans sa manière de contourner la difficulté. Effectivement je lui avais demandé de choisir une buche, et de se l’accroché. Après, je n’avais pas particulièrement insisté sur la manière de le faire. J’aurai pu la contraindre à faire exactement comme moi. Mais j’étais amusé, et ceux qui réfléchissent à la meilleure manière d’obtenir le meilleur résultat me plaise beaucoup. Encore plus que ceux qui ne font qu’obéir aveuglément aux ordres sans chercher à s’impliquer plus que ça. Autant qu’elle puisse savourer sa victoire, c’était mérité d’autant plus qu’elle semblait avoir bien choisi sa charge à tracter.

Courir dans cette foret me rappelle l’enfer teinté de bon moment que j’ai vécu avec mon père à faire cet exercice. J’aurai presque pu courir en fermant les yeux sans être gêné par les arbres. Mais dans le doute je n’allais pas laisser ma mémoire faire tout le travail. Et si courir dans une épaisse couche de neige est une épreuve de force, à d’autres endroits ou la neige n’est pas aussi présente il arrive parfois qu’une racine arrive à casser l’équilibre du coureur. Et si ce n’était pas déjà le cas, elle apprendrait vite que les arbres ne sont pas toujours les alliés des fuyards. La neige s’accumule pas après pas, tirer sur la corde d’un coup sec pour permettre à la buche de détruire son propre amas. C’est d’ailleurs en me retourner pour prendre ma corde que je me rendis compte qu’elle ne me suivait plus. Avait-elle succombé à la fatigue, si vite ? Avais-je couru trop vite pour elle ? J’avais un peu de mal à y croire. Bien que peu épaisse elle semblait doué pour la course. Je fis donc marche arrière pour découvrir ce qui avait pu lui arriver.

Les söndaras ne chassent généralement pas seul, car si leur regard leur permet de paralyser quelqu’un dans leur contemplation il leur faut rester totalement concentré sur leur proie. Si jamais le contact est rompu, ils rentrent sans rien avoir mangé. Je fis mon possible pour approcher le plus doucement possible, j’avais peur qu’en faisant paniquer l’animal il attaque quand même Lïya avant je ne puisse intervenir. J’avais mes buches sous le bras, le vent contre moi. Approchant l’animal par derrière, j’abattis avec toutes la violence dont j’étais capable ma buche sur son dos il poussa un cri ou la douleur se disputait à la surprise. Il n’eut cependant pas l’occasion d’en pousser un second, me jetant sur lui tout en verrouillant mes bras autour de son cou je me mis en tête de lui faire regretter d’avoir voulu tuer ma nouvelle protégée. Il avait beau se débattre j’étais plus fort, bien plus lourd que lui et la neige ne lui permettait pas d’avoir un bon appuie au sol. Ses grognements affolés se mêlèrent aux miens qui n’étaient là que pour trahir la difficulté de l’effort qu’il me fallut pour l’étouffer.

Une fois le söndras mort, je relevais les yeux vers elle. Elle semblait totalement hébétée comme quelqu’un qui se réveil après une soirée trop arrosée sans savoir où il se trouve et avec qui et encore moins pourquoi. Elle avait de la chance d’être en vie, ces bestioles ont des griffes plus que dangereuse.

-Un söndras. Regarde le bien, jamais tu ne dois oublier à quoi ressemble cet animal. Bien qu’il ne soit pas trop du genre à attaquer l’homme. Ils leur arrivent de se laisser tenter quand ils voient un homme seul ou blessé. Surement te voir tirer cette buche lui a donné des idées. Ces animaux ont des yeux magnifiques, je te l’accorde cependant si jamais tu les croises sache que c’est peut-être la dernière image que tu emporteras. Ils ont le pouvoir de te plonger dans une sorte d’état second comme si tu étais en train de rêver éveiller. Sauf que ton corps est totalement paralysé, et ce dernier n’aurait brisé l’illusion que pour taillader ta gorge avec ses longues giffres.

Je lui tends un peu d’eau qu’elle puisse boire ou s’arroser le visage. La première fois on se sent toujours nauséeux et déboussolé, le réveil est aussi brutal que la séduction est douce.

-Leur viande bien que véritablement infecte est très nutritive, si bien qu’en dernier recourt il arrive qu’on soit heureux d’en croiser. Désolé j’aurai du t’en parler avant, il y en a quelques un qui trainent autour de Fer-Rouge. C’est pourquoi les chasseurs ne partent jamais seuls. Je te propose de retourner au village avec la carcasse. J’espère que j’aurai l’occasion de te montrer autre chose de véritablement incroyable au sujet de ces animaux.

Je détache sa corde, plus la peine de la faire courir. Il lui faudrait quelques minutes pour que le malaise disparaisse totalement, ainsi que l’impression d’avoir la tête embrumé. Je pris moi-même l’animal sur mes épaules, je savais à qui le confier pour qu’il me garde de côté quelques écailles en espérant que celle-ci garde de leur lumière jusque la nuit. La vieille Andaria qui habitait à l’entrée du village avait pris l’habitude de guetter le retour des hommes parti dans la forêt pour s’entrainer. Et invariablement il y avait toujours de quoi manger et boire pour ces gens-là à leur retour. Je lui offris mes gâteaux secs, rien de tel que de manger ou de boire pour reconnecter le haut avec le bas.

-J’ai vu dans ton équipement les objets qui te servent de couteaux. Si jamais je t’autorisais à me rejoindre équipé ainsi, j’aurai surement ta mort sur ma conscience en moins d’une semaine. Allons régler avec le forgeron du village. Son nom est Brörr est ses armes sont les meilleures sur des kilomètres à la ronde. Il te montrera comment forger l’arme de ton choix.

Pas besoin de la regarder pour savoir qu’elle était interloquée.

-Ta vie au service de ma faction, au service de ce clan…Mais aussi de notre Île débute avec cette arme, elle risque de t’accompagner dans nombre de tes premières expériences les plus douloureuses physiquement comme mentalement. Autant que tu la connaisses par cœur.

Bien que j’avais cessé d’utiliser l’épée que j’avais moi-même forgé après avoir reçu le marteau familiale. Cette dernière était toujours entreposée dans la demeure de mes parents. Je la récupérerai une fois, si jamais j’en ai l’occasion, transmis le marteau à ma propre descendance. La forge de Fer-Rouge n’avait en soit rien de bien particulier, si ce n’est une belle collection d’armure, d’arme et de tout ce qui pouvait être fait en métal, en extérieur pour attirer l’œil. Car on ne pouvait pas dire que Brörr était plaisant à regarder, Alma n’avait plus souvenir de l’époque où ce dernier avait deux yeux. Et bien qu’aujourd’hui il cache son infirmité sous un bandeau, longtemps il avait baladé son œil blanc laiteux sur les jeunes enfants impudents voulant toucher sa marchandise. Grand, très grand même, ses bras étaient d’une épaisseur plus que dissuasive et cela même si son ventre avait subi les affres de l’âge et de la bonne nourriture. Sa longue et épaisse barbe sombre rattrapait aisément l’absence du moindre cheveu sur sa tête. Un personnage charmant dont la voix grave rappelait plus les grognements d’un skroll que le parler d’un homme. Ses belles années étaient derrières lui, la présence de son seul fils, Yvan suffisait à le rappeler à tous. Jeune d’une vingtaine il avait déjà la robustesse de celui qui travaille dur, à pratiquer un métier dur. La ressemblance était présente entre les deux, mais le garçon aurait facilement fait chauffer à blanc le cœur de toutes les jeunes, et moins jeunes, femmes de Fer-Rouge si seulement son apprentissage n’était pas la seule chose qui occupait sa tête comme son cœur.

-Que puis-je pour toi Hön Thorleif ?

Nous nous serrâmes la main, il était peut être le seul don j’avais peur qu’il puisse partir avec.

-J’ai ici un nouveau membre du clan. Elle a besoin d’une arme, de sa première arme. J’aimerai que tu lui expliques et lui montre comment faire.

Le vieux forgeron pausa sur elle un regard critique. Généralement ceux qu’on lui amenait pour ça était quelques hivers moins âgés. Mais les traditions, sont les traditions et il remplirait sa part du contrat.

-Viens avec moi petite, et fait tout ce que j’dis. Si jamais je te surprends en train d’être ailleurs tu rentres chez toi les mains vides, si jamais tu touches à quelque chose sans en avoir le droit tu perds une main…Et ça ne sera peut-être pas de mon fait. Certains pensent que forger le fer ou l’acier c’est bête comme frapper avec un marteau. Tu vas vite comprendre qu’il n’en est rien. Tout doit être fait avec une précision qui ne supporte pas l’erreur. Tu as déjà une idée sur l’arme qu’il te faut ?
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Posté dans Re: Tu s'ras la bienvenue chez moi    - Lun 14 Avr 2014 - 14:13

Honnêtement, Lïya n'aurait pas su dire ce qui venait de lui arriver. Elle était juste complètement ... à L’ouest  C'était bien le mot, son esprit était totalement vaporeux, et il fallait pas moins que le cadavre de l'animal et les explications d'Almarik pour comprendre ce qui venait de se passer. Elle accepta volontiers l'eau qu'il lui offrit, et se sentit un peu mieux. Assez en tout cas pour réaliser qu'elle était pas passée loin ...

