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Thørstein Hürþleif

Thørstein Hürþleif
Déserteur

On m'appelle Thørstein Hürþleif


Infos Personnage
RANG: Zoey Dälganith, Snjór Úlfbróðir
VILLE & APPARTENANCE : La Ceinture de Givre
MON AGE : Quarante-deux hivers
Masculin
MESSAGES : 201
AGE : 31
INSCRIT LE : 27/09/2012
PSEUDO HABITUEL : Euh...?
Joyaux : 36
http://www.ile-joyaux.com/t1037-thrstein-hurleif
Posté dans Thørstein Hürþleif   - Ven 28 Sep 2012 - 14:15



Je suis Thørstein Hürþleif Skævelg
« Si la Terre pouvait parler, alors j'en serais le héraut »



Prénoms : Thørstein Fjǫlf Asgáreís. Le second dénominatif viendrait d'un aïeux aussi ancien que mystérieux, le troisième est pure symbolique traditionnelle. Ils ne sont tous deux aujourd'hui plus usités, trop peu brassés par les bouches et vidés de tout sens par le temps.
Nom d'usage : Hürþleif (paternel) et Skævelg (maternel)
Nom de naissance : /
Surnom Selon à qui l'on s'adresse, selon comment on le voit, l'on entendra parler de Thørstein sous différents nominatifs. La plupart des Erfeydiens le connaissent sous le nom de Forge-Lune, et les plus familiaux s'en tiennent à un abrupt Stein.
Age : Peu face aux Cycles de la Vie, mais longs d'expériences, Thørstein effleure les quarante-deux hivers.
Langues parlées & écrites : L'Erfeydien.




Groupe : Un vieux dicton des Erfeydes veut que celui qui n'est pas ami est ennemi. Cette logique binaire lui a valut le rang de Déserteurs, bien qu'il n'ait plus de contacts avec eux ou la Peuplade
Métier : Ex-Artisan-Forgeron, il n'est désormais qu'un ermite attendant l'heure de sa Révélation.
Clan : /
Nature du lien : Terre
Spécialisation de votre lien : Le lien de Thørstein lui apporte une densité ainsi qu'une résistance musculaire et osseuse assez anormale. Il est solide et massif, à l'image de la pierre, et cela lui permet de manipuler sa Forge comme personne. Tordre et presser le métal, tels sont ses attributs. Il comprend la terre comme un être vivant, il peut réarranger sa structure comme il le souhaite dans un but précis et même créer de nouveaux matériaux inédits. Cette relation quasi-fusionnelle lui permet d'accomplir des prouesses de ferronnerie durant ses heures de travail intensives, et il développe des trésors d'ingéniosité pour exploiter au maximum l'ithylium, qu'il considère comme «Le Sang de la Pierre».
Son talent pour les minéraux atteignant une certaine limite, il s'escrime aussi à dominer l'aspect végétal de son lien, et c'est non sans une certaine fierté qu'il y parvient plus que correctement.
Cette expertise s'est acquise de la même façon qu'un enfant apprend la marche : il a commencé fébrilement, est tombé de nombreuses fois, s'est relevé d'autant, et s'est affermi avec l'âge.
Du reste, il est bien incapable de se servir de son lien tant offensivement que défensivement. Il préférera la force de ses muscles à cela.
Famille proche : Comme tous les hommes, Thørstein est né d'une mère, Reginleifr Skævelg, et d'un père, Asbjörn Hürþleif. Sa famille se compose aussi d'une sœur, Vilhelmine, plus jeune que lui de quelques ans.


Caractère : Comment rendre de l'exactitude d'un homme en quelques mots ? Thørstein a l'habitude de dire que son esprit est un puzzle morcelé dans un labyrinthe, le tout logé dans son crâne. On pourrait en retrouver un morceau qu'il rendrait compte de ce qu'il est à un temps donné, mais sans jamais le représenter dans son ensemble.
Sa personnalité s'est bâtie pierre par pierre au cours de sa vie, constamment modelée par ce qu'il a vécut, tant et si bien qu'il est lui-même incapable de se décrire simplement. Le Thørstein qu'il était est partie de ce qu'il est actuellement, mais pas totalement. Il a évolué. Une connaissance faisait le rapprochement entre lui et la légende du fr'hir, un petit animal qui pouvait changer de forme et de couleurs en fonction de son environnement, pour parler de ses états d'humeur fluctuants.
Il est néanmoins une chose qui trône en souverain dans ce brouillard confus d'aujourd'hui : l'envie. Si Thørstein fait quelque chose, c'est uniquement parce qu'il aura la motivation de le faire, et pas parce qu'il est nécessaire de le faire, ou parce que quelqu'un le lui a commandé. C'est un des principes qui régit sa vie. Aujourd'hui, on pourrait aussi le taxer de cynique maladif doublé d'un tempérament puéril, un brin hédoniste, et surtout, roublard comme pas deux. Mais cela ne l'émeut guère.
A chacun de voir en lui ce qui lui plaît.
Préférences alimentaires : De la viande ou des fruits, en passant par les céréales, Thørstein avale l'équivalent d'un repas pour quatre chaque fois qu'il le peut, sans cacher son plaisir d'un regard rêveur. Il sait se restreindre, mais si les ressources le permettent, à quoi bon ?
Loisirs : Même s'il sacralise le sommeil, l'Erfeydien n'est pas un passif dans l'âme. Il affectionne tout particulièrement le travail manuel, qui lui donne un véritable sentiment d'utilité et de complétude qu'il ne retrouve nulle part ailleurs. Passion plus excentrique, il lui arrive de converser seul sur n'importe quel sujet, et même à des objets aussi banals qu'une tasse en fonte. La vie d'un reclus est ainsi faite.
Préférences relationnelles : Thørstein n'est pas un difficile socialement. Il préfèrera sans doute quelqu'un renvoyant sa répartie avec autant de fougue, mais face une personne taciturne, cela ne le dérangera nullement d'entretenir seul la conversation. De même, l'arrogant ou l’agressif ne le dérangent pas, il en rit plutôt, tant que les armes restent au fourreau. La seule entorse à ce laxisme apparent sont les fanatiques, qu'ils tournent leur dévotion excessive envers le Gardien ou le combat.


...FACE A UN DANGER : Si le danger est raisonnable, au premier sens du terme, alors Thørstein jouera la carte de la raison déguisée par un savant mélange de remarques acides dont il a le secret. Si son intégrité est menacée, ou si rien ne peut être fait pour éviter la violence, alors il jouera des muscles. Et certains ont entendu dire qu'il était plutôt bon pour cela.
..FACE A UNE PROVOCATION : Thørstein en rira. L'estime qu'il a de lui a déjà été malmenée tellement de fois dans le passé qu'une pique de plus ou de moins ne l'échauffera guerre. Il ne prend jamais au sérieux une parole jetée dans le vent, et il saura rabrouer l'opportun si celui-ci se montre trop présomptueux.
..FACE A UNE NOUVELLE RENCONTRE : Thørstein agit à peu près comme un bambin le ferait. S'il trouve de l'intérêt à tourner autour de ladite rencontre et à l'asticoter suffisamment pour voir de quel bois elle est faite, alors il le fera sans gêne ni retenue. Puis, s'il est lassé, ou si quelque chose d'autre attire son attention, alors il portera son esprit ailleurs. Ne tient qu'à son interlocuteur d'éveiller sa curiosité pour maintenir un dialogue qui, s'il est lancé, ne saurait s'arrêter que lorsque Thørstein aura décrété être repu de partager.
..FACE A DES SENTIMENTS NOUVEAUX : Thørstein a été soumis à tous les types d'émotions par le passé, aussi ne sera-t-il surpris par l'un d'entre eux. Si par mégarde son esprit devait se heurter à un trop plein qu'il ne saurait gérer, alors il conviendrait avec lui-même de la meilleure marche à suivre. A voix haute.
..FACE A UNE PERTE/LA TRISTESSE : Enfouir une émotion ne fait jamais que la pousser à germer sous une forme plus robuste, lui murmurait sa mère. Alors il pleurera. Jamais il n'a retenu ses larmes devant autrui, quitte à passer pour un moins que rien, et jamais il ne le fera seul. Il échappe ainsi à cette spirale d'apathie que tant se targuent de posséder. Ensuite, il cherchera du réconfort. Des bras chaud, ou à défaut, un travail acharné où résonne le fracas du métal.


TAILLE/POIDS : Trapu comme un arbre, le crâne de Thørstein culmine à sept pieds et demi de haut, pour un poids de trois-cents livres.
COULEUR DES YEUX : Deux prunelles d'un bleu polaire tirant sur le pâle de la banquise et du givre, voilà ce que Thørstein a hérité de son père.
COULEUR & LONGUEUR DES CHEVEUX : La crinière lourdement tressée, pâle et cendrée, flotte selon le gré du vent ou de l'activité, chatouillant les omoplates de notre Erfeydien qui est souvent amené à les retenir d'un bandana lors du travail.
PIGMENTATION DE LA PEAU : L'épiderme de Thørstein est légèrement tanné par des heures passées sous l'astre solaire, mais est toutefois soumis à l'héritage ancestral. Il apparaîtra donc bien pâle en comparaison d'un Forban du Désert.
SIGNE PARTICULIER : Thørstein a une peau qui marque pas, ou peu, comme recouverte d'une fine couche protectrice. De fait, il ne possède aucune stigmate de ses combats, ce qui est vu en soi comme une faiblesse par ses pairs.
PILOSITÉ : Arborant une fière barbe tressée par endroit, l'Erfeydien possède une pilosité normale pour un homme de son âge. Elle n'entache nullement sa virilité, et fait parfois son bonheur lors des longues soirées d'hiver.
VESTIMENTAIRES : Thørstein porte ce qu'il peut sur lui, et surtout ce qu'il veut. La majorité du temps, cela se compose d'un unique pantalon de toile et de larges bracelets métalliques en guise de fantaisie personnelle. S'il sort, il peut se vêtir d'une tunique cloutée parsemée de fourrure, de hautes bottes chaudes et d'une pelisse doublée d'hermine, dans le cas où sa tolérance correcte au froid est mise à mal.


Tout commença par un hiver particulièrement glacial. Rien ni personne n'était épargné par cette vague de froid aussi brusque qu'intense, et c'est dans un enchevêtrement de branches alourdies par la neige que Thørstein poussa ses premiers cris. La chaleur que lui procura sa mère suffit à le garder des températures mordantes de l'île en cette année-là, et il survécut. Ça en avait toujours été ainsi avec Reginleifr. Quitte à en mourir, elle aurait été capable de céder la moindre parcelle de flamme qu'il lui restait pour son enfant, et c'est ce qui failli arriver, car une fièvre violente l'avait prise peut après sa première couche. Elle avait toutefois continué à s'occuper de son fils, bravant sa condition et sa faiblesse, et Thørstein passa ses premiers ans à l'abri du monde.

Bientôt capable de marcher sans l'aide de personne, Thørstein suivit souvent les mouvements de ses parents sans vraiment en comprendre la signification. Ils allaient et venaient, suivis par des coups de tonnerre et les hurlements du vent. Lui tentait simplement de calmer les pleurs de sa sœur en agitant une vieille poupée qu'il avait faite lui-même, à partir de branches, de feuilles, et d'un morceau de sa propre tunique. De ses prunelles vides, Vilhelmine lui répondait parfois de gazouillis faibles, et il se jura de la protéger des éclairs qui résonnaient autour d'eux. Et si celui qui provoquait cela se montrait, alors il le taperait jusqu'à ce qu'il arrête de faire pleurer sa sœur et qu'elle sourisse enfin.

A l'âge de onze printemps, Thørstein affichait déjà une stature de géant et des muscles taillés pour la guerre, et son père, Asbjörn, voyait déjà un lui un futur puissant guerrier. Alors il commença à le former au maniement des armes, d'abord avec des copies factices d'armes en bois, puis avec des modèles en acier. Thørstein se révéla plutôt bon, et il s’abîma à dominer ses camarades malgré un sobriquet peu reluisant, le premier de sa vie : la Fausse-Patte, à cause de sa latéralisation de gaucher, signe de malchance parmi les Déserteurs. Vilhelmine se montra elle aussi une farouche guerrière en surmontant le lourd handicap de la cécité grâce à son don fraîchement découvert. Le Vent remplaçait ses lacunes, lui apportant foule d'informations sur la position des autres et agissait précisément en conséquence. Elle était vive, agile, leste, en un mot mortelle.

Tous les deux étaient dans une sorte de compétition fraternelle, mais toujours avec un amour et un respect qui frisait l’adulation réciproque. Ils s'enfuyaient à deux après avoir chapardé un peu de lard dans le camps situé à l'opposé du leur et parlaient sans trop comprendre de combattre les Clans jusqu'à ce que tous les Déserteurs puissent vivre unis et heureux sans craindre la chasse du jour au matin. C'était un jeu pour eux, et tout était prétexte pour obtenir les faveurs de leur père et devenir celui qui porterait dans sa main Hrunsléif, l'épée familiale luisant d'un étrange matériau bleuté.

Passées les missions de surveillance ou de vadrouille sans saveur, Thørstein eut le privilège de participer à des missions de plus grande envergure. Des raids sanglants ou des rapts devenant vulgaire tournante, il s'abreuvait de la peur qu'il inspirait à tous du haut de ses seize printemps. Puis, son père succédant à leur chef de camp, il eut le droit de diriger un petit groupe de cinq guerriers pour piller une caravane emportant des biens d'une ville à l'autre. Une simple bagatelle si ladite caravane n'avait pas été gardée par une bonne dizaine de Factionnaire armés du pied en cap. Thørstein, voulant faire montre de sa fougue, lança quand même l'assaut, et ce malgré les réticences de sa sœur qui l'avait accompagné. Il était Brise-le-Vent, et se croyait invincible.

Et ce fut un désastre.

Crevé de blessures, il fut laissé pour mort dans un ravin et ce n'est qu'après avoir vaguement repris connaissance auprès d'un feu de camp qu'on lui annonça la nouvelle.

«L'attaque a été un fiasco. Ils sont tous morts, et tu es sur le point d'y rester toi aussi. Ta sœur... est vivante, mais ça ne durera pas. Qui sait ce que ces brutes ont fait d'elle tandis que tu gisais contre la neige. Tu devras répondre de ton échec devant nous. On ne trompe jamais le sang».

Des semaines durant, Thørstein joua à l'équilibriste sur le fil de la vie, alors que tous réclamaient le sang. Une vie pour un mort, scandaient-ils, et à peine remis debout qu'on le fouetta jusqu'à l'os et qu'on le jeta au fer dans l'attente d'un jugement. Sa mère le rejoignit finalement une nuit de pleine lune, et tomba à ses pieds pour le supplier de quitter le camp en ces termes.

«Ils ont tranché, mon fils. Tu sera un Leipr. Tu m'entends ? Un Leipr ! Un moins que rien, même pas homme ! Et c'est ton père qui devras te... te... te tuer, par le Gardien ! Pars, je t'en conjure. Si tu ne le fais pas pour te sauver, fais le pour Asbjörn. Il est sur le point de perdre sa fille, alors ne lui inflige pas l'exécution de son fils. Pars te dis-je, au nom de notre famille !»

Cette prière était la dernière chose à laquelle Thørstein s'attendait. Morbidement, son cerveau embrumé résuma la situation en cette simple dichotomie : la Vie ou la Mort.

Et Thørstein choisit la vie.

Sous l’œil d'une aube propice à la discrétion, il s'enfuit, avec pour seuls bagages ses haillons de toile et une petite poupée de chiffon humide pressée contre son cœur. Traqué comme un animal, il ne s'en remit qu'à la chance et à sa force colossale pour sa survie. On ne lui laissa aucun répit, et le Trompe-la-Mort ne fut plus que le fantôme de lui même. Cette époque dura de longs mois froids et austères, jusqu'à ce que les premières habitations ne se découpassent à l'horizon, comme un signe que son voyage était terminé.

On lui offrit le gîte un temps sans le forcer à révéler sa provenance, et il finit par vendre sa force contre une bouchée de pain pour avoir de quoi survivre. Dans ce petit village sans histoire qui lui rappelait tristement ceux qu'il avait brûlé par le passé, il découvrit une existence dénuée de violence et de rivalités incessantes. La conscience du manque de finalité de son amour guerrier le rattrapa, et il oublia la fureur qui l'animait lorsque son épée déchirait la chair de ses ennemis. Cela ne se fit pas sans accroches, ni sans incidents, mais il réussit finalement à se faire des amis. Il développa même une certaine bonne humeur, relique maternelle, se fit un petit nom, et reconstruisit sa vie.

Mais à force de travaux manuels, on remarqua son manque manifeste d'utilisation d'ithylium. Quand on lui parla d'épreuve du Labyrinthe et qu'il en resta bouche bée d'incompréhension, on l'expédia au camp Nord-ouest avec pour consigne de ne revenir qu'une fois son Lien découvert. Ce qu'il fit. En cinq jours éprouvants, il sortit du labyrinthe, couverts de marbrures, mais vivant. On l'assigna à la peuplade, à son grand désarroi, et il protesta. Des coups de bottes et autre réprimandes sévères le remirent à sa place, et il trouva sa place en tant qu'apprenti forgeron.

Là, il découvrit ce qu'il était vraiment, et sut que cette voie était la sienne. Il résonnait avec le métal qu'il travaillait, savait exactement doser la chaleur à apporter à une épée pour en obtenir la tranche la plus équilibrée possible, et découvrait chaque jour de nouvelles propriétés pour optimiser le travail de la forge. Il avait soif d'expérimenter, mais l'inaptitude au risque de son maître le brima tout son apprentissage, et finalement, il se lança seul pour un nouveau départ. Divers chefs de clan se battirent pour qu'il forge des armes pour eux, mais Thørstein avait déjà un autre objectif.

Durant de nombreux hivers où il peaufina son travail de la forge jusqu'à développer un style inédit et à s'établir à son compte, il avait nourri l'espoir d'unifier les Erfeydes. Peut-être la présence constance de cette poupée qui ne le quittait plus faisait écho à un rêve d'enfant, mais plus il y pensait, et plus il voulait y parvenir. Alors, lui qui se moquait auparavant du soutien des Chefs, joua bientôt de politique. Il appuya ceux qu'il pensait digne de porter haut les couleurs des siens, affronta les autres, et finit, au contact de mesquinerie et de coups de poignards dans le dos, par développer un sens particulièrement souple de l'honneur.

Un jour, il se retrouva nez à nez avec un certain Grunvald, dit Barbe-Rougie, qui portait à son fourreau une étrange épée bleutée. Les yeux habitués à travailler les lames, Thørstein reconnut sans peine Hrunsléif, l'épée qui son père devait léguer à l'un ou l'autre de ses enfants. Il comprit alors que la seule explication possible était que celui qui se tenait devait avoir dérobé ou tué son père pour s'emparer de son arme. Alors il le défia, le vainquit, mais ne réussit pas à le tuer. Exilé, Grunvald promit vengeance, et s'enfuit dans les bois sous les quolibets de ses guerriers.

Thørstein pleura sa famille, et s'escrima à forger une sœur à Hrunsléif à l'aide d'un matériau de sa composition, le rubilium, teinté d'un rouge aussi vif que les flammes. Il mit des mois à concevoir la meilleure méthode, à visualiser encore et encore dans ses rêves cette arme qu'il souhaitait plus que tout revoir, et après trois longues années, Draùpstein vit le jour. Il la cacha ensuite dans une remise souterraine, et reprit sa vie. Mais bientôt, son esprit commença à le tarauder durant les froides nuits passées autour du feu. Son père, s'il était mort, réclamait vengeance, et Thørstein finit par entreprendre un voyage pour retrouver Grunvald.

Conscient qu'il n'était ni le plus leste, ni le plus discret des siens, il savait qu'il ne pourrait traquer son ennemi, alors il fit savoir à tous son intention et ne se cacha en rien lors de ses passages en forêt. Il creusa de larges traces pour marquer son passage, et criait le prénom de Grunvald à tout va. Le plan fonctionna, car Thørstein se retrouva bientôt à la merci de cette famille qu'il avait quitté il y avait bien longtemps : les Déserteurs. Grunvald à la tête d'un petit groupe décida de le garder en vie pour le voir endurer mille morts entre ses mains, et c'est ce que Thørstein voulait.

Il fut contraint de troquer son talent contre sa vie, ce qui lui valut de nombreux ennemis par la suite, car la mort est préférable à la soumission selon les principes Erfeydiens, mais survécut à ses années de captivité. On le tortura pour briser sa volonté, ce qui arriva en partie. Un espace de l'esprit de Thørstein n'échappa pas aux sévices malgré la compartimentation acharnée à laquelle il s'était soumis, et il se perdit au fond de lui même. On l'appela le Fou pendant ce temps où il oublia son objectif final tant ses actes semblaient désarticulés de sa raison désormais perdue. Même le travail de la Forge n'avait plus de sens, et il lui sembla perdre de talent qu'il avait affûte toute sa vie.

Ce ne fut qu'après avoir vu Hrunsléif brisée dans les mains de Grunvald, de retour d'un énième assaut sur un village, que les flammes du guerrier s’attisèrent une dernière fois en lui. Sa conscience se reforma de façon morcelée autour de bribes de souvenirs éparses. Pourquoi ses parents étaient devenus Déserteurs, son départ, sa vie éclatée, tout ceci se recolla tant bien que mal dans sa tête, et il reprit le fil de son plan. Ce fut laborieux et pénible, mais une nuit, il s'infiltra dans la chambre du chef du groupe de Déserteurs et taillada son corps dans son sommeil comme un possédé. Et tel un fantôme du passé, il s'enfuit dans la nuit avec les restes brisés de l'épée familiale.

De retour chez lui après tout ce temps, il dut faire face à l’ire de la peuplade, et fut banni. On brûla sa maison et il manqua de rôtir avec quand il y retourna pour chercher Draùpstein. Mais l'épée demeurait introuvable, et il dut s'exiler une dernière fois dans les montagnes. Blasé par cette vie ratée, à moitié désaxé, il brava le froid et les bêtes jusqu'à retrouver un vieille cavité dans le flanc de la Ceinture de Givre, la région la plus stérile et inhospitalière du plus haut mont des Trois Glaciers, et s'y établi. La nuit, il criait à la Montagne qu'il serait celui qui aiderait à l'unification des siens, mais la pierre demeurait close.

Les années passant, on oublia son nom et ce qu'il était. Il était considéré comme mort, et ce fut une femme peinturée de noir qui le retrouva parmi les crevasses et les stalactites de sa grotte. Sans demander son reste, elle aida le vieil ermite à refaire sa vie, à rassembler les pièces de son esprit, et l'aida à bâtir une forge digne de ce nom, transportant sur le dangereux trajet de la Ceinture les matériaux adéquats. Sa personnalité subit une imbrication particulière, tant et si bien que s'il retrouva ses facultés motrices et de raisonnement, il demeura altéré par ce qu'il avait vécu, comme un puzzle mal reconstruit parce que des pièces sont manquantes ou abîmées.

Avec de la patience, la nuit, sous l'astre opalescent, il se remit à forger, et la femme lui donna son ultime surnom. Celui de Forge-Lune.

De cette femme, Thørstein ne découvrit que le nom qu'il honora à sa façon. Son travail accompli, elle resta une dernière journée, et s'en fut avec le soleil. Lors, dans les basses-terres, on commença à parler de ce forgeron lunatique qui édifiait des merveilles à l'aide de ses mains la nuit tombée, et qui annonçait, portée par le vent et l'écho, la venue d'un Roi-pour-tous. Cette prophétie ne venant jamais le jour, on le considéra comme un vieux grisous bizarre, et seuls les plus braves, ou les plus fous, osèrent braver la Ceinture de Givre pour lui rendre visite. Sur six personnes, seules deux sont revenues de ce périple, et une seule porte sur elle une de ses œuvres : un arc un peu particulier qu'il monnaya chèrement. En revanche, ce qu'elles sont devenues demeure un mystère.

Thørstein recommença alors sa vie, cultiva sa personnalité si particulière, et découvrit des secrets dans les entrailles de la terre qu'il préféra passer sous silence. Assurément, il a des histoires à raconter, mais à qui est prêt à les entendre. Il compila ses savoirs, ainsi que les nombreuses rencontres improbables et curieuses de sa vie, dans des livres qui ne cessèrent jamais de s'empiler dans une cavité qu'il du aménager spécialement pour cela. Cela marqua le début d'une lubie qui lui permettait de chasser les migraines provoquées par un trop plein d'informations à trier, la faute à une mémoire exaltée.

Aujourd'hui, atteignant tout juste quarante-deux étés, Thørstein passe ses journées au gré de ses envies. La venue des étrangers annonce à son sens des jours funestes pour les Erfeydes et il se prend à espérer que les siens sauront faire face, si désorganisés soient-ils.

Tout ceci s'est-il réellement passé, ou bien n'est-ce qu'exagérations passées de bouche à oreille au fil des ans, personne ne saurait le dire avec exactitude. Mythe et réalité, prénoms superposés à travers les époques, personnages confondus ou imaginaires, si bien entrelacés, se confondent à un point si original que seul Thørstein lui-même peut encore démêler le vrai du faux. Et pour tout dire, c'est bien la dernière chose dont il a envie actuellement.


Date d'anniversaire : 6 Kinos 274
Phobie(s) : Avoir une phobie sous-entendrait une certaine régularité d'esprit qui servirait de base à l'établissement de cette peur irrationnelle. Or l'esprit de Thørstein n'est pas régulier. Il flue et reflue constamment, à ce point qu'aucune chose ne peut s'ancrer durablement pour en créer une phobie. Il a bien des peurs, comme tout le monde, mais la priorité qu'il y attribuera dépendra du moment. La seule chose qui s'en approche serait une certaine photophobie. Bien qu'il considère sa vision comme excellente pour quelqu'un de son âge, une lumière un peu trop concentrée aura tôt fait de provoquer chez lui de lourds maux de tête voire de le rendre complètement inapte. Par conséquent, sans la fuir comme la peste, il évitera les zones trop lumineuses ou s'arrangera pour ne pas garder les yeux ouverts trop longtemps. Même en plein jour.
Tics/manies : Thørstein parle seul. Quand il réfléchit, c'est à voix haute. Quand il prend une décision, c'est à voix haute. Il lui arrive même d'avoir des conversations seuls sur des sujets aussi anodins que le temps qu'il fait ou le repas de la veille. Parfois, il prend à témoin des objets du quotidien, joue avec, se créée des scènes imaginaires devant des spectateurs fantômes et d'autres fantaisies du même acabit. C'est un peu comme si son cerveau lui-même n'arrivait pas à gérer ses propres errances quotidiennes et devaient relâcher les soupapes par des monologues plus ou moins loins.
Rituel quotidien : La Forge. Que ce soit de simples vérifications de routines ou du travail créatif le plus pur, il n'y a pas une journée qui passe sans que Thørstein ne joue avec son lien. Cela peut durer des heures comme quelques minutes, mais cela arrivera sans aucun doute. Du reste, il ne possède pas d'emploi du temps fixe. Quand l'envie lui prend de faire quelque chose, il le fait et arrête dès qu'il est apaisé. Être seul à cet avantage.
Autre particularité: Thørstein est lunatique. Il se laisse porter au gré de ses envies dont il ignore parfois la provenance. Il peut prendre ombrage de la moindre parole et vous embrasser la seconde après, être d'un sérieux morbide juste avant de s'écrouler de rire suite à une boutade à peine drôle, ou encore danser les larmes aux yeux. Simplement parce que c'est ainsi qu'il est. Ou qu'il n'est pas. Il ne sait pas en fait.
Thørstein est aussi atteint d'une affection génétique extrêmement rare : situs inversus. Cela n'a pas d'autres particularités que de lui avoir sauvé la vie une fois lorsqu'une flèche manqua son cœur de quelques centimètres à cause de sa position inversée, mais il convient tout de même de le préciser.


Ambition : Thørstein caresse le doux rêve de forger le symbole de l'unification des Erfeydes, porté par un héraut que tous reconnaîtraient comme un souverain puissant. Il est fatigué de ce conflit stérile qui gangrène les siens et imagine sans peine un pouvoir central fort unissant tous les Erfeydiens pour repousser les étrangers fraîchement débarqués sur l'île. Malheureusement, il est aussi conscient que ce bref sursaut d'enfant n'est qu'une utopie foulée du pied par les différents chefs de clan ou groupuscules guerriers, alors il se contente d'attendre le bon moment. Peut-être un jour, peut-être jamais, la seule chose sûre, c'est qu'il n'y a pas d'avenir dans le renoncement.
Secret : Les choses qu'il a vu dans la Montagne. Il ne les partage pas aisément et s'il le fait, c'est la plupart du temps inconsciemment. Sans trop savoir quoi en faire, il les utilise comme balise pour ses réflexions sur l'avenir des Erfeydes mais n'est même pas sûr qu'elles soient dignes d'intérêt. Alors il garde ces images dans un coin de sa tête jusqu'à un moment plus propice pour en parler.
Réputation : Tout dépend du moment de sa vie que l'on considère. Un traître à son sang, un brillant forgeron, un paria qui a rejoint les déserteurs et finalement un fou qui s'est aventuré là où personne ne s'est rendu. Aujourd'hui, on entend parler du Forge-Lune sans trop savoir qui a colporté ce nom en premier ni s'il s'agit de lui ou non, mais parfois, quelqu'un le recherche pour diverses raisons. Sinon, on le considère soit comme mort, soit comme un traître, que ce soit du côté de la peuplade ou des déserteurs.


Où as-tu trouvé le forum ? Au détour d'un Topsite. Je glandais à la recherche d'un RP sympatoche pour reprendre le RP, et paf, ça fait des chocapics.
Première impression :
Spoiler:
Robin Hobb ça te parle ? Celui qui volait aux pauvres pour donner aux riches ? Bien sûr que je connais.
Tes autres pseudos habituels : Eh, mais c'est secret défense ça. Manquerait plus qu'on google mon identité après, et on remonterait jusqu'à des Rps que j'aurais préféré oublier. Du reste, j'imagine que le temps passé ici verra bien apparaître quelque chose de bariolé qui va me coller le restant de mes jours /drame
Ton activité à prévoir : Fluctuante ?

Il a pris son temps, mais Chocolat est bel et bien là :joker:
Et c'est pas faute d'avoir dû recommencer l'histoire par trop plein (oui, oui, c'est la version light Razz) ou par défaut d'originalité. J'espère m'être rattrapé.
Allez, corrigez-moi, dîtes ce qui colle ou ne colle pas, j'ai l'habitude d'en faire un peu trop. Et pis bon, je suis pas tout à fait satisfait quand même de ce que j'ai pondu, alors n'hésitez pas !

PS : Je me suis permis de fusionner Qualités et Défauts en une partie par soucis d'économie. Si ça dérange, je changerai, ofc.
Agazhar Börl
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Posté dans Re: Thørstein Hürþleif   - Ven 28 Sep 2012 - 14:58

Oh putain o________________o

Cette histoire est sûrement l'une des meilleurs du forum ! J'en reviens toujours pas. Mais quelle vie il a eu cet erfeydien, il doit en avoir des choses à raconter le soir ! C'est un plaisir à lire en plus, tu écris vraiment bien (:

BREF ! Je te réserve un RP xD (quand j'aurai plus de temps T.T) et je valide sans problème ! Tu as très bien saisi les Erfeydes et tu as pris des risques sur certaine chose mais c'est crédible (c'est même inspirant *^*)

Bon RP et puis bienvenue o/
Azaëlle
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Posté dans Re: Thørstein Hürþleif   - Ven 28 Sep 2012 - 15:01

BIENVENUUUE !
Superbe fiche ! J'veux bien lire la version longue ! non mais tout le vocabulaire que tu as c'est dingue, ta fiche se lis superbement bien ! bref je suis conquise moi aussi xD

BREF. Vais lire tes rp's **
Invité

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Posté dans Re: Thørstein Hürþleif   - Sam 29 Sep 2012 - 0:44



Très belle prés, en effet. Le Chocolat a un excellent goût ^^.

Bienvenue parmi nous et bon rp.
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Posté dans Re: Thørstein Hürþleif   - Sam 29 Sep 2012 - 7:17

Waouh ! Très belle prés, félicitations ! Je te souhaite la bienvenue et amuse toi bien sur IJ !
Thørstein Hürþleif
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Posté dans Re: Thørstein Hürþleif   - Sam 29 Sep 2012 - 8:52

Merci à vous pour cet accueil.

Honnêtement, j'avais peur qu'après tant de temps sans toucher au RP je sois devenu une espèce de loque incapable d'aligner deux mots correctement et qu'on me jette au cachot à cause de ça Razz

Content de voir que ce n'est pas encore le cas.

@Noreshia Ne t'inquiètes pas, je suis pas du genre pressé. En plus, j'ai cru comprendre qu'il y avait une màj de prévue dans pas longtemps, alors commencer le RP ne serait peut-être pas judicieux pour l'instant (du moins j'imagine).

Enfin bon, je vais prendre mes marques pour l'instant. J'ai plus l'habitude des forum hyper-actifs comme celui-là Razz
Agazhar Börl
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Posté dans Re: Thørstein Hürþleif   - Sam 29 Sep 2012 - 9:25

Oui y'a une MAJ prévu pour octobre, on peut pas donner de dates encore *y bosse depuis depuis 8h d'affilées @_@* donc vaut mieux partir sur des RP flashback, au moins t'es tranquille ^^
Invité

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Posté dans Re: Thørstein Hürþleif   - Dim 30 Sep 2012 - 6:17

Ca c'est de l'Erfeydien de qualité ! On est gâtés en ce moment, on est gâtés. :wou:

J'adore ton personnage, ça c'est dit. Et la fin de ton histoire me donne bien envie de te proposer un lien. (C'est bon, t'as une soeur avec le don du vent et tu parles d'un arc, tu m'as dans la poche. /out)
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Posté dans Re: Thørstein Hürþleif   - Dim 30 Sep 2012 - 6:36

Normal, ceux qui ont un lien du vent sont les meilleurs Cool
Thørstein Hürþleif
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Posté dans Re: Thørstein Hürþleif   - Dim 30 Sep 2012 - 12:18

@Asgeïr Merci à toi. Et c'est vrai qu'après avoir lu la présentation de ton personnage (de qualitay, faut le dire), j'ai aussi remarqué quelques points de concordance (limite les ellipses de nos histoires respectives s'imbriquent l'une dans l'autre, si c'est pas beau).

A toi de me dire ce que tu veux faire, je suis personnellement ouvert à toute proposition Razz

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Posté dans Re: Thørstein Hürþleif   -

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