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[RPI] Dire adieu au passé & ouvrir les bras au futur

Azeor Desnolancès
Ostracisé

On m'appelle Azeor Desnolancès


Infos Personnage
RANG: (joueurs que votre personnage à renconter en RP)
VILLE & APPARTENANCE : Penjoie
MON AGE : 27 ans
Féminin
MESSAGES : 722
AGE : 30
INSCRIT LE : 07/06/2012
PSEUDO HABITUEL : Harrods
Joyaux : 271
Posté dans [RPI] Dire adieu au passé & ouvrir les bras au futur   - Dim 9 Fév 2014 - 5:45

La chaleur accablante qui pesait sur Penjoie sur jour là était si intense, que même les plus robustes des korruliens hésitaient à mettre le pied dehors et préféraient attendre la fin de journée pour sortir. Azeor n'avait pas eu le choix. Son oncle lui avait commandé d'aller faire une course et bien qu'à contre-coeur, il avait du faire une croix sur la course de module qu'il avait prévu pour s'entraîner. Son visage habituellement peu aimable, il s'était donc rendu au marché quotidien, grommelant intérieurement contre les ordres de plus en plus nombreux de la branche principale envers lui. Il avait même entendu prononcer le mot de mariage, qui lui avait hérissé les poils et dont il s'était douté que tout cela était la cause des comportements de plus en plus sévères de la famille à son égard. Il avait quitté la conversation en cours, n'ayant pas l'habitude de laisser bafouer sa liberté et depuis, une atmosphère lourde de tensions régnait entre lui et son oncle. Sa mère n'avait pas pris part au débat mais il savait qu'en tant que sœur du chef de famille, elle se plierait à ses décisions. Sa plus grosse déception avait été sa cousine, Lalah, qui n'avait rien dit sauf hocher de la tête pour approuver les dires de son père ; elle qui n'avait jamais rien rêver d'autre que le vrai et grand amour, et qui s'était retrouvé fiancé à un inconnu. Ah, qu'elle était belle la volonté et la vie de Cultivateur.

C'est dans cet humeur désastreuse qu'Azeor arpentait les allées du marché, à la recherche de l'échoppe de plantes médicinales dont il devait récupérer la commande. Une fois trouvée, il tendit le paiement au commerçant sans un mot, récupéra le paquet et fit demi-tour. Juste à temps pour voir une fillette d'à peine 4 ans, chaparder deux beaux fruits dans le panier d'une riche Cultivatrice qui venait de les acheter. Mais maladroite, la petite tira malencontreusement sur le pan de la robe de la Dame qui se retourna et hurla au vol. D'une main rude, elle asséna une violente gifle à la pauvresse qui s'étala au sol un peu plus loin, presque assommée et en pleurs, tandis que les deux domestiques s'approchaient pour la saisir brusquement. Non pas qu'il se sente l'âme d'un héros, mais Azeor s'approcha rapidement de la scène qui avait regroupé une petite foule de curieux et bouscula les deux servants pour leur prendre la petite des mains, qu'il cala dans ses bras, encore sanglotante. La voix de crécelle de la Cultivatrice lui brisa alors les tympans :

« Je peux savoir ce qu'il vous prend ? Reposez cette vermine sur le sol qu'elle soit correctement sanctionnée. Et que font les Veilleurs Pourpres ? Elle mérite qu'on lui coupe la main. »

« Et vous méritez que l'on vous coupe la langue pour profaner de telles inepties. »

Le pilote des Desnolancès n'avait pas réfléchi et avait parlé bien plus vite que son esprit ne lui avait commandé. Pour autant, il n'éprouva aucun remord lorsqu'il observa le visage peinturluré et atrocement décoré de bijoux de la Cultivatrice se déformer sous la surprise. Il la connaissait de vue, cette héritière d'un domaine de Penjoie. Mais ne l'avait jamais cru aussi bête. Et lorsqu'elle souffla un « Comment osez-vous ?! » abasourdi, il ne lui fallût que quelques dixièmes de secondes pour trouver une répartie.

« Cette petite gamine pourrait être votre fille. Elle crève de faim. Cela va-t-il faire un trou dans vos dépenses annuelles que de lui laisser deux pauvres fruits pour qu'elle puisse au moins tenir jusqu'à ce soir ? Vous devriez avoir honte. Et Ryun aussi en vous protégeant. »

Un silence de plomb s'était formé autour de ce qui semblait être l'attraction du moment. Stupéfaite et ne trouvant plus ses mots, la riche héritière balbutia, ses yeux brillant de colère et de honte :

« Qui êtes-vous pour me parler sur ce ton ? Quelle est votre famille ? Que je puisse leur en toucher quelques mots et que la honte se répande sur eux à cause de votre comportement ! »

Le visage d'Azeor normalement impassible, s'éclaira d'un fin sourire. Tenant toujours la petite fille dans ses bras, il imita une révérence parfaitement maîtrisée et souffla :

« Je ne suis personne. »

Et tournant les talons, il fendit la foule pour disparaître le plus rapidement possible de ces hostilités et de ce monde qui était de moins en moins le sien.

De retour au domaine des Desnolancès, Azeor rejoignit le plus rapidement possible sa villa sans se faire remarquer et s'enferma à double-tour. Posant la petite fille sur son lit aux draps de soies, il lui apporta de quoi boire et manger tandis que lui, se triturait l'esprit. Ses pas le guidèrent jusqu'au coffre où il gardait toutes les lettres de Xeliera. Il prit le temps de les relire et si la rancoeur de l'abandon était toujours présente, il ressentit aussi l'indescriptible jalousie d'une telle liberté qu'elle décrivait dans ses écrits. D'un geste las, il reposa les lettres et se tourna vers la fillette qui leva sur lui un regard plein d'admiration et de remerciement. Et dans son esprit, tout s'activa.

En moins d'une heure, il avait emballé quelques vêtements simples dont il se servait pour travailler dans une sacoche, des provisions de nourriture et d'eau, ainsi que toutes ses économies qui lui permettraient de vivre aisément et de faire ce qu'il voulait, au moins pour un certain temps. Enfilant une chemise en lin et un pantalon ample, comme n'importe quel citoyen normal, il se pencha vers le large miroir de sa salle d'eau et dégaina le coutelas qu'il portait toujours avec lui. Les yeux effrayés de la fillette lui apparurent dans le reflet et il la rassura d'un geste. Habilement, il saisit chacune de ses mèches blanches et les coupa, avant de nettoyer soigneusement l'endroit. D'un dernier regard, il s'observa dans le miroir, et s'habitua presque tout de suite à ses cheveux courts. Sa nouvelle coupe le vieillissait et à n'en pas douter, les gens qui l'avaient déjà vu mettraient du temps à le reconnaître.
Enfin, il écrivit deux lettres d'adieu. Une pour sa mère, une pour Lalah, qu'il laissa sur son bureau. Tendant les bras vers la fillette qui s'y accrocha, il la fit glisser sur son dos et sortit. Discrètement, il parvint à l'entrée du domaine, et dans un dernier regard vers ces terres qui l'avaient vu grandir, il partit.

Le spatioport de Penjoie était bondé en cette fin d'après-midi, et Azeor accompagné de la petite fille lui tenant maintenant la main, n'eurent aucun mal à se frayer un chemin parmi la foule, sans que personne ne le reconnaisse. Grimpant sur le quai d'où partait le vaisseau en direction d'Arish, il acheta deux places et s'installèrent au milieu d'autres voyageurs, se faisant le plus discrets possible. Lorsque la cloche annonça enfin le départ, les deux fugitifs laissèrent sans regret, leur passé dans cette ville, priant pour un avenir meilleur, et une nouvelle vie.
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