AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
» THE topic de FLOOD
Païkan - Spectre du Désert Emptypar Isidro l'Mécano Mar 17 Oct 2023 - 18:25

» Communication externe
Païkan - Spectre du Désert Emptypar Loth de la Vision Mar 21 Juin 2016 - 15:06

» Réversa [ TOP ]
Païkan - Spectre du Désert Emptypar Invité Ven 27 Mai 2016 - 8:21

» Le monde de Dùralas
Païkan - Spectre du Désert Emptypar Invité Jeu 26 Mai 2016 - 7:00

» Anthalia
Païkan - Spectre du Désert Emptypar Invité Dim 22 Mai 2016 - 15:17

» Marbrume, La Cité des Damnés
Païkan - Spectre du Désert Emptypar Invité Lun 16 Mai 2016 - 15:07

» Questionnaire pour soutenir infinite RPG !
Païkan - Spectre du Désert Emptypar Invité Sam 14 Mai 2016 - 17:33

» Escalus
Païkan - Spectre du Désert Emptypar Invité Jeu 12 Mai 2016 - 9:02

» Mass Effect : Reborn
Païkan - Spectre du Désert Emptypar Invité Mar 10 Mai 2016 - 15:00

Le Deal du moment : -28%
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G ...
Voir le deal
389 €

Païkan - Spectre du Désert

Païkan
Forban du Désert

On m'appelle Païkan


Infos Personnage
RANG: (joueurs que votre personnage à renconter en RP)
VILLE & APPARTENANCE : Col Muertiga - Les Gargans
MON AGE :
Féminin
MESSAGES : 17
AGE : 61
INSCRIT LE : 21/12/2012
PSEUDO HABITUEL : .
Joyaux : 0
http://www.ile-joyaux.com/t1248-paikan-le-visage-de-la-mort
Posté dans Païkan - Spectre du Désert   - Ven 28 Déc 2012 - 13:17


Je suis Païkan
« La mort vous va si bien. »



SURNOM :Le Mort-Vivant, le Squelette, Trompe-la-Mort, le Maudit, le Spectre Mouvant, Carcasse... pour les plus connus.
AGE:28 ans, dans l'hypothèse où le compte est bon.
VILLE :Col Muertiga.
LANGUE(S) :Korrulien, qu’il ne sait pas écrire. Il maîtrise quelques mots et expressions matrosciennes qu’il a apprit au cours d’expéditions passées tels que : « Attention, un Forban ! » ou « Feux ! » ou bien « On se replie ! » ou encore « Par le cul de Vama ! », qu’il ne comprend pas mais qui l’amusent.

Ce n'est pas le travail qui fait qu'on est fier ou pas ; c'est la façon de le faire.


MÉTIER : « Guerrier », terme générique qui dans la société forban signifie : assassin, voleur, pilleur, profanateur, chasseur.
FAMILLE PROCHE : Il n’a jamais vraiment connu son père et sa mère est morte des années plus tôt. Il est fils unique et à sa connaissance, il n’a jamais eu de cousins, d’oncles ou de tantes. Peut-être a-t-il un ou deux bâtards, il ne s’en est jamais soucié. Le sens du mot « famille » n’a jamais eu beaucoup de signification pour lui, si ce n’est celui du lien qui l’unissait à sa mère qu’il aimait tendrement.
CLAN : Les Gargans.



PhysiqueCaractère

TAILLE : 1m96.
POIDS : 89 kilos. Une imposante masse de muscle.
COULEUR DES YEUX : Rouge.
COULEUR & LONGUEUR DES CHEVEUX : Païkan se rase les cheveux afin de garder son crâne impeccablement lisse.
PIGMENTATION DE LA PEAU : Peau mate, quoique bien plus claire que la plupart de ses congénères.
SIGNE PARTICULIER : Un tatouage recouvrant tout son corps qui imite le squelette humain. Toutes les femmes qui ont couché avec lui se sont accordées pour dire qu’il s’agit d’une chose particulièrement effrayante.
PILOSITÉ : Presque imberbe.  
VESTIMENTAIRES : Païkan n’a que faire de son apparence vestimentaire, du moment que ses affaires ne l’entravent pas dans ses mouvements tout en lui permettant de transporter tout son équipement. Il n’hésite pas à détrousser ses victimes quand il le peut – et quand celles-ci ont des mensurations similaires aux siennes, ce qui n'arrive pas souvent – mais la plupart du temps, il jongle entre différents vêtements plus ou moins du même style. Vêtements protecteurs et souples dans des tons à la fois sombres et chauds, chemises en lin ou coton, protections en cuir dépareillées et bien souvent, un masque qui cache la partie basse de son visage lorsqu’il s'approche des villes korruliennes.

DÉFAUTS : Une trop grande confiance en lui qui le pousse parfois à agir inconsciemment, au mépris de  sa sécurité. Il lui arrive également de s’énerver rapidement et de se laisser dominer par la rage et la colère, bien que celles-ci soient le plus souvent cachées derrière un sourire éclatant. Il manque parfois de tact et n’hésite pas à dire aux gens leurs quatre vérités ; d’une manière générale, on considère qu’il en faut peu pour faire sortir le Forban de ses gonds et donc faire ressortir tous ses défauts les plus vils : colérique, revanchard, susceptible, violent, agressif et vulgaire. Il méprise les femmes et n’accepte que celles qui sont capables de prouver leur force physique et leur aptitude au combat (mais malgré cela, il ne se montrera pas plus tendre avec elles…)
QUALITÉS : Païkan est le Forban le plus sociable qu’il vous sera donné de rencontrer. Il maîtrise l’art de la conversation plus que quiconque au Col Muertiga. Lorsqu'il juge une personne digne d'intérêt, il se révèle très curieux et partageur, n’hésitant pas à révéler toutes ses connaissances pour le simple plaisir d’échanger et d’apprendre en retour. Il a un sens aigu de l'honneur et fait tout pour faire respecter celui de son clan. C’est un homme de valeur et de confiance, à qui l’on peut confier des tâches en s’assurant qu’elles seront correctement effectuées. Quoique seules les personnes au moins aussi fortes et imposantes que lui sont à même de bénéficier de ses services.  
AMBITIONS : Tuer les korruliens et les matrosciens. Torturer les hommes, violer leur femme, dépecer leurs enfants. Détruire leurs villes afin qu'il n'en reste plus que des ruines sur lesquelles se soulager. Empaler les Chamanes, donner leur tête en pâture aux corbics ou bien laisser leurs membres équarris disposés sur des gibets à la vue de leur soi-disant Dieu. En résumé, œuvrer pour l'unification des clans forbans et les mener à la guerre qui verra leur victoire sur Korrul, dans un premier temps, et Matroos.

PRÉFÉRENCES :
ALIMENTAIRES : De la viande principalement. Cela dit, les conditions de vie étant ce qu’elles sont au Col Muertiga, Païkan ne fait pas la fine bouche et prend tout ce qui est comestible. Mais avec sa corpulence et son mode de vie, il lui faut une quantité  riche et généreuse afin de se maintenir en bonne santé. D’où l’importance de ne pas se trouver  à proximité de lui lorsqu’il est affamé ou affaiblit par le manque de nourriture ; un Païkan mort de faim est un fléau. Pour tous.
LOISIRS : Manipuler les esprits faibles avec son sens aigu de la parole et du discours ; provoquer des bagarres et se battre ; tuer des hommes ou les torturer, c’est selon ; piller des gens du désert sans défense ; créer et manipuler des armes toutes plus dangereuses et glauques les unes que les autres ; violer des femmes faibles – faire l’amour avec celles qui parviennent à s’attirer sa sympathie (rare…) ; faire peur aux petits enfants avec ses tatouages ; faire peur à tout le monde avec ses tatouages, surtout les plus crédules et religieux ; boire jusqu’à ce que son corps ne puisse plus tenir l’alcool ; être un Forban, tout simplement.  
RELATIONNELLES : Il n’y a pas Forban plus sociable que Païkan. Amateur de nouvelles rencontres, à la recherche d’esprits aiguisés avec qui converser ou se battre, Païkan est très ouvert, mais son tatouage a tendance à faire croire le contraire aux autres qui voient en cette modification corporelle un moyen de se détacher de la vie sociale, du groupe, de la norme. Bien des gens se moquent de lui dans son dos, beaucoup le craignent, s’imaginant un fou dont il vaut mieux ne pas s’attirer les foudres (qui sait de quoi un homme se grimant en squelette humain est capable ?). Et pourtant ! Si Païkan est amateur de combats, de morts violentes et d’insultes, il n’en reste pas moins un homme qui cherche toujours la présente de l’autre ainsi que tous les bénéfices d’une vie en communauté. On ne peut pas vraiment dire qu’il a des amis… Mais il considère que chaque personne au monde, ami ou ennemi, a un rôle à jouer dans la vie de chacun et qu'il faut se situer par rapport à eux et tirer au mieux parti de ce qu'ils ont à offrir.

