Histoire
Bon … Comment vous expliquer. Je vais tout reprendre depuis le début, ça sera plus clair et plus précis cette fois-ci. Tout a commencé le jour où je me suis engagé chez les Veilleurs Pourpres, je vous raconte.

Kovü est né parmi une famille cultivatrice, les Lyserëan. Sa mère, Delilä, lui avait apporté tout ce qui pouvait le combler comme affection, elle l'avait choyé et protéger comme aucune autre mère ne l'aurait fait. Quant à son père, il n'a pas eu le temps de le connaître suffisamment … Ce dernier fût décédé trois années après sa naissance, plongeant la petite cellule familiale dans un grand désarroi. Cela marqua inconsciemment le jeune garçon et c'était peut-être ce qui allait le déterminer plus tard, dans ses choix. Son enfance fût des plus communes, étant dans une famille cultivateur, il n'avait pas put mieux tