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Posté dans Juste un pas    - Lun 25 Mar 2013 - 15:55

Il s'en était écoulé des semaines depuis la dernière fois où Thélador avait déjeuné avec Nora. Si il avait cru qu'elle ferait appelle à lui rapidement, il s'était lourdement trompé ; La jeune scientifique n'avait pas montré le moindre pli de sa capuche depuis, et le matroscien, bien qu'il refusait de se l'avouer, en avait été déçu.

Il n'avait pas non plus remis les pieds au département des sciences, mais cela plus par manque de temps que par manque d'envie. Les journées des jeunes recrues laissaient peu de temps libre. Mais lorsqu'il avait disposé de quelque minutes à lui, Thélador avait souvent surpris son esprit en train d'essayer de déchiffrer l'énigme que Nora constituait pour lui. L'air de rien, il avait essayé de découvrir si quelqu'un pouvait lui en dire plus sur cette peau qu'elle disait posséder, et devoir cacher, mais personne n'avait pu le renseigner... Choux blanc à tous les coups.

Alors, la curiosité non rassasié, il avait attendu qu'elle vienne le chercher comme il l'y avait invité, mais elle ne s'était montré. Des semaines qu'il ne pouvait s'empêcher de bâtir des hypothèses plus farfelues les une que les autres à son propos...
Il avait mis un certain temps avant de comprendre pourquoi cette question de peau le travaillait tant.Le déclic s'était fait en passant devant un miroir, après un jour où comme beaucoup d'autres où il avait perçu quelques remarques désobligeante sur son origine... Alors il avait observé son reflet, et c'était demandé si il ne ferait pas mieux de dissimuler sa peau à leur regard pour parvenir à obtenir leur confiance. Depuis, cette question le travaillait, et l'image de Nora lui revenait sans cesse. Elle avait dû connaître elle aussi ce débat intérieur. Ce moment où, la conviction qu'on pouvait prouver des choses en arborant n'importe quel physique, venait à s'effriter au profit d'un certain découragement ...

Enfin, il avait réussi à avoir un temps libre. Une fin d'après midi, et décidé, il s'était rendu vers les quartiers scientifiques. Il ignorait si Nora serait là, où si encore elle aurait du temps à lui consacrer, mais il devait essayer... Elle était la seule à pouvoir le comprendre sur ce point... Il n'avait même pas osé faire part de ses doutes à sa supérieur...  

Toc toc toc.

Il attend derrière la porte l'autorisation d'entrer. Soupir quand il reconnait la voix de la jeune femme, et entre avec bravoure. Comment amener le sujet sur la table, il ne le sait pas encore... Mais il a le temps d'y songer.

-Bonjour Nora. Lanca-t-il.

-J'espère que je ne te dérange pas ... Mais j'avais un quartier libre et je me suis dis que tu avais peut être besoin de bras en plus pour porter une ou deux de tes charmantes créatures venimeuses. Ajouta-t-il, à présent à l'aise dans cet environnement carrelé, au parfum de produits chimique.  Avec nonchalance, le voilà qui s'adosse à une table et promène son regard sur l'endroit.
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Posté dans Re: Juste un pas    - Lun 25 Mar 2013 - 16:53

Effectivement elle n'avait pas rappelé sont petit mastroscien pour une virée scientifique dans le désert. Et pourtant plusieurs fois l'envie en avait été très forte. Elle c'était finalement fait violence car c'était mise en tête depuis un bon moment déjà de décrocher une promotion. Et dans un département scientifique il ne suffisait pas d'aligner les exploits physiques pour y arriver. Ne sortant déjà pas énormément elle avait fini par se claquemurer dans son laboratoire. Les horaires n'ayant jamais été véritablement une source de stresse elle était arrivée au point ou le temps lui même n'avait plus court dans son univers de plantes, bestioles, poisons et antidotes. Et si chaque jour elle se mettait en tête de venir mettre dans l'embarra son petit morceau de sucre préféré à la cantine. Depuis plusieurs semaines maintenant elle s'en était réduite à remercier la main lui tendant un plateau repas sans même attention qui était à l'autre bout de la dite main.

Et si la science était un monde fascinant pouvant retenir son attention durant de très longues périodes, les serpents sont des serpents ils ont beaux être mignons et pleins de secrets ils ne sont pas de très bons compagnons. Plus muets que des tombes, et presque aussi froids que ses dernières la jeune scientifique aurait donné beaucoup en cet instant pour un peu de distraction dans ce grand labo tout vide. Et visiblement Ruyn était décidé à lui donner satisfaction aujourd'hui. Une voix, une voix qu'elle n'avait pas entendu depuis des semaines mais qu'elle n'avait pas oublier pour autant. Finalement Thélador avait fini par craquer avant elle. Rien qu'à cette pensée un sourire naquit sur les lèvres de la korulienne. Le temps de mettre sa capuche et d'accrocher cette dernière et elle lui offrait l'accès à son antre. Elle qui voulait une coupure elle n'aurait pu trouver mieux en sa personne, lui même qui à sa manière et sans le vouloir était un échappatoire à son pays même.

-Thélador ! Quelle bonne surprise !

Ses notions de matroscien ne lui permettaient pas de continuer très longtemps dans se sens la. Elle devrait peut être aussi s'excuser de ne l'avoir jamais rappelé. Mais pour commencer cela pouvait amener un blanc de conversation entre eux, et ensuite ca n'était pas son style de s'excuser. Après tout elle avait dit l'appeler si besoin ait, elle n'avait jamais précisé quand. Autant continuer de marcher à coté de lui.

-Ah je suis désolé, j'ai déjà sorti la bestiole de sa boite. Aujourd'hui c'est un fissek, tu veux le voir ?

La question était purement rhétorique puisque finalement elle avait attrapé le serpent avant la fin de sa phrase, puis avec une vitesse surprenante c'était posée juste devant lui le bras tendu la bestiole en tête à tête avec Thélador. Juste assez près pour susciter un mouvement de recul, assez loin pour que le serpent ne puisse pas repartir avec un nez en souvenir. Ce dernier entouré autour du bras de la scientifique qui tenant la tête du serpent juste derrière la collerette.

-Une morsure et ce petit bonhomme peut entraîner un arrêt cardiaque. Enfin c'est ainsi avec les créatures de carrure similaire...Chez un homme ça serait sûrement de gros engourdissements. Enfin ça peut toujours être grave si jamais il trouve le chemin de ta gorge mais vu la taille et le caractère craintif de la bestiole...Peu de chance.

Elle fini néanmoins par retirer son petit protégé à écaille du visage de Thélador pour le remettre dans son terrarium. Elle venait de finir son extraction de venin quotidien. Bientôt elle en aurait assez pour pouvoir terminer ses expériences et donc relâcher le serpent. Ne pouvant s'en empecher elle fini par ajouter.

-Mais rassures moi, tu n'es pas venu juste dans l'espoir de porter des cartons quand même ?
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Posté dans Re: Juste un pas    - Lun 25 Mar 2013 - 17:15

Il finirait par s''y habituer... A se retrouver face à face avec un créature répugnante que Nora lui montrait avec fierté, déblatérant avec un ton joyeux les effets néfastes qu'une morsure pouvait avoir, alors que lui essayait de garder son calme pour ne pas se retrouver dans le coma pour un geste malheureux.

Enfin, elle eut pitié de lui, et rangea l'animal dans ton terrarium. Thélador pendant ce temps essayait de rattraper son coeur parti en orbite. Sa main s'égara dans sa chevelure dans un geste dont la seule utilité était de reprendre contenance alors qu'elle se retournait vers lui pour relancer la conversation sur le véritable but de sa visite. Zut il n'avait vraiment prévu qu'elle aille si droit au but.

Un demi sourire penaud releva le coin de ses lèvres. Il avait perdu brièvement l'assurance dont il avait prit de s'armer avant de passer cette porte... C'était d'un misérable. Il inspira, et une nouvelle fois se passa la main dans les cheveux, lui jetant un regard à la dérobé.

-Joli ton accent.
Lança-t-il dans sa langue maternelle, car cette fois il avait décidé de lui répondre. L'effet fut immédiat, il sentit la nostalgie le prendre, et un sourire plus franc illumina ses traits... Il avait souvent parlé joyellien, langue commune aux deux peuples, mais rarement le matroscien, et la sensation était incroyablement douce.

Le fait qu'elle connaisse la langue distinguée de sa patrie natale était une autre question qui lui avait tourné dans la tête autant que celle sur sa peau. Un espoir fou, auquel il se refusait encore de croire, lui murmurait qu'il n'était peut être pas si seul que ça ...

-Je venais passer aussi un peu de temps avec toi... Ca fait longtemps qu'on avait pas discuté. Et comme je me sentais un peu coupable de t'avoir laisser finir manger seul, je me suis dis que c'était à moi de venir te voir.

Il avait repris son assurance. Il pencha la tête, fronçant les sourcils intrigué il demanda, passant dans sa langue ;

- Tu es la seule qui me parle dans ma langue ici ... Qui t'as appris ?






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Posté dans Re: Juste un pas    - Mar 26 Mar 2013 - 11:15

S'il finissait par s'y habituer elle lui aurait au moins apporté quelque chose d'important pour le restant de sa carrière militaire. Après tout quel piètre soldat il ferait s'il se mettait à décamper devant de petit serpent inoffensif. Visiblement il avait plutôt prévu de tourner autour du pot avec elle un petit moment, dommage, les détours n'étaient pas vraiment dans ses habitudes. Elle repoussa son travail à l'autre bout de la paillasse avec le ménagement que l'on accorde aux choses fragiles d'importances, mais avec l'empressement des ses mêmes choses qu'on ne veut plus voir pour l'instant. Elle écouta ses vraies raisons alors qu'elle changeait de position sur sa chaise pour lui faire face, les jambes croisées ainsi que les bras.

-Il est vrai que tu m'as abandonné bien vite la dernière fois, j'ai à peine eu le temps de te dire au revoir. Mais bon, le devoir c'est le devoir on discute pas. On est pas payé pour ça.

Il n'avait pas réellement besoin de s'excuser à sa place elle aurait fait de même, mais sûrement avec moins de ménagement. L'éternel sourire sur son visage se fit plus large, après tout il est naturel de savoir qu'on a manqué à quelqu'un. Elle en était sûrement plus pour quelque chose que ce qu'il ne voulait se l'admettre, mais c'était déjà ça. Il reprit dans sa langue, la phrase était plus complexe et il lui fallut un petit temps avant de la comprendre. Elle se la répéta pour elle même une fois, deux fois à voix basse puis avec un petit temps de réflexion chercha à formuler une réponse.

-J’apprends seule. J'entends, je répètes, je retiens.

Autodidacte, rien que de penser devoir dire ça en matroscien la faisait frémir. Avoir une mémoire eidétique est d'une grande aide, malheureusement il faut entendre pour apprendre. Et comme il le faisait si bien remarquer ici le matroscien était aussi courant que la bonne bouffe à la cantine.

-J'ai une très bonne mémoire. Mais je dois quand même avouer que je ne parle pas couramment le matroscien il est plutôt question de rudiments.

Voilà qui était dit, mais surtout voilà qui ne nous amené pas bien loin. Et faute d'avoir quelque chose à dire elle dut en rester la pour l'instant.
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Posté dans Re: Juste un pas    - Mar 26 Mar 2013 - 11:55

Seule ? Elle avait appris seule ? Il en était le premier étonné... Il n'avait pas envisagé cette éventualité. Qu'un veilleur se mette à étudier la langue du littoral de son plein grès ne lui avait pas traversé l'esprit. Ils lui avaient semblé si fermé vis à vis de leurs voisins, qu'à par les cultivateurs il n'aurait pas imaginer que quelqu'un puise s’intéressé à sa patrie natale.

Il laissa la surprise se dissoudre avant de reprendre pensif et un peu déçu malgré lui :

-Alors tu n'as jamais rencontré de matroscien avant moi ...

Une partie de lui avait cruellement espéré qu'elle soit comme lui... Une enfant qu'on avait vendu aux korruliens dans sa plus tendre enfance. Cela aurait tout expliqué, de sa combinaison jusque dans le fait qu'elle parlait le korrulien comme sa langue maternelle mais qu'elle connaisse aussi le matroscien...
Sa théorie ne semblait pas se confirmer.

-J'avais imaginé que ta tolérance à mon égard était peut être dû au fait que tu en connaissais plus sur Matroos que la plupart des gens ici ...

Confia-t-il avec un demi sourire. Baissant les yeux, il ajouta pensif :

-Généralement, on me laisse à peine le temps de l'ouvrir qu'on me reproche déjà des faits pour lesquels je ne suis pour rien. Je savais les préjugés et les rivalités tenaces avec les milliciens, mais je dois dire que j'espérai qu'après quelque mois, on commencerait à me "lâcher" un peu. Parfois j'ai l'impression que sans l'officier Vara'Da comme mentor, on se serait déjà débarrassé de moi.

Il soupira et releva les yeux vers elle.

-Au moins avec toi j'ai pas l'impression d'être ... Une erreur.

Il laissa filer un sourire à sa propre confidence. Il n'aurait pas imaginer qu'il trouverait chez les veilleurs, une femme à laquelle il pourrait dire ça. A vrai dire, il avait plutôt imaginé que les femmes ne lui accorderaient pas la moindre attentions à cause de son physique. C'était tout l'inverse. C'était majoritairement les femmes qui avaient envers lui le moins de préjugé.

-Je peux te poser une question indiscrète ?

Demanda-t-il brusquement, allant droit au but.









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Posté dans Re: Juste un pas    - Mar 26 Mar 2013 - 15:09

Elle eut un pincement au cœur a entendre percer la déception alors qu'il affrontait une désillusion. Effectivement, elle était capable de le comprendre, mais ca n'était pas parce qu'elle était aussi une matroscienne. Sa famille ne l'avait pas vendu pour éponger une dette, non elle c'était juste débarrassée d'elle faute de pouvoir faire mieux. En ça le passé du jeune soldat n'était peut être pas si noir. Néanmoins elle fut déçu d'apprendre qu'elle avait été mise dans le même paquet que tout ces idiots raciste incapable de voir un personne autrement que pour la couleur de sa peau. Enfin, sûrement qu'a force d'être persécuté par les mêmes on fini par généraliser.

Il était bien possible que l'ombre de l'officier Vara'Da planant au dessus de lui, lui permi de passer à coté d'un bizutage aussi brutal qu'idiot. Elle même ne devait sa protection qu'au statu de son frère et à sa passion non dissimulée pour la création de produits aux effets nocifs voir dévastateur pour le corps. Il fut un temps ou elle avait même fait passer le mot selon lequel elle avait sur elle un poison pouvant rendre stérile. Elle avait bien entendu eu des soucis avec ses supérieurs a cause de ça, mais on lui avait foutu la paix. Parfois faute d'inspirer le respect on pouvait se contenter de la peur.

L'impression d'être une erreur, elle dut serrer ses mâchoires aussi fort que ses poings. L'entendre s'insulter de cette manière et ne pas réagir c'était indirectement accepter d'en être une aussi. Et rien ne lui aurait plus mal que ça à cet instant précis. Elle se contenta d'un long soupire d'exaspération englobant le comportement mâle en général. Prête à lui faire comprendre l'énormité de son erreur de jugement de sa personne elle dut attendre car visiblement un éclair venait de frapper Thélador, une question indiscrète. L'une de ses mains le poing presque fermé s'en alla trouver le chemin de ses lèvres dans une position méditative.

-Et bien oui tu peux toujours me poser une question indiscrète. Mais tu comprendras que je me réserve le droit de réponse, ou celui de te botter les fesses pour ton indiscrétion.

C'était dit avec légèreté, car si effectivement les indiscrétions ne sont pas toujours de bonnes choses. La curiosité de Nora était de loin son plus mauvais défaut. Et pour qu'un homme comme lui en vienne aux indiscrétions c'est qu'il n'avait guère le choix, que la question était trop brûlante. Et comme à chaque fois que l'impatience la gagnait elle se mit à se mordiller doucement la lèvres inférieure.
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Posté dans Re: Juste un pas    - Mar 26 Mar 2013 - 15:25

Faute de ne pouvoir voir son visage Thélador n'avait pas pu voir l'expression de la jeune femme. Son soupir d'exaspération ne lui avait pourtant pas échappé. Cela freina son élan...
L'ennuyait-il avec ces histoires ? Etait-ce contre le comportement des autres veilleurs qu'elle en avait ? Impossible de le savoir clairement. La légèreté avec laquelle elle lui avait répondu lui intimait qu'il n'avait pas fait de faux pas, mais pourtant il hésita.
Ne se posait-il pas tout simplement trop de question ? Si il n'avait jamais croisé la route de la scientifique, jamais il ne lui serait venu à l'esprit de se dissimuler derrière une cagoule... Surtout après 12 ans passés en Korrul.... Avait-il à ce point honte de son sang ?

Les questions s'accumulèrent dans son esprit avant qu'il n'ai le courage d'en venir au fait avec Nora. Brusquement pensif, il ne remarqua pas l'impatience de la jeune femme, et c'est après un silence quasi interminable qu'il lui demanda avec un véritable curiosité ;

-Ta combinaison, l'a tu toujours porté depuis que tu es ici ? Tu m'as dit qu'"on" t'avait conseillé de te faire discrète... Ce choix n'était donc pas le tien ?

Par "bonheur" il n'avait pas à affronter son regard en posant cette question. Cette capuche était finalement bien utile parfois.
Réalisant qu'il avait cette fois bien posé la question qui lui tant de fois brûlés les lèvres, il essaya d'atténuer l'accent indiscret en expliquant :

-Excuse moi cette indiscrétion... C'est que j'arrête pas de penser à notre conversation de la dernière fois ... la question m'a traversé l'esprit sur le coup, mais je n'ai pas osé te la poser ...

Confia-t-il avec un sourire d'excuse.






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Posté dans Re: Juste un pas    - Mar 26 Mar 2013 - 16:44

Les hommes tous les mêmes, on se donne des airs, on annonce vouloir abattre le monde a mains nues, pouvoir faire ou vouloir dire tout un tas de chose. Mais au moment de passer à l'acte finalement plus personne. Ou alors un temps d'attente interminable. Ne voyait-il pas qu'après l'avoir prévenu de cette manière il était obligé d'embrayer rapidement sur la suite, sous de se faire insulter, frapper voir pire encore. Bien qu'entre nous c'était peut être un peu exagérer comme énumération de réaction. Et enfin la question, peut être un jour elle devrait consigner tout ça par écrit. Effectivement elle imaginait bien que cela puisse intéressé les gens autour d'elle, mais cette histoire elle l'avait déjà raconté. Jamais de la même manière, et encore moins dans les détails mais n'est-ce pas encore plus difficile finalement de toujours trouver une histoire différente ne racontant rien à raconter ?

-Cette combinaison je l'ai bien depuis que je suis ici, enfin va pas croire que tout les jours je porte la même...J'en ai plusieurs ! Mais j'ai adopté ce modèle à mon entrée chez les veilleurs. Il est assez pratique pour travailler, se déplacer voir se battre. Effectivement quand je suis arrivé ici on m'a conseillé de me faire discrète. Autant pour me préserver que pour « préserver la concentration des autres » qui seraient amenés a travailler avec moi.

Elle se permit un petit rire cristallin avant de reprendre histoire de terminer d’attiser sa curiosité

-Car effectivement s'il est difficile pour toi de passer inaperçu a cause de ta peau...C'est encore pire pour moi. Enfin, tu l'aurais déjà compris si tu avais répondu à mon invitation à retirer ma capuche.

Et maintenant il devait bouillir autant de curiosité que d’appréhension à l'idée de ce qui se trouvait sous la capuche. Il devait considérer après toutes les persécutions dont il avait été l'objet que rien ne pouvait être pire naturellement que sa couleur de peau. Mutilations ? Difformité? Peut être même les deux. Quelle serait sa surprise si jamais il se décidait à sauter le pas ?
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Posté dans Re: Juste un pas    - Mer 27 Mar 2013 - 10:07

Si il avait espéré pouvoir enfin apaiser sa curiosité en posant enfin les questions qui le travaillaient, il dû se rendre compte qu'elle n'avait fait que, pour une réponse donnée, multiplié ses interrogations.
Nora ne semblait en rien contrariée qu'il se pose autant de questions à son sujet. Visiblement elle s'en amusait même. C'était un jeu presque cruel auquel il n'arrivait pas à se soustraire... Il n'était pas dupe au point de ne pas voir avec qu'elle adresse elle se jouait de lui :

Sans lui indiquer ce qu'il pourrait trouver sous sa capuche, elle l'invitait pourtant à le découvrir par lui même. Elle ne lui ouvrait pas la porte, mais lui offrait la clef. La réponse à sa plus ardente question se trouvait là, en face de lui. Il n'avait qu'à faire fi de toutes ses petites politesses, et retirer la capuche pour enfin savoir. Si il avait eu le charme d'Azeor, Thélador songea qu'il lui aurait suffit d'un sourire et d'une remarque galante pour mener la danse et obtenir ce qu'il voulait d'elle.

Mais voilà, il n'était pas Azeor. Juste en proie à un grand dilem. Ha les femmes ! Maudites soient les femmes ! Elle le menait par le bout du nez, et lui ne voyait pas de parade. Il n'avait aucune idée de quelles pouvaient être les conséquences de son geste. Répondre au défit c'était accepter de voir la vérité, et vivre avec après. Il pourrait ne plus jamais la voir comme avant. Il pourrait la trouver répugnante sans réussir à voir au delà. Et il avait peur de cela... Et elle le savait. Les hommes veulent la vérité, mais peu osent l'affronter. Il aurait voulu lui demander plus d'information, mais elle s'en tirerait avec une pirouette, comme à chaque fois ...
Il se mordit la lèvre, réfléchissant si vite qu'il avait du mal à sa suivre lui même.

Elle l'avait invité à le faire. Après tout, c'était comme si elle avait donné son accord. Elle ne pouvait pas lui en vouloir d'avoir répondu. Il lui fallait juste être sûr de lui. Sûr qu'il valait mieux que ceux qui le jugeaient sur son apparence. Qu'il saurait se montrer digne cette découverte.
Il prit une inspiration ...

Que fait l'homme devant la boite de pandore ?
Il l'ouvre ...

-D'accord ... Très bien.

Affirma-t-il décidé.

-J'ai du mal à croire qu'une Korrulienne aurait plus de raison qu'un Matroscien de se cacher aux yeux de ses semblables... Alors je demande à voir.

Ajouta-t-il, répondant à la provocation, tout en se rapprochant d'elle avec une assurance qu'il était loin de ressentir réellement. Mais il ne pouvait plus faire machine arrière. Il avait plus de cran que ça ! Du moins ... Il essayait de s'en persuader.






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Posté dans Re: Juste un pas    - Mer 27 Mar 2013 - 12:28

Et oui, il arrive parfois qu'on ne puisse s'en remettre qu'a soit même. Il était déjà rare qu'elle accepte de se dévoiler en plein jour ou tout du moins dans une pièce éclairée. Les gens autours d'elle avaient fini par ne plus poser de questions se rendant finalement bien compte qu'au final cela n'avait pas beaucoup d'importance. Le truc avec les hommes c'est qu'ils ont toujours besoin de se sentir valorisés, et quoi de mieux et plus facile que de rabaisser les autres pour ça.

Il en mit un temps avant de se décider, et en même temps à sa place elle aurait sûrement fait de même. Le soucis avec la vérité c'est qu'une fois apprise il est impossible de l'oublier. Irrémédiablement elle laisse sa marque dans les esprits. Il ne voyait pas la moindre raison au fait qu'elle se cache, le pauvre Thélador n'avait peut être finalement pas une imagination fleurissante. Il fit quelque pas, quelque pas qui devait lui coûter alors elle décida de lui rendre la tache plus aisée. A commencer par retirer les petites attaches a l'intérieur de la capuche, il n'aurait plus manqué qu'a le voir tirer dessus sans résultat. Et enfin elle combla la distance les séparant d'une démarche légère et conquérante.

Et finalement il prend la capuche au même titre que son courage, à savoir a deux mains pour la retirer. Le geste est assez lent, sûrement la crainte de l'inconnu. Nora plisse les yeux quelques secondes, bien généralement la capuche la protège de la lumière. Et enfin elle sent le cuir lui retomber dans le dos. Il peut tout voir, ses deux pièces d'ambres écrins à savoir et malice, sa peau blanche bien plus que ne l'était celle du matroscien qui avait bronzé, sans oublier ses sourcils et cheveux blancs. Ses mêmes cheveux qu'elle s'obligeait à porter très courts pour qu'ils ne dépassent pas de la capuche d'aucune manière que ce soit. Elle fit glisser la fermeture de son col pour lui montrer que cette blancheur n'était pas juste de visage, elle retira ses gants aussi pour la même raison. Bien qu'en réalité le but premier était de véritablement sentir sa peau sous sienne quand elle lui tapota la joue gentiment en ajoutant.

-Quelle tête ! On dirait que tu viens de voir un fantôme.

Le fait d'avoir retiré la capuche lui profita aussi agréablement. Maintenant elle pouvait regarder le visage du soldat d'assez prêt, chose que la pièce de cuir lui interdisait avant. Et on ne pouvait pas dire qu'elle était déçu loin de la, Était-ce charme exotique, ou simplement cette blancheur qui instaurait une proximité immédiate entre deux ? Quoi qu'il en soit si la décence lui ordonnait de reprendre maintenant une distance correcte avec lui, elle n'en fit rien.

-Alors...Est-ce que ce que tu vois te plait ?

Le ton y était, le sourire également. Mais maintenant il y avait le regard. Un regard qu'il n'avait jamais affronté, et qu'elle espérait ne pas le laisser de glace.
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Posté dans Re: Juste un pas    - Mer 27 Mar 2013 - 13:26


Il avait les mains moites... Nora n'avait eu aucun geste de recule, au contraire, elle s'était approchée de lui. Ils se trouvaient à présent face à face. Impatient l'un comme l'autre...

Il leva les mains vers son visage et marqua un temps d'arrêt. Il s'apprêtait à lui ôter sa capuche, à la mettre "à nue", un peu comme si il la déshabillait... Rapidement, il chassa cette idée... Stupide comparaison ! Ce n'était qu'une capuche... Il ne dévoilerait qu'un visage.Décidé, Il imposa une légère poussée et le cuir glissa souplement jusqu'aux épaules de Nora, dévoilant enfin sa face cachée aux yeux de Thélador.

Il s'était attendu à des cicatrices ou à des furoncles ... Mais pas à ce qu'il avait sous les yeux. Nora avait la peau parfaitement lisse, sans la moindre impuretés, à la différence près qu'elle était blanche.
Si il se trouvait pâle, il n'y avait aucune comparaison possible avec elle. Son teint était délicatement laiteux, et l'absence de pigmentation s’étendait à ses cheveux et ses sourcils. Seuls traces de couleur : ses grands yeux aux prunelles d'or, et le discret tatouage qui lui fendait le bas de la lèvre sûrement reçu le jour de Remerciement, et qui faisait d'elle une korrulienne aux yeux des chamanes.

L'ensemble offrait une vision des plus singulières, d'une beauté quasiment mystique. Thélador en perdit son matroscien et impuissant il s'abîma dans la teinte malicieuse de son regard d'ambre.
Même ces cils étaient immaculés remarqua-t-il avec fascination.

Nora brisa le silence, lui tapotant affectueusement la joue. Sa peau avait la douceur de celle des femmes …
Il réalisa seulement la faible distance qui les séparait. La chose aurait dû l'indisposer … Ce n'était pas décent ! Pas raisonnable … Il fallait qu'il se reprenne.


« Alors...Est-ce que ce tu vois te plait ? »

Le ton n'avait rien d'innocent. Il cligna des yeux, cherchant à rassembler ses esprits. La chose n'était pas évidente ; le souffle de Nora lui caressait doucement la base du cou.

-Je suis battu... S'entendit-il dire dans un murmure, et cette idée pour une raison qu'il n'arrivait pas à cerner le fit sourire, presque stupidement. Il baissa les yeux, prit la main de Nora, et s'étonna, en vu du contraste, de posséder la peau la plus sombre. Son sourire d’élargi, alors que ses yeux brillaient d'amusement. Il releva son visage vers elle. Accrocha son regard... «  ''préserver la concentration des autres'' qui seraient amenés a travailler avec moi.» , cette phrase prenait tout son sens. Il avait voulu dire quelque chose, mais dû y réfléchir avant de retrouver sa question :

-Comment … Comment est-ce possible ? Demanda-t-il doucement. Sa main tenait toujours celle de Nora.
Invité

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Posté dans Re: Juste un pas    - Mer 27 Mar 2013 - 15:50

Si elle avait su à quelle point la totale surprise pouvait être délicieuse à observer sur le visage d'un homme, elle aurait surement déjà jouer ce numéro a quelqu'un d'autre. Bien qu'en y réfléchissant bien, le vécu de Thélador était peut être la seule clef d'une telle surprise. Et oui du blanc, du blanc partout même aux endroits les plus incroyables. Un spectacle peut être unique dans tout Korrul, et peut être même à Matroos aussi. C'était peut être dans cette unicité qu'elle trouvait une sorte d’orgueil qui lui permettait de tout supporter. Et finalement son cas était si extrème que finalement on ne pouvait la prendre pour une matrossienne.

-Et oui...On trouve toujours quelqu'un de meilleurs que soit.

Elle avait aimé le contact de sa barbe d'un jour sur sa main, mais elle apprécia encore plus celui de sa main sur la sienne. Si grande, de la douceur permise a celui qui passe son temps à s’entraîner. Il était drôle de ne pouvoir la lacher des yeux, comme s'il chercherait le trucage ou à se convaincre que tout ceci était réel. Et enfin l'idée fait son petit bonhomme de chemin en même temps qu'un sourire sur ses lèvres.

-Comment est-ce possible ? A mon avis ça ne doit pas vraiment différer de la différence entre ta peau et celle d'un korrulien lambda. Il doit sûrement se trouver dans notre corps, je t'épargne les détails, quelque chose qui détermine « les couleurs », j’entends par la cheveux, peau, yeux. Et Ruyn devait avoir la tête ailleurs au moment de me créer, il a oublier quelques couleurs.

Le soucis d'un jeu comme celui la c'est qu'il est possible pour l'arroseur de finir arroser, et à force de vouloir attiser le désir de Thelador visiblement une grosse partie d'elle avait fini par réclamer sa part.

-Alors ainsi tu t'avoues vaincu...Je vais peut être alors profiter de mon droit de vainqueur à disposer du vaincu.

La phrase qui se termine dans un murmure, puis les bras tel deux serpents venant l'agripper doucement mais sûrement au niveau du cou. Il est grand le bougre, mais rien qu'elle ne puisse compenser en se mettant sur la pointe des pieds. Une embrassade, au début aussi fugace que timide suivie d'une autre un peu plus appuyée. Les mains remontent l'une se perd dans ses cheveux blonds, c'était comme empoigner le soleil elle qui a cause de sa peau n'avait jamais pu rester dessous sans protection. C'était comme une délectable vengeance. L'autre quand à elle vient délicatement se poser sur sa mâchoire, forte, carrée, piquante. Qu'il était bon de retrouver le contact humain après des mois voir des années à tout toucher avec des gants.
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Posté dans Re: Juste un pas    - Jeu 28 Mar 2013 - 5:23

Ryun ayant oublié quelques couleurs ? La formulation le fit sourire d'avantage. Finalement ... Cette explication n'avait pas d'importance. Elle était différente, comme lui. Plus que lui même. Ils étaient deux pièces à la forme incongrue, impossible à placer dans un moule, et qui se retrouvaient à présent seuls à seuls, à l'écart du monde.

Les mains de la jeune femme venaient de s'égarer dans son cou. Le sourire de Thélador venait de disparaître.Il venait de comprendre ce qui allait suivre... Il venait de comprendre que la limite allait être franchi... Qu'il devrait l'empêcher. Qu'il devrait résister encore une fois, à contre coeur, pour les sauver tous les deux.

Les lèvres de Nora effleurèrent les siennes, et ce fut trop tard. Il avait sombré, trop avide d'une tendresse jamais échangé qu'il était, il avait laissé fuir ses protestations sans regret, se livrant , volontaire, au péché.

Elle ne fut pas seule à l'embrasser. Il l'embrassa tout autant.

Ce n'était pas comparable avec le baiser qu'il avait échangé avec Lalah. Celui que Nora lui donnait goûtait le même besoin de contact qu'il éprouvait un peu plus chaque jour. Ce n'était pas un geste d'amour, et pourtant Thélador en était grisé jusqu'à la moelle.
Toutes ces années, ces précautions qu'il avait pris pour ne pas succomber à ce qui lui était interdis, ces fois où il avait refoulé ses désirs, où il avait repoussé avec ferveur ses attirances ... Tout cela venait de s'envoler. C'était elle qui était venue le chercher. C'était elle qui l'avait désiré. Autant que lui l'avait désiré. Elle ne s'enfuirait pas. Elle ne lui jetterait pas de regard de dégoût. Elle ne le repousserait pas.
Si elle n'avait rien dit cela, son corps lui parlait pour elle. Ses mains s’égarèrent contre sa peau avec une douceur quasi avide. Thélador referma les siennes contre sa taille pour renforcer d'avantage l'étroitesse du contact. Il avait envie d'elle, envie de sa tendresse, de ses contacts, et de tellement d'autres choses qu'il n'arrivait pas encore à formuler...
Se séparer d'elle, à ce moment précis aurait été un déchirement alors il accentua le baiser, refusant qu'elle s'écarte, désireux de la retenir.
L'une de ses mains s'égara dans la courbure de ses reins. Le cuir de sa combinaison était si moulant qu'il avait l'impression de toucher directement son corps. Celui d'une femme... Dans tous ses plus séduisants atouts.

Il manquait de souffle, il en avait presque oublié de respirer. Alors seulement, leurs lèvres se séparèrent. Leurs yeux s'ouvrirent, leurs regards plongèrent l'un dans l'autre alors que leurs corps indécemment serrés l'un contre l'autre, refusaient de se dénouer.

Thélador émergeait à peine de l’expérience. Pourtant, il parvint à raccrocher son esprit à une pensée qui le culpabilisa sur le champs : Sa peau est plus blanche que la tienne, mais son sang est plus korrulien que le tien.
Alors seulement, il se sentit honteux des images tentatrices qui dansaient dans son esprit. De ce qu'il rêvait de dérober à la scientifique à cet instant précis, et qui était bien plus qu'un baiser.

Il recula. Titubant presque. Mais il ne fuirait pas.

-Je peux pas... Expliqua-t-il dans un état encore second. Il avait des arguments pourtant. Des vrais, qui tenaient la route. Quels étaient-il déjà ?

-J'ai pas le droit... Ajouta-t-il, avec plus de conviction, comme si enfin son esprit émergé dans la réalité. Du coin de l'oeil il remarqua que Nora venait de faire un pas vers lui :

-Non ! Lui lança-t-il brusquement.

-Ne fais pas ça ... S'il te plais ... laisse moi ... laisse moi me calmer.

Ajouta-t-il, brandissant le peu de volonté qui lui restait.




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Posté dans Re: Juste un pas    - Jeu 28 Mar 2013 - 10:40

Visiblement lui aussi en voulait, depuis combien de temps c'était-il retenu ? C'était-il même un jour laché ? Bien généralement Nora n'aime pas être « la première fois ». On en attend toujours énormément, certain même y plaque des sentiments forts alors qu'ici il ne fallait pas se voiler la face. Il était ici car il ne pouvait pas avoir d'enfant avec une korrulienne, elle était ici parce que sa famille ne voulait pas la voir avoir des enfants avec un korrulien. Quand à l'amour cette magnifique réaction chimique faite pour outrepasser la raison ça n'était pas vraiment pour elle. Elle ne se refusait pas d'avoir des sentiments, elle se refusait juste d'en devenir l'esclave. Mais bien que tout cela étant dit et affirmé, il était difficile pour elle à cet instant précis de ne pas succomber à ses bras autour de sa taille. L'étreinte était forte, et pleine d'envie comme si elle risquait de se sauver. Elle était toujours pendue a son cou, mais c'était maintenant lui qui la tenait, quelque chose qu'il devait voir et comprendre qu'il en avait envie tout autant qu'elle.

Puis soudain, tout s’arrête. Il recul effaré de sa propre audace, il est rare qu'après en être arrivé la et avoir participé aux baisers les hommes reculent. Rare, pas impossible. Il recul, j'avance. Pense-t-il réellement pouvoir s'en sortir juste comme ça, pense-t-il pouvoir lui faire croire qu'il ne veut pas alors que tout chez lui indique l'inverse ? Ah bien entendu s'il se voyait déjà partir loin avec elle dans son imagination alors leurs origines risquaient fort d'être un gros soucis...Enfin cela aurait été vrai si elle n'avait pas été préparée à cela. Vivre en assumant pleinement ses envies et désirs c'est toujours devoir être prête. Elle fit donc fi de ses faibles protestations, même lui n'arriverait pas à se tromper longtemps. Elle alla chercher dans l'une des nombreuses petites sacoche de sa ceinture une petite boite en fer, de son autre main libre elle place son index sur les lèvres du jeune soldat. Sa voix était maintenant douce est rassurante comme seule une femme peut y arriver.

-Chut...Je sais à quoi tu penses, et rassures toi nous ne ferons rien d'interdit. Laisses moi te présenter une vieille amie, bleutis aflora. Elle fera en sorte qu'ils ne nous arrivent rien de facheux. Fais moi confiance, rien de tout ça n'arriverait si cela pouvait nous nuire.

Bien entendu ils ne pouvaient pas rester ici, un labos reste quand même une endroit de passage. Et que ce soit aux bras d'un matroscien ou d'un korrulien ca n'était jamais bon d'être pris en sur le fait durant ses heures de travail. Elle lui reprit donc la main, après avoir avalé deux graines, toujours avec une infinie douceur il ne fallait absolument pas briser l'état d'esprit dans lequel il était pour l'amener dans un endroit plus « intime ». Elle l’emmena donc dans la réserve de son frère, un petit laboratoire qui faisait office de bibliothèque avec deux trois bestioles tout au fond. Son frère étant parti deux jours elle en avait le seul jeu de clefs, ce qui lui permis de fermer derrière elle, de faire ensuite volte-face et d'en revenir à ses draomas avec Thélador.

-Laisses toi aller, juste toi et moi.

Le remettre dans le droit chemin, elle fit à nouveau glisser la fermeture de son col mais cette fois juste assez pour créer un envoûtant décolleté. En moins de temps qu'il ne fallait pour le dire elle était à nouveau sur lui, et cette fois ses lèvres trouvèrent le chemin du cou du matroscien. Et de ses mains elle se saisit de ses poignets, elle n'y mettait pas de force mais elle voulait néanmoins le dissuader de l'éloigner de lui a nouveau.
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Posté dans Re: Juste un pas    - Lun 1 Avr 2013 - 13:32

Elle aurait dû s'écarter de lui, peut être même rougir, il y aurait eu des bredouillements, l'ombre d'un mal aise, et Thélador aurait proposé de la laisser travailler car elle devait être occupé avant qu'il n'arrive. C'est dû moins ce que le matroscien avait imaginé qu'il se passerait. Mais il s'était trompé. Il n'y avait dans leur geste pas la moindre erreur. Nora l'avait voulu, Nora l'avait fait et Nora allait l'emmener.

Il aurait pu résister. Mais pourquoi ?

Pense aux Desnolancès, lui murmurait les ombres de sa conscience. Que diraient-ils si ils apprenaient ce que tu vas faire ? Ils seraient déçu … Il faut garder sa pureté. Question d'honneur. Tu te souviens ? Ianryl te l'a expliqué. Seul le mariage permet d’accéder à ce que tu convoites …
Et si tu lui fais un enfant ? Tu y as pensé ?
Lui rappelait-t-elle insidieuse.

Les pensées tournaient dans son esprit alors que Nora sortait des graines d'une boite. Il les connaissait ; des graines de bleutée : les mêmes qu'ils utilisaient à forte dose pour stériliser un Draoma …
La question de l'enfant était donc réglée. Quand à celui de l'honneur... Il ne semblait pas que cela effleure Nora. Elle susurrait ses avances d'une voix chaude, et il comprit qu'il n'était ni le premier, ni le dernier auquel elle jouait ce numéro. Elle avait vraisemblablement renoncée à sa virginité et n'en éprouvait pas le moindre remord.
Il la détaillait, alors qu'elle l'emmenait dans une pièce reculée. Un demi sourire lui effleura les lèvres : Sur quelle genre de femme était-il tombé ? N'avait-elle donc aucune limite pour le surprendre ?
Il aurait pu la secouer, la sermonner sur son attitude de débauchée, lui donner la fessée, mais la bougresse aurait été capable d'aimer ça …

La porte se verrouille, et les enferme l'un et l'autre dans l'étroitesse de cette remise. Il n'a rien fait pour, mais rien contre non plus. Elle s'avance vers lui dans une démarche souple au déhanché hypnotique.
Une nouvelle fois leurs peaux se touchent. Il ferme les yeux, et cède pour de bon. Les lèvres de la jeune femme s'égarent contre son cou et il savoure cette sensation nouvelle qui éveille son appétit charnelle jusque là refoulé. Une seule hésitation persiste : Et si il était maladroit ? Si il lui faisait mal ?
Jamais il n'a encore goûté à la chaire d'une femme … Elle devra l'instruire, lui apprendre cet « art ». Quand à lui, il devra pour cette fois se contenter d'apprendre, d'être simplement l'élève. Sa fierté en est quelque peu contrariée... Orgueil masculin et matroscien oblige. Mais qu'il se rassure... Car son corps déjà prend le dessus sur sa raison et guide ses gestes: Sa main se pose sur la joue de la scientifique et commence sa descente. La voilà qui s’égare dans la profondeur scandaleuse de son décolleté et se glisse, libidineuse, sous le cuir pour effleurer cette voluptueuse poitrine qui décidément l'intrigue beaucoup.
Il lui semble que la jeune femme frissonne à ce contact, hum … Intéressant... Il s'empare donc de ses lèvres, éperonné par son désir qui n'a de cesse de croître.
Sa timidité ? Sa pudeur ? Il semblerait qu'elles soient restés à la porte... Car c'est avec fougue qu'il l'attire contre lui, et la parcours de baisers.

Aujourd'hui, il a soif d'apprendre, et pour une fois il souhaite que la leçon soit la plus longue possible …
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Posté dans Re: Juste un pas    - Lun 1 Avr 2013 - 14:55

Elle su qu'elle avait gagné au moment ou il ferma les yeux, voulait-il simplement ne pas se voir céder, était-ce sa façon de se dire qu'il n'y pouvait plus rien et qu'il devait se laisser porter. Elle était sure que jamais il ne c'était retrouvé dans cette situation, et rien que de penser à toutes ses parties de lui qui jamais n'avaient été caressées, qu'il suffisait d'en approcher la main pour voir ses poils se dresser, et le sentir frissonner. Si fort physiquement et pourtant si faible entre ses mains. Les gestes du futur monsieur se font délicats, hésitants, timides, elle brûle de les lui prendre et de les mettre elle même la ou il lui plairait. Et même temps ça n'est pas tout les jours qu'on vous traite avec autant de délicatesse, comme quelque chose de fragile voir peut être même de précieux. Il suit le décolleté c'est très bien il est la pour ça, elle laisse échapper un soupir haché dans le cou de son homme d'un instant. A son tour de frissonner, il n'en a jamais approché de sa vie mais c'est un homme alors elle se doute bien qu'il désir cet endroit, et s'il ne le sait pas encore visiblement son corps lui le sait bien.

Les baisés de la jeune fille quittent doucement le cou pour épouser les formes de la mâchoire, carrée, virile, excitante. Il pique par endroit, et alors que ses lèvres continuent leur ascension elle fini de faire descendre la fermeture de la combinaison. Et tel un serpent de quelques ondulations se défait de tout le haut. Il se lance, devient plus « fort ». Assurément il devient l'homme, l'homme qui en veut et qui était elle pour le lui refuser. Sa tête part en arrière alors qu'elle le sent s'affairer à la couvrir de baisers. Elle ne peut rien faire d'autre que d'en profiter ses mains plaquées sur le dos de son homme. Jusqu'à ce qu'au final elle retrouve suffisamment ses esprits pour se rappeler qu'il fallait lui retirer ce haut, elle ne gardera d'ailleurs qu'un vague souvenir de cet instant. Avoir tiré sur son haut et l'avoir ensuite jeté quelque part.

Et si la chose ne lui avait pas laissé un souvenir impérissable c'était uniquement parce-qu'elle avait préféré graver dans sa mémoire ce qu'elle trouva en dessous. Et comme regarder n'était jamais suffisant elle y posa ses mains délicatement pour le plaquer avec une violence calculée contre un mur. Il grogna, elle exultât lui prenant les mains et les plaquant sur la chute de ses reins. Ses baisers avaient dépassés le stade de la fougue pour atteindre celui de la sauvagerie. Oui elle était sauvage, oui elle lui avait mordu la lèvre et la langue aussi, lui griffant le dos et plus doucement le cou. Et au prix d'un effort sur elle, elle se dégagea de lui une main sur la ceinture de son homme. Elle put ainsi le tirer jusqu'à la table qui trônait au milieu de la pièce. Elle se sentait comme possédée par une force supérieure, seuls ses désirs la dirigeaient alors qu'elle prenait place assise sur la table retirant ses bottes, enlaçant ses jambes autour de Thélador, se couchant l’obligeant à se coucher lui même.

Si chaud, toujours couchée au dessus de lui elle contemplait maintenant les traces de griffures qu'elle lui avait laissé durant ce moment sauvage. Il avait grogné tout du long plus ou moins fort et elle avait aimé ça. Il avait fini lui même par devenir un peu violent, et ça aussi elle avait aimé. Elle était détendue, très détendue incapable de se dégageait de lui, de lui et de ses bras grands et musclés. Il ne soufflait pas mot, mais elle devinait qu'il était inquiet de savoir ce qu'elle avait pensé de tout ça. Tout les hommes se posent ce genre de questions, et elle avait un faible pour ceux qui ne cessaient de se la poser. Elle s'étira sur lui, faisant glisser ses mains contre ses épaules, et ses petits pieds le long des jambes du soldat.

-Hum...C'était...Vraiment bien...

Lança-t-elle innocemment avant qu'il ne devienne fou par l'attente et ne pose lui même la question. Elle se hissa une dernière fois à la hauteur de sa tête pour l'embrasser cette fois ci très délicatement. Non pas qu'elle devenait sentimentale, c'était un jeu trop risqué même pour elle. Mais elle voulait qu'il se sente fier de lui et de ce qu'il venait de faire. Ça n'était évidemment pas le septième ciel qu'elle venait de goutter, mais personne n'est bon la première fois. Et il ne tenait qu'a lui de s'améliorer avec la pratique.

-T'es vraiment un p'tit coquin toi...Qui l'aurait cru.

Et sans pitié autant pour elle que pour lui elle se releva finissant de s'étirer, récupérant quelques affaires mais néanmoins prenant tout son temps pour se rhabiller après tout elle n'avait plus rien a lui cacher maintenant.

-Ca m'a fait beaucoup de bien...Tout ça.

Saurait-il voir qu'au delà de parler de ce qu'il venait de partager charnellement, elle y faisait aussi référence à la révélation qu'elle lui avait faite. Ça elle ne le saurait peut être jamais car elle ne pouvait pas le lui explicité plus que ça, pas sans révéler qu'elle était encore fragile la dessus.
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Posté dans Re: Juste un pas    - Mar 2 Avr 2013 - 13:14

L'interdit avait été bravé. Il aurait dû se sentir sale, mais il n'en était rien. Bien au contraire. Jamais il ne s'était senti aussi bien qu'à cet instant, alors que Nora toujours allongée sur lui respirait au même rythme que le sien. Et dire qu'on avait essayé de lui faire croire que, ça, ce qu'il venait de vivre, lui serait interdit sans le mariage... Crétin qu'il avait été de penser pouvoir vivre sans !

Evidemment, ce qu'il venait de vivre n'avait rien à voir avec "l'amour"à proprement parlé. Il n'était pas aussi crédule pour croire ça... Leur échange était plus comparable à une lutte, un combat auquel il s'était adonné un peu tâtonnant au début, pour ensuite prendre ses marques et rivaliser avec la violence de Nora.

Il aurait pu être choqué de découvrir les dessous de ce tendre minois, mais ce n'était pas le cas. L'agressivité dont avait fait preuve la jeune femme avait trouvé un eco immédiat chez lui. Iui qui se retenait toujours avait enfin pu extérioriser la véritable fibre de son être ... A bien des égards, Nora pouvait à présent prétendre le connaître mieux que quiconque.

En lui dévoilant sa face pâle, elle avait révélé le côté obscur de Thélador.

Cette fureur, cette force, cette violence, elle venait de l'en débarrasser. Il se sentait plus que jamais serein. Et en paix avec lui même... La jeune femme se dégagea de son étreinte, et il se hissa sur les coudes pour mieux la détailler dans sa nudité. Flatté par son commentaire, il n'en resta pas moins terre à terre :

-C'est toi qui a presque tout fait.

Commenta-t-il avec une moue de "on me la fait pas à moi". Puis il baissa les yeux sur les marques qu'elle lui avait laissé et les effleura du bout des doigts. Il aurait du mal à faire passer ça pour une griffure de Styx...Et alors qu'elle le qualifiait de coquin, il leva un oeil vers elle, un sourire amusé sur les lèvres :

-Garde ça pour toi d'accord. J'ai une réputation à tenir. Mais tu es mal placée pour parler de faux semblant ... Avec un minois doux comme le tien, j'aurai pas imaginé finir mutilé !

Il faisait référence aux griffures, mais le reproche n'en était pas un. Il avait aimé ça ; Ces petits coups de quenottes, et ses ongles écorchant sa peau ... Il espérait bien la voir recommencer la prochaine fois. Car il y aurait prochaine fois ... Il devait avoir sa revanche.

Il se redressa, et comme elle commençait à enfiler sa tenue, il en fit de même. Il se prit à se rappeler pourquoi il était venu la voir... Cette histoire de capuche, cette histoire de peau, et d'acceptation des autres. Qu'il était con bon sang ! Il n'avait pas à se cacher ! Il est matroscien, oui et alors ?! Il les emmerder ces sales racistes ! Il n'allait pas changer pour eux ! Il était bien comme il était. Il était même "désirable", Nora venait de lui prouver. Elle lui avait pris ce qu'il n'aurait jamais pensé donner à une femme, et en échange, elle lui avait rendu son estime de lui même. Il aurait du la remercier pour cela... Mais il ne le fit pas. Pas question de trop se dévoiler... Il ne voulait pas qu'elle s'imagine des choses ...

Il n'aimait pas cette femme. Malgré ce qui venait de se passer. Pas la peine donc de s'illusionner sur la chose... Il avait déjà perdu assez de temps à rêver de l'impossible. Il ne tomberait pas dans le piège une nouvelle fois.

Pourtant, il savait que Nora ne serait pas de passage dans sa vie. Elle lui avait trop offert pour qu'il la jette. Il y a des femmes dont on ne tombe jamais amoureux, mais qui vous marque l’existence. Nora était de celle là. Elle était spéciale. Il se retourna et la vit revêtu de sa combinaison, jusqu'à la capuche qu'elle avait remise pour dissimuler son visage. Il eut une moue dépréciative :

-Maintenant que je sais ce qu'elle cache, je vais encore moins aimer cette tenue. Elle montre ce qui devrait être dissimulé, et dissimule ce qui devrait être montré...

Il faisait bien évidemment référence aux formes de la jeune femme, plus que mises en valeur par le côté "moulant", et sa peau totalement dissimulée.

-Enfin, je suppose que c'est fait exprès pour ... "détourner" l'attention.

Ajouta-t-il en haussant les épaules.

-Ce qui est plutôt efficace je dois dire ...

Confessa-t-il avec un sourire coupable, en remettant sa ceinture.



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Posté dans Re: Juste un pas    - Jeu 4 Avr 2013 - 13:38

Elle pouvait sentir son regard sur son corps alors qu'elle récupérer ses affaires pour les poser sur la table, et loin de la faire accélérer à se rhabiller elle était flattée. Elle pouvait bien lui offrir une dernière fois le spectacle de ses formes bougeant avec grâce dans un déhanché légèrement exagéré. Il savait la douleur que l'on éprouve à être différent et tout aussi bien celle qui découle des remarques des autres. Il ne la regardait pas juste pour sa peau, il la regardait dans une plus saine globalité. Comme un homme devrait regarder une femme après ce genre d'événement. Elle esquissa un sourire amusé toujours dans son dos, ainsi il ne prendrait pas la grosse tête malgré le compliment placé juste ensuite. Elle en avait flatté certain à l'excès histoire de les recentré sur eux même et qu'il ne la regarde plus le temps qu'elle se rhabille et disparaisse aidée par la nuit.

-Une réputation ?!

Elle eut un petit rire alors qu'elle enfilait le bas de sa combinaison qu'elle remonta doucement, elle n'était pas pressée de revêtir sa seconde peau. Son déguisement censé la faire plus korulienne.

-Si ca peut te faire plaisir je me contenterai de dire que tu es un cas pathologique et irrécupérable de pruderie. Mutilation...Tout de suite les grands mots, la prochaine fois peut être t'en ferai-je une ou deux histoire que tu puisses exhiber tes trophées de guerre devant tes potes et de l'alcool.

Ils se tournaient le dos pour se rhabiller dans une pudeur qui n'aurait normalement pas du avoir sa place ici, mais qui d'une certaine manière remettait entre eux une barrière vitale. Cela n’empêcha pas la jeune femme de lui mettre un coup de coude amusée après sa remarque. Cette barrière s'acheva et se verrouilla avec la mise ne place de la capuche. Elle était revenue dans ce monde ou pour regarder au dessus d'elle il lui fallait lever la tête et non lever les yeux. Elle eut un sourire véritable à l'entendre maudire sa tenue, elle enfilait ses gants quand elle passa un index ganté sur la joue du matroscien.

-Et oui...Mais tout le monde ne pense pas comme toi comme tu le sais mieux que quiconque. Et puis maintenant je n'aurai plus a porter la capuche quand je serai seulement seul avec toi.

Elle fit ensuite descendre ses mains sur le col du soldat pour bien le remettre, un tic qu'elle avait développé avec son frère.

-Et oui, je préfère qu'on regarde la ou je le veux plutôt que l'on chercher la ou je n'en ai pas envie. Le meilleur moyen de cacher quelque chose c'est de l’exhiber aux yeux de tous.

Diablement efficace même, combien de fois avait-elle croisé l'un de ses parents sans que ces derniers ne la remarque. Dans la foule elle était juste invisible, et la nuit c'était pire encore. Une ombre, le fantôme qu'elle était peut être. Elle déverrouilla la porte et après avoir vérifié que personne n'était de l'autre coté elle fit sortir Thélador, elle avait commencé à fermer la porte quand soudain elle retourna dans le bureau en courant pour revenir un instant plus tard une bouteille et deux verres à la main.

-Liqueur de Khélus...J'en prend toujours un petit verre après ce genre de petite...Coquineries. Je t'en serre un aussi ?

Vieux réflexe d'une époque aujourd'hui révolu ou tout n'était pas rose du tout. Aujourd'hui l'alcool n'était plus la que pour la détendre autant mentalement l'acte la calmé physiquement.
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Posté dans Re: Juste un pas    - Jeu 4 Avr 2013 - 14:20

Il avait l'impression d'avoir encore son odeur mêlé à sa propre sueur sur la peau... Il allait devoir prendre une douche, réalisa-t-il soudain. Mais plus tard. Là, il pouvait encore profiter un peu de la compagnie de la jeune femme, et il n'allait pas s'en priver.

-Tu sais je dois t'avouer qu'avant de venir te poser la question, j'ai essayé de me renseigné sur toi ... Je suis un piètre espion, cela va sans dire mais ...Mais, je n'ai trouvé personne pouvant me dire quelque chose de vraiment intéressant sur qui se cachait sous cette capuche.

Confessa-t-il,puis alors qu'ils retournaient dans le labo, et retrouvaient les bonnes odeurs synthétiques de produits multicolore, il s'adossa à une table de manipulation et poursuivi.

-J'étais vraiment persuadé que tu me trouverais indiscret, et que tu m'aurais reconduit à la porte sans me répondre.

Il eut un sourire à demi amusé contre ses propres chimères.

-Alors que finalement ... Tu t'es montré très accueillante.

Conclu-t-il alors qu'elle ramenait une bouteille de Khélus et qu'elle lui en proposait un verre.

-Volontier.

Accepta-t-il en visant d'un coin de l'oeil la bouteille depuis entamée. Si elle prenait un verre uniquement après ce genre de "coquineries", cela lui donnait une idée assez alarmante des hommes qui l'avaient précédés....
Finirait-il comme ça, lui aussi ? A se satisfaire ici et là de chaire de femme les unes plus différentes que les autres ? A y songer, le tableau ne lui plaisait pas vraiment...
Il aurait préféré finir son existence avec une seule femme ... Lalah. Voyant le visage de la jeune cultivatrice se dessiner devant ses yeux, il avala une longue gorgée d'alcool pour la faire disparaître. Il eut raison, le gout sucré et alcoolisé lui chatouilla chaudement le palais et le ramena à l'instant présent. Il ne voulait pas penser à tout cela...

-Hum excellent.

Commenta-t-il avec un sourire appréciateur. Puis il repartit à la charge.

-Alors Nora, mystérieuse Nora, accepteras tu de me parler plus de toi ?
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Posté dans Re: Juste un pas    - Dim 7 Avr 2013 - 14:57

Il c'était renseigné sur elle, même si la chose ne lui plaisait pas particulièrement elle ne put cacher sa fierté de voir qu'il n'avait rien trouvé. On en lui avait pas tatoué les lèvres pour rien. Et c'était toujours la même histoire montrer quelque chose a quelqu'un l’empêche de regarder la ou l'on ne veut pas, et de la même manière raconter quelque chose a quelqu'un l’empêche des fois de fouiller ailleurs. Cette fois si elle avait peut être oublié de lui servir une histoire assez consistante pour l’empêcher de fouiner. Mais seul son frère aurait pu lui raconter quelque chose de viable, et ce dernier n'aurait pas accepter la chose avec philosophie. D'ailleurs si quelqu'un avait pu lui dire quoi que ce soit sur son problème de peau, alors cette personne aurait eu un véritable problème songea-t-elle alors qu'un frisson glacé lui parcourait la colonne vertébrale.

-Si je porte une capuche pour le cacher, c'est que je ne cris pas sur tout les toits que je suis une beauté blanche. Et les seules fois ou la capuche est tombée devant un homme, il n'y avait pas assez de lumière pour s'en rendre compte. Car la nuit tout les schrödingers sont gris.

Pareil pour les fois ou la capuche était tombée pour une femme. Et ainsi donc le secret était resté bien gardé. Et elle espérait que par cette parenthèse Thélador allait comprendre qu'il se devait d'être discret lui aussi le jour ou quelqu'un lui poserait la question. Ce qui ne manquerait pas d'arriver, ils c'étaient déjà affichés ensemble fatalement les questions allaient arriver.

-En temps normal une telle question t'aurait effectivement valu quelques ennuis. Mais c'est moi qui t'ait invité à venir regarder en dessous. Car même si finalement je suis une korulienne, j'ai le même « problème » que toi. Et je me suis dis que si quelqu'un pouvait comprendre ça serait bien toi.

Et oui elle avait été d'une certaine manière faible, oui elle avait accepter de se libérer un tant soit peu de son fardeau dans l’espérance que que quelqu'un de pale comprendrait. Et si cela avait ouvert une porte à Thélador, cela aussi le mettait dans une situation particulière. En cas de fuite elle irait le voir lui, et s'il n'était déjà pas au courant de tout les coups bas qu'une femme peut donner quand la colère la ronge, alors il apprendrait. Elle était comme les deux cotés d'une pièce, elle pouvait se montrer drôle, sympathique, avenante et aimante d'un coté mais impitoyable, froide et calculatrice de l'autre. Elle resta un moment pensive son verre à la bouche à le regarder alors qu'il formulait sa question. Il s'exprimait tel un poète parlant à sa nymphe mais cela ne l’amadoua pas un seul instant pouvait-elle lui faire part de plus de chose que ce qui venait de se passer. Le problème de peau il le partageait il pouvait comprendre son besoin de le cacher, mais le reste.

-Parler de moi...Tu sais il n'y a pas grand chose a dire. Mon histoire est loin d'être aussi incroyable que la couleur de ma peau.

De quoi pouvait-elle bien parler, bien entendu elle aurait pu réclamer son épaule pour parler de sa vie de recluse. Lui raconter qu'elle n'était pas sortie de chez elle avant l'âge canonique auquel elle avait été tatoué. Mais c'était un coin de son cœur ou les sentiments et ressentiments étaient tellement tassés derrière une porte, que si jamais cette dernière venait à être ouverte elle ne savait pas combien de temps il lui faudrait pour la refermer.

-Je n'étais pas vraiment l'enfant attendu, et je ne m'entendais bien qu'avec mon frère aîné. Le seul a avoir au delà de mon apparence chez moi. Ce qui fait que depuis toujours on traîne à deux. D'une certaine manière il est l'homme de ma vie.

Elle eut un rire qui sonnait bien faux, et avala cul sec le contenu de son verre. Secouant par la suite sa tête pour faire passer l'alcool.