Comportement
...FACE A UN DANGER : Il l’attise pour le rendre plus grand, plus menaçant ! Il a une grande confiance en lui et en son physique, se sachant capable d’affronter toute sorte d’ennemis et de situations difficiles. Parfois, cela peut le mener plus proche de la mort qu’il ne le pense…
..FACE A UNE NÉGOCIATION : Il ne négocie pas.
..FACE A UNE NOUVELLE RENCONTRE : Toute rencontre est bonne et peut amener son lot de bonnes surprises, de conversations intéressantes ou de combats sanglants. Païkan est très ouvert malgré ses tatouages qui pourraient faire croire le contraire. Si la personne fraîchement rencontrée s’avère intéressante ou amusante, nul doute que le visage du Forban s’illuminera d’un effrayant sourire que tout bon korrulien  jugera bon de fuir.
..FACE A DES SENTIMENTS NOUVEAUX : Le visage du Forban est très expressif ; chaque sentiment a sa palette d’expressions que l’homme ne cherche pas à cacher. De la joie ? De la crainte ? De l’amusement ? De la haine ? Un visage si vivant pourrait paraître comique s’il n’était pas le symbole de la plus pure franchise.
..FACE A UNE PERTE / LA TRISTESSE : Païkan est un homme détaché et pragmatique, qui n’a souffert que d’une seule perte de proche dans sa vie. Selon lui, les choses bonnes ou mauvaises arrivent pour une bonne raison et il convient d’y réfléchir et d’en tirer les leçons nécessaires. De ce fait, il n’accorde que peu d’importance à la tristesse qui n'est au mieux qu'un moteur pour aller toujours plus loin, toujours plus fort.



«L’Histoire n'est pas plus figée ni morte que l'avenir. Le passé est tout près ; il commence à la dernière respiration qu'on a prise. »



Histoire
Progeny by Hans Zimmer on Grooveshark

L
a masse d’arme s’éleva dans les airs, ses piques scintillant sous les lueurs du soleil brûlant, puis s’abattit lourdement sur le plastron du veilleur ; le coup fut si fort que le korrulien en eut le souffle coupé et la poitrine lourdement endommagée. Il tomba en arrière sur le sable chaud, sonné par le coup. Son uniforme était déjà parsemé de fines entailles ensanglantées. Le combat avait été rapide. Déjà ses compagnons forbans s’occupaient des civils de la caravane qui avait tenté une traversée du désert. Païkan posa délicatement son pied sur le poitrail du soldat et l’appuya pour entendre son ennemi gémir sous la gêne occasionnée. Il le regardait avec un plaisir non feint tenter désespérément de saisir son membre afin de se soulager de la pression mais il n’y parvenait pas, affaibli par la souffrance. C’était un jeune Veilleur Pourpre qui n'avait peut-être pas encore eu le temps de faire ses preuves. Païkan ne savourait pas sa victoire mais se contentait de jouir de sa domination, sa supériorité physique, son droit légitime de vie et de mort. Il regardait les yeux du jeune homme et y lut le désespoir des derniers instants, la peur face à la mort proche. Pourquoi devait-il avoir peur ? Il devait être content ; il allait avoir une mort honorable au milieu du désert après avoir vaillamment combattu auprès des siens. C’était là une mort digne d’un Veilleur Pourpre. Païkan sourit et s’abaissa.
Il planta sa masse d’arme dans la tête du jeune homme, broyant son crâne et écrasant son cerveau gélatineux.

Païkan - Spectre du Désert 842718paikanimage1
Il se rappelait cette journée de solitude passée à errer dans le désert, à traîner des pieds sur les milliards de grain de sable qui blessaient ses pieds nus écorchés. Il marchait la bouche sèche, déshydraté, « sans jamais te retourner » comme le lui avait dit sa tendre mère ; il ne savait ce qu’elle était devenue mais le silence oppressant du Désert avait depuis longtemps étouffé la rumeur des combats. Il ne s’était jamais retourné. Il avait laissé derrière lui son passé, le souvenir de l’ancien clan Asferos et l’image de sa mère levant les armes et lui demandant de fuir le plus loin possible. Il marchait sans but ni objectif, gravissant les hautes dunes en priant pour quelques gorgées d’eau et surtout pour que les corbics et les styx ne viennent pas se repaître de son corps trop lourd à traîner. Chaque pas était un supplice pour ses membres endoloris, chaque seconde accroissait sa soif lancinante et les brûlures de sa peau d’enfant.
Et il les avait vu. Des Forbans qui avaient fait un détour pour le chercher et le sauver de l’enfer désertique. Des hommes lourdement armés qui lui avaient posé des questions auxquelles il n'avait pu que répondre : « je ne suis plus rien ». On voyait rarement des enfants orphelins parcourir les dunes de sable pour échapper à de violents combats : le Désert se chargeait rapidement de les avaler sans ménagement. Il ne savait pas, mais sa survie miraculeuse lui avait offert son entrée au sein du clan des Gargans, les plus craints et réputés des Forbans du Col de Muertiga.

Païkan avait grandi sous l’égide d’Arthabas, un guerrier qui commençait à faiblir sous le poids de l'âge et qui voyait en lui un héritier. Il lui avait apprit comment chasser la bête et cuire les parties les plus goûteuses de sa viande. Il lui avait apprit comment les dépecer et se fabriquer des objets utiles du quotidien avec leurs os. Lorsque ses petites mains enfantines se firent calleuses, il lui avait alors inculqué le maniement primaire des armes afin qu’il puisse se défendre et faire honneur au clan.
Il avait aiguisé son intelligence et son esprit tactique au fil des ans, affiné son maniement d’armes jusqu’à maîtriser à la perfection l’usage des armes blanches. Il avait fait de la masse, la première arme qui lui fut donnée par Arthabas, son arme de prédilection ; il se revoyait à quinze ans lors de son premier véritable raid, écraser le visage de ses victimes afin qu’il n’en reste plus rien et qu’aucune personne ne puisse les identifier par la suite. Cela lui avait valu les louanges et une place légitime au sein du clan.

Païkan - Spectre du Désert IgYz5L0xVq
The Might of Rome by Hans Zimmer on Grooveshark

La nuit était déjà bien avancée et l'heure tardive. Païkan était assis au comptoir d'une taverne à siroter une liqueur lorsque Murfès le rejoint en commandant une bière d’une voix tonitruante. Il ne prit pas la peine de tourner la tête et de le saluer ; cet homme lui était définitivement antipathique et le simple fait de voir son visage couturé de cicatrices hideuses lui donnait envie de l’enfouir sous le sable jusqu’à étouffement et de cracher sur son cadavre.

« Mais c’est ma charmante carcasse putréfiée des Gargans ! dit-il d’un air faussement joyeux. Quelles nouvelles de ton clan sodomite ? On raconte de drôles de choses à vot’ sujet, comme quoi beaucoup de vos membres quitteraient le clan ces derniers temps… Pas foutus de garder vos pèquenauds ? Tu crois qu’ils sont partis parce qu’ils ne supportaient plus de voir ta gueule de déterré ? »

Des piques, il en entendait souvent et la plupart du temps de la part de gens qu’il ne connaissait pas. C’était une marque de peur, cela, il l’avait bien compris. Son tatouage dérangeait, intriguait, mais plutôt que de tenter de comprendre ses motivations ils se contentaient d’insulter pour masquer leur incompréhension et leur malaise. Mais sortant de la bouche de Murfès, cela lui faisait l’effet d’un venin dont il ne supportait plus la piqûre. Une inlassable rengaine dont il se passerait bien. Tous deux se connaissaient depuis des années, n’avaient cessé de se mesurer afin de déterminer qui allait ployer le premier. Païkan ne comptait plus le nombre d’altercations qu’ils avaient eu et ce soir, manifestement, une nouvelle allait s’ajouter à la liste.

« Fesses-au-mur, mon visage est si charmant qu’il attire même les plus virils des forbans de notre cité. Je n’ai même pas besoin de violer pour satisfaire mes envies, les gens se pressent à ma porte pour que je les prenne violemment tellement mon physique les enchante. On aurait pu croire qu'il les dégouterait mais non, bien au contraire, je n’ai même pas assez de force pour tous les culbuter. C'est à n'y rien comprendre. J’ai déjà tellement fort à faire avec les femmes… Comme je sais que tu as du mal à tremper ton gourdin, je consens à te donner quelques hommes qui, je pense, seraient ravis de te titiller ta virilité. Il suffit juste que tu me fasses signe. Mais attention, ne me demande pas de participer, notre relation n'y survivrait pas. »

Murfès manqua de s’étouffer avec sa bière. Païkan ne le connaissait que trop bien : qu'on puisse ne serait-ce que l'assimiler à des amours homosexuels le rendait malade. Le forban reprit sa respiration et prit l’air le plus dégouté que son visage était en mesure de rendre. « Tu me dégoutes, misérable tas d’os. Quand je vois ta gueule de monstre, j’ai envie de vomir tout mon repas dessus. »

La réaction de Païkan ne se fit pas attendre. Son poing droit heurta violemment la joue de Murfès qui s’étala au sol sous la puissance du coup, le contenu de son verre se vidant par la même occasion sur lui. Cela ne manqua pas d’attirer l’attention des autres forbans présents. Les rires et discussions cessèrent d’un coup, plongeant la salle dans un silence pesant. Tous les regards se rivèrent vers les deux protagonistes dans l’attente de la suite de la bagarre. Et pour le plaisir de la foule, elle continua. Un troisième forban qui se trouvait aux côtés de Païkan tenta de le frapper avec son énorme chaise en bois mais celui-ci réussit au dernier moment à parer le coup avec son bras. Une vive douleur explosa dans son avant-bras mais il ne se laissa pas démonter ; il répliqua avec un coup de poing qui heurta le ventre de son ennemi qui se plia en deux sous la douleur. Un camarade Gargan prit la suite et l’enserra par derrière pour mieux l’envoyer valdinguer vers un groupement d’hommes qui se mit à hurler des provocations et des chants triviaux, à l’instar du restant de la salle.

« Immonde petit rat puant, vociféra Païkan à l’attention de Murfès, mon visage te dégoute ? Hé bien, laisse-moi donc te refaire le portrait à ma façon ! Tu n’en seras que plus beau ! »

Et l’ambiance de la taverne plongea dans une violente, ténébreuse mais joviale atmosphère comme on en trouvait seulement au Col Muertiga.
Une demi-heure plus tard, Païkan sortit de l’établissement le sourire aux lèvres. Un filet de sang coulait de sa bouche qu’il essuya d’un revers de la main. Un sourire éclatant illuminait son visage. Il se sentait heureux et vivant.

Païkan - Spectre du Désert 240918paikanimage2
« Es-tu sûr de ce que tu me demandes ? Les tatouages qui recouvrent la totalité du corps étaient la marque de fabrique d’un clan très craint aujourd’hui disparu. C’était leur façon à eux de se jouer des traditions chamanistes, de détourner une de leurs coutumes les plus anciennes pour en faire leur signe distinctif. Ces tatouages étaient très effrayants. Il n’y a rien de bon à remuer de si vieux souvenirs qui n'ont plus lieu d'être. »

La Mystique, comme on l’appelait, se montrait toujours curieuse mais Païkan savait qu’elle prendrait part à ce projet avec plaisir. Il ne faisait pas cela par vengeance, ni par désir de résurrection. La disparition de son ancien clan faisait parti du passé et le forban, alors âgé de dix-huit ans, était résolument tourné vers l’avenir. Il avait seulement attendu d’atteindre sa morphologie afin de suivre les traditions de son ancien clan et cela par pur respect pour sa mère.
L’entreprise avait duré deux ans. Allongé sur les peaux de bêtes à même le sol, il avait assumé la douleur de l’aiguille plongeant l’encre dans son épiderme de nombreuses heures durant. Cela n’avait pas été pratiqué avec la précision quasi chirurgicale d’un Chamane mais Païkan savait que le résultat serait à la hauteur de ses espérances. La Mystique y mettait tout son cœur et avait magnifié son travail en prenant exemple sur de véritables squelettes humains. Elle avait d’abord tatoué ses bras et son torse de manière partielle. Après avoir laissé cicatriser un mois, elle avait comblé les zones de vide avant de s’attaquer aux jambes, puis au dos. Lorsque tout fut parfait, imitant de manière réaliste le squelette humain, elle s’attaqua au visage. Cette dernière étape fut la plus symbolique ; alors qu’elle y dessinait un crâne et ses os, les zones d’ombre autour de ses yeux et le bout du nez pour rendre l’illusion parfaite, Païkan sut que le regard des autres changerait alors du tout au tout. Il sut qu’il serait l’objet de moqueries, qu’il motiverait la crainte et la peur et qu’il lui faudrait alors redoubler d’efforts pour regagner la confiance de ses pairs ; il en allait de la réussite d’un projet encore plus personnel qu’il construisait depuis maintenant quelques années.
Mais alors qu’il sentait la Mystique lui redessiner une dentition par-dessus ses lèvres et les coins de sa bouche, il sut que le sacrifice en valait la peine. Que la peur qu'il lirait dans les yeux des autres serait un plaisir plus grand que nul autre au monde.

Païkan - Spectre du Désert 620317paikanimage
Secrets by Gladiator soundtrack on Grooveshark

Il grimpa les nombreux étages qui constituaient l’architecture du Col Muertiga construite à flan de montagne. Assis sur le bord d’un promontoire qui surplombait la cité, Païkan couvrait des yeux le Col et les alentours ; la vue était magnifique, l’endroit rarement fréquenté, c’était le moment parfait pour flâner à la lueur des étoiles du soir.

Il finit par sentir son parfum fruité juste derrière lui ; à sa plus grande surprise, elle avait gravit les hauteurs pour aller à sa rencontre. Il la regarda s'asseoir à ses côtés, admirant du coin de l'oeil ses courbes alléchantes, son corps souple et finement musclé, ses vêtements qui ne cachaient qu'une portion infime de son corps caramel et sa longue chevelure sauvage. Nérah incitait à la concupiscence mais à la différence de la majorité des femmes forbans, elle avait une façon de se protéger particulièrement efficace : c'était une insupportable féministe qui gueulait à qui voulait l'entendre qu'elle saurait un jour dépasser les hommes et montrer la supériorité, sinon l'égalité, du sexe faible sur le sexe fort. Son discours était si intolérable aux yeux des hommes qu’ils préféraient encore ne pas trop s’approcher d’elle, juste pour qu’elle se taise.

« Je ne comprends pas pourquoi vous passez autant de temps à vous battre entre vous sans raison apparente. Pour le plaisir ? C’est tellement ridicule. Par moment, vous ne valez pas mieux que des bêtes.
- Il faut croire que tu apprécies leur fréquentation alors, je ne peux plus rester seul un instant sans que tu viennes me coller aux basques. Ce sont mes tatouages, n’est-ce pas ? Je ne pensais pas qu’en les faisant je m’attirerai l’intérêt saugrenu de femelles en mal de reconnaissance… »


Nérah répondit par un soupir méprisant ; il se serait presque attendu à ce qu’elle le frappe. Il n’était point question de tatouages et il le savait. De nombreuses secondes de silence passèrent durant lesquelles ils admirèrent tous deux la cité qui les avait vu grandir. Chacun y avait vécu des histoires, des expériences qui avaient forgé leurs désirs et rêves les plus profonds. Nérah avait grandi dans le mépris des hommes ; elle avait vu tant de femmes se faire violer que son esprit ne pouvait plus l’accepter. Malgré tout ce qu’il pouvait penser de sa propre société, de ses habitudes, de ses coutumes, Païkan la comprenait. Elle avait réussi à séduire son opinion grâce à sa volonté de feu et son courage indéfectible. Mais il ne le lui avouerait jamais et continuerait à savourer les privilèges que son physique et son sexe lui accordaient. Païkan n’était pas homme à changer pour les beaux yeux d’une femme.

« A quoi tu penses quand tu montes ici, seul ? Cela m’a toujours intrigué. Dis-moi. »

C’était un ordre. Si ça avait été une autre, Païkan l’aurait baffé. Mais il n’en fit rien.

Ses pensées dérivèrent vers sa mère depuis bien longtemps disparue. Il se souvenait de ces soirées passées en sa compagnie sur les rochers qui dominaient le campement de leur ancien clan. Il se souvenait de ses bras réconfortants, de son doigt tendu pour lui présenter les étoiles, de ses histoires d’anciens guerriers forbans presque légendaires. De ses douces paroles réconfortantes. « Un jour, tu deviendras un guerrier craint et respecté dans tout le désert. Tu accompliras de grandes choses… Je n’en doute pas. Tu surpasseras ton père. Tu laisseras une empreinte si forte que ni le sable, ni le temps ne parviendront à l'effacer. J’ai foi en toi. » Elle redisaient sans cesse ces phrases et n’avaient jamais quitté son esprit dès lors. Elles avaient conditionné son esprit et son évolution au fil des années jusqu’à faire de lui ce qu’il était aujourd’hui. Il devait tout à sa mère, la seule personne qu’il n’ait jamais aimée de toute sa vie.

« Toi… tu as des rêves de reconnaissance. Elles sont tout à fait légitimes. Mais moi… » Il tourna lentement sa tête vers Nérah et plongea ses yeux dans les iris de la femme. « Je rêve d’unification. Et de destruction. »



Où as-tu trouvé le forum ? C'est mon DC qui m'a filé le lien!
Première impression : Un forum s'inspirant de Hobb et qui donne la possibilité de jouer des barbares sanguinaires primaires sans paraître à côté de la plaque. J'achète.
Robin Hobb ça te parle ? Dans mon futur appart je mettrai une bibliothèque spécialement dédiée à elle où je pourrai mettre ma grosse vingtaine de bouquins en édition Piment, ça va faire beau tout ce bleu.
Tes autres pseudos habituels : Hador Mihaly.

Kataleyah Teim-Cruan
Déserteur

On m'appelle Kataleyah Teim-Cruan


Infos Personnage
RANG: (joueurs que votre personnage à renconter en RP)
VILLE & APPARTENANCE : Cimes Hérissées
MON AGE : 26
Féminin
MESSAGES : 2191
AGE : 34
INSCRIT LE : 18/02/2012
PSEUDO HABITUEL : Nano.
Joyaux : 377
http://www.ile-joyaux.com/t480-kataleyah-teim-cruan
Posté dans Re: Païkan - Spectre du Désert   - Ven 28 Déc 2012 - 15:09

Roooh :wou:
Encore un perso mega cool !!

Bon je te refais mes commentaires CB xD en tout c'est tout nickel *^* je valide donc, mais Aza confirmera Wink

Bon RP o/
Païkan
Forban du Désert

On m'appelle Païkan


Infos Personnage
RANG: (joueurs que votre personnage à renconter en RP)
VILLE & APPARTENANCE : Col Muertiga - Les Gargans
MON AGE :
Féminin
MESSAGES : 17
AGE : 61
INSCRIT LE : 21/12/2012
PSEUDO HABITUEL : .
Joyaux : 0
http://www.ile-joyaux.com/t1248-paikan-le-visage-de-la-mort
Posté dans Re: Païkan - Spectre du Désert   - Ven 28 Déc 2012 - 15:19

Aaaah! Je suis tellement soulagée, j'avais trop peur d'avoir des trucs à réécrire vu comment j'ai bataillé à certains moments. J'espère que ça ira pour Azaëlle du coup !
Ravie que ça t'aies plu, et merci Very Happy
Jack l'Infortuné

On m'appelle Jack l'Infortuné


Infos Personnage
RANG: Dionnia [soeur, prédef],Venycia, l'Imposteur, Miobë, Mike, Eshisil...
VILLE & APPARTENANCE : Actuellement à Vanylle, mais originaire de Vuulte.
MON AGE : 22 ans.
Féminin
MESSAGES : 696
AGE : 28
INSCRIT LE : 30/10/2012
PSEUDO HABITUEL : Mentheloup
Joyaux : 98
http://www.ile-joyaux.com/t1139-jack-belfort-peintre-ou-debauche#31088 http://www.ile-joyaux.com/t1135-jack-belfort#30995
Posté dans Re: Païkan - Spectre du Désert   - Ven 28 Déc 2012 - 15:40

Mais pourquoi que tous les forbans sont pas gentils comme des lapins tout doux :cute: ? *pan*

Chouette DC (Ce tatouage :thelou: ) & chapeau, j'adore ta citation *ç* !
*s'enfuit en courant car tient à sa vie*
Invité

On m'appelle Invité

Posté dans Re: Païkan - Spectre du Désert   - Ven 28 Déc 2012 - 16:45

Superbe fiche ! J'adore ton personnage !

Païkan a écrit:
Aaaah! Je suis tellement soulagée, j'avais trop peur d'avoir des trucs à réécrire vu comment j'ai bataillé à certains moments.

Franchement, ne te prends pas la tête, ici comme tu sais, on ne te jugera pas. Ici on savoure tout ! Wink
Vaarden Jirkin
Veilleur Pourpre

On m'appelle Vaarden Jirkin


Infos Personnage
RANG: (joueurs que votre personnage à renconter en RP)
VILLE & APPARTENANCE : Arish
MON AGE : 29 ans
Masculin
MESSAGES : 2601
AGE : 33
INSCRIT LE : 16/06/2011
PSEUDO HABITUEL : Vaarden, Xiaho
Joyaux : 188
Posté dans Re: Païkan - Spectre du Désert   - Sam 29 Déc 2012 - 1:54

C;est Bien Paikan je sens qu'on va bien s'entendre avec mon DC Jude ^^
Invité

On m'appelle Invité

Posté dans Re: Païkan - Spectre du Désert   - Sam 29 Déc 2012 - 2:38

Encore un personnage super intéressant **
J'ai dévoré ta fiche, c'est vraiment super bien écrit c'est un plaisir à lire ! Tu as bien compris la mentalité des Forbans donc ça c'est génial.

Je reviens juste sur un point... FESSE AU MUR ! Fou sort de ce corps !
On me l'a fait pas a moi xD je reconnais Robin Hobb partout ou elle se cache haha

Enfin bon rp :3
Enaîa Lysean Vara'Da
Veilleur Pourpre

On m'appelle Enaîa Lysean Vara'Da


Infos Personnage
RANG: Bras Droit des Veilleurs Pourpres - Admin
VILLE & APPARTENANCE : Penjoie
MON AGE : 28 Ans
Féminin
MESSAGES : 739
AGE : 30
INSCRIT LE : 07/05/2012
PSEUDO HABITUEL : Harrods
Joyaux : 266
http://www.ile-joyaux.com/t750-croire-en-quelque-chose-et-ne-pas-le-vivre-c-est-malhonnete#17230 http://www.ile-joyaux.com/t726-enaia-lysean-vara-da-terminee#16682
Posté dans Re: Païkan - Spectre du Désert   - Sam 29 Déc 2012 - 3:26

Bienvenuuuue à ce superbe DC ! Very Happy

J'adoooore ton personnnage.
Mais je sens que nous n'allons pas nous entendre tous les deux...
(Va faire de la bouillie de Forban What a Face )

En tout cas, très bonne fiche. :3
~
Isidro l'Mécano

On m'appelle Isidro l'Mécano


Infos Personnage
RANG: (joueurs que votre personnage à renconter en RP)
VILLE & APPARTENANCE : Vanylle - Hélios
MON AGE : 36 ans
Masculin
MESSAGES : 1379
AGE : 31
INSCRIT LE : 23/05/2012
PSEUDO HABITUEL : Isidro
Joyaux : 65
http://www.ile-joyaux.com/t754-isidro-l-mecano
Posté dans Re: Païkan - Spectre du Désert   - Sam 29 Déc 2012 - 3:55

Ooooh, j'adore ton perso ! :gah2:
La fiche est très bien écrite, et je suis particulièrement fan de ce passage, j'aime la progression xD
Citation :
faire peur aux petits enfants avec ses tatouages ; faire peur à tout le monde avec ses tatouages, surtout les plus crédules et religieux ;

Fais le bien grandir sur IJ ! Razz
PS : Où est Eléa ?
Païkan
Forban du Désert

On m'appelle Païkan


Infos Personnage
RANG: (joueurs que votre personnage à renconter en RP)
VILLE & APPARTENANCE : Col Muertiga - Les Gargans
MON AGE :
Féminin
MESSAGES : 17
AGE : 61
INSCRIT LE : 21/12/2012
PSEUDO HABITUEL : .
Joyaux : 0
http://www.ile-joyaux.com/t1248-paikan-le-visage-de-la-mort
Posté dans Re: Païkan - Spectre du Désert   - Sam 29 Déc 2012 - 10:05

Merci, merci à tous Very Happy

Alwine > Je me doute bien.. mais j'ai vraiment poussé le perfectionnisme jusqu'au bout là. Le prochain DC aura une histoire en toc héhé.

Vaarden > Je suis à tes ordres, j'attends tes directives...

Enaîa > ... tiens regarde Vaarden, on peut faire de la bouillie d'Enaîa! Very Happy

Eshisil > Héhé Murfès c'est une kassdedi à tous les fans de Hobb! Mais le Fou a dit fesses-au-mur donc ? Parce que j'ai pas les bouquins ici et quand j'ai googlé le truc, je n'ai trouvé que "Mur-fesses". Rah l'inspiration involontaire quoi, Hobb sort de notre tête à tous *fuit*

Isidro > Tu peux venir faire une Eléa si tu veux 9D

On m'appelle Contenu sponsorisé

Posté dans Re: Païkan - Spectre du Désert   -

Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum