Votes Concours 9 : Lieux & Légendes | |
Quelle votre légende préférée ? | La légende du Murmureur | | 7% | [ 2 ] | La légende des oiseaux d'Yluín | | 17% | [ 5 ] | L’Érudit Amoureux | | 10% | [ 3 ] | Ashaël, la voix de l'autre monde | | 17% | [ 5 ] | La Tisseuse de Givre | | 28% | [ 8 ] | Ivar Thrølajn de Jarlé | | 21% | [ 6 ] |
| Total des votes : 29 | |
| On m'appelle Maitre des JoyauxInfos PersonnageRANG: (joueurs que votre personnage à renconter en RP)VILLE & APPARTENANCE : (ex : Muertiga - Les GargansMON AGE : n/c Posté dans Votes Concours 9 : Lieux & Légendes - Jeu 25 Sep 2014 - 7:01 | Votes Concours 8 : Lieux & Légendes
Ci-dessous, découvrez les légendes inventées par nos participants rattachées à un lieu particulier du forum. A vous de voter pour votre favorite ! N'oubliez pas que les commentaires sont très appréciés
Légende du Désert des Murmures
La légende du Murmureur
Le truand avait connu des jours heureux, malgré sa pauvreté et son infirmité. A l'âge de sept ans, il avait eu deux jambes broyées par le poids d'une charrette. Depuis ce temps-là, il faisait la manche en se traînant le long des chemins sinueux de ce qui allait devenir la ville d'Arish, balancé sur ses grosses béquilles. Dans la ville, on ne lui donnait guère plus que quelques pièces ou morceaux de Galettes : on le connaissait pour ses tromperies ; on était fatiguée de lui depuis près de cinquante ans qu'on le voyait se promener de maison en maison, son corps dépenaillé et sale. Il ne voulait point renoncer cependant, parce qu'il ne connaissait pas autre chose dans ce monde que ce coin de pays sablonneux, que ces centaines de petites maisons où il avait traîné toute sa vie durant, mettant à rude épreuve la bonté de ses habitants.
Le truand ignorait si le monde s'étendait encore loin derrière les murailles qui avaient toujours obstruées l'horizon. Il ne se le demandait pas, en vérité, trop apeuré pour seulement y songer. Et quand les petits commerçants, las de le rencontrer toujours au pas de leurs portes, lui criaient :
- Pourquoi tu ne vas point rejoindre Penjoie, mon ami, au lieu de traîner toujours ta vieille carcasse par ici ?
Il faisait le sourd et s'éloignait le cœur lourd, saisi d'une peur profonde de l'inconnu qui l'attendait au delà des murailles, des visages méprisants, des injures, des Veilleurs Pourpres qui vont cinq par cinq le long des chemins et qui le faisaient fuir chaque jour, dans les ruelles ou derrière des tas de tonneaux, sans jamais réussir à mettre la main sur lui. A Penjoie, il vivrait comme les bêtes des sables, au milieu des autres, sans connaître personne, sans aimer personne, n'excitant chez ses habitants qu'une sorte d'hostilité malsaine. Ici, on l'avait surnommé "Le Murmureur", parce que lorsqu'il avançait, il murmurait sans cesse des mots à voix basse dont jamais personne n'avait pu saisir le sens. Ici, il avait un nom et une réputation.
Depuis deux jours, il n'avait pas avalé un seul aliment. Personne ne lui donnait plus rien, pas même les restes d'un repas trop copieux. On ne voulait plus de lui à Arish. Les vieilles mégères, sur le pas de leurs portes, lui criaient de loin en le voyant venir :
- Veux-tu bien t'en aller, vermine ! J't'ai donné une Galette d'Herbefeu il y a de cela trois jours ! C'est bien assez !
Et il pivotait alors dans le sens inverse et s'en allait à la maison d'à côté, où on le recevait exactement de la même façon. Les femmes déclaraient alors à voix hautes, visiblement très contrariées :
- On n'peut pas nourrir ce bon à rien toute l'année ! Nos enfants ont besoin de manger eux aussi ! Qu'il travaille donc pour gagner sa pitance !
Cependant, pour vivre, ce bon à rien avait besoin de manger tous les jours. Alors les hommes, qui voulaient que cela cesse, poussèrent le mendiant au sol et se mirent à le rouer de coups. Puis, quand il fut inanimé, ils envoyèrent un enfant à la rencontre d'une patrouille de Veilleurs Pourpres. Le truand, à moitié mort, saignant et crevant de faim, demeura ainsi couché sur le sol, jusqu'à ce que deux hommes se saisissent de lui et l'emmènent jusqu'aux portes de la ville. Ils le plantèrent de force sur ses vieilles béquilles, dont l'une était brisée et pointèrent du doigt l'horizon infini :
- On te laisse la vie sauve ! Mais je te préviens, si on te revoit à Arish, on t'abat sur le champ. Je me suis bien fait comprendre, ou faut-il que je te le répète une fois encore ?
Le mendiant suivit la direction que lui pointa du doigt le Veilleur, certain au fond de son cœur, qu'elle le mènerait vers une nouvelle vie. Il ne prononça pas un mot, n'ayant rien à dire. Des jours durant, il vagabonda parmi les hautes dunes de sable, affamé, assoiffé comme il ne l'avait jamais été. Un petit matin, quand une caravane le trouva, on le découvrit agonisant, recouvert par une fine couche de sable brûlant. Sa bouche s'agitait frénétiquement. Le truand prononça à l'oreille du voyageur une prière aux gens qui avaient causé sa perte. Le Désert des Murmures n'avait jamais alors porté mieux son nom.
Légende de Sant Poséinos
La légende des oiseaux d'Yluín
- Version Image:
Alors que les premiers colons, exilés de leur terre natale, foulaient le sol du littoral de l'Île au joyaux il y a près de 1114 ans, leur première découverte ne fut pas les riches ressources qu'elle offrait comme le raconte les chroniques que l'on trouve dans les livres d'histoire. Elle se présentait comme une merveille de chair et d'os et était d'une beauté saisissante à sa manière sauvage. Un aura doré semblait la nimber d'un éclat divin, mais ce qui s’avéra le plus stupéfiant, d'avantage que sa chevelure dorée et ses yeux couleur lagon, fut sa voix. Aussi cristalline qu'un courant de haute montagne, aussi douce que la berceuse d'une mère, aussi ardente que la passion d'une amante. Bien des cœurs s'éprirent du joli rossignol, mais un seul d'entre eux su ravir son cœur. Le capitaine du vaisseau, transi d'amour pour la talentueuse chanteuse apatride, ramena la jeune femme auprès de lui dans ce qui deviendrait l'une des grande cités Mastrocienne : Sant Poséinos. Les épousailles du jeune couple ne tardèrent pas et en guise de cadeau de mariage, l'heureux époux offrit à sa belle une serre splendide. Toutefois, le trésor de cet endroit, au-delà de son aspect paradisiaque, était ce qu'il contenait : un orchestre d'oiseaux chanteurs au plumage blanc comme l'hermine qui ne tardèrent pas à accompagner la belle Yluín dans ses vocalises merveilleuses. Les années passèrent sans qu'aucune tâche ne vienne assombrir le ruban d'amour qui les liait l'un à l'autre depuis le début, et c'est ainsi que la jeune femme, désormais marquée par les années, s'éteignit paisiblement après avoir ravi une dernière fois les oreilles de son aimé. On raconte que dès lors, les oiseaux d'Yluín abandonnèrent leur plumes éclatantes pour la noirceur du deuil à tout jamais. Et pire encore, jamais plus ils ne chantèrent. Dans la serre ne résonnèrent plus que des croassement étrangement semblables aux lamentations que l'on entend hélas trop souvent au bord des lèvres de ceux qui perdent un être cher. L'époux, déchiré par la tristesse des volatiles qui avaient tant fait le bonheur de sa défunte épouse, n'eut le cœur de les tenir enfermés. Il les délivra et leur envolée sordide fut ponctuée de leurs cris de désespoir, que l'on peut encore entendre de nos jours à l'aube, sur les quais de Sant Poséinos. Car il est dit que les enfants de ses oiseaux sont appelés de nos jours "Yluí" en souvenir de la chanteuse à la voix d'or. Les Yluí ont aujourd'hui conservé leur plumage sombre et portent dans leurs cris plaintifs l'héritage de la détresse de leurs ancêtres. Plus personnes ne prends plaisirs à écouter leur cacophonie, aujourd'hui symbole de mauvais présage.
Légendes du Temple Chamane d'Arish
L'Erudit amoureux
Ô toi, jeune marchant d'Arish, passant curieux ou simple brigand de la nuit, arrête toi devant le Temple Chamane quand le soleil n'est plus là. Admire les lumières de ce majestueux monument qui colore le sombre ciel de la nuit, troisième rangée, juste après la quatrième fenêtre remplie de lumière tu verras un trou. Une salle non éclairée ? Oui en effet, il y a bien longtemps un Erudit, prénommé Kendar, y vécut. D'après les rumeurs il aurait connu les joies de l'amour ! Un adepte du Veirasio serait tombé sous les charmes d'une fresque, plus précisément d'une femme qui serait sortie de cette fresque. Le jour la femme n'était qu'une couche de peinture, mais la nuit ses rondeurs gagnaient en volume et le mur froid devenait la chaude et douce peau d'une déesse. Avant son départ Kendar affirmait qu'il était tombé sous la beauté de son esprit, mais tout le monde se doutait bien qu'il y avait plus que ça. Quoiqu'il en soit, un jour la femme ne revint plus et l'Erudit s'en trouva tellement tourmenté qu'il quitta le Temple. Depuis aucun Erudit n'a osé affronter les attraits de la femme de la fresque, plus aucune personne ne dort dans cette chambre qui a su rendre fou l'un des plus brillants esprits de Korrul.
Ces 2 annexes dépassant ainsi la limite des 900 mots imposés pour le concours entrainent une pénalité d'un point.
- Ce que certains savent:
Kendar était l'un des plus brillants Erudits de son époque, certains espéraient même le voir assis dans un siège du Haut Conseil à la place du Doyen! Pourtant il connut un triste sort... Tout commença une nuit lorsque Kendar faillit être assassiné. Telle une ombre, un assassin s'était infiltré dans la chambre de l'Erudit mais grâce à Ruyn ce dernier ne dormait pas encore. L'agresseur eut à peine le temps de blesser sa victime à l'épaule qu'il dû prendre la fuite. Le lendemain cette tentative d'assassinat fut considérée comme une nouvelle marque de la période troublée dans laquelle était plongée le Temple. Depuis plusieurs semaines des vols, impliquant des fois des assassinats, s'enchainaient dans ce lieu si sacré de Korrul. Kendar avait dû se trouver sur le chemin du mystérieux voleur. Sous les conseils de la Doyenne des Ink'latras l'Erudit changea aussitôt de chambre. C'est ainsi que Kendar se retrouva dans la chambre à la fresque. La première fois qu'il entra dans son dortoir il ne fit pas attention à la femme dessinée sur le mur. Les jours s'écoulèrent tout aussi progressivement que la femme prenait vie. L'Erudit eut l'impression d'être observé ou qu'un détail de la fresque avait changé... un doigt qui aurait bougé ? Une mèche de cheveux coiffée différemment ? Le charme prit sa vraie forme au bout d'une dizaine de jours. Au début le sage homme ne l'accepta pas, détournait ses yeux devant les attraits de la femme. Mais la répartie et l'esprit fin de la déesse eut raison du vieillard. Au fil des nuits la discussion commença à s'installer entre eux. D'une curiosité insatiable sur la vie dans le Temple, la fresque peigna de couleurs vives la vie si terne de l'Erudit. Lui qui avait fait le serment il y a bien longtemps de ne pas céder au plaisir charnelle ne put dire non quand ce dernier lui ouvrait si bien les bras... ou plutôt les jambes. Le jour n'était pas aussi heureux malheureusement. Dès que Kendar sortait de sa chambre et reprenait sa vie d'Erudit, le doute l'attaquait. Qu'était-il en train de faire ? Etait-il toujours digne de Ruyn ? Devenait-il faible ? Mais surtout, est ce que son esprit était toujours assez pur pour menait l'enquête sur les récents vols et assassinats. Ces incidents prenaient une tournure tellement grave qu'on avait demandé à un Erudit même de mener les recherches. Le voleur laissait très peu d'indices, tout laissait croire qu'il repérait les lieux avant chaque vol et savait précisément où était chaque garde. Augmenter le nombre de soldats dans le Temple ne changeait rien, le voleur savait toujours par où passer. S'il y avait une faille elle était utilisée et l'objet protégé... volé comme toujours. Il fallut attendre un mois avant que Kendar comprenne la logique des vols. Petit à petit l'Erudit réussit à prévoir quels objets allaient être volés. Quand et comment lui échappaient, mais il savait que telle ou telle relique allait disparaître un jour. Cette avancée fut la clé du succès : l'homme de Ruyn décida de prendre comme appât un livre qui serait certainement volé dans peu de temps. Avec minutie chaque page fut recouverte d'un poison. Quiconque le lirait sans gant décèderait au bout d'une semaine. Un lent poison, qui une fois absorbé par la peau, créait une réaction en chaine dans le corps. Progressivement l'organisme allait créer par lui-même des cailloux de sang de plus en plus gros jusqu'à bloquer la circulation sanguine. Cette ruse mit fin à la série de vols, une fois le livre volé le Temple put reprendre un rythme normal. Personne ne sut qui était ce voleur, mais au moins le problème était réglé. Dans les jours qui suivirent la déesse de la fresque disparut des nuits de Kendar. L'Erudit comprit plus tard que la déesse était un cadeau de Ruyn. Par sa curiosité et ses questions sur le Temple, la femme avait indirectement guidé l'Erudit vers de nouveaux indices pour arrêter le voleur. Mais son absence fit tellement mal à Kendar qu'il décida de quitter l'Ordre. Cadeau de Ruyn ou pas, il avait gouté au plaisir de la chair... un péché qu'il n'arrivait pas à se pardonner ou un désir qu'il n'arrivait plus à cacher après toutes ses années de prêtrise.
- Ce que personne ne sait :
Le Doyen du Temple n'a jamais aimé voir Kendar gagner en influence. Il a donc mis en œuvre son assassinat. Malheureusement l'assassin n'a pas réussi et le Doyen a mis cet incident sur le dos du voleur qui perturbait depuis peu la vie au Temple. Ceci entraina le changement de chambre de Kendar. Pour ne pas éveiller des soupçons avec sa deuxième tentative d'assassinat, le Doyen a décidé d'empoisonner les repas et le Veirasio de Kendar. Le poison devait rendre progressivement l'Erudit fou pour le décrédibiliser aux yeux de tous. La femme de la fresque n'était qu'une série d'illusions due au poison. Le poison lui permit se retrouver des " capacités " que le Veirasio lui avait enlevé depuis bien longtemps. Quant au fameux voleur, c'est une Ink'latra, fille d'un contrebandier Korrulien. La nuit elle volait des objets de valeur qu'elle comptait revendre en cachette à Matroos pendant un voyage à Sant Poseïnos avec toute une délégation du l'Ordre de Ruyn. Généralement elle passait par la chambre de Kendar et profitait que ce dernier la prenne pour une "magnifique déesse" pour lui soutirer des infos sur le Temple. Sans le vouloir la voleuse est tombée amoureuse de Kendar, l'esprit de l'un charmant l'autre. Elle est décédée huit jours après avoir volé le livre, dans le vaisseau pour Penjoie. Personne ne sut sa mort puisque le vaisseau s'était crashé en chemin suite à une attaque des Forbans...
Légende du Loch aux Écailles Noires
Ashaël, la voix de l'autre monde.
D'après une légende, il y a fort longtemps, une famille de pêcheurs s'était installée non loin des rives du loch aux Écailles Noires, dans l'espoir de faire commerce avec les autres villages et prospérer, aussi pauvre soit-elle. La famille se rendit compte être la seule à s'y être installée alors que les poissons pullulaient. Trouvant la situation étrange, le chef de famille alla poser la question à ses voisins éloignés et tous leur répondirent pour ce qu'il prit pour une absurdité. On disait qu'un monstre peuplait le lac mais il refusa d'y croire et ordonna à sa fille première née d'alors pêcher, ignorant tout conseil. Malheureusement pour elle, cette rumeur était vrai et fut enlevée puis violée par la créature du lac qu'on surnommait le Ruagolth du Loch. C'était un monstre à corpulence humaine, dont le corps était recouvert d'écailles vert-sombre qui se confondait avec l'obscurité du lac, avec une tête de poisson et des pieds et des mains palmées qui se terminaient par de longues griffes. Il était doté d'une dentition cauchemardesque, avec une rangée de dents aiguisées. Quand la jeune fille alla tout raconter à son père, ce-dernier ignora son histoire, persuadé que sa fille avait inventé un mensonge. Revenue au village, elle en avertit le Hänek qui décida d’exterminer la bête une bonne fois pour toute. Son père implora son pardon et lui promit qu'à l'avenir il la protégerait. De cette union contre nature, naquit une enfant nommée Ashaël. On dit que cette enfant au visage de jeune fille était dotée de pattes de tjamba à la place des mains, que le corps se prolongeait par une longue queue de poisson recouverte d'écailles sombres à la place des jambes et qui se déplaçait en rampant comme un varan, la poitrine dénudée. Horrifiée, la famille de la jeune pêcheuse cacha la mère et le nourrisson aux yeux de tous, enfermant et attachant Ashaël dans un cabanon tel un vulgaire animal. Pourtant douce et affectueuse, Ashaël était rejetée, n'ayant que ses larmes pour amies. Un jour, les villageois qui auparavant avaient abattu le Ruagolth, découvrirent la présence de l'enfant. Ils la maudirent et ordonnèrent à la mère de la noyer là où tout avait commencé. C'était un enfant maudit par le Gardien lui-même disait-on et qu'il n'apporterait que malheur et honte. Le cœur brisé, la jeune mère prit sa fille dans ses bras et entra dans l'eau glacée du loch. Pendant qu'elle s'enfonçait peu à peu vers les profondeurs, elle aurait chanté une unique et dernière berceuse pour son enfant jusqu'à ce que toutes deux disparaissent sous l'eau, pour ne plus remonter. Mais Ashaël ne mourut pas. Le loch avait pris la jeune pêcheuse en pitié et sauva sa fille qui depuis chante chaque nuit attirant ainsi les personnes s'approchant du lac et les dévorant après les avoir noyées pour se venger. D'autres encore disent qu'elle tue par instinct, à cause de sa partie non-humaine.
Rongée par le remords, elle pleurerait la mort de ces villageois tués et le souvenir de sa défunte mère qui fut la seule à un jour l'aimer. Ces lamentations symboliseraient son désespoir, sa tristesse et toute sa vie de souffrance. Elle pousse alors un cri si terrifiant qu'il glace les veines, il rappellerait tout à la fois le hurlement du shaas, le cri d'un strix sauvage, les pleurs d'un enfant abandonné et les plaintes d'une femme en train d'accoucher. Des siècles plus tard, les plus pragmatiques essaient d'expliquer que tout cela n'est dû qu'au bruit de la bise provoquant un bruit similaire à un chant et à des pleurs. Les disparitions sont quant à elles dues, d'après eux, à la main lourde que portent les riverains sur l'alcool.
On la surnomme également Ashaël la voix de l'autre monde.
Le Ruagolth https://i.servimg.com/u/f39/15/30/73/42/blackl10.jpg
Ashaël https://i.servimg.com/u/f39/15/30/73/42/ashayl10.jpg
Légende des Trois Glaciers
La Tisseuse de Givre
Elle était la Tatouée. Sa mère arrachée par un hiver trop brutal, un père mort dans l’éternel combat face aux Autres, elle fut confiée aux prêtres. Quand, pour la première fois dans l’histoire de l’Île, Il s’exprima à travers elle, on la porta aux nues. Vue comme une enfant bénie, elle devint la balise spirituelle qu’il manquait aux Erfeydes.
Ses premières années en tant que Guide furent une véritable bénédiction pour les siens. Elle se voulait à la fois rassembleuse, aimante et douce, propageant les enseignements des Anciens Prêtres partout où elle allait. Elle considérait chaque Erfeydien comme sa propre famille et trouvait de la force dans la présence réconfortante du Père de Tous à ses côtés.
Mais son statut lui laissait parfois un goût aigre dans la bouche. Qui pouvait réellement comprendre la nature du lien qui l’unissait à son Protecteur ? Qui pouvait vraiment égaler cette relation ? Pour rien au monde elle n’aurait cédé son don, mais peu à peu, le contact rapproché avec ceux qu’elle chérissait lui montra à quel point elle était seule. Lors de ses séances de chants et de méditation, elle se prenait à rêver d’une existence plus simple, loin des regards de respect mêlé de crainte qu’on lui lançait parfois. C’était déroutant, aussi chercha-t-elle conseil auprès de ses pairs les plus âgés.
On lui répondit simplement que sa connexion particulière avec Patriarche la destinait à une vie compliquée, mais avec l’assurance de ne jamais être seule en cas de besoin. Et ce don qui lui avait été accordé valait bien plus que ce que ce monde pouvait lui offrir. Insatisfaite de cette réponse, elle chercha un moyen de renforcer son lien avec le Protecteur, espérant y puiser la sérénité à laquelle elle aspirait. Mue par ce désir et un instinct muet, elle entreprit une ascension vers les Trois Glaciers. Elle craignait tout autant que les autres erfeydiens ce lieu hostile et vierge de tout, mais elle était sûre d’y trouver ce qu’elle cherchait. Dans l’ombre du Père de Tous, elle affermit sa détermination, multiplia les rites et se fit plus zélée encore. Mais avec cet exil nécessaire à son esprit, sa solitude gagna elle aussi en force.
Et vint sa première Nuit des Souvenirs.
Alors qu’elle participait aux cérémonies par ses chants et ses danses, elle se prit à discuter avec un jeune barde qui, s’il ne partageait pas une foi aussi forte qu’elle, buvait la moindre de ses paroles. Sans la courtiser ouvertement, il lui arrivait parfois de se comporter envers elle comme il l’aurait fait avec une amie d’enfance et il composa même pour elle un poème inspiré par ses actions. Ils étaient jeunes et, rendus un peu idiots par l’euphorie générale, s’accordèrent. Puis, pris par leurs occupations respectives, ils ne se virent plus durant trois ans.
Trois années durant laquelle elle ne trouva plus de réconfort dans ses prières. Le barde avait réveillé en elle des sentiments dont elle pensait s’être débarrassée. Sentiments qu’elle savait incompatible avec sa nouvelle fonction. Passée de conseillée à conseillère, elle ne pouvait chercher de réponses qu’en elle-même. Elle tenta tant bien que mal de brimer son esprit confus, puis de rediriger ses émotions vers ceux à qui elle prodiguait ses enseignements, mais rien ne semblait fonctionner. Même durant les moments où elle formait les nouveaux Liés, comme les Anciens Prêtres les avaient appelés, sa concentration glissait subrepticement vers ce royaume qui ne lui était pas destiné.
Elle revit le jeune homme à une autre Nuit des Souvenirs et cette fois, elle ne chercha plus à résister. Son bâillonnement, sa retenue, ses idéaux, elle les oublia le temps d’un souffle. Elle n’avait pas choisi d’être ce qu’elle était, mais elle pouvait décider de vivre sa vie comme elle l’entendait. Ils s’enfuirent dans le temple du village, et s’unirent sous l’œil attentif du Gardien.
Sa réaction fut terrible. Dans un maelström de rage et d’indignation, il prit le contrôle son esprit, tua son amant et la brisa. Quand elle se réveilla, seule et pantelante dans la neige, elle sut qu’une partie de son être venait de lui être arrachée. Détruite et au bord de la crise de nerf, elle s’enfonça dans les terres gelées des Trois-Glaciers, à la recherche de celui qu’elle avait perdu, fusse-t-il le barde où l’Autre. Ni le blizzard ni la terreur n’eurent de prise sur elle. Ce n’était plus qu’un pantin suivant les fils qui devaient la mener à son Protecteur. Elle hurla son nom, transie de froid et de douleur, mais la Montagne resta sourde à ses suppliques. Ce fut seulement une fois aux portes de la mort, son corps et son esprit mutilés, qu’Il lui répondit. Au lieu de la laisser s’enfoncer dans le dernier sommeil, Il lui ôta ce cœur qui la faisait souffrir pour le remplacer par l’implacable hiver qui l’avait vu naître. Elle devint un cocon de glace pure, portant avec elle une série de lances polaires écharpant quiconque s’approchait d’elle d’un peu trop près. Elle devint cette solitude à laquelle elle avait tant voulu se soustraire. Elle devint un avertissement pour tous les prochains Liés. Elle devint La Tisseuse de Givre.
Telle fut sa punition pour avoir trompé son engagement avec le Gardien.
Aujourd’hui, on raconte que, une fois par an, lors de la Nuit des Souvenirs, elle quitte son repaire gelé dans la Montagne pour se rendre dans les basses-terres à la recherche de son amant disparu, trainant avec elle l’hiver comme un manteau arctique drapant ses frêles épaules. Ceux qui auraient survécu à cette rencontre disent qu’il serait même possible de l’entendre chanter le poème que le barde lui avait composé à l’époque où elle était encore la première Oracle.
Légende du village de Jarlé
Ivar Thrølajn de Jarlé
« Ove Thrølajn était Hänek. C'était un chef belliqueux et comme toujours, il préparait la guerre. Il prévoyait d'attaquer un clan voisin, les Ståle, et afin de préserver ses guerriers, il avait envoyé un chasseur, Morten Thrølajn, récolter des pilis. L'homme ne connaissait pas le scrupule et était prêt à tout pour rapporter les précieuses larves.
Jarlé était une shaasa vivant dans le couvert des Cimes Hérissées. Elle avait élevé dignement trois petits et en aurait élevé deux de plus si elle avait vécu. Mais l'ancien clan Thrølajn priva l'île de la mère et de la descendance.
Morten avait tendu un piège à Jarlé en l'amadouant de gentillesse et de fausses promesses. Lorsque, blessée à mort, la shaasa s'était écroulée dans la neige, il avait besogné sans remord. Mais avant de mourir, elle l'avait regardé dans les yeux et proféré sa malédiction : « Soyez maudit, toi et ton village. Vous payerez pour mon sang et celui de mes enfants. » Morten ne l'écouta pas et se détourna en emportant son trésor. Il n'entendit pas les mots que Jarlé confia à la terre en un dernier souffle. « Puisse les innocents éprouver la clémence de notre Gardien. »
Le village se trouvait en lisière des Cimes Hérissées, au Sud-Ouest des Trois Glaciers. Morten y déposa son butin sur de pauvres bêtes qui, après être tombées dans ses pièges, ne furent pas épargnées par sa dague : un stryx, un tjanba, trois duniigs et deux chevrins. Le clan Thrølajn était fin prêt. Les hommes prirent le chemin de Sjur, où résidait les Ståle, munis de leur précieux butin : ils étaient sûr de leur victoire. Or, n'est pas récompensé celui qui méprise la nature nourricière. En chemin, aucun des hommes ne prêta attention aux animaux enchaînés ; aucun d'eux ne vit le khan del orio posé sur la cage des duniigs et qui semblaient tendre l'oreille au plus petit des rongeurs ; aucun d'eux ne vit le frêle oiseau disparaître dans la forêt ; aucun d'eux ne vit la vengeance tapie dans l'ombre du jour déclinant.
Au détour d'un chemin, à la nuit tombée, les premiers hommes rencontrèrent des yeux aux reflets bleutés encadrés de rubans gracieux et irisés. Le ballet de lumière était magnifique et si soudain que pas un ne put se soustraire au spectacle. Dernière, quelqu'un cria mais il était trop tard. Des hommes tombèrent, égorgés sans avoir esquissé un geste de défense. D'autres, préservés des hypnotiques söndaras, tentèrent un combat à l'aveugle. La plupart frappa dans le vide et succomba à l'assaut. Le chef de clan qui n'avait jamais de sa vie entendu parlé d'attaque d'une telle envergure, ordonna le repli des troupes. Malheureusement, la retraite n'était pas envisageable non plus. Des formes blanches, massives et fantomatiques, approchaient par le sud en demi-cercle serré. Pris en étau, les hommes n'eurent d'autre choix que d'affronter les wédos, aussi calmes qu'imposants. Une harde entière, composée d'individus robustes et puissants.
Le combat, bien qu'inégal, dura plus longtemps qu'il n'aurait dû. Bientôt, il ne resta qu'un homme, debout au milieu de ses frères agonisants. Morten, incrédule, faisait face au mâle dominant, l'épée à la main et le nom du Gardien sur les lèvres. Alors l'animal s'écarta pour en laisser passer un autre, plus élancé. Son pelage strié de bleu brillait dans la lueur des söndaras et dans ses orbites brillaient deux perles d'ithylium. Un mâle, jeune et vigoureux. « Morten Thrølajn », dit le shaas d'une voix lente. L'homme tomba à genoux, reconnaissant dans le regard de l'animal l'étincelle de sa dernière victime. C'était le dernier né de la shaasa sacrifiée. « Non ! » hurla-t-il. « J'ai obéi aux ordres du clan ! » Il ferma les yeux de désespoir et pour ne pas voir les corps éventrés et piétinés qui l'entouraient. « As-tu aidé ton clan, Morten Thrølajn ? » L'homme pleura. Le shaas s'avança jusqu'à toucher de son souffle le front du criminel. « Pitié », implora Morten, sentant sa fin proche. « Épargnez nos enfants ! » « Puisse les innocents éprouver la clémence de notre Gardien », répondit le jeune mâle avant de se retirer. Morten Thrølajn, incapable de revenir au village pour découvrir des cadavres, se donna la mort en s'ouvrant le ventre, offrant ainsi ses entrailles à la nuit glacée de la plaine.
Au village de Valigj, les enfants attendaient leurs parents. La nuit s'en fut et le jour pointa : toujours pas de retour victorieux. Mais en bordure du village, à la lisière des arbres, se trouvaient un tjanba, un stryx, trois duniigs et deux chevrins qui fixaient les enfants sans bouger. Bêtes et petits d'hommes se firent face jusqu'au crépuscule où les animaux furent avalés par la forêt. Deux jours après l'expiation, Ivar Thrølajn, le plus sage des garçons qui restaient, déclara que le clan était au complet. Il décréta d'une voix solennelle : « Nous sommes les lapilis de l'ïle, notre shaasa. » Il fit des larves adultes leur emblème, rebaptisa le village en l'honneur de la shaasa et devint, à onze ans, le plus jeune Hänek de l'histoire des Thrølajn. Ce jour-là, en récompense, le Gardien lui envoya le plus précieux des présages : une nuée iridescente qui dura si longtemps qu'il la crut presque éternelle. »
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| On m'appelle Maitre des JoyauxInfos PersonnageRANG: (joueurs que votre personnage à renconter en RP)VILLE & APPARTENANCE : (ex : Muertiga - Les GargansMON AGE : n/c Posté dans Re: Votes Concours 9 : Lieux & Légendes - Mer 15 Oct 2014 - 12:18 | Les votes sont ouverts, bonne lecture à tous | | |
| Peuplade On m'appelle Chilali KohanakishiInfos PersonnageRANG: ancienne éclaireuse devenue... déserteuse ?VILLE & APPARTENANCE : Hrim [sud-est] ; Clan KohanakishiMON AGE : 20 ans Posté dans Re: Votes Concours 9 : Lieux & Légendes - Sam 18 Oct 2014 - 15:02 | Mon premier vote va à Ashaël Pour le coup, je trouve que la créature à pattes de tjanba et queue de poisson fait vraiment légende =D Et puis j'ai aimé l'histoire \o/
Bravo à son auteur ! *w* | | |
| Peuplade On m'appelle Fjölan KallhjärtaInfos PersonnageRANG: Peottre, Nivilk, Agazhar, Dhungaärd, Hermine, Alenoä, Edörja, Niklas, Oönvüla.VILLE & APPARTENANCE : Ystenhaim, Shaas d'Argent, Clan KallhjärtaMON AGE : 26 ans Posté dans Re: Votes Concours 9 : Lieux & Légendes - Sam 18 Oct 2014 - 16:02 | Moi je vote pour "La Légende des Trois Glaciers". | | |
| Citoyen On m'appelle Idir Gallak'hòrInfos PersonnageRANG: Varen, AwenaVILLE & APPARTENANCE : Sant PoseïnosMON AGE : 13 Posté dans Re: Votes Concours 9 : Lieux & Légendes - Sam 18 Oct 2014 - 16:08 | Le p'tit, y vote pour la Tisseuse de Givre aussi ** Hop. Voilà. | | |
| Invité Posté dans Re: Votes Concours 9 : Lieux & Légendes - Sam 18 Oct 2014 - 16:14 | Et c'est à Ashaël que va mon vote \o | | |
| Cultivateur On m'appelle Kezaël LysereänInfos PersonnageRANG: Représentant des Cultivateur - AdminVILLE & APPARTENANCE : ArishMON AGE : 37 ans Posté dans Re: Votes Concours 9 : Lieux & Légendes - Dim 19 Oct 2014 - 4:34 | Mon vote avec Kezaël va pour la Tisseuse de Givre o/ | | |
| Déserteur On m'appelle Thørstein HürþleifInfos PersonnageRANG: Zoey Dälganith, Snjór ÚlfbróðirVILLE & APPARTENANCE : La Ceinture de GivreMON AGE : Quarante-deux hivers Posté dans Re: Votes Concours 9 : Lieux & Légendes - Dim 19 Oct 2014 - 5:31 | A voter pour la légende des oiseaux d'Yluín. J'ai adoré la version image et le lien entre les n'osiaux et Yluín (surtout pour la perte de leur couleurs). Ca m'a laissé tout chose.
Bravo à l'auteur(e) ! o/ | | |
| Émissaire On m'appelle Céléno ThogenInfos PersonnageRANG: Artiste en sacrifice & Conseillère de l'ombre - AdminVILLE & APPARTENANCE : Une antre à proximité de PleyrionMON AGE : 30 ans Posté dans Re: Votes Concours 9 : Lieux & Légendes - Dim 19 Oct 2014 - 6:47 | Ce sera Ashaël pour mon vote avec Céléno o/ | | |
| Pirate On m'appelle Ly FishboneInfos PersonnageRANG: Jean Pue-le-pipi, Skip la PlumeVILLE & APPARTENANCE : VanylleMON AGE : 13 ans Posté dans Re: Votes Concours 9 : Lieux & Légendes - Dim 19 Oct 2014 - 15:52 | Mon ptit pirate vote pour Les Oiseaux d'Yluín \o/ | | |
| Invité Posté dans Re: Votes Concours 9 : Lieux & Légendes - Lun 20 Oct 2014 - 3:04 | J'ai voté pour la Tisseuse de Givre, mais j'ai beaucoup apprécié les Oiseaux d'Yluin également ^^ | | |
| Forban du Désert On m'appelle Loth de la VisionInfos PersonnageRANG: (joueurs que votre personnage à renconter en RP)VILLE & APPARTENANCE : Le désert des MurmuresMON AGE : 21 Posté dans Re: Votes Concours 9 : Lieux & Légendes - Lun 20 Oct 2014 - 4:05 | Moi j'ai voté pour Ivar de Jarlé, parce que j'ai adoré l'aspect mystérieux et "conte écologique" de la légende. Puis la fin, avec ce clan qui ne comporte que des enfants c'est trop cool ! **
Je voterai encore avec mes DCs parce que y'a d'autre légende qui m'ont plu xD | | |
| Veilleur Pourpre On m'appelle Enaîa Lysean Vara'DaInfos PersonnageRANG: Bras Droit des Veilleurs Pourpres - AdminVILLE & APPARTENANCE : PenjoieMON AGE : 28 Ans Posté dans Re: Votes Concours 9 : Lieux & Légendes - Lun 20 Oct 2014 - 5:45 | J'ai voté pour le Murmurer avec Enaïa ** C'est cool d'avoir des DC, on peut voter pour tous ceux qu'on aime bien sans avoir besoin de faire un choix xD | | |
| Invité Posté dans Re: Votes Concours 9 : Lieux & Légendes - Mar 21 Oct 2014 - 9:05 | Magnifique ! Bravo à tous les auteurs !!!
Quant à moi, j'ai beaucoup hésité entre deux, mais je vote pour "La légende des oiseaux d'Yluín" ! J'ai vraiment trouvé cela touchant ! J'ai adoré ! J'aimais beaucoup "La tisseuse de givre" également, mais j'ai été plus bouleversée par les oiseaux en deuils !
bravos encore à tous ! | | |
| Milice On m'appelle Skye LewisInfos PersonnageRANG: Chilali, Jens et JördVILLE & APPARTENANCE : Milice - Soldat, Spécialiste en explosifMON AGE : 26 ans Posté dans Re: Votes Concours 9 : Lieux & Légendes - Jeu 23 Oct 2014 - 3:40 | Trop dur T.T Je vote pour la tisseuse de givre avec ce compte, mais j'ai adoré l'histoire de Jarlé aussi ! | | |
| Marchand On m'appelle Neylie ValyssarInfos PersonnageRANG: (joueurs que votre personnage à renconter en RP)VILLE & APPARTENANCE : Errande - MarchandeMON AGE : 25 ans Posté dans Re: Votes Concours 9 : Lieux & Légendes - Lun 27 Oct 2014 - 6:59 | Félicitations aux participants ^^
Le choix fut dur mais se porta sur les Oiseaux d'Yluin | | |
| Chamane On m'appelle AzaëlleInfos PersonnageRANG: FONDATRICE - Celle qui DépossèdeVILLE & APPARTENANCE : Arish / ChamaneMON AGE : 17 ans Posté dans Re: Votes Concours 9 : Lieux & Légendes - Jeu 30 Oct 2014 - 1:59 | Aller tout le monde, on hésite pas à voter ♥ | | |
| Chamane On m'appelle Ysoa TaimaInfos PersonnageRANG: VILLE & APPARTENANCE : Arish (originaire d'Ofägar)MON AGE : 23 ans Posté dans Re: Votes Concours 9 : Lieux & Légendes - Lun 3 Nov 2014 - 12:20 | Je vote pour l'Érudit o/ C'était bizarre, le truc des annexes, mais l'histoire est cool ** | | |
| Invité Posté dans Re: Votes Concours 9 : Lieux & Légendes - Jeu 6 Nov 2014 - 0:49 | *Est triste de ne pas avoir participé*
Je me rattraperais plus tard :> En attendant... *Fait chauffer ses yeux et ses petits doigts*
La légende du Murmureur : Une bonne écriture aérée, sur ce point rien à redire. Peut-être par habitude, ou simplement possibilité, je regrette l'absence de couleur pour le texte, pour davantage détacher les dialogues du reste* (mais je crois que cette remarque s'applique à d'autres mythes, donc je l'y mettrais aussi 8D). La justification du "Murmureur" est pour moi un peu légère, et le comportement des VP me laisse perplexe. De même que le truand change soudainement d'avis sur les possibilités offerte par le désert.
La légende des oiseaux d'Yluín : Si l'écriture est bonne, mes yeux n'apprécient pas vraiment le pavé sans espace. Quant à l'histoire, je ne comprend pas la réaction des oiseaux (moi, terre-à-terre ?), dans le sens qu'Yluín a semble-t-il bien vécu, et est morte aimée. Le présage "vous vivrez heureux et aimé, mais vous mourrez" ne me semble pas si mauvais que cela.
Après-coup ▬ Cela-dit, j'apprécie que les éléments du mythe puisse être employés en temps réel ! Pioupiou *w*
L'Erudit amoureux : Bonne écriture, mais le texte n'est pas aéré *verse une petite larme*. Sinon, j'aime bien l'idée de prendre à contre-pied le principe de mythe (amplifié & déformé avec le temps, au point que les événements originaux soient complètement brouillés) en révélant-là. Le mythe est complètement démystifié (mais une fois les annexes-lues, n'en perd-t-il pas son caractère fabuleux ? Cela n'est-il pas triste, pour un mythe, de savoir la vérité ?).
Ashaël, la voix de l'autre monde : Je devrais peut-être relire le contexte erfeydien mais... Imaginer des Erfeydiens pêcheurs, cela m'a fait bizarre /PAF/ Ecriture agréable, quoique peu aérée. Sinon, une histoire de monstre qui, pour moi, n'a pas su tiré son épingle du lot. Mais cela apporte toute fois une bonne raison de redouter le Loch des Ecailles Noires à nos chers Erfeydiens *w* (qui n'ont jamais suffisamment de quoi s'occuper :sisi: ).
La Tisseuse de Givre : Un titre qui me dit quelque chose... Ou je me fais des idées ? Ecriture agréable, aérée *a des étoiles dans les yeux* et... Oönvüla est très contente, voilà un mythe qui lui sera plaisant de raconter ! (et qui servira la cause des déserteurs... Vilain Gardien è.é )
Ivar Thrølajn de Jarlé : Je devine l'auteur de ce mythe à l'impossibilité d'écrire le nom de famille du lascard /meurt/ (enfin, pas impossible, mais bien casse pied °^° ). Bon, alors, comment dire... Bonne écriture, aérée, avec de la couleur. Histoire intégrée dans le contexte erfeydien. Oönvüla a une autre histoire à rajouter à son registre *^*
Mon vote va à Ivar Thrølajn de Jarlé Pour la présentation du texte & son contenu caractérisé.
Bon, pour ce qui est de mes DC... Oönvüla & Dhungäard pour Ivar Thrølajn de Jarlé. Jack pour La Tisseuse de Givre. Radank pour L'Erudit Amoureux.
*Se cogne la tête contre un mur. Va devoir connecter tout son petit monde.* | | |
| Déserteur On m'appelle Zoey DälganithInfos PersonnageRANG: ThorsteinVILLE & APPARTENANCE : Les Murmures de la SylveMON AGE : 22 ans Posté dans Re: Votes Concours 9 : Lieux & Légendes - Jeu 6 Nov 2014 - 6:21 | Ca me fait penser que j'ai pas voté avec mes DC !
Alors j'ai voté en premier pour Ivar de Jarve, parce que c'est tout à fait le genre de mythe que j'aime, avec les animaux et les enfants et la forêt et tout et tout ** Bref, j'ai adoré.
J'ai aussi adoré La Tisseuse de Givre. Le conte tellement erfeydien ! Je lui donne mon second vote. Très agréable à lire.
Ensuite, dans le désordre, je donnerai un vote à Ashael car j'ai beaucoup aimé le contenu même si j'ai moins accroché sur l'écriture que les 2 précédents (mais très chouette aussi !) ainsi qu'à l’Érudit Amoureux car malgré (pour moi) la nécessité de lire les annexes pour comprendre l'histoire, une fois comprise je l'ai trouvé très originale ! J'ai beaucoup aimé là aussi. Et mon dernier ira pour les Oiseaux d'Yluin, parce que la chute m'a plu, même si le message n'est pas très cohérent maintenant que Jack le fait remarquer. Elle serait morte atrocement on comprendrai mieux ce changement de couleur. Mais on peut aussi se dire qu'ils représentent le deuil, la tristesse. 'fin bref, je suis une quiche pour l'analyse des légendes xD moi si ça vend du rêve, je suis contente 8D
Bravo à tous ! J'espère que par la suite, on recevra d'autres légendes ^^ | | |
| Forban du Désert On m'appelle Loth de la VisionInfos PersonnageRANG: (joueurs que votre personnage à renconter en RP)VILLE & APPARTENANCE : Le désert des MurmuresMON AGE : 21 Posté dans Re: Votes Concours 9 : Lieux & Légendes - Jeu 20 Nov 2014 - 4:22 | Yololo ! On clôture les votes ce weekend, alors si vous n'avez pas encore élu votre légende préférée, c'est maintenant ou jamais ! | | |
| Oracle On m'appelle Peottre TiasgasthornInfos PersonnageRANG: (joueurs que votre personnage à renconter en RP)VILLE & APPARTENANCE : - OracleMON AGE : 32 ans Posté dans Re: Votes Concours 9 : Lieux & Légendes - Mar 9 Déc 2014 - 2:29 | On a oubliééé de cloturer Ca sera fait ce soir ou demain promis | | |
| On m'appelle Maitre des JoyauxInfos PersonnageRANG: (joueurs que votre personnage à renconter en RP)VILLE & APPARTENANCE : (ex : Muertiga - Les GargansMON AGE : n/c Posté dans Re: Votes Concours 9 : Lieux & Légendes - Jeu 11 Déc 2014 - 8:25 | Résultat Concours 9
Et la meilleure légende est..... La Tisseuse de Givre, écrite par Thorstein !Bravo
La suite des votes et le nom des auteurs : Seconde place : Ivar Thrølajn de Jarlé par Chilali avec 6 votes Troisième place à égalité : La légende des oiseaux d'Yluín par Merehad et Ashaël, la voix de l'autre monde par Astrid avec 5 votes. Quatrième place à égalité : L’Érudit Amoureux par Isidro et La légende du Murmureur par Mowiel avec 2 votes.
Encore merci à tous les participants, vos légendes étaient très chouettes à lire. Merci aussi aux membres qui ont prit le temps de les lire, voter et laisser un avis. Cookies pour tout le monde o/
Vous pourrez écrire de nouvelles histoires prochainement dans "Ajouter sa pierre à l'édifice". Les légendes seront présentées sur le forum ou le site, si vous avez des suggestions sur le sujet n'hésitez pas - on sèche un peu sur la meilleure façon de les afficher ^^'
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| On m'appelle Contenu sponsoriséPosté dans Re: Votes Concours 9 : Lieux & Légendes - |
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