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Invité

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Posté dans Réception chez les Desnolancès    - Mer 19 Sep 2012 - 11:03

[isolé dans un boudoir à la porte fermée]

Thélador priait pour que les paroles de khasakam ne dépassent pas  le petit groupe qu'ils formaient. Déjà, il devinait les questions qui devaient brûler les lèvres de Gwën, mais il préférait taire "l'incident" pour le moment. Chaque annonce en son temps ...

Et au moment où il pensait pouvoir changer de sujet, Azeor déboula. A la lueur coléreuse de son regard, le matroscien devina qu'il avait intercepté l'information...  Avant même qu'il ne puise formuler une réponse, le pilote avait refermé sa poigne sur son bras et il l’entraînait à l'écart...
Cette façon de se faire tirer par la manche lui rappelait les manies de Lalah. Elle faisait toujours ça aussi; L'emmener sans lui demander son avis, comme ci celui ci n'avait pas lieu d'exister.  C'était agaçant. Très agaçant ...

Lorsqu'enfin ils furent isolés de la foule, et qu'Azeor le lâcha, Thélador ne baissa pas les yeux. A vrai dire ... les petites manies cheftaines de son aîné ne l’impressionnaient guère. Il fut un temps où la honte lui aurait brûlé les joies, et où son regard n'aurait jamais pu affronter la flamboyante colère qui transpirait par toute l'attitude de son cousin.  Mais ce temps là ... Ce Thélador la n'était plus.

Avec désinvolture le matroscien se contenta de haussé un sourcil. Il croisa les bras sur sa poitrine, et s'adossa au mur.  Un silence tendu s'étira entre deux, puis, lorsqu'il fut été certain de maîtriser l'indignation qui lui brûlait les tripes, Thélador consentit à donner sa version des faits au pilote.

-Lalah t'a raconté l'attaque du forban ? Celui qui a tué une de nos bêtes et qui s'en ai prit à nous par la suite ?    
Questionna-t-il, se doutant qu'Azeor devait sûrement être au courant d'un tel incident.

-Il nous a blessé tous les deux. Moi plus gravement... Mais Lalah en a eu pour sa frayeur aussi ...

Ajouta-t-il, continuant de feindre la décontraction alors qu'il se demandait en quoi il avait à se justifier devant son cousin.

-Ils sont de plus en plus téméraires... On est pas les premiers touchés par ce genre d'attaque... Et avec la découverte de la nouvelle terre qui va attirer l'attention des veilleurs, ils risquent d'en profiter pour continuer sur cette lancée ...  

La reflexion était personnelle, plus formulé pour lui même que pour son cousin.

-J'ai été à deux doigt de l'avoir ... Mais il a réussit à filer. Ça veut dire qu'il rôde toujours dans les parages ... Et que la sécurité du domaine n'est plus aussi assuré qu'avant...  

Continua-t-il d'expliquer.

-Je ne suis pas parti par goût de l'aventure, ou pour me payer des vacances figure toi !Je me suis rendu au désert des murmures, et j'y ai rencontré plusieurs officiers veilleurs... Dont le général lui même. Mes motivations ont semblé le satisfaire, car j'ai été accepté pour la formation. J'ai eu une permission pour rassembler mes dernières affaires, et m'entretenir avec Ian et Mary à propos de la suite des évènements. Après ça, je pars pour deux ans. Et avant que tu ne me fasse part de ton avis sur la question, saches qu'ils sont déjà au courant, même si ils n'en ont pas encore parlé au reste de la famille... Khas quand à lui ... A dû l'apprendre directement au QG...  

 
Azeor Desnolancès
Ostracisé

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Posté dans Re: Réception chez les Desnolancès    - Mer 19 Sep 2012 - 13:40

Enfin seuls. Les yeux brillants de colère mêlée à une certaine surprise, Azeor observa son cousin, qui avec une décontraction non feinte, s'installa à son aise et prit son temps pour répondre. L'homme qu'il avait connu, timide, et presque effacé avait fait place à un autre qui s'exprimait avec confiance et sérénité. Qu'est ce qui avait bien pu le change autant ? Malgré son envie de lui cracher ses vérités en plein figure, le pilote inspira profondément et prit pour sur lui pour rester calme. Son sang-froid ne lui avait jamais fait défaut, mais il sentait une vive pulsion lui souffler que pour une fois, il pouvait bien s'exprimer clairement. Le regard scrutateur, il écouta donc attentivement, hochant la tête doucement pour exprimer sa compréhension ou pour faire comprendre qu'il était au courant de l'histoire du forban. Jusque là, rien de bien nouveau, mais un frisson hérissa le cultivateur lorsque Thélador annonça son admission parmi les Veilleurs Pourpres. S'il avait été un cousin aimant et fidèle, il l'aurait sans doute félicité avec joie et l'on aurait fêté cela en grandes pompes. Mais non. Azeor n'était ni un cousin aimant, ni fidèle, surtout pas envers ce qui restait pour lui un matroscien. Et même si, avec les années il avait réussi à l'accepter dans son entourage, à « l'apprécier » de manière polie, il ne le verrait jamais comme un véritable membre de la famille. Il le respectait, et c'était déjà bien là le principal. Mais ce soir, ce soir c'était différent. Thélador venait tout simplement de lui annoncer qu'il allait partir pour deux ans, et certes, ces deux années de formation seraient ardues pour le jeune homme, mais quel calvaire cela allait être pour Lalah. Sa cousine allait être effondrée en apprenant le départ de son frère bien aimé. Azeor n'était pas fou, la relation entre ces deux là était très affectueuse, et la jeune fille risquait fortement de mal vivre ce départ. Et ce serait le jeune pilote qui aurait droit aux pleurs, aux lamentations et à la tristesse de la rayonnante Lalah. Et ça en serait d'autant plus difficile pour lui qui détestait voir sa cousine autrement que joyeuse.

Un silence s'était installé entre les deux jeunes hommes. Azeor n'avait pas dévissé le regard de son interlocuteur, et il tentait en vain de digérer l'information.

« Tu as pensé à Lalah ? Elle va être effondrée.. »

Il avait laissé passer cela dans un souffle. Il s'imaginait déjà sa cousine en pleurs ou souriant au monde extérieur alors que la tristesse la rongeait de l'intérieur. Baissant les yeux, le blondinet se passa une main dans la cheveux, d'un geste nerveux. Sa colère ne cessait de gonfler à mesure qu'il s'imaginait les mois à venir. Finalement, redressant la tête, il planta un regard bouillonnant dans celui limpide de Thélador et souffla entre ses dents :

« J'ai juste envie de te casser la gueule Thélador. »

Et sans un mot de plus, son bras s'éleva en l'air et son poing fusa vers le visage pâle du matroscien. Le choc entre les phalanges du cultivateur et le nez de son cousin fut brutal et fit reculer l'agressé, mais pas assez pour lui casser l'os. Le sang coula néanmoins, et c'est dans un soupir de soulagement qu'Azeor laissa retomber son bras. Puis, s'approchant de son « cousin », il lui tapota l'épaule et ajouta, une ombre de sourire sur les lèvres :

« Allez, souris, il était léger celui là. T'en prendras d'autres durant ta formation ! »
Invité

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Posté dans Re: Réception chez les Desnolancès    - Mer 19 Sep 2012 - 14:36

Il avait vu le poing d'Azeor fendre l'air dans sa direction. Pourtant il n'esquissa pas le moindre geste pour l'arrêter... Peut être avait-il simplement du mal à croire que tout ceci était vrai... Que son cousin allait vraiment lever la main sur lui. Ou alors, peut être attendait-il simplement le coups d'envoi. Qu'ils en vienne nt enfin aux mains. Qu'enfin il ait l'occasion de faire ravaler son sourire à cette agaçante tête blonde.

Mais qu'importe la raison. Car le fait est que le poing du pilote s'écrasa bel et bien en plein milieu de sa cible. Le choc fut soudain, et Thélador tituba sans grâce aucune. La douleur le foudroya.Et si l'os avait résisté, il n'en était rien pour ses veines... Le sang lui inonda les narines, l'obligeant à respirer par la bouche. Des larmes de douleurs lui piquèrent le coin des yeux, alors qu'il portait sa main à la blessure en poussant un juron matroscien.
Alors que la main de son cousin se posa sur son épaule, Thélador connu le goût non de la haine comme il l'avait cru, mais celui de la pitié ... Il se redressa lentement ficha son regard dans celui d'Azeor, et d'une voix calme il savoura sa vengeance.

-Tu es pitoyable Azeor ... Tu penses que tu peux me donner des leçons ? Tu crois que je n'ai pas pensée à Lalah ? Tu crois que je vais passer ma vie dernière elle, à lui éviter toutes les souffrances du monde ? Et pourquoi ? Parce qu'elle est ma petit soeur ... Tu te trompes. Ce n'est plus une gamine. C'est une femme. Tu peux refuser de le voir. Continuer de la surprotéger. Mais tu ne pourras jamais la préserver de tout. Tu veux lui éviter de souffrir pour ne pas qu'elle connaisse ce que tu penses être la douleur ? C'est désolant de voir qu'après toutes ses années tu n'as toujours pas accepté que ton père soit mort que tu n'y pouvais rien. C'est désolant de te voir faire les super-héros pour tes cousines alors que tu n'es même pas capable de te sauver toi même. Lalah n'est pas toi. Lalah a plus de volonté et de courage que tu n'en auras jamais. Et ce n'est pas moi qui la blessera le plus ... Mais toi, à refuser sa véritable valeur parce que tu as peur de la voir grandir, et devenir une femme qui saura voir que tu n'as toujours fait que dissimuler ta pitoyable faiblesse dernière ton masque de pilote prétentieux. Comporte toi en homme Azeor. Et reviens me donner des conseils après. Et en attendant si tu veux me frapper encore, vas-y. Moi je n'ai jamais eut peur de souffrir ...

Appuyant ses dires par les gestes, il essuya le sang qui lui inondait le visage d'un revers de manche et ouvrit les bras pour offrir son torse en cible.

-Aller viens... Et t'inquiète, je ne repondrais pas... Je ne frappe pas les fillettes
Azeor Desnolancès
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Posté dans Re: Réception chez les Desnolancès    - Mer 19 Sep 2012 - 16:35

Aussi vite que la brûlure des yeux d'Azeor s'était allumée, elle ne tarda pas à s'éteindre sous l'assaut des mots de Thélador. Une faille. Une plaie qui n'avait jamais été fermée, et que le temps ne fermerait sans doute jamais. Il avait appris à vivre avec cette plaie ouverte, la camouflant comme il le pouvait. Et voilà que ce fichu matroscien venait de s'y engouffrer avec autant de facilité qu'une Piktas ayant pour objectif de vous empoisonner la vie. La seule chose qu'avait envie de faire le jeune homme était d'étrangler ce fameux cousin. De lui hurler de se taire, de lui cracher qu'il ne connaissait rien, et qu'il n'y connaîtrait jamais rien. Oui, si la force ne l'avait pas abandonné en même temps que sa fierté, il l'aurait volontiers massacré à mains nues. Mais le masque de fer que s'était forgé le pilote durant toutes ses années venait de recevoir le coup de grâce, et les fissures déjà nombreuses avaient laissé place à une faille béante. Le rouge si flamboyant de ses prunelles était terni par la blessure, et c'est avec une certaine lassitude qu'il posa un regard blasé et dégoûté sur Thélador.

« Que dis-tu, Thélador ? Comment oses-tu porter des mots sur ce que tu ne connais pas ? Comment peux-tu juger ce que tu n'as jamais vu ? Tu penses que parce que tes parents t'ont abandonné à cause d'une dette, tu es le seul à avoir le monopole de la douleur ? Tu ne sais rien. Tu ne sais ni ce que je ressens, ni les causes de mon comportement avec Lalah. Tu oses dire que je la surprotège ? Ce n'est pas moi qui la surprotège, ce sont ses parents. Et tu penses pouvoir remettre ça en cause du haut de ta si soudaine confiance en toi ? Moi je ne suis qu'un cousin qui aime sa cousine, et qui souhaite seulement la protéger de gens comme toi. Et toi, tu es un ignare mon cher cousin. Lalah est la personne la plus précieuse dans ma vie. Je lui dois tout. C'est grâce à elle, à son sourire que j'ai pu passer outre ma douleur d'enfant, c'est grâce à elle que je me suis reconstruit, et que j'ai retrouvé la force de faire quelque chose de ma vie. C'est pour elle que je gagne toutes ces courses de modules. Ne parle pas de manque de volonté ou je ne sais quoi d'autre alors, car il n'y a pas plus volontaire qu'un enfant qui vient de perdre son père , et qui essaie de retrouver une raison de vivre. »

Il y aurait tant d'autres choses à ajouter, à exprimer. Mais les mots ne veulent plus sortir et Azeor finit par se taire. Un sentiment de dégoût lui traverse le corps et il détourne son regard de Thélador. Il n'a plus envie de parler, il n'a plus envie de le regarder. Certaines de ses paroles étaient vraies. D'autres complètement déplacées et l'ont profondément blessées. Et au milieu de tout cela, le pilote est perdu. Il lâcha un soupir, et se détourna. Rien ne servait de rester là une seconde de plus. Il fit quelques pas vers la porte, saisit la poignée et l'abaissa. Lorsqu'il tira le battant vers lui, ses yeux se posèrent sur un visage qu'il aurait voulu éviter pour une fois, et il se figea.

« Lalah.. » Laissa t-il échapper dans un souffle, l'amalgame de la lassitude et de la tristesse se confondant dans les méandres du grenat terni de son regard.
Lalah Desnolancès
Cultivateur

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Posté dans Re: Réception chez les Desnolancès    - Mer 19 Sep 2012 - 17:02

Avec un petit mot d'excuses, et rouge jusqu'aux oreilles face aux charmantes paroles de Kezael, Lalah s'était eclipsée dans le hall. Elle avait prévue d'aller faire un tour en cuisine afin de vérifier si tout était en place mais elle s'arrêta brusquement devant une alcôve. Des voix masculines de toute évidence se faisaient entendre. Doucement, elle tira un peu sur la porte et aperçut juste à temps le poing d'Azeor s'écraser sur le visage d'une autre personne. Comme elle était placée, elle ne voyait pas très bien. Ce fut le son de la voix du jeune blessé qui permit à Lalah de l'identifier.

Interdite, elle ne bougeait plus, figée, immobile et silencieuse. Son coeur avait loupé une pulsation et son souffle c'était bloqué. Elle avait voulu entrer et demander des explications mais elle en fut incapable. Tiraillée entre l'envie d'entrer et le devoir de partir elle ne parvint pas à prendre une décision. Ainsi, elle resta sur place, espionnant malgré elle.

Haletante, elle vit Thélador se redresser, titubant et essuyant maladroitement du revers de la main son visage. Elle parvenait presque à deviner le gout du sang dans sa bouche. Inconsciemment, elle porta les mains à son visage. Enfin, Thélador prit la parole et les paroles qui suivirent lui glacèrent le dos. De toute évidence, elle était le sujet de conversation. Azeor, en tant que protecteur avait du remettre son cousin dans le droit chemin.

Le discours de Thélador glaça le coeur de la jeune femme. Elle était à la fois consternée par les propos incongrues de son demi-frère envers Azeor, et de l'image qu'elle reflétait. En d'autres circonstances, elle aurait pu apprécier ses paroles. Il la voyait enfin comme une adulte, non plus comme sa petite soeur, mais comme une femme. Avait-elle donc changé à ce point ? Elle même s'était trouvée plus grandie suite aux événements du forban. Mais elle avait toujours cru au fond d'elle que Thélador l'avait vue plus enfant, sans défense et d'une certaine façon cruche qu'autre chose. Elle n'aurait jamais imaginé qu'il puisse la voir en femme forte et courageuse.

Un pincement au coeur et une douleur nouvelle au ventre s'agita dans son corps. Perplexe, la jeune fille resta dans cette torpeur enfantine quelques minutes encore. Au loin, elle entendait les rires et éclats de voix de ses invités, mais cela ne suffit pas à la détourner de cette scène.

Enfin, Azeor répondit à la provocation de Thélador. Ses paroles mirent les larmes aux yeux de la jeune femme. Jamais elle n'avait entendu son cousin s'étendre ainsi sur ses sentiments. Jamais il n'avait abattu ses cartes avec autant de dureté. Au fond d'elle, la déclaration d'Azeor lui mit du baume au cœur, mais la tristesse qui perlait dans sa voix la laissa plus que désemparée. Et puis, elle avait voulu partir, et faire comme si elle n'avait jamais entendu cette conversation mais son cousin ouvrit la porte d'un geste sec.
Lalah se retrouva devant les deux hommes qui comptaient le plus dans sa vie. Les deux hommes qu'elle aurait aimé qu'ils soient proches.

"Azeor...Thélador." ce fut presque un murmure qui s'échappa des lèvres de la jeune femme. Du coin de l’œil, des larmes essayaient de se forcer un passage.

"N'ai je donc pas mon mot à dire ?" siffla t-elle, les dents serrés autant par la colère que par crainte de s'évanouir. Trop de sentiments l’accablais en même temps. Aussi blanche qu'une matroscienne, elle traversa la porte et vint aux cotés de Thélador. Elle sortie d'une petite poche un mouchoir en soie, brodé de petites dentelles et le tendit à son frère. " Essuie toi, tu vas te salir et tu dois rester présentable pour faire honneur à la famille. Pendant que vous vous chamaillez, des personnes importantes attendent dehors."

Enfin, elle se tourna vers son cousin, et avec une voix tendre et un regard doux mais un ton toujours chargé de reproches, elle lui dit " Azeor, veux tu retourner dans le jardin je te prie. Je ne voudrais pas que nos hôtes s'inquiètent. Dis leur que j'arrive tout de suite." Ce faisant, le pilote tourna les talons et quitta la pièce. Thélador voulu en faire de même mais d'une main ferme, Lalah le retint par le bras. " Non pas toi. Il faut que nous parlions. "

Sa voix était calme, et étrangement rauque. La jeune fille semblait baigner dans une aura d'incertitude et de lassitude. En temps normal, elle aurait fondu en larmes et disputés violemment ses ainés. Néanmoins, elle semblait ne plus avoir de force pour s'énerver.

Lalah planta son regard mielleux dans les prunelles bleues de Thélador. Elle n'avait cependant pas lâché le bras de son frère, même si le retenir ne servait à rien.



Invité

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Posté dans Re: Réception chez les Desnolancès    - Jeu 20 Sep 2012 - 10:16

Ses mots avaient porté. Ses mots avaient touché. Sans pitié, sans ménagement, ils s'étaient écrasés contre la forteresse du pilote, pour la pulvériser, tout simplement.
Sans avoir à se souiller les mains de sang, Thélador était parvenu à se frayer un chemin dans les plus intimes faiblesses de son cousin pour le jeter à terre. Fini les airs de beau prince. Fini les allures altières. Même sa voix en avait perdu un octave.

On l'avait agressé et Thélador avait répondu, et mieux que cela, il avait retourné la situation à son avantage... Pourtant ... Il n'en sentit aucune fierté, aucun soulagement, si même une once de triomphe. Cette victoire si brillamment remporté n'avait pas le moindre goût à part celui de l'amertume... De mauvaise foi, il aurait voulut lui dire "tu m'as cherché, tu m'as trouvé, alors ne fait pas le boiteux maintenant ... Qui tend sa main à un astiver doit s'attendre à se la faire dévorer." Mais cela n'aurait été que vaine tentative pour se débarrasser des regrets qui commençaient à la submerger.

La colère n'arrivait même plus à lui faire oublier la douleur qui le lançait en plein milieu du visage, et ses jambes étaient secoués par l'intensité des émotions qui l'avaient traversé... Il ne se sentait pas bien.

Lorsqu'Azeor décida de battre en retraite, Thélador le laissa s'en aller sans chercher à lui en jeter plus. Il avait déjà fait assez de mal.Les dommages causés ne seraient peut être jamais réparables alors ... Autant calmer ses ardeurs vengeresses. Si la situation auraient pu être plus favorable, elle n'aurait su être pire, car lorsque le pilote ouvrit la porte pour laisser le matroscien à ses états d'âmes, Lalah apparu dans l'encadrement de la porte ...

Le coeur du fautif plongea dans sa poitrine dans un mouvement de détresse... Comme si il avait su que ce qui allait arriver serait la véritable épreuve de ce soir, et qu'il préférait en finir avant d'en souffrir d'avantage... Il lui fallut cinq bonnes secondes pour se reprendre bien qu'il n'osait toujours pas croiser ses prunelles à la couleur miel terni par la tristesse ...
Qu'avait-elle entendu ? Depuis quand était-elle là ?
Il n'était pas sûr de vouloir le savoir... Et lorsqu'elle lui tendit un mouchoir pour s'éponger, il lui fallut un certain pour s'en saisir comme si le fait qu'elle accepte de l'approchait le surprenait. Il n'aspirait plus qu'à une chose : partir. Il avait fait une erreur en revenant. Cette évidence lui sauta aux yeux, comme elle lui pressait douloureusement le coeur. Rien ne saurait plus comme avant maintenant ...

Alors qu'il s’apprêtait à emboîter le pas d'Azeor, une main se posa sur son bras pour le retenir. La détresse le submergea. Il s'était vanter de ne pas craindre la souffrance, et maintenant ces paroles lui semblaient pur fanfaronnades.
Il n'avait pas peur de la douleur physique... Mais pour ce qui était de celle morale, il n'était plus sûr de pouvoir l'affronter. Il cru vaciller sur le poids du découragement. Azeor avait eu raison; il avait fait souffrir Lalah mais il n'avait pas la moindre envie d'en avoir la preuve. Le simple "demi" résonnait déjà assez fort dans sa tête pour craindre le pire sur les paroles qu'elle s’apprêter à lui glisser.

La porte se referma, les laissant seuls. Il baissa les yeux, s’épongea le coin du nez donc les saignements commençaient à diminuer, et poussa un soupir de résignation...

-Et bien je t'en prie... Commences. Annonça-t-il avec autant d’entrain que si il lui donnait le feu vert pour l'amputer d'un membre.





Lalah Desnolancès
Cultivateur

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Posté dans Re: Réception chez les Desnolancès    - Jeu 20 Sep 2012 - 11:23

Lalah soupira doucement. Au fond de la petite alcôve, elle remarqua deux petits sièges de fortune. Elle prit place et s’installa en silence dessus. Ensuite, elle passa une main sur son visage et regarda Thélador qui était resté figé debout. Il était très beau dans son costume bleu qui faisait ressortir ses yeux. Il se tenait droit et inspirait un certain respect malgré lui. La jeune fille l’étudia alors, comme si elle le voyait pour la première fois. Son visage laisser entrevoir quelques bleus et une grande balafre sur la joue tentait de cicatriser. Elle ne lui avait même pas demandé comment il s’était fait cela. Elle n’avait pas pensé à prendre de ces nouvelles. Non, c’était plutôt lui qui était partie sans un mot sans rien dire. Qui n’avait pas jugé bon de lui faire part de ses projets. Qui l’avait expulsé de sa vie, elle qui avait tant fait depuis toujours pour qu’il se sente chez lui…

« J’ai beaucoup prié Ruyn pour toi Thélador. Lorsque tu es partie, j’ai cherché dans la demeure le moindre mot ou signe que tu aurais pu me laisser. Je ne suis plus sortie d’une semaine, attendant ton retour. Mais tu n’es pas rentré. Tu n’as pas laissé de mots ni donné de nouvelles. Tu es parti comme un voleur. Tu nous a éclipsé de ta vie comme si nous ne valions rien. Tu ne fais que te plaindre. Te plaindre de ne pas être d’ici. Mais as-tu essayé au moins une fois dans ta vie de te sentir chez toi ? D’apprécier ces personnes comme les membres de ta famille. Le sang est le sang Thélador. Tu n’es pas de notre sang. Tu n’as pas notre culture. Malgré des heures sous le soleil tu restes toujours aussi pâle. Mais cela ne veut rien dire. C’est au fond de toi que ça se passe. C’est toi et seulement toi qui décide qui tu veux être. Il serait temps que tu le comprennes un jour. »

Faisant une pause, Lalah examina le visage de son frère. Celui-ci restait impassible mais c’était sans compter l’expérience de la jeune femme. Elle pouvait presque entendre le débat intérieur qui parcourait le matroscien. Il était raide comme un piquet, mais ses doigts se balancaient nerveusement dans son dos. Enfin, la Cultivatrice expira une nouvelle fois bruyamment et continua sur sa lancée.

« Je n’ai jamais aimé la méchanceté. Tes paroles ont été trop loin envers Azeor. Si tu voulais bien cesser de t’apitoyer sur ton sort, tu verrais que d’autres peuvent souffrir. Oh oui, Azeor n’est pas tout beau aussi. Il a ses faiblesses et son caractère bien à lui. Mais il est avant tout notre famille. Comme tu es la nôtre aussi. C’est ton cousin, et entre cousin ces paroles ne devraient jamais être dites…Néanmoins, peut-être que ça le réveillera un peu » Finit-elle par marmonner plus pour elle-même.

Elle baissa ses yeux, cachant les larmes qui semblaient parvenir à l’engloutir d'une instant à l'autre. Elle aimait Thélador comme les membres de sa famille. Elle l'aimait, et peut-être un peu trop parfois.
Invité

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Posté dans Re: Réception chez les Desnolancès    - Jeu 20 Sep 2012 - 13:10

Il la suivit du regard alors qu'elle allait s'installer dans un de fauteuil, et il attendit. Il avait la respiration lourde et la tête qui tournait, mais s'efforça à garder son attention sur elle...

Elle eut le mérite de na pas trop lui faire attendre, et lorsqu'elle commença à parler, les mots s'écoulaient avec une telle fluidité qu'il en arriva à ce demander si ce discours n'avait pas été répété, encore et encore devant sa glace. Elle restait impassible, et lui tâchait d'en faire de même ... Pourtant, cela s’avéra plus compliqué qu'il ne l'avait soupçonné ...
Il est désagréable d'affronter la déception que l'on a éveillé chez autrui, mais ce n'était pas le pire... Le pire était bien de constater qu'après toutes ses années où il avait donné chaque minute de sa vie pour satisfaire l'épanouissement de sa soeur, celle ci n'en avait pas la moindre conscience...

Un silence s'écoula alors qu'elle attendait qu'il réponde ... Il prit une inspiration et crispa sa main sur son mouchoir souillé de sang... Il avait arrêté de saigner du nez.

-Alors ... C'est tout ce que je t'inspire ... Après toutes ses années c'est l'image que tu as de moi ? Un être égoïste, pleurnichard, et méchant ?

Sa voix se coinça dans sa gorge et il sentait les larmes lui brûler les yeux. De colère ou de tristesse il n'aurait su le dire. Mais brusquement, il su que c'en était trop. Il sentit la pression trop forte lui comprimer la poitrine et lui écraser le coeur ... Alors, il explosa de rire.
Ce n'était pas un rire joyeux. Juste nerveux. Et brusquement il se tu. Il n'eut plus de rire. Simplement le froid. Le sentiment désagréable de vide. Il se détestait ... De l'aimait autant. Il aurait du comprendre qu'il n'y gagnerait jamais rien. Que la chose lui serait fatalement retombé dessus. Il lui avait tout donné ... Sa confiance, son amour, sa protection. Et il en aurait donné tellement plus si elle lui avait demandé... Et voilà qu'elle venait de tout briser. En quelque mot ...

*Et tout ça ... Pour en arriver là ...*

Il eut un vertige. Il songea fugacement qu'il devrait s’asseoir, car il risquait de tomber. Mais ses jambes refusaient de bouger...
Sa bouche était sèche et lorsqu'il prit la parole sa voix était roque ;

-Je ne suis pas un Desnolancès Lalah. Là est tout le problème... Si j'en étais un on aurait pas cette discussions. Si j'en étais un je ne me sentirais pas coupable de vous affectionner d'avantage que le sang de mon sang. Si j'en étais un, je n'aurais pas à m'interdire de penser aux enfants que j'ai toujours rêvé d'avoir.
Tu dis que cela ne tiens que de moi ? Tu as tords. Mon sang reste mon sang aux yeux de la loi. Et il me prive de certains privilèges. C'est ainsi. La vérité c'est que j'ai beau essayer de me sentir Desnolancès, je n'arrive pas à oublier que quoi qu'il arrive, je serais toujours une branche morte à votre arbre généalogique. Et je me demande ... Qu'est ce qu'il me restera quand tu auras trouvé un mari ? Quand nos souvenirs d'enfants ne seront plus que poussière et que tu seras occupé à élever la nouvelle génération ?
Sais tu Lalah ce que je vois lorsque je pense à un forban ? Je revois mon père briser les nuques de toute une portée de petit médor mal formé. Je revois notre serviteur qui retiens leur mère qui rugit d'indignation, et je me demande ... Qui tiendra ma femme quand je devrais rompre le cou de notre enfant ? Tu me reproche de ne pas vouloir oublier mes racines... Mais regarde bien ! L’insécurité qui nous guette chaque jour est le résultat de ceux qui ont oublié d'où ils venaient ! Et je refuse de répéter leur erreur. Mais le fait que je ne me sente pas votre égale ne veut pas dire que j'ai refusé de vous aimer... Si tu me penses capable de vous "éclipser" de ma vie, c'est que tu n'as jamais prit le temps de savoir ce que je suis.


Plus son discours avançait, plus sa voix s'enflammait.

-N'ai-je pas interposé ma vie entre toi et ce forban ? Vous ai-je seulement une seule fois manqué de respect ? N'ai-je pas, durant toutes ces années effectué les tâches que vous me donniez sans rechigner ? Ne t'ai je pas traité comme ma propre soeur depuis le jour de notre première rencontre ? Ai-je une seule fois essayé de te dévaloriser aux yeux de tes parents pour m'emparer l'affection qu'ils te portaient ? Tu me parles de méchanceté, tu dis que je suis allé trop loin, mais toi, as tu la moindre idée du poignard que tu viens de m'enfoncer en plein coeur ?! J'ai toujours été là pour toi ! J'ai toujours pensé que oui, mon histoire était douloureuse, mais qu'au finale tu en valais le coup ! C'est pour toi que je suis resté ! Pour ne pas te perdre ! Mais toi ... Toi tu...

Cette fois les mots n'arrivaient plus à s’enchaîner. Ses pensées se bousculaient dans sa tête et lui martelaient les tempes. Il était incapable de dire à quel moment précis ses larmes avaient finit par couler, mais il les sentait à présent distinctement ruisseler sur ses joues...
Qu'avait-il dit ? Il s'en souvenait à peine. Il avait pensé et parlé tellement vite... Comme pour chasser la douleur. Comme pour essayer de l’exorciser.

-Je voulais juste ... Empêcher les forbans de vous faire du mal ... Je voulais juste ne pas vous perdre vous aussi ... .

Expliqua-t-il déboussolé, la voix étranglée par l'émotion.

-Mais qu'est ce que je dois faire bon sang ?! Qu'est ce que vous attendez de moi ?!










Lalah Desnolancès
Cultivateur

On m'appelle Lalah Desnolancès


Infos Personnage
RANG: (joueurs que votre personnage à renconter en RP)
VILLE & APPARTENANCE : (ex : Muertiga - Les Gargans
MON AGE : 18 ans
Féminin
MESSAGES : 414
AGE : 32
INSCRIT LE : 06/02/2012
PSEUDO HABITUEL : Saya / wasp
Joyaux : 23
http://www.ile-joyaux.com/t537-vestiges-d-une-vie-ennuyante-lalah-desnolances http://www.ile-joyaux.com/t536-famille-cultivatrice-desnolances#12862
Posté dans Re: Réception chez les Desnolancès    - Jeu 20 Sep 2012 - 14:02

Pas une seule fois elle n’avait entendu Thélador parler de lui-même avec une si grande force de conviction. Il lui lançait tout ce qu’il avait retenu en lui durant toutes ces années. Tous les faux semblants du jeune homme semblaient virevolter dans l’air. Plus il parlait, plus sa voix montait d’un cran. Légèrement tremblante elle laisser transparaitre toutes ses émotions.

Assise, Lalah peinait à soutenir son regard. Il s’élança dans un monologue incessant ou chaque mot de plus était une souffrance pour la jeune femme. Elle aurait voulu lui dire de se taire. Elle voulait se lever, le prendre dans ses bras et lui dire de ce taire. Que tout ceci n’avait guère d’importance. Que le principal était qu’il soit là devant elle à nouveau. Qu’il n’y avait que ça qui comptait.

Mais elle restait là, assise, à contempler les larmes qui ruisselaient sur les joues de son ainé. Soudainement, il fit une pause, semblant réfléchir à ses propos. Et il continua sur sa lancée, fouettant l’air dans des gestes brusques.

Enfin, il lança une question. Lalah se demandait s’il attendait une réponse ou s’il avait besoin d’exposer ses doutes à haute voix.

Un long silence s’installa entre eux. La jeune femme, tétanisée par les dires de Thélador, restait complétement cloitrée dans son coin. A son tour, des larmes glissèrent le long de ses joues. Sans un bruit, elles tombaient à même le sol sans plus de retenue.

Puis, avec silence, Lalah se leva, rabattu sa robe correctement et s’approcha lentement du jeune matroscien. Elle resta devant lui, immobile à son tour. Enfin, elle posa une main contre le visage humide de Thélador. Elle resta là un instant, caressant du bout du pouce le visage de celui qu’elle avait considéré comme son frère.

Il baissa alors les yeux sur elle, le visage rougit par l’émotion, et Lalah planta son regard dans le sien. Il aurait pu s’écouler une éternité ou une minute. Elle n’aurait su dire. Tout ce qu’elle trouva à dire fut trois simples mots qu’elle chuchota :

« Pardonnes moi Thélador » Puis elle soupira, tenant toujours de sa main son visage. De son autre main, elle va attraper la main du matroscien. Elle la tenait fermement comme pour l’empêcher de partir une nouvelle. Elle ne savait pas quoi rajouter. Elle aurait voulu lui dire qu’elle le comprenait mieux que quiconque. Qu’elle aussi, elle avait été là pour lui et qu’elle le serait toute sa vie. Mais certains points soulevés par Thélador la ramenaient à la raison. Lalah avait toujours voulu être ce genre de femme, forte et courageuse, n’hésitant pas à prendre des initiatives et se moquant des conséquences. Hélas, elle était bien trop élevée pour s’avouer qu’elle aimait son frère comme il n’était pas permis d’aimer un frère.

Ils restèrent alors ainsi, pendant de longues secondes, perdu dans le regard de l’autre comme en suspens dans le temps.
Invité

On m'appelle Invité

Posté dans Re: Réception chez les Desnolancès    - Jeu 20 Sep 2012 - 14:57

Il n'avait jamais autant parlé. Il ne s'était jamais autant ouvert. Il en tremblait de tous ses membres. Son souffle en était presque haletant, et tenir debout ne lui avait jamais paru aussi difficile.

Alors Lalah s'approcha. Il la distinguait à travers ses larmes qui ne tentait même plus de retenir. Il eut envie de reculer. De mettre de la distance. Qu'allait elle lui dire ? Lui faire de plus ? Ne voyait-elle pas qu'il était à bout ? N'avait-elle aucune pitié ?

Il s'était attendu à une dernière attaque, en sachant pertinemment que cette fois il n'aurait plus la moindre défense. Il lui avait ouvert son coeur. Il ne lui restait plus qu'à viser, et à détruire...

Mais lorsqu'elle leva la main, ce ne fut pas pour une gifle, mais pour caresse dont la tendresse le désarçonna.
Il tourna ses prunelles vers les siennes, et abîma son regard dans le sien. Elle pleurait aussi. Elle pleurait quand elle lui demanda pardon... Mais il lui avait déjà pardonné. Il lui aurait tout pardonné.
Sa peau contre la sienne. Sa tendresse contre sa douleur. Son souffle se mélangeant au sien. Tout cela lui semblait si irréel... Une minute plus tôt ils s'entre déchiraient... Et voilà que l'orage était passé... Que le calme était revenu...
Il ferma les yeux, et posa son front contre le sien. Il ne compta pas les secondes, ni les minutes qui s’écoulèrent ... le temps n'avait plus la moindre importance... Elle était là à présent. Tout près de lui. Et il cela suffit à apaiser la douleur. Ses larmes avaient séchés. Sa respiration avait reprit un rythme normal.

Enfin il brisa le silence.

-Excuse moi ... D'être parti sans avoir eut le courage de t'affronter... Mais je ne t'aurais jamais abandonner dans l'unique but de te blesser... Jamais d'accord ? Ne l'oubli plus. Tu es tout ce qu'il me reste Lalah.

Murmura-t-il. Puis lentement, il fit un pas en arrière et déposa un léger baiser sur sa joue.

-Tu devrais y retourner ...


Ajouta-t-il tendrement.

-Les convives vont finir pas se demander ce que tu fais, et ou tu es passé ... Je vais peut être aller prendre un peu l'air ... Mais je reviens après d'accord ?

Il tenta un petit sourire, pour la rassurer. La vérité était qu'il aurait voulut la garder pour elle ce soir... Elle était si belle... Il ne pu s'empêcher de résisté à l'envie d'effleurer sa joue avec douceur, comme pour vérifier qu'elle était bien là ...

-Tu m'as manqué tu sais ça ?

Lalah Desnolancès
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Posté dans Re: Réception chez les Desnolancès    - Ven 21 Sep 2012 - 4:43

Thélador brisa le silence , ramenant les deux partenaires dans la réalité. Lorsqu’il déposa un baiser sur sa joue, Lalah se mit à rosir de plaisir. Elle baissa les yeux, gênée par ce rapprochement, mais dévorée de plaisir. Un large sourire encadré ses jolies lèvres.

Puis il parla des convives et la jeune fille se réveilla brutalement. Elle les avait complétement oublié ! Son absence allait se faire remarquer en plus de celle de Thélador, ce qui risquait d’alimenter bien des conversations. Mais déjà la main de son ainé se posait sur son visage, comme s’il souhaitait au fond qu’elle reste auprès de lui.

« Tu m'as manqué aussi. Tu pars donc chez les Veilleurs Pourpres… je ne te reverrai pas pendant deux années, le sais-tu ? » Elle soupira, puis avec optimisme, elle continua « J’attendrais tes lettres. Tu auras intérêt à m’écrire souvent, sinon je monterai te voir la bas pour te botter les fesses ! » Fit-elle d’un ton taquin, riant par-dessus sa bêtise.

Enfin, elle recula d’un pas, respira profondément et sans plus un mot mais simplement avec un regard qui en disait long, elle quitta l’alcôve.

Au lieu de retourner directement dans le jardin, elle entra dans une petite pièce, puis se saisi d’un miroir et réajusta sa tenue et sa coiffure. Elle se pinça les pommettes pour les remonter et inspira profondément une nouvelle fois. Enfin, elle afficha un sourire joyeux et plein d’entrain.

Une fois la chose faite, elle se dirigea en cuisine comme convenu et donna des ordres de tous les cotés. Maintenant que les invités étaient arrivés, ils allaient pouvoir passer à table dans quelques temps. Tout se devait d’être prêt.

Lalah quitta les cuisines une fois la chose faite et passant devant la précédente alcôve, elle remarqua que Thélador était partie. Elle resta quelques secondes à regarder la petite pièce vide puis sortie dans le jardin, un verre à la main.

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Posté dans Re: Réception chez les Desnolancès    -

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