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Les ennuis, c'est comme le papier hygiénique, on en tire un, il en vient dix.

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Posté dans Les ennuis, c'est comme le papier hygiénique, on en tire un, il en vient dix.   - Jeu 12 Juin 2014 - 9:50

Les malfrats, ça se rejoint la nuit sur des docks qui puent la poiscaille, tout le monde le sait. Et c'est bien pour ça que j'agis toujours de jour. Moins de vigilance, plus de visibilité, toute une foule dans laquelle disparaître en moins de temps qu'il n'en faut pour dire "lesbos". Et encore.

C'est donc le Soleil à son zénith que j'avançais dans les rues de la belle Sant Poseïnos, aussi civilement habillé que le plus civil des citoyens. Pas de costume, pas de robe, pas d'uniforme, seulement la panoplie du parfait et honnête petit habitant. Ce qui, en fin de compte, constituait un déguisement en soi. À ma taille pendait une sacoche en cuir contenant un bien que l'on m'avait chargé de livrer, une petite fiole en porcelaine, finement ciselée et sans aucune étiquette. Pas plus mal, j'ai toujours préféré ne pas savoir ce que je transportais.

Arrivé devant l'auberge que je ne connaissais que trop bien, davantage pour ce qui pouvait se passer au sous sol que pour la qualité de la formule déjeuner/viennoiserie bien qu'elle m'ait toujours parue alléchante, j'y entrai et me dirigeai vers le comptoir tenu par un homme tenant certainement plus du triqueballe que de sa propre mère.

- Il veut quoi l'morveux ?
Je m'accoudai au comptoir et pris un air que je pensais assuré mais qui relevait plus du crooner qu'autre chose. - Hey, Billybob ! Bien bien ou bien ? Je me penchai vers lui avec un regard complice, auquel il me répondit avec le sien, bovin. Tu sais que ta mère joue 'achement bien de la flûte ?

Le ruminant se redressa, me surplombant de toute sa hauteur et je crus déceler en lui comme un besoin pressant de jouer du poing. Ah, mauvaise pioche. Une main s'abattit sur l'épaule du géant.

- Du calme Hamer, c'est le livreur.

Un grognement et la bête se détendit. De derrière lui surgit un homme frêle, au visage fin et vieilli par un nombre conséquent d'années passées là. Il semblait confiant à côté de son molosse, et quelque chose dans son regard me laissait entendre qu'il n'était pas un enfant de chœur. Pourtant son sourire amusé tentait de détendre l'atmosphère.

- C'est moi qui ai choisi le mot de passe pour aujourd'hui, j'avais envie de rigoler un peu.

Je lui répondis d'un rire nerveux puis il m'invita à passer avec lui à l'arrière boutique où il souleva une lourde trappe au sol. Je m'y engouffrai et me retrouvai dans une pièce mal éclairée, sentant des dizaines de paires d'yeux braquées sur le nouvel arrivant que j'étais. Après m'être fait à la pénombre, je reconnus l'arène improvisée sur laquelle s'affrontaient deux hommes peu engageants. On me guida au milieu de dizaines de tables, chaises et sofas sur lesquels des truands pariaient ou prenaient plaisir à s'entourer de jeunes femmes que je n'aurais jamais eu les moyens de m'offrir.

- C'est là.

Au bout d'un long couloir, je m'arrêtai devant une porte esseulée. Parfait. J'entrai.
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Posté dans Re: Les ennuis, c'est comme le papier hygiénique, on en tire un, il en vient dix.   - Jeu 12 Juin 2014 - 13:25

Moda observait le combat depuis plusieurs minutes. Deux gaillards impressionnants qui ne se contentaient pas de mettre respectivement leurs poings dans la figure de l'autre. Il offraient un spectacle bien orchestré, se rendant coup sur coup avec rythme, profitant des temps morts pour se provoquer et exposer leurs faces ravagées et couverte de sang à une foule de malfrats qui suintait l'alcool.
Depuis son observatoire il avait une vue d'ensemble sur la grande salle, pouvait guetter les aller et venus, observer, déceler d'éventuels talents, préparer une nouvelle équipe. Et personne ne se doutait de sa présence. Derrière lui, Hans taillait un morceau de planche, essayant probablement de lui donner une forme reconnaissable mais les entailles qu'il découpait ne menaient à rien de figuratif. Dans un grognement il écrasa son œuvre sur la table, causant d'importants dommages aux deux objets.

"Il y a quelqu'un à la ...c.c..que... gnn.. g.. ourre Hans !"
Gémi le sang mêlé.

Hans se leva, manqua de se cogner la tête au plafond puis se dirigea vers la porte, la tête inclinée sur le coté, le crane rasant la voute. Quand il tendit son énorme paluche vers la poignée, celle-ci tourna d'elle même et la porte s'ouvrit sous le regard étonné du géant qui recula de quelques pas pour laisser entrer Gunel.

Moda ne s'était pas défait de sa contemplation, sous ses yeux les combattants étaient encore plein d'énergie, aucun n'avait faibli mais il lui semblait que l'un des deux avait pris un léger avantage. Il continua de tourner le dos à Gunel. Ne lui laissant le loisir d'observer qu'une silhouette à la tête enfouie sous un chapeau. Dans la salle étriquée, la lumière rasante des lampes projetait des ombres amplifiée, comme passées à la loupe et déformait les traits de ses occupants. La forme immobile qu'était Moda s'en trouvait autant magnifiée qu'écrasée.   

"Qu'est ce, ... qu'est ce, laisse, que... qu... donne, Hans, a... ac que... s..ssss... viens saisis la chose, viens avec, que je vois c... que... c... c... a...  si cela est ce que j'ai acheté... viens." Il chuchotait, sifflait, d'une voix chargée de douleur, torturée et inquiétante mais à la fois pathétique.

Le géant tendit une main de la taille d'une assiette sous le nez de Gunel.

"La commande"
grogna-t-il.
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Posté dans Re: Les ennuis, c'est comme le papier hygiénique, on en tire un, il en vient dix.   - Mer 18 Juin 2014 - 14:06

De l'autre côté de la porte, un nouveau mastodonte me masquait le reste de la pièce. Surpris et peu rassuré, je gardai néanmoins contenance et lui adressai un sourire, lui tapotant le bras en passant à côté de lui.

- Merci, mon brave !

En réalité, j'étais mort de peur, comme à chaque fois que je me retrouvais dans ce repère de bandits, écorcheurs et autres brutes aux activités peu engageantes. Mais, comme à chaque fois, je me donnais un air assuré qui, j'en étais persuadé, me valait la vie.
J'avançai encore vers cet homme qui me tournait le dos. Parcourant la pièce du regard, je n'y vis que nous trois et en déduisis de manière assez certaine que le dénommé Allain était l'un de ces deux hommes. Mais lequel ? Le géant s'adressa finalement à moi dans un dialecte que j'eus du mal à décoder. Haussant un sourcil, je me penchai vers lui et manquai de me prendre la main qu'il me tendit. Ah, la commande !

- Oh ! Oui ! J'ouvrai la sacoche molletonnée dans laquelle reposait le récipient et déposai celui-ci dans la paluche devant moi. En un seul morceau, cher Allain !

Certes, il n'y avait pas de quoi s'en vanter puisqu'après tout, c'était ma mission de livrer mes colis dans leur état originel. Je m'approchai de la silhouette et me penchai vers l'ouverture qui donnait sur le combat.

- C'est marrant, jusqu'ici j'ai toujours fait transiter vos commandes de l'autre côté, maintenant je comprends pourquoi vous vous gardez ce petit coin tranquille. Y'a une jolie vue ! Justifiai-je en suivant des yeux une mignonne fille de joie qui déambulait devant l'arène, s'arrêtant devant plusieurs hommes aux galons intéressés par ses charmes.
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Posté dans Re: Les ennuis, c'est comme le papier hygiénique, on en tire un, il en vient dix.   - Sam 21 Juin 2014 - 8:39

Moda se détourna instantanément du livreur, bien que plongé dans l'ombre de sa capuche, il ne portait pas de masque. Son visage n'était qu'un enchevêtrement de bandages avec des orifices pour la bouche et les yeux, il ne voulait pas laisser à son invité l'opportunité de regarder ça de trop près. La masse énorme de Hans apparu juste en face de lui, surgi de nul part tout en silence malgré son poids. Le sang mêlé récupéra la fiole et la leva pour mieux l'observer, la passa devant une lampe pour étudier le liquide.

"Cette k.. K...  ça devrait être k...k... gleu...  couleur ciel... celle ci est g..g... giolette... non ?"


Hans se pencha jusqu'à être au niveau de son employeur et scruta la fiole à son tour de son aire abrutis.
"C'est Bleu patron."

Moda plissa les yeux. Alors que ses restes de paupières filtraient la lumière qui lui parvenait et que l'image s'assombrissait tout son champ de vision vira dans le rouge. Le liquide qu'il observait était carrément pourpre à présent. Il tourna une molette à la base de la lampe pour augmenter la luminosité. En même temps que les zones d'ombres reculaient, la teinte rouge diminuait et le liquide lui apparu un peu plus bleu.

"Je ne g... g... ressent toujours k... les couleurs correctement. Je ne ressent les couleurs correctement... C'est fâcheux..."  


Il jeta un regard furtif à Gunel puis tourna la molette dans l'autre sens pour replonger la pièce dans une pénombre relative.

"Fort k... k... gien" peina-t-il à articuler. "Comg... ien je g... ça me coutera ?"

Il tira une bourse de sa ceinture et commença à fouiller dedans.
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Posté dans Re: Les ennuis, c'est comme le papier hygiénique, on en tire un, il en vient dix.   - Mar 1 Juil 2014 - 5:26

L'homme et son molosse étaient partis dans la contemplation de ma livraison. Pas que je n'avais pas l'habitude de voir les clients de mes clients s'assurer d'avoir reçu le bon colis, mais ça m'avait toujours intrigué. N'ayant jamais su ce que je pouvais bien transporter, j'avais tout de même du mal à imaginer qu'il ne s'agissait que de simples rafraîchissements. Quoique, de la contrebande de jus de fruits peut-être ? Certains pouvaient s'avérer plus qu'onéreux lorsqu'ils étaient importés de chez nos voisins korruliens, mais à cet instant, pourquoi ne pas le goûter plutôt que de pinailler sur la couleur ?

- Cinquante gallons m'sieur. Répondis-je à sa question. D'argent, de bronze ou d'or, il en étaient qui ne m'auraient pas déplu si l'homme au chapeau l'interprétait à sa manière, mais je n'étais pas en position

Sur ces mots, je m'approchais de lui en tendant la main, l'invitant à y déposer la somme annoncée, et en profitais pour l'observer alors qu'il faisait tinter ses pièces, sous le regard peu approbateur du géant à côté de moi. C'était bien moi ça, plus on tentait de me dissimuler une chose, plus je ressentais l'envie de la connaître, de la voir. Et que cet Allain ne me fasse pas face me contrariait quelque peu.
Plus près de lui, je pouvais voir une régularité peu naturelle sur la joue que je distinguais. Griffures ? Non. Bandages ? Ils avaient quoi à tous se défigurer ces temps-ci ?

- Ça a l'air tout frais vot' truc, c'est pas mal, ça vous donne un air peu engageant. C'est bon pour les affaires ça. À côté de moi, un grognement me fit comprendre que j'étais hors de propos. Hem. Pas trop grave j'espère. Je me saisis des pièces que l'on me tendait et les rangeai dans la bourse qui pendait à ma ceinture. C'est marrant, j'ai tout juste appris qu'un gars d'la haute s'était fait cramé le visage y'a quelques jours. Fait mauvais sortir de chez soi à Sant Po' dites-donc.
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Posté dans Re: Les ennuis, c'est comme le papier hygiénique, on en tire un, il en vient dix.   - Sam 5 Juil 2014 - 4:46

Moda soupira, il n'avait pas le souvenir d'avoir des livreurs si irritant. La curiosité était un défaut on ne peut plus dangereux dans ce genre de métier... surtout compte tenu des clients concernés.

"Oui, c'est cela" Marmonna-t-il en payant l'homme. "Le danger est à chaque coin de rue." Finit-il en ponctuant sa phrase d'un ricanement sinistre.

Mais, s'il ne l'avait pas laissé paraitre, le comportement du livreur l'avait piqué au vif. Que signifiait réellement cette allusion ? Etait-on en train de le faire chanter? De lui dire "regarde sale truand, je connais ton secret, maintenant t'as intérêt à te montrer généreux ou bien je risque de ne pas pouvoir tenir ma langue !" Mais pour qui se prenait-il ce petit insolent ? Avait-il le soutient d'un homme assez puissant pour se permettre de fanfaronner comme un Labraquin en mal d'affection ?

"Cet homme me semble simplement idiot" conclut le sang mêlé.

D'un geste agacé il congédia Gunel, allant jusqu'à faire comprendre à Hans, son géant de compagnie, que l'importun aurait peut-être besoin qu'on lui montre le chemin vers la porte à coup de pied au derrière. Mais serait-ce suffisant? Comment réagirait ce pauvre bougre envoyant qu'Allain ne mordait pas à son hameçon? Allait-il redoubler d'effort? Appeler de l'aide ? Tenter quelque chose d'encore plus farfelu et définitivement irréfléchi ? Peut-être que de telles tribulations méritaient d'être surveillée... au moins quelques temps.

"Ces gn... guetises commence à gne couter cher, Hans, fais dire à Joeffrey de suiffre ce livreur quelques jours veux-tu?"

L'homme acquiesça d'un signe de tête. Au moment où il ouvrait la porte pour aller porter le message, Moda ajouta:

"Et qu'il n'ésite surtout k... qu'il s'en dég... k... dégarrasse si il faut."
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Posté dans Re: Les ennuis, c'est comme le papier hygiénique, on en tire un, il en vient dix.   - Mar 5 Aoû 2014 - 9:45

Son rire me glaça l'échine alors que je sentais monter la tension chez le molosse à côté de moi. Je ne me fis alors pas prier pour sortir de la pièce, talonné par la brute épaisse à la présence bien oppressante. Une fois en dehors, je me retournai vers lui dans un sourire vaguement assuré alors que mes jambes ne rêvaient qu'à filer hors de cet endroit.

- Au plaisir ! lui dis-je avant de prendre congé.

Je me retournai et pris le chemin de la sortie, laissant mon regard traîner sur les quelques courbes féminines qui, malheureusement, ne se destinaient qu'à des hommes balafrés et aux airs peu engageants. L'un d'eux, moustachu et encadré par deux belles femmes aux boucles blondes, me fixa dans un grognement que je crus deviner au milieu des sons sourds provenant du combat voisin. Le poignard qu'il planta dans le bois de son accoudoir me fit presser le pas jusqu'à la sortie, où le gérant de la taverne m'accueillit en riant.

- T'en fais une tête, une pépée t'a proposé un plan salace ?
- Non, non.

Ne lui adressant pas même un regard, j'accélérai jusqu'à la sortie avant de m'engouffrer dans la première ruelle marchande où je me fondis dans la foule en me promettant de ne plus mettre les pieds dans ce sous-sol ci.
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Posté dans Re: Les ennuis, c'est comme le papier hygiénique, on en tire un, il en vient dix.   - Dim 10 Aoû 2014 - 2:39

Hans avait courru jusqu'au dénommé Joeffrey, un ancien coursier dont l'agilité et la discrétion l'avaient progressivement fait passer au rang d'espion puis d'assassin. Peu de gens savaient vraiment ce qu'il faisait de ses journée qu'on lui ait attribué une tache ou non et les rares fois où il apparaissait en publique c'était pour se saouler entouré de filles bon marché. Il n'inspirait généralement qu'indifférence mêlée de mépris. De petite taille, son dos courbé, sa mine pas fraiche et ses regards de furet n'inspiraient pas confiance et quand on le connaissait un peu, c'était encore pire. Hans lui désigna Günel qui quittait les lieux à toutes jambes, lui remis un galon d'argent et lui fit comprendre que c'était important. Aussitôt l'homme se mit en route.

______

Voilà, la journée à peine commencée, tout juste le temps de terminer mon petit Dej' - un reste de sauciflard et un fond de bouteille d'alcool de Tomu à trois rond d'bronze le litre - que l'autre molosse vient m'tirer des bras des deux prostituées avec qui j'ai passé la nuit... ou la matinée, vu qu'il est déjà quinze heure, et tout ça pour suivre - encore - un pauvre lascars qu'a surement rien fait mais bon, "ordre du grand patron" j'vais pas discuter après tout c'est ces job à la noix qui payent la binouze...

"J'reviens dans pas longtemps bébé, garde ma place au chaud"


Celui là doit vraiment être un poissard ou un emmerdeur, on m'a même pas défendu de le tuer, autant dire que la filature va s'passer vite fait, sitôt qu'il sera un peu à l'écart, j'le finirais discrètement et cacherai son cadavre dans un coin à l'ombre, le temps qu'on le retrouve il sera trop mangé par les muvers pour qu'on prenne la peine de l'autopsier. Dans tous les cas je suis payé pareil, autant pas perdre de temps.   A condition qu'il m'échappe pas, c'est qu'il s'est barré sans demander son reste le saligaud et il sait se fondre dans la foule. Je l'aurais surement raté sans l'aide du gérant. A peine m'a-t-il vu remonter du sous sol qu'il m'a désigné la bonne direction d'un petit signe de tête - un clin d'œil entendu et je disparaissais.
C'est toujours plus difficile de suivre un mec dans une foule quand on est petit. Je dépasse à peine les grands mères rabougris qui ploient sous le poids de leurs cabas et c'est tout juste si j'arrive à jeter mon regard au dessus des épaules de la plupart des passants. A la première occasion je bifurque, une ruelle vide, j'escalade d'un saut un tat de poubelles, m'agrippe à une gouttière puis à un balcon. Escalader une façade, pour moi c'est plus rapide que prendre les escalier et je suis sur le toit en un battement de paupières. La haut, plus besoin de faire preuve de discrétion, c'est au pas de course que je me déplace. Je vérifie tout de même ne pas l'avoir perdu, il est rapide mais il peut pas aller plus vite que le rythme de la foule et moi je suis libre, je le tiens.
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Posté dans Re: Les ennuis, c'est comme le papier hygiénique, on en tire un, il en vient dix.   - Mer 13 Aoû 2014 - 9:35

La foule avait toujours été mon élément, un genre d'entité protectrice qui me permettait d'évoluer à loisir dans ses méandres de passants anonymes, faisant de moi l'un des leurs. C'était une couverture parfaite, ou plutôt une longue traîne qui s'étendait à perte de vue, et dans laquelle je me sentais en sécurité. Du moins pour un temps.