-Merci... s'entendit-elle murmurer en prenant timidement la nourriture qu'elle avala avec gratitude. Dans sa poitrine son cœur battait encore irrégulièrement, mais la présence du chef la rassurait. Pour la première fois, elle se sentait : en confiance. Elle l'observa à la dérobée et se sentit « proche » de lui. Il était bourru certes, et barbu à n'en pas douter, au premier regard il lui avait fait peur, mais aujourd'hui elle venait de comprendre qu'il n'était pas si inaccessible. Il lui avait sauvé la vie, et face à son erreur il ne s'était pas mis en colère. Pas la moindre taloche derrière la tête, mais une main secourable et des biscuits...
Alors qu'elle se sentait honteuse, lui continuait à lui parler comme si … Comme si elle avait le droit à l'erreur ! Elle n'avait pas imaginer cette nouvelle vie sous cet angle, et enfin, elle se sentit ; soulagée.  Elle fit glisser son regard sur lui, et un instant fut hypnotisée par le balancement régulier de sa main. Elle s'imaginait que plus jeune, elle aurait pu prendre cette même main, et se sentir protégée par sa paume caleuse et sa chaleur rassurante.  
Avait-il des enfants ? Se demanda-t-elle soudain. Ça n'avait pas l'air.... Elle se prit à souhaiter que non, et que peut être cette place serait libre … pour elle ?

Son cœur eut un bon à cette idée, et elle fut contente que pris dans son discours le chef n'avait pas surpris l'éclat nouveau dans son regard.

Avec vivacité, elle le rattrapa et se mit à boire ses paroles. Une arme ? Elle cligna des paupières à cette idée. Une arme rien que pour elle ? Etait-il sérieux là ?
-Mais … eu ... S'entendit-elle protester avant que la fin de sa phrase ne se dissipe car de fait, il la poussait déjà dans la forge. La chaleur et l'odeur ferreuse l'enveloppa brutalement. Elle n'avait pas eu souvent le loisir de visiter souvent ce genre d'endroit, la première fois d'ailleurs datait de sa rencontre avec Almarik, autant dire qu'elle ne se sentait, à cet instant, pas très à sa place. Le vieux forgeron n'était pas non plus des plus tranquillisants. Son œil unique  semblait voir pour deux, ce qui était très dérangeant. La jeune patineuse se força à ne pas détourner le regard et à adopter une attitude « à l'aise », mais elle ne pu empêcher ses mains de se mettre à tripoter le bas de sa tunique. Quand le forgeron pivota vers elle en lui demandant de la suivre, Lïya resta premièrement cloué sur place. Elle eut l'impression que ses os s'étaient transformés dans le même fer que les armes qui trônaient accrochés aux murs.
Un grande partie d'elle même voulait fuir devant le gaillard, mais enfin ses muscles se mirent en mouvement et elle suivit Brörr sans un regard en arrière.
 
« si jamais tu touches à quelque chose sans en avoir le droit tu perds une main…Et ça ne sera peut-être pas de mon fait »

Avec précipitation, Lïya ramena vers elle la main qu'elle venait de tendre vers une arche au manche particulièrement bien orné.
« Tu as déjà une idée sur l’arme qu’il te faut »


-Une dague. Se surprit-elle à répondre du tac au tac. Elle n'avait pourtant pas du tout réfléchit à la question, mais maintenant qu'elle l'avait prononcé à haute voix elle se voyait parfaitement l'arme en main.

-Avec une boucle au bout du manche... Ajouta-t-elle plus assurer.
-Assez grande pour y nouer une corde. Précisa-t-elle.
Ca y est ! Elle commençait à se prendre au jeu. Ses mains avaient cessé de tripoter sa tunique, et ses yeux farfouiller l'endroit à la recherche d'inspiration pour sa prochaine arme.

-J'aurais le droit de lui donner un nom ? Demanda-t-elle avec un sourire qui signifiait qu'elle avait déjà son idée sur la question.

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Posté dans Re: Tu s'ras la bienvenue chez moi    -

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