-J'ai toujours eu une très bonne mémoire, ça a beaucoup joué en ma faveur ici. Je suis encore plus fiable qu'une note sur un bout de papier. Et même ici je suis mon frère comme son ombre, mais ici je profite de la vie au moins. Même si la j'aimerai bien passer une montée en grade histoire de jouer sur le même terrain que lui, le faire un peu enrager...

Elle laissa sa voix se perdre un moment avant d'ajouter, plus Nora que jamais.

-...Et pouvoir t'ordonner des choses quand tu passerais ici. Voir même t'ordonner de m'aider dans mes recherches. Sur l’effet de certaines interactions dans différentes situations. Enfin ca n'est pas pour tout de suite.

Elle plaça son verre loin d'elle pour ne pas se sentir tenter de se resservir. Elle croisa les mains faisant un peu grincer le cuir de ses gants, le regardant maintenant lui dans les yeux.

-Et toi ? Quelle triste histoire t'amènes à quelques coquineries dans un laboratoire avec une korulienne blanche comme un fantôme, et qui parle trop ?
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Posté dans Re: Juste un pas    - Mar 9 Avr 2013 - 14:11

Alors qu'il goûtait une nouvelle lampée et qu'il laissa l'alcool lui réchauffer le palais avant de l'avaler, Thélador se laissa surprendre lorsqu'elle lui dévoila qu'il était le seul à avoir aperçu la douce blancheur de sa peau. Il s'en sentit étrangement honoré... Nora lui semblait être une femme si mystérieuse et si .. Imprenable, qu'il se sentait flatté d'être leur seul auquel elle avait confier son "petit secret".

Intiment, il songea qu'elle lui avait sûrement dévoilé une parcelle de sa personnalité qu'elle avait jusque là gardé pour elle. Elle s'était ouverte à lui, bien au delà de l'ébat physique qu'ils avaient partagé...

Et il saurait faire preuve de reconnaissance pour cette marque de confiance, car finalement, Nora était bien ce qui se rapprochait le plus d'une amie pour lui ici. Il l'écouta avec attention, et songea qu'il ne l'avait pas imaginé si proche d'un frère. Puis un éclair lui vint ... L'homme devant qui elle l'avait chassé la première fois, peut être était-ce lui ? Mais alors qu'elle avançait dans son histoire, il laissa cette interrogation en suspend, pour suivre son flot de parole.
Il avait vu juste, elle ne rêvait pas de mariage. Son seul objectif était de progresser dans son travail. Il aurait pu trouver cela triste, mais en vu de l'enthousiasme qu'il l'avait vu afficher lorsqu'elle travaillait, il songea qu'elle n'aurait peut être pas la vie dont rêve beaucoup de femme, mais que cela ne l'empêcherait pas d'être heureuse.

Il avait presque fini son propre verre quand elle lui retourna sa question. Beaucoup avaient essayé d'en savoir plus sur lui. Il était jusque là resté très évasif. Même Nora lui avait déjà posé quelque questions auquel il avait apporté des réponses vagues. Mais, cette fois lorsqu'il prit la parole, il fut plus honnête qu'il ne l'avait jamais été jusque là avec personne d'autres :

-Je suis arrivé ici à cause d'une dette. J'appartenais à une grande famille marchande, mais on a eu des difficultés à vendre, et surtout ... Mon père a eu la mauvaise idée de vouloir montrer une arnaque en faisant passer de la poudre de défense de Draoma pour de la poudre de corne de Capri. Lui et mon oncle ont été dénoncés. Ils ont dû détruire la marchandise, résultat, ils avaient pas l'argent pour rembourser le crédit fait aux Desnolancès, la famille qui nous avait vendu les défense de Draoma.
Enfin ... Je pense que si, on avait l'argent, mais il aurait fallu faire une croix sur une bonne partie de notre niveau de vie. Et comme mon Oncle nous avaient jeté à la porte de la demeure familiale, complètement furieux contre mon père, bien qu'il ne l'ai jamais empêché de faire sa petite combine, il allait surement pas vendre la plupart de ses biens pour nous. Il a refusé de payer la dette. Alors, c'est moi, qu'on a envoyé pour la payer par le sang. J'avais 10 ans.
A partir de là les Desnolancès ont pris mon éducation en main... Si on retire le malaise d'être élevé et aimer par une famille qui n'est pas la sienne, je dois dire que j'ai été plus chanceux que ce que j'imaginais. C'était pas si désagréable que ça Korrul finalement.


Et puis, il y a de ça plusieurs mois, un forban s'en ait pris à l’élevage. Il c'est tout simplement servi dans le troupeau... Sauf que moi et ma soeur adoptive, on se trouvait dans les parages. Alors j'ai fait ce que je devais faire ; j'ai défendu le bien les Desnolancès. J'étais à deux doigts de le finir ... Et il m'a filé entre les doigts...

A mesure qu'il racontait son histoire, la voix de Thélador prenait un ton plus grave, et son visage se déformait en rictus de haine.

-Cette histoire à failli me coûter mon bras...

Ajouta-t-il. Nora avait d'ailleurs peut être pu remarque la fine cicatrice qui lui marquer le biceps.

-Mais quand je me suis réveillé de ma période de convalescence, j'avais pris ma décision. Celle de le retrouver et de le tuer. Sauf que pour ça, il me fallait un entrainement. Alors je suis parti m'engager pour les veilleurs, et on m'a accepté. Et me voilà. Enfin... Ca c'est pour la face la plus officielle de ma venue. Mais officieusement y'a autre chose qui m'a poussé à m'éloigner des gens qui me connaissaient : Je suis tombé amoureux de la mauvaise personne. Il me fallait un endroit ou je pourrais me tenir éloigner assez longtemps pour essayer de l'oublier.

Elle lui avait dévoilé son secret, il lui avait dévoilé le sien. Il avala la fin de son verre en cul sec, et lui bricola un demi sourire.

-Pas joyeux hein ?




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Posté dans Re: Juste un pas    - Mar 9 Avr 2013 - 15:16

Pour commencer elle n'avait pas imaginer qu'il se lance lui aussi. Après tout, elle n'avait pas été généreuse d'explication sur son passé. Elle avait survolé cette partie de sa vie, qui n'était plus aujourd'hui que le plus mauvais coté de sa mémoire infaillible. Ainsi il aurait pu se croire en droit de passer aussi rapidement qu'elle sur ça. Mais peut être l'occasion de lâcher du lest lui avait paru assez belle, et parfois parler permet d'aider à guérir. A commencer par la dette, c'était la partie de l'histoire que Nora avait tout de suite deviné. Après tout pourquoi un matroscien avec une éducation se serait engagé ici, dans une armée qui n'est pas la sienne pour défendre un pays qui n'est pas le sien. Et si Nora avait du mal à imaginer comment l'on pouvait aussi facilement donner ses enfants en transaction pour répondre de ses dettes, elle savait que ça n'était pas si rare que ça entre alliance de familles.

Une histoire qui débutait mal, et encore une fois elle fut surprise de voir qu'il n'hésitait pas un seul instant à entrer dans les détails qui lui valurent sont extradition. Ainsi donc il avait payé pour la malhonnêteté de ses aïeux, pour leur malhonnêteté et leur lâcheté et avarice. Ça n'était pas son histoire mais elle se sentait tout de même révoltée, certes ses parents ne l'avaient jamais exhibé fièrement. Mais jamais ils n'avaient tenté de se débarrasser d'elle...Enfin c'était peut être aussi de peur qu'elle ne raconte sous tout les toits qui était ses vrais parents. Les Desnolancès effectivement le nom ne lui était pas inconnu et comment cela aurait-il pu l'être. D'une certaine manière il avait gagné au change. Alors pourquoi quitter le luxe et l'amour pour aller s’entasser avec des soldats ?

Forban. Le mot la fit grimacer, ce fut son baptême du feu son initiation à la violence véritable. La scientifique pris un petit temps de réflexion sur cette épisode. Généralement la première réaction vis a vis de ce genre de situation surtout quand on vit dans la haute depuis toujours n'est pas forcément de risquer sa vie. Et plus intéressant encore, la chose qui le faisait enrager visiblement plus que tout était de ne pas avoir réussi à le tuer la ou finalement beaucoup se serait juste vanté de l'avoir mis en déroute.

Le gentil Thélador cachait-il sous ses airs réservés une part de ténèbres à peine sommeilleuse ?

La suite était logique, le fantome de cet échec avait du le hanter et le forcer à entreprendre son initiation à la vie de soldat. Pendue à ses lèvres et dans l'étude de son récit elle se surprit à retenir son souffle, souffle qu'elle reprit très discrètement profitant qu'il regardait son bras et la cicatrice qu'elle avait effectivement déjà vue. Et enfin la réponse, enfin la vraie raison qui l'avait poussé à la violence devant son troupeau de draoma. Il ne l'avait pas exprimé clairement, mais l'intuition féminine et son récit suffisait à déduire. Ce qu'il avait voulu protéger ce jour la, ce qu'il avait eu peur de perdre ce jour la, ce qu'il n'avait pas pardonné qu'on lui retire ça n'était pas quelques draomas facilement remplaçables. Mais plutôt cette femme dont il était tombé amoureux sans en avoir le droit, sa sœur adoptive. L'amour, ce sentiment dévastateur impossible à contrôler passant outre la raison et toutes formes de logiques. L'amour qui frappe des fois sans prévenir, mais qui jamais ne prend de gant. Il y eu un petit silence entre eux avant que finalement elle ne se décide a reprendre la parole encore à moitié assommée par tout ça.

-Whoua...Effectivement si j'puis me permettre ton Dieu ou Ryun si finalement tu as adopté nos croyance ne t'as vraiment pas gâté. Et moi qui pensait que j'avais eu une enfance moisie...Ça m'apprendra à penser avec mon nombril.

Elle ne lui demanderait pas si elle avait bien deviné pour le nom de la femme qu'il tentait d'oublier. Pour commencer ça ne la regardait pas et ensuite s'il voulait l'oublier ce qu'elle pouvait comprendre, en parler n'allait pas l'aider. Et ce qu'il venait de faire tout les deux était un bon pas dans l'accomplissement de son objectif officieux.

-C'est peut être Ryun qui nous a réuni tout les deux, j'ai plus de points communs avec toi qu'avec mon propre frère.

Elle avait dit cela à moitié en rigolant, elle était une femme de science et même si elle se voulait aussi croyante à ses heures perdues, son travail minimisait tout les jours l'impact de Ryun sur son monde. Mais devant une telle rencontre il était dur de ne pas croire à quelque chose comme le destin. Elle lui remit un peu d'alcool dans le verre, ainsi qu'a elle avant de lever son verre et d'annoncer.

-Pour les deux palichons aux lourds passifs de déception que nous sommes...Mais qui travail à rendre leurs avenirs meilleurs !

Elle vida à nouveau son verre cul sec, ses joues se mirent à chauffer légèrement. Elle se sentait si légère, elle voyait Thélador sous un jour nouveau. Jamais elle ne c'était sentie aussi proche de quelqu'un à son contact elle se sentait comme faisant partie d'un même groupe. Elle allait devoir faire attention avec ce sentiment. Elle n'avait jamais fait l'expérience du vrai amour et elle ne voulait pas tomber dans le piège sans le voir arriver. Elle s'affala sur une chaise dans une position pas très féminine mais que sa combinaison lui permettait d'avoir.

-Si tu veux je pourrai t'aider dans ta quête ? En échange tu m'aideras dans la mienne, en traversant avec moi le désert à la recherche de bizarreries à transformer en arme...Ou en potion...Poison...Nourriture...Source d'énergie et j'en passe. Depuis que je suis ici ça m'a bien préservé de l'amour.
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Posté dans Re: Juste un pas    - Jeu 11 Avr 2013 - 14:46

Étrangement soulagé d'avoir déballé son sac, Thélador n'en était pas moins nerveux de la réaction qu'elle pourrait avoir en apprenant son histoire. Il avait prêté l'oreille à celle des autres tant de fois qu'il en avait oublié ce que cela faisait d'être, non le confident, mais celui qui confit.
Comme à chaque fois qu'il se dévoilait au delà de son nom et prénom, il avait l'impression d'en avoir trop dit, et peut être même d'avoir ennuyé son interlocutrice. Certes, c'est elle qui avait soulevé l'interrogation, mais peut être cela n'avait-il été que pas politesse ... Le silence qui s'étendit entre eux, n'en était pas pour le rassurer... Avait-elle décroché après la deuxième phrase ?
Il fit tourner son verre entre ses doigts attendant un mot de sa part, quand enfin elle ouvrit la bouche. Il se rendit compte que si elle n'avait pas répondu tout de suite, ce n'était pas parce qu'elle ne savait pas quoi dire, mais parce qu'elle avait visiblement dû encaisser les révélations. Il n'avait pas imaginé qu'elle puise régir de la sorte. Il portait ses vieilles casseroles depuis tellement d'année qu'il était habitué à leur cliquetis sinistre et à leurs bosses, et il n'y voyait presque plus la douleur qu'elles éveillaient en lui, et la crasse qui les recouvraient. Il aurait peut être du la ménager un peu... Il eut un sourire bancale en l'entendant énoncer son parcours comme un mauvais cadeau des Dieux.

-Barf, raconté rapidement comme ça, ça peut paraître rude. Mais y'a eut des très bon moments quand même.

Relativisa-t-il.
Et pourtant au fond de lui, il savait qu'il était un homme brisé. Evidemment, comme chacun il se battrait pour obtenir une vie meilleure. Mais son futur ne serait jamais plus qu'une maison battit sur des fondations instables. La moindre intervention de son passé pourrait toujours tout faire basculer... Il y a des choses qu'on ne peut jamais enterrer.
Il retint à soupir, et se mit à sourire plus franchement quand elle évoqua l'intervention de Ryun dans leur rencontre. Il était assez croyant pour penser qu'il était probable qu'enfin on ait entendu ses égoïstes prières, et au fond de lui se disait qu'elle n'avait pas tord... Combien y'avait-il de chance pour qu'une Korrulienne anormalement pâle puise rencontrer un Matroscien engagé pour Korrul ?
Mais pourtant, il évita de trop se pencher sur cette éventualité ... Que les divinités se mêlent à ce point de sa vie l'angoissait passablement... La simple idée que son existence était entre les mains d'un autre était trop effrayante pour qu'il ne s'accorde à lui donner du crédit.

Le son gracieux d'un liquide qu'on faisait tomber dans le fond de son verre le ramena à la réalité. Avec un éclat de rire- sûrement dû aux premiers effets du Khélus- il trinqua joyeusement:

-A nous, la paire de pâle ! Et à notre avenir ... Immaculé !

Un cul sec plus tard, il se sentait encore plus "flottant". Et lorsqu'elle lui proposa de l'aider dans sa quête, il arbora un sourire presque goguenard :

-Tu sais que tu aurais fait une bonne marchande ? Ton contrat à tout ce qu'il y a de séduisant. Alors ... Marché conclu !
Ajouta-t-il en lui tendant la main dans un geste anormalement enjoué. Ils échangèrent une poignée de main pour celer cet engagement des plus originals, puis Thélador rendit son verre à Nora.
-Tu ferais mieux de reprendre ça, un verre de plus et je sens que risque de me mettre à chanter !

Expliqua-t-il, sentant que l'alcool altéré dangereusement son comportement. Et pourtant, au delà de l'effet du Khélus Il se sentait bien.
-Et sinon tu comptes encore me laisser revenir à toi la prochaine fois ? Ou je peux espérer te voir quitter ton beau laboratoire pour mes beaux yeux ?
Demanda-t-il taquin, un sourcil haussé dans une attitude de charmeur -qu'il n'avait pas conscience d'arborer-.



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Posté dans Re: Juste un pas    - Ven 12 Avr 2013 - 14:18

Bien entendu tout n'était pas forcément tout noir ou tout blanc, elle aussi avait connu de très bon moments à l'image de ce qu'il avait partagé il y a quelques minutes. Et son travail lui avait apporté bon nombre de satisfactions mais bien généralement elle en était toujours la cause, jamais rien de gratuit. Il n'avait pas bien l'air convaincu par la l'intervention de Ryun, elle ne l'était pas véritablement non plus mais tout n'arrive pas forcément au hasard. L'avenir immaculé, que pouvait-il bien entendre par la ? Elle eut un franc éclat de rire était il déjà mal au point de ne plus savoir ce qu'il racontait ?

-Avenir immaculé ? Je dois t'avouer ne pas bien voir ou tu veux en venir.

Visiblement elle aussi était plus attaquée qu'elle ne l'aurait imaginé, elle eu du mal à arrêter de rire. Elle marchande, elle en avait rêvé petite fille. Vivre dans le luxe et l’opulence. Le genre de chose qui arrive quand on se mari avec quelqu'un qui doit hériter gros, quelque chose qui arrive quand on est une belle jeune femme parfaite autant physiquement que dans ses manières. Et elle n'était ni l'un ni l'autre, elle était une femme se battant mieux que certains hommes, elle était une femme maniant les armes et la science. Et aussi une femme blanche anormalement blanche. Aussi elle ne rêva pas très longtemps d'être une marchande, sa mère avait toujours veillé à ce qu'elle garde les pieds sur terre. Et aujourd'hui son destin l'avait visiblement appelé autre part. Avait-il fait exprès d'appeler cela un contrat ? Les contrats sont des promesses mais en plus solide ce qui était véritablement quelque chose en soit. Elle lui prit quand même la main tout sourire d'une poigne ferme et solide. Elle accepta son verre bien volontiers tout en lui tendant le sien.

-Pour éviter que moi aussi je ne fasse quelque chose de terrible.

Et visiblement il avait bien fait de rendre son verre, puisqu'il était déjà en train de planifier leur prochaine fois. Elle resta pensive un petit instant avant d'ajouter.

-J'aime beaucoup me faire désirer c'est vrai...Mais je devrais pouvoir faire un petit effort et sortir de mon monde féerique. Te trouver ne devrait pas être trop difficile...Je n'aurai qu'a demandé ou se trouve le linge blanc.

Elle lui donna un petit coup, vigoureux tout de même, dans l'épaule. Elle allait devoir lui demander de partir, elle allait devoir décuver un petit peu pour reprendre son travail par la suite. L'alcool la rendait vulnérable surtout à elle même. Déjà que le contrôle n'était pas forcément son point fort elle n'avait pas envie de craquer encore un peu plus, surtout sous l'influence de l'alcool.

-Je crois qu'il va falloir qu'on se sépare pour aujourd'hui...Dans quelques instant cet endroit va très vite fourmiller de grosses têtes et ta présence va faire jaser. Ils ne sont pas tous fan des beaux soldats comme moi.

Elle lui prit le bras pour l'accompagner gentiment à la porte comme la dernière fois. A la différence que cette fois ci elle lui colla une embrassade rapide sur la joue, et une nouvelle tape sur l'épaule.

-Et ne me refait plus jamais le coup des sourcils sinon tu vas encore perdre ton pantalon !

Elle referma la porte sous son air ahuri, se dirigeant vers les douches histoire d'en prendre une bien glacée qui lui remettrait les idées en place.
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Posté dans Re: Juste un pas    - Lun 15 Avr 2013 - 13:53

Son rire résonnait dans sa tête comme le chant joyeux d'un Noreshio. Il avait envie de rire lui aussi. Mais il se contentait se sourire, bêtement. Il fronça vaguement les sourcils en l'entendant le dénommer de 'linge blanc", mais il n'en était pas vraiment blessé. Il songea juste qu'elle pouvait bien parlé, car elle n'était pas mieux que lui !
Il grimaça de l'entendre parler de ce séparer :

-Tu me mets déjà à la porte ?! Bougonna-t-il d'un ton excessivement plaintif. Pourtant il ne se dégagea pas de son emprise quand elle le guida jusqu'à la porte. Il lui restait assez de sagesse pour ça.
Il aurait pu lui en vouloir, mais voilà, elle effleura sa joue d'un délicat baiser, comme une ultime friandise qui appelait à venir en chercher d'autres plus tard, alors il lui pardonna ce pourquoi il ne lui en voulait pas vraiment. Il se retrouva, comme la première fois, un peu ahuri devant cette porte qui venait de se refermer sur elle et il se demanda :

*Le coup du sourcils ? De quoi elle parle*

D'une main tâtonnante il effleura le dessus de ses yeux pour constater que ses sourcils étaient bien là, semblables à ceux qu'il connaissait. Alors, il haussa les épaules et tourna les talons. Il songea que vu l'heure avancée il pourrait aller courir un peu. Cela lui donnerait une bonne raison de se jeter sous la douche.
Oui, un peu de jogging l'aiderait à faire passer le Khélus ! C'était une bonne idée.


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Posté dans Re: Juste un pas    -

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