La rue commerçante était animée comme à son habitude de représentants de différentes classes sociales qui se massaient autour d'étals marchands proposant des fournitures diverses et variées. Le mouvement perpétuel de ce fleuve humain laissait aux opportunistes de ma trempe le loisir de dérober toute chose sans trop de chances de se faire attraper. L’œil aux aguets, j'analysais la masse des bourses pendant aux ceintures avant de m'arrêter sur celle d'un homme bedonnant penché sur un présentoir de charcuterie de saison. La sacoche était tellement pleine que le lacet de cuir chargé de la refermer ne faisait pas bien son office, et laissait entrevoir la lueur d'un galon d'argent. Quelle aubaine ! J'en avais déjà oublié d'où je venais. Un discret sourire s'était dessiné sur mes lèvres alors que je m'approchais de ma cible derrière laquelle je passai en m'emparant discrètement de la bourse convoitée.

Une main s'abattit alors lourdement sur mon épaule.
- T'as besoin d'aide, p'tite tête ?

Me retournant, je fis face à un homme d'une tête plus grand que moi à l'air contrarié. Derrière lui, le bedonnant amateur de saucisson, alerté par le bon samaritain qui me fixait encore, se retournait et réalisait la situation d'un air hagard. Vite, c'était le moment.

- Là ! Un labraquin... là !

En règle générale, même une diversion aussi peu crédible que celle-ci suffisait à m'accorder une fraction de seconde pour prendre mes jambes à mon cou. Seulement cette fois-ci, mon attention s'était portée sur la fausse direction que j'avais indiquée. Sur les toits se dessinait une silhouette humaine, immobile et semblant faire face à ma direction, et me laissa la désagréable sensation d'être observé. La main du citoyen se resserrant sur mon épaule, je fus brusquement ramené au sol.

- Tu rends gentiment le sac à monsieur et on aura rien vu.
- Parlez pour vous, c'est moi la victime ici ! s'indigna le ventre sur jambes.

Mes yeux allaient et venaient entre les deux hommes, avant de descendre jusqu'à la main tendue devant moi qui attendait que j'y dépose mon butin. Lentement, je soulevai la bourse et, à mesure que je l'approchais de la paume, l'emprise des doigts sur mon épaule se dissipait. Là, il fallait être rapide. Sans demander mon reste, j'enserrai la poche pleine de galons et me retournai pour courir à toutes jambes dans la foule, bousculant bien du monde sur mon passage et arrachant une toile tendue que je me passai sur les épaules pour me dissimuler sous une cape de fortune.

Après avoir couru quelques dizaines de mètres, je repris un pas plus naturel quoique rapide alors que l'agitation que j'avais laissée derrière suffisait à retenir mes poursuivants. J'avançai tout de même encore un peu avant de me risquer à lever de nouveau les yeux vers les toits, me demandant si j'y reverrais cette silhouette.
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Posté dans Re: Les ennuis, c'est comme le papier hygiénique, on en tire un, il en vient dix.   - Ven 15 Aoû 2014 - 9:44

Le sang mêlé faisait nonchalamment tournoyer la fiole à la lumière de la lampe quand Hans refit irruption dans la petite pièce, il dévisagea son employeur de son habituel regard renfrogné. Le géant avait tellement pris l'habitude de jouer les brutes menaçantes que cette face qui disait "je veux te faire du mal" était devenu la base de tout son panel d'expression, lequel allait du pincement de lèvre clamant "je vais te déboiter l'épaule" au froncement de sourcilles où on pouvait lire "Je te ferais manger tes boyaux". Mais dans les faits Hans était seulement un grand bonhomme renfrogné et en dépit de la brutalité de ses gestes accentuée par sa force, c'est rarement lui qui faisait le sale boulot.

Moda ouvrit la fiole, transvasa quelques goutes dans une écuelle en inox et y ajouta un peu d'une poudre blanche. Aussitôt le mélange se mit à siffler en moussant. Les quantité mélangées bien que minimes, la réaction enfla de façon disproportionnée pour finalement occuper toute l'écuelle.

_____

Suivre un gars dans la rue ça vous apprend un tas de truc, rien qu'à l'observer on peu y deviner son quotidien, ses habitudes, son état d'esprit et à partir de là on peut construire un profil assez précis. Bien sur ça ne marche pas tout le temps. Certains sont parfois trop idiots et les prédictions qu'on peut imaginer ne peuvent pas intégrer complètement cette variable. D'autre sont justes trop chanceux et même si on parvient à correctement estimer leurs comportements, le hasard tordra leur route au point que de fausser toute anticipation. Ma cible était en quelque sorte un peu des deux. Des actes apparemment peu réfléchis mais un dénouement étrangement bénéfique. J'pensais franchement pas qu'il arriverait à me détecter, mais bon... Puis là il s'met à courir comme un cinglé dans la rue, avec le remue ménage qu'il fait et tous les gens qui lui barrent la route, j'ai même pas besoin de le regarder pour savoir où il est et je me maintient à sa hauteur en trottinant. Les choses seront vite finie car dés que je pourrais lui tomber dessus, non seulement il sera pas allé loin mais en plus il sera fatigué.

Et là j'me dis que l'idéal ce serait encore de lui tendre un petit piège, si il croit que je le suis il ne s'attendra pas à ce que je lui tombe dessus au détours d'une rue. Si il continue dans cette direction il arrivera bientôt à une petite place avec des arbres et des auberges, je n'aurais qu'à me planquer derrière un tronc et le tirer comme un fupin quand il déboulera. Cela dit il pourrait aussi bifurquer dans la petite rue couverte, ce serait plutôt logique pour échapper à un mec qui vous poursuit sur les toits mais une fois la dedans c'est qu'une ligne droite, un tunnel vers la mort. Tandis que mes jambes courent et sautent, me portant de toit en toit, mon esprit étudie la situation à toute vitesse, je ne connais encore pas assez mon adversaire pour prendre l'initiative et je me contente de gagner du terrain en essayant de couvrir toutes les possibilités.
Günel
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Posté dans Re: Les ennuis, c'est comme le papier hygiénique, on en tire un, il en vient dix.   - Jeu 16 Oct 2014 - 10:55

Spoiler:

En haut, plus rien. Tant mieux. Cette visite dans la cave de cette taverne des plus louches ne m'avait pas rendu des plus sereins, et j'imaginais les pires scenarii me concernant. Mais pourquoi m'en faisais-je autant ? J'avais jusqu'ici eu plus de chance que quiconque, me retrouvant face à des malfrats bien plus carrés que moi, et m'en étais toujours sorti vivant en changeant de peau. Pourquoi devait-ce être différent cette fois-ci ?

Un peu rassuré, je baissai la tête et repris ma route d'un pas plus naturel, le tissu toujours rabattu sur ma tête. La foule était de nouveau compacte, et il m'avait suffi de m'introduire dans le flot de citadins se rendant sur la place proche pour m'éloigner pour de bon du danger. Sans chercher -cette fois- à me faire remarquer, j'y parvint sans heurt. Ma nouvelle bourse de pièces pendait à ma taille, dissimulée sous ma cape de fortune, et je souriais en en caressant le cuir. Voilà qui était bien acquis, et qui serait aisément dépensé.

Mon regard balaya la place, à la recherche d'une nouvelle direction à prendre. C'est qu'il fallait trouver où dormir ce soir, mais curieusement les auberges et tavernes me paraissaient bien moins attrayantes à présent que j'avais eu un aperçu de leurs sous-sols. Il ne me restait qu'une option : trouver un hôte.
Ce quartier animé n'était guère prometteur, tous ces passants se trouvant trop pressés par un train de vie accéléré. Le quartier bourgeois me paraissait bien plus enviable, de par l'oisiveté de ses occupants et le confort qu'il faisait miroiter. Sans compter sur les quelques jolies demoiselles qui s'y pâmaient dans l'espoir de faire succomber un riche héritier.

Ma décision était prise et, sans plus attendre, je traversai la place jusqu'à l'embouchure d'une nouvelle ruelle, moins peuplée cette fois, menant droit à mon objectif.

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Posté dans Re: Les ennuis, c'est comme le papier hygiénique, on en tire un, il en vient dix.   -

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