Je suis Léandra Vasilev
« Ceux qui se sont sagement limités à ce qui leur paraissait possible n'ont jamais avancé d'un seul pas. »
Prénoms : Léandra
Nom d'usage : Léandra. Seulement Léandra.
Nom de naissance : Vasilev
Surnom : Le Nettoyeur
Age : 34 ans
Langues parlées & écrites : Le Joyellien et le Mastroscien qu'elle maîtrise aussi bien à l'écrit qu'à l'oral. Quelques bases de Korrulien parlé.
Groupe : Hors-la-Loi
Métier : Officiellement, une criminelle dont la tête est mise à prix. Officieusement, Chef de la Lame Blanche.
Origine : Bourgeoise
Vivenef : //
Caractère : Qualités :
> Méthodique et Organisée : Elle l'est dans tout ce qu'elle entreprend. Tout doit être réglé, hiérarchisé, ordonné au millimètre près. Léandra déteste les imprévus. Son esprit fonctionne à la manière d'un engrenage parfaitement huilé. Chaque problème à sa solution et une logique se cache derrière chaque difficulté rencontrée.
> Loyale : Léandra l'est avant tout envers elle même. Fidèle à ses convictions, elle reste loyale face à ses engagements et ses valeurs. Il en est de même pour le Conclave à qui elle est entièrement dévouée -en partie car il dessert ses intérêts personnels bien sur-.
> Drôle : Enfin... Tout dépend du point de vue que vous avez. Léandra se plait à manier le sarcasme et l'ironie et à se jouer de situations où le rire n'a pas vraiment sa place. Bien entendu quand vous en êtes la cible, cela ne s'avère pas si drôle. Mais il semblerait que ses compères du Conclave apprécient ses plaisanteries. Tout du moins, elle, elle les apprécient. C'est l'essentiel.
> Inventive et Rusée : Lorsqu'il s'agit de désservir ses intérêts et ceux du Conclave, elle fait preuve d'une inventivité remarquable et singulière. N'hésitant pas à élaborer des stratagèmes extravagants elle sait se sortir de situations délicates par sa capacité à concevoir des plans parfois malsains ou immorales mais souvent subtils. Echafauder des subterfuges est pour elle un divertissement parfaitement plaisant qui met à l'épreuve sa ruse. Chose qu'elle ne cesse de perfectionner. De plus, lorsque l'on est recherché par la Milice, il est toujours bon de posséder ces atouts dans sa manche.
> Fière : Léandra est sûre d'elle et doute rarement de ses capacités. Elle se sait capable de grandes choses et ne s'en cache pas. Elle ne montre jamais de signe de faiblesse ou fait tout pour les dissimuler. Toujours arborer une façade. Toujours.
Défauts :
> Orgueilleuse et Arrogante : Elle supporte mal que l'on la rabaisse ou qu'on la sous-estime. Elle acceptera mal le fait qu'on la remette en place ou que l'on critique ses actions ou ses pensées. Si vous vous y essayez, vous risquez de gouter à votre propre sang...
> Tyrannique et Violente : La Mastroscienne a rarement d'états d'âme. Et rarement est peu dire. La violence fait partie intégrante de sa personnalité et même de sa vie. Elle n'hésitera pas une seconde à user de la force et de la torture pour arriver à ses fins. Sans pitié, la vue du sang ne fait que renforcer son instinct meurtrier et sanguinaire. Léandra frappe et pose les questions ensuite. L'inverse lui est totalement étranger et surtout abjecte. La violence provoque chez elle une sorte d'allégresse, qu'elle n'hésite pas à prolonger de manière démesurée.
> Sournoise : Quel intérêt de dévoiler ses cartes quand on peut jouer au bluff ? Léandra considère l'existence comme une simple partie de cartes. Avec des gagnants et inévitablement des perdants. Poignarder dans le dos les personnes qu'elle ne tient pas en estime -et il y en a beaucoup- ne lui fait ni chaud ni froid. Elle joue également du mensonge et de la manipulation qui sont deux pratiques qu'elle apprécie particulièrement mettre en oeuvre.
Préférence alimentaire : A l'inverse de son caractère, le palais de Léandra apprécie les mets fins et délicats. Ses "revenus" le permettant, elle n'hésite pas à consommer des plats rares et couteux ainsi que de l'alcool de grande qualité. Elle se contente généralement de recettes mastrosciennes bien que quelques mets korrulien la mettent en émoi.
Loisirs : Lorsque Léandra ne sème pas de corps derrière elle -bien qu'elle considère également cela comme un loisir- elle écume les bars ou les restaurants à la recherche de boissons alcoolisées, de plats onéreux ou de jeux de hasard. Bien que principalement solitaire, il lui arrive parfois de se joindre à une table de joyeux boit-sans-soif qui auront oublié son visage à l'aube.
Lorsqu'elle n'est pas dans les rues de Vuulte, c'est qu'elle se trouve dans les hauteurs de son appartement à planifier ses prochains crimes ou à s'assurer du bon fonctionnement des troupes de la Lame Blanche.
Préférences relationnelles : Léandra sait depuis toujours que lorsque l'on cherche à atteindre quelqu'un, il suffit généralement de s'attaquer aux personnes qu'elle aime. C'est pourquoi depuis qu'elle a "quitté" la Milice, elle ne s'entoure que de personnes dont elle peut se passer, voire éliminer. Pas de famille, pas d'amis proches. Seulement des connaissances, des atouts et quelques partenaires sexuels qu'elle ne revoit d'ordinaire jamais. A ce sujet, ses conquêtes sont principalement féminines. Bien qu'elle ne dise pas non à quelques attributs masculins de temps à autre.
Léandra cultive ses relations soigneusement, veillant toujours à avoir un coup d'avance sur ces dernières. Lorsqu'elle est en position de forces, elle n'hésite pas à user et abuser de menaces, de chantage ou de toutes autres intimidations. Cependant, si elle ne veut -ou peut- atteindre sa victime de cette manière, elle se repliera sur l'échange de services. Donnant-donnant. Néanmoins, ne pensez pas pouvoir la duper de cette manière. Car Léandra ne laisse pas de place au doute. Si elle sent que vous voulez la duper, elle se débarrassera de vous. Sans état d'âme.
...FACE A UN DANGER : Analyser la situation. Evaluer rapidement les possibilités et les potentielles pertes qu'elle risque de subir. Bien entendu cette réflexion ne prend que quelques secondes car le temps reste un facteur déterminant sur la vie et la mort. Il vaut mieux vivre dans la précipitation que mourir dans la seconde. Après cette rapide étude il est fort probable que tout cela finisse dans un grand bain de sang. Car Léandra ne fait pas dans la dentelle. Cependant, si la situation l'exige, elle sait ôter une vie discrètement et sans laisser de traces.
..FACE A UNE NÉGOCIATION : Tout dépend de qui se trouve en face. Une négociation avec une personne lambda se finira généralement assez violemment; Léandra ayant l'habitude de débattre avec ses poings et n'étant pas particulièrement patiente. En revanche, face à un des membres du Conclave elle tentera de garder son calme -non sans difficulté- et de trouver un terrain d'entente.
..FACE A UNE NOUVELLE RENCONTRE : Distante et méfiante. On ne peut pas faire plus développé.
..FACE A DES SENTIMENTS NOUVEAUX : Elle les ignorera simplement. Parfois non sans mal bien sur. Mais Léandra ne s'encombre pas de ces choses là. Car le plus souvent les sentiments sont sources d'ennuis et de conflits. On ne peut pas dire que Léandra soit réellement insensible mais elle s'applique à l'être.
..FACE A UNE PERTE/LA TRISTESSE : Elle tentera de passer au dessus comme pour le reste des sentiments et émotions. Peut-être sera-t-elle plus irritable que d'habitude mais vous ne la verrez pas verser de larmes.
TAILLE : 1m70.
POIDS : 63 kg.
COULEUR DES YEUX : Marron avec quelques reflets ocre.
COULEUR & LONGUEUR DES CHEVEUX : Brun descendant au niveau des omoplates.
PIGMENTATION DE LA PEAU : Plutôt pâle. C'est une femme de l'ombre.
SIGNE PARTICULIER : Tatouée sur de nombreuses parties du corps et affligée de multiples cicatrices.
PILOSITÉ : Dans la norme. Bien qu'elle s'épile de temps à autre.
