Je suis Miobë Shei’Arcath
« Le rire pur commence avec la pleine acceptation de nos erreurs. »
Prénoms : Miobë
Nom d'usage : Shei’Arcath
Nom de naissance : Marchebois
Surnom : Ma douce
Age : 24 ans
Langues parlées & écrites : Le Matroscien et le Joyellien.
Groupe : Familles Marchandes
Métier : Épouse Marchande. Elle soutient son époux dans ses tâches en lui soufflant de précieux conseils. Consciente de la position de la femme au sein de la famille Shei’Arcath, elle veille à ce qu’il soit le seul récompensé de ses succès commerciaux, afin de ne pas attiser sa jalousie. En dehors du monde marchand, son attention est toute portée sur son foyer.
Origine : Marchande
Vivenef : L’Elisil
Caractère : Malgré l’amour qu’elle porte à l’ensemble de ses domestiques, Miobë se montre distante envers eux, afin de faire bonne figure dans un monde qui ne pardonne aucune erreur. Il en est de même pour les pauvres gens, les étrangers et les hors-la-loi, dont le statut ne fait pas forcément d’eux de méchantes personnes. Ce masque qu’elle porte au quotidien, elle s’applique à ne jamais le retirer pour que son époux et l’ensemble de la famille Shei’Arcath ne se soucient pas des ennuis qu’elle pourrait leur apporter.
Cette attention qu’elle porte à chacun de ses gestes, chacune de ses expressions, l’amène à trop réfléchir. Il lui arrive souvent de se tromper sur l’opinion que lui porte entourage et de dramatiser une situation. Son amour secret pour un citoyen de Matroos, lui inspire la culpabilité et la détruit de l’intérieur. Ce stress permanent tend à la rendre excessivement nerveuse et désagréable. Son incapacité à tomber enceinte malgré les dix années de mariage aux côtés de Déolin ne fait qu’ajouter à son malheur.
Si l’on oublie son amour grandissant pour le citoyen qui fait battre son coeur, Miobë est une femme obéissante, prête à satisfaire chacune des volontés des Shei’Arcath, sans jamais oser lever le ton ou contester leurs décisions. Elle est attentive, douce et patiente. Dès qu’elle le peut, elle apporte son aide à quiconque la lui réclame, oubliant le danger et les contraintes qu’elle peut entraîner. Son esprit est vif, intelligent, mais son humilité la pousse à ne jamais mettre ces précieuses qualités en avant.
Préférence alimentaire : Miobë mange de tout, car son appartenance à une famille marchande lui a permis de ne jamais manquer de rien. Elle a néanmoins une très nette préférence pour la Duchesse Carmine, dont elle raffole au moment du dessert. Elle l’accompagne d’une boisson chaude aux arôme doux, afin de ne pas altérer l’acidité des fruits. Lorsqu’elle était enfant, son père, Sahjak, lui racontait qu’il s’agissait de la pâtisserie préférée de sa grand-mère.
Loisirs : Miobë se rend très fréquemment en librairie, pour y acheter plusieurs dizaines de livres. La jeune femme a le désir de tous les lire, un par un, bien qu’ils soient indénombrables. Elle pratique également la danse et s’occupe des enfants des autres femmes de la famille, n’en ayant jamais eu de son côté.
Préférences relationnelles : Miobë entretient d’excellentes relations avec sa famille d’origine, les Marchebois. Il en est tout autre avec la famille Shei’Arcath, qu’elle considère encore aujourd’hui, après près de dix années à leurs côtés, comme une source de mystères irrésolus. Elle ne sait ce qu’ils pensent réellement d’elle, s’ils l’aiment, s’ils la haïssent, s’ils la trouvent ridicule ou au contraire digne d’intérêt. Tandis que les femmes adoptent le comportement que leurs maris veulent qu’elles adoptent, les hommes font preuve de sévérité à son égard, la jugeant à chaque mouvement, chaque parole, chaque regard. Elle craint leur jugement et leurs décisions, tout comme elle craint la mort et le danger.
...FACE A UN DANGER : En cas de grand danger, Miobë se laisse rapidement envahir par un puissant sentiment de terreur. Incapable de se défendre seule, elle va naturellement se recroqueviller à l’abri de toute menace et attendre que l’on vienne à son secours. Dans une telle situation, la jeune femme n’est plus capable de réflexion ni de courage. Son attitude est plus duue à un comportement sur-protecteur de son tendre père qu’à un quelconque traumatisme au cours de son enfance.
..FACE A UNE NÉGOCIATION : Miobë est une excellente négociatrice. Vive et intelligente, elle soutient ses proches dans leurs démarches mais reste dans leur ombre, pour ne pas s’attirer tout le mérite d’une victoire. Dans la famille Shei’Arcath, elle ne s’attend pas à être reconnue à sa juste valeur, et ne l’a d’ailleurs jamais désiré. Ses nombreuses lectures et ses dix années de mariage lui ont permis d’apprendre à connaître la valeur exacte de chaque contrat.
..FACE A UNE NOUVELLE RENCONTRE :Curieuse et bien éduquée, Miobë ne fera jamais preuve d’impolitesse, encore moins lorsqu’il s’agit d’un bourgeois ou d’un membre d’une célèbre famille marchande. Elle adopte le même comportement à l’égard de la population pauvre, bien qu’elle fasse preuve de plus de retenue pour faire bonne figure auprès des autres membres de sa famille.
..FACE A DES SENTIMENTS NOUVEAUX : En présence de ses proches, elle fait l’effort de garder pour elle ses peurs, ses joies et toute pensée pouvant lui nuire d’une quelconque façon. Mais lorsqu’elle se retrouve enfin seule, et ce n’est guère souvent le cas, elle pleure ou se perd dans ses rêves secrets. Cette accumulation de frustrations se répercute inévitablement sue ses relations avec ses amis les plus proches, qu’il lui arrive parfois de réprimander alors que la situation ne l’exige pas.
..FACE A UNE PERTE/LA TRISTESSE : Perdre un être cher est la plus grande peur de Miobë. Elle n’a jamais été confronté à la situation, hormis lorsqu’une lettre lui a annoncé la mort de Jack Belfort, le peintre de la famille, qu’elle a renoncé à croire en vie après plusieurs jours de recherche.
TAILLE : ÉCRIRE ICI
POIDS : 1m67
COULEUR DES YEUX : Miobë a le visage illuminé par de beaux yeux noisette, d’un brun clair sur fond de bleu. ils sont aussi doux que ceux du Gania Commun, animal de compagnie préféré des habitants de Matroos.
COULEUR & LONGUEUR DES CHEVEUX : Elle possède de longs cheveux bouclés, d’un châtain clair presque blond, qui sentent la fleur lorsque l’on enfouit son visage dedans. Difficiles à démêler, elle leur accorde bien plus de temps qu’au reste de sa toilette. Lorsqu’elle est pressée, elle fait appel aux domestiques de la famille.
PIGMENTATION DE LA PEAU : Si blanche que certains la qualifient de mortelement pâle. C’est une particularité qu’elle tient de sa mère. Miobë se souvient encore des soirs où son père, marqué par la blancheur de sa peau, s’inquiétait de sa santé et la croyait malade. Il lui arrivait alors de veiller sur son enfant jusqu’au matin suivant, désireux de la voir ouvrir les yeux sur un jour nouveau. Sahjak Marchebois n’est pas le premier, ni même le dernier, à douter ainsi de sa bonne santé.
SIGNE PARTICULIER : Miobë est née avec une tâche de naissance dans la nuque, qu’elle cache à l’aide de ses longs cheveux.
PILOSITÉ : Bien moins présente que chez Mowiel Solverre.
VESTIMENTAIRES : Par son statut, Miobë est contrainte de porter des robes élégantes. Elle aime tout particulièrement l’une d’elles, offerte par son oncle Asidorm Marchebois, la veille de son mariage avec Déolin Shei’Arcath. Il s’agit d’une longue robe en dentelle rose pastel, qui rehausse sa taille avec un bustier serti de rubans de soie.
Le jeune inconnu reprend en main son livre et s’apprête à s’y replonger. Miobë Marchebois lui est reconnaissante de ne pas la traiter comme une jolie fillette dont la naissance nourrit quelques espérances d’un avenir meilleur. L’aventure est pourtant si excitante, à ses yeux, qu’elle ne souhaite pas que la conversation s’écourte sans avoir touché le seul sujet qui l’occupe. Elle prend son courage à deux mains, et, tandis qu’il efface la corne de sa page :
- Vous avez lu l’ensemble de ses livres ? N’est-il pas le noble et brillant auteur d’une illustre famille ?
Il n’a pas répondu mais son sourire s’est ouvert. Alors elle s’assoit silencieusement à ses côtés et attend, des heures durant, que sa lecture s’achève. Elle n’a pas envie de gâcher le moment paisible et agréable qu’ils partagent tous les deux. Tandis que le soleil se couche, elle s’endort sur l’épaule de son premier compagnon de lecture. C’est sa voix qui la réveille, plus tard dans la soirée.
- Son ascendance n’est pas ce qui fait de lui un si merveilleux écrivain.
Elle le connaît sous le nom de Gaspard Laragore, et il est le fils d’un libraire de Sant Poseïdos. Grâce à sa naissance, que Miobë qualifie à raison de privilégiée, le jeune homme a accès aux livres de son choix à tout moment de la journée.
Son amour de la lecture a raison d’elle et l’y fait revenir les jours qui suivent, tant pour lire que pour revoir son ami. Elle achète en un mois près d’une cinquantaine de livres reconnus, permettant à la petite famille de vivre de leur métier. Mais Sahjak Marchebois, le père de Miobë, s’interroge de plus en plus sur l’attitude de son enfant adorée, qui ne passe plus un jour à ses côtés.
Un triste jour de printemps, Sahjak appelle sa fille au salon. Il prend ses mains si blanches dans les siennes, tremblantes, et lui annonce qu’elle épousera Déolin Shei’Arcath dans quelques semaines et que cette décision ne saurait être contestée. Désemparée, la jeune fille garde le silence. Il ajoute que la décision est irrévocable. Leur voyage à Sant Poseïdos s’écourte et père et fille rentrent à Midel-Heim.
Déolin Shei’Arcath n'est pas totalement inconnu à la famille Marchebois. Bien que de nature glaciale dans les moments de doute, il n’en reste pas moins habile et cultivé pour son jeune âge, ce qui n'a pas manqué d'attirer l'attention de Sahjak Marchebois. Miobë garde de lui un souvenir qui remonte à longtemps et, à défaut de contester son mariage, elle craint d'épouser un homme différent.
Le mariage est heureusement une réussite. En fin de soirée, les époux s’éclipsent discrètement tandis que les invités continuent de festoyer.
Fou de désir, Déolin enlace tendrement sa jeune épouse et l’attire à lui. Miobë incline légèrement la tête pour rencontrer ses lèvres et passe ses bras autour de son cou. La retenue dont Déolin faisait preuve jusque-là disparaît soudainement pour faire place à une passion sauvage, violente, impitoyablement égoïste. Inexpérimentée, Miobë lui rend maladroitement ses baisers. Mais quand il la renverse sur le lit, elle a un bref mouvement de protestation et pousse un cri. De ses deux mains elle repousse l’homme, un petit sanglot terrifié lui échappe et elle détourne la tête. La peur l’envahissait, irraisonnée, intense, presque nerveuse.
- Non ! crie-t-elle. Laissez-moi partir, je vous en supplie !
Elle voit son visage au dessus du sien, ses yeux bleus étincelant. Puis son visage se crispe en une expression de colère. La nuit de noce se transforme en une scène de cauchemar. Miobë comprend enfin qu’elle est dans le monde réel et que jamais rien, pas même l'amour, ne sera comme dans les livres.
Au matin, ses joues sont parsemées de larmes et ses bras marqués par les doigts de Déolin. Les nuits suivantes, la même séance se répète, une, deux, trois, même dix fois. C'est rongée par le désespoir qu'elle accepte finalement d'être l'épouse parfaite, même au lit.
Neuf longues années s'écoulent.
Les relations du couple sont plus tendues que jamais, car après toutes ces années, aucun enfant n’est né de leur union. Cette stérilité fait de Miobë la cible des colères de son époux. Lorsqu'il ne s'agit pas de cela, il la laisse en paix mais ne lui offre ni cadeaux, ni marque d'amour. La solitude lui pèse et le regard de sa famille sur sa situation ne fait qu'accentuer son mal-être.
Pour ne pas arranger les choses, Miobë retrouve Gaspard Laragore huit ans après ses noces, à l’occasion de l’une de ses promenades aux alentours de Gernie. L’homme est devenu un hors-la-loi et fuit la Milice. Ses absences sont douloureuses et pesantes. A chaque nouveau jour doute l'envahit. Lui dire « Je t’aime » est comme un rêve inaccessible, réservé aux personnages de livres.
Evolution en RP :
- Disparition de Gaspard Laragore pour Korrul.
- Divorce en cours avec Déolin Shei’Arcath. Négociations avec différentes familles marchandes pour trouver un nouvel époux à Miobë, déclarée stérile.
Date d'anniversaire : 9 Kinos 1090
Phobie(s) : Le renie.
Tics/manies : Lire dans les moments d’extrême nervosité.
Rituel quotidien : Boire un bon thé.
Autre particularité: Aucune.
Ambition : Miobë désire éperdument tomber enceinte. Elle consulte toutes les semaines un médecin de Matroos pour comprendre pourquoi, après dix années de mariage, aucun enfant n’a vu le jour. Aucun n’a su lui apporter de réponses.
Secret : Elle éprouve plus que de l’amitié pour Jack Belfort, le peintre de la famille. Avant lui, elle a également aimé Gaspard Laragore, le fils d’un libraire de San Poseïnos, qui a soudainement disparu sans lui dire au revoir.
Réputation : Miobë est connue de tous pour être une femme stérile -ce qui n’est pas le cas, en vérité-
Où as-tu trouvé le forum ? Top-site
Première impression : Pareil que pour Mowiel Solverre.
Robin Hobb ça te parle ? OWI. ONON.
Tes autres pseudos habituels : Momo.
Ton activité à prévoir : Excellente.
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