VESTIMENTAIRES : Léandra ne fait ni dans la dentelle, ni dans l'extravagant. Elle se contente d'accoutrements simples et porte la plupart du temps des vêtements masculins : pantalon, chemise, long manteau et bottes hautes. Pour le choix des couleurs, Léandra se drape de noir, de beige ou de brun. Il lui arrive parfois de porter du bordeaux ou encore du bleu nuit mais cela reste occasionnel. Ses bottes sont, en revanche, toujours noires. Elle porte pour seul bijou une bague en argent à la main gauche.
Présent : Vuulte – Sunedor 1108
Léandra sortit de ses draps rouges et se dirigea vers l'une des fenêtres de l'appartement. Dehors, il faisait encore nuit. Il parvenait dans la pièce quelques reflets de lune encore haute dans le ciel. Elle profita un instant de la brise légère et fraîche de la pénombre. Le ciel était assombri de nuages et seul l'astre nocturne semblait régner sur cette obscurité. Son appartement était incroyablement bien placé et l'on pouvait profiter d'une vue imprenable sur Vuulte et ses alentours. Son habitation n'était pourvue que d'une immense et unique pièce qui ne comprenait aucune décoration ou touche personnelle. Un grand lit trônait au milieu de la pièce, seul indice qui prouvait que quelqu'un vivait là. Le reste des murs était habillé de meubles des plus simples. Seule l'architecture, les ornements muraux, les riches fresques et les vitraux des fenêtres montraient une quelconque richesse du lieu.
Léandra habitait un des plus hauts appartements de Vuulte. Elle ne l'avait pas vraiment acquis de manière légitime bien qu'elle en avait payé une grande partie; car les prix à Vuulte pour un appartement de cette envergure était encore plus démesuré que le bien lui même. Aussi, avait-elle préféré avoir recours à des solutions plus.. avantageuses. Faire chanter le propriétaire sur des rentrées d'argent non déclarées et plus que douteuses, lui avait surement facilité la tâche pour son acquisition. Ajouté à quelques menaces, Monsieur Solstein n'avait eu d'autres choix que de le lui céder pour la moitié de son prix. En temps normal, Léandra aurait rayé ce pauvre homme de Matroos en le faisait disparaître mais elle l'avait épargné. Non pas par bonté (ce mot ne fait même pas partie de son vocabulaire) mais seulement car il ne représentait aucune menace. Il était purement et simplement inoffensif. Aussi malléable qu'un jeune chiot et aussi stupide qu'un être sans cervelle. Outre le fait qu'il n'était pas nuisible, il était surtout un atout pour Léandra. Etant amenée à changer d'appartement plusieurs fois dans l'année et tout cela rapidement, un marchand qui possédait un nombre considérable de logements n'était que bénéfique pour sa cavale. Et il aurait été largement déraisonnable de l'éliminer.
Elle s'habilla, prit soin d'emporter quelques lames affûtées, enfila son long manteau noir et sorti dans la nuit en relevant son col. Les rues étaient désertes; Vuulte était encore endormie. Elle évita tout de même les grands axes et entreprit de passer dans les ruelles les plus sombres. Elle fit quelques détours avant de traverser un pont et de s'arrêter devant un bâtiment qui la surplombait de toute sa hauteur. Elle vérifia d'un rapide coup d'oeil qu'elle n'avait pas été suivie et se mit à l'oeuvre. A l'aide de grandes aiguilles elle parvint à triompher de la serrure. Elle poussa la grande porte en bois massif puis entra dans l'appartement. Les domestiques dormaient au rez-de-chaussée. Elle prit soin de leur offrir le repos éternel. Par simple précaution. Leur gorge s'ouvrit sous la lame tranchante de son couteau, rougissant les draps auparavant immaculés. D'aucuns n'eut le temps de pousser un cri. Ils partirent tous dans un souffle. Elle avait fait ça proprement sans un bruit, sans souffrance. Net et efficace. Ces gens là n'avaient nul besoin de mourir dans la douleur. Il en allait tout autrement pour le riche marchand qui dormait quelques étages plus haut. Elle prit le soin et la peine de vérifier chacune des pièces afin de ne pas tomber sur de mauvaises rencontres et monta ensuite les dernières marches qui la menaient vers l'étage fatidique. Elle traversa un long couloir dans lequel de somptueux tableaux se trouvaient. Elle s'arrêta quelques instants pour les contempler. L'un d'eux représentait les hauteurs de Vuultes. On y voyait un ciel rougeoyant dans lequel se découpait les silhouettes de la belle architecture Vuultaise. Le couché de soleil se reflétait sur les vitraux des immenses fenêtres, créant une palette de couleurs des plus sublime. Léandra, malgré sa personnalité sanglante, appréciait l'art et les belles choses. Elle s'interrompit avec regret dans sa contemplation pour poursuivre sa tâche.
Il était là, dormant profondément au milieu de ses richesses. Ce marchand commençait à mettre en péril le Conclave et on avait chargé personnellement Léandra de veiller à son silence. En effet, l'homme endormi possédait de très étroites relations avec le Gouvernement de Matroos ainsi que sa Milice. Il aurait été regrettable que cet homme parle et fasse part de ses rumeurs au sujet du Conclave et de certains de ses membres. Elle s'approcha à pas feutrés jusqu'au lit de manière à ce que son visage surplombe le sien et entailla lentement sa joue à l'aide de sa lame. L'homme se redressa d'un bond, les yeux écarquillés. Il ne souffla pas un mot. Comme pétrifié devant la femme qui se tenait devant lui. Il se souvenait d'elle. Ils s'étaient déjà rencontrés lors d'une festivité quelques semaines plus tôt. L'homme avait légèrement abusé de l'alcool (aidé un tant soit peu par Léandra) et lui avait donné non sans mal l'adresse de sa demeure ainsi que le nombre de personnes qui y logeaient. Décidément, plus les hommes étaient riches plus ils semblaient dépourvus de connexions nerveuses. Léandra esquissa un sourire devant la mine déconfite de sa proie.
_
Vous m'avez piégé ! Siffla-t-il entre ses dents...
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Monsieur, cela fait bien longtemps que vous êtes dans mes filets.Elle termina sa phrase par un mouvement de poignet qui vînt tapisser de rouge les murs ornés de broderies.
Tout ce qui suit est en flashback.
Vuulte – Surrak 1090
Léandra était assise face à la table de la cuisine. Dans son assiette, quelques féculents et un morceau de viande rouge qu'elle remuait du bout de sa fourchette. Aujourd'hui, cela faisait tout juste un an que sa mère était morte était morte en couche alors qu'elle était en train de mettre au monde une petite fille. Cependant, dans la maison des Vasilev on ne parlait pas de ces choses là. Et depuis le décès de sa mère, son père avait toujours veillé à ce que le sujet ne soit jamais abordé. Du haut de ses huit ans, Léandra n'avait pu qu'accepter -sans comprendre- la décision de son géniteur. Ce fut à peu près à cette époque là que la jeune Léandra développa une haine profonde contre l'autorité. Dans la maison familiale, on ne devait évoquer aucun sentiment, ne montrer aucun signe d'affection et, surtout, ne jamais montrer de signe de faiblesse. Les pleurs étaient bannis et lorsque Léandra avait le malheur de verser une larme, la punition était de taille. Très vite elle apprit à baisser la tête sous les ordres et à obéir sans poser de question. Elle se forgea peu à peu une carapace des plus épaisse lui permettant d'endurer les épreuves les unes après les autres. Dès ses huit ans, son père, Officier Médecin de la Milice, lui enseigna les rudiments du combat ainsi que les premiers soins à apporter en cas de blessures d'armes à feu, de blasters ou d'armes blanches. Ces séances étaient les rares moments où père et fille s'adressaient la parole. Bien sur, elle eut également droit à un précepteur qui lui enseigna, l'histoire, les langues, les mathématiques, l'économie, la géographie et bien d'autres sujets. Néanmoins, Léandra semblait porter plus d'attention sur les leçons d'histoire. Elle se passionnait pour les révolutions, les révoltes et les prises de pouvoirs. Tout ce qui remettait en cause le système hiérarchique.
QG de la Milice – Andur 1096
A quatorze ans, comme tous les membres de sa famille, Léandra fit ses premiers pas au sein de la Milice. Chez les Vasilev la Milice était devenue au fil des générations une sorte de tradition. Léandra fut tout de suite attirée par la spécialité de Tireur d'Elite. Les armes avaient quelque chose qui la fascinait. Elle n'aurait su dire quoi. Mais lorsqu'elle tenait un sniper entre ses mains, c'était comme si celui-ci devenait une extension de son propre bras; la chair et l'acier en totale harmonie. Les débuts furent quelque peu difficiles mais l'entrainement intensif que son père lui avait fait subir porta ses fruits et très vite, ses talents furent repérés par ses supérieurs. Bien que moins à l'aise avec ses poings, il suffisait qu'on lui glisse un couteau ou un revolver entre les mains pour qu'elle fasse des prouesses.
Elle fut entraînée par les meilleurs car l'on voyait en elle un potentiel à exploiter. Si bien, que durant quatre ans, elle hérita d'un apprentissage des plus méticuleux et des plus soigné.
Champ d'entraînement de la Milice – Andur 1100
Un jour de pluie battante, alors que Léandra se rendait au champ d'entraînement, elle surprit une conversation de la haute hierarchie.
_
Vous devez l'élever au rang des meilleurs et non la materner comme un nourrisson ! _
Bien mon Capitaine. Demain elle sera mise à l'épreuve.L'homme qui venait de parler était son supérieur direct. Celui qui lui enseignait l'art de tuer et toutes les ficelles du métier. Elle éprouvait une certaine admiration pour cet homme et s'efforçait chaque jour de ne pas le décevoir.
_
Faîtes en un monstre de guerre._
Oui Capitaine. C'est en cours.Léandra s'arrêta de respirer quelques secondes. Le temps de réaliser. Réaliser que depuis toutes ces années elle n'avait été vouée qu'à une seule chose : être une machine de guerre. Un simple armement. Une chose.
Le Capitaine s'eclipsa laissant le mentor de Léandra seul sous le ciel noir. Malheureusement pour lui, il n'y avait pas que le ciel qui était sombre. Le coeur et l'esprit de la jeune femme l'était tout autant. Elle s'avança silencieusement vers lui et se posta, immobile, dans son dos. Lorsque son supérieur se retourna, il dut cacher sa surprise.
_
Léandra ! Je vois que tes leçons sur la furtivité on porté leurs fruits._
Il faut croire. Se contenta-t-elle de répondre.
_
Léandra tu...Elle ne lui laissa pas le temps de terminer sa phrase. D'un coup vif et sec elle lui sectionna la carotide. C'était lui même, son mentor, qui lui avait appris à ne pas laisser ses émotions l'atteindre. N'éprouver qu'indifférence et froideur. Il avait réussi. Elle le regarda quelques instants, contemplant la lueur dans ses yeux qui s'éloignait; puis, elle essuya sa lame et rangea son couteau. Elle s'évanouit alors dans la nuit, ne laissant derrière qu'un cadavre sanglant.
Alors qu'elle était déjà loin, elle entendit retentir l'alarme de la Milice. A présent, et pour toujours, elle était une fugitive.
Date d'anniversaire : Le 12 Dorror 1082.
Phobie(s) : Léandra n'a pas de phobie à proprement parler. Toutefois, elle possède quelques peurs dont celle de se faire retrouver par la Milice.
Tics/manies : Elle fronce les sourcils lorsqu'elle est concentrée ou qu'elle réfléchit. Lorsqu'elle est en colère, il lui arrive de jouer avec les jointures de ses doigts.
Rituel quotidien : Dissimuler quelques armes blanches dans ses vêtements avant de sortir.
Ambition : Obtenir le poste de Dramaturge au sein du Conclave.
Secret : Elle est activement recherchée par la Milice depuis qu'elle a assassiné un de ses supérieurs. Et, son deuxième secret, qui n'est pas des moindres, est qu'elle dirige la Lame Blanche, une des branches du Conclave.
Réputation : Léandra joue la carte de la discrétion. De ce fait, les personnes qu'elle rencontre ne savent jamais vraiment à qui ils ont affaire. Elle évite de rester trop longtemps au même endroit et, de ce fait, change souvent d'appartement. Elle évite également de revenir plusieurs fois d'affilés dans un même restaurant ou dans une même auberge. Laissant le temps aux mastrosciens d'oublier son visage. Sa réputation ? Insaisissable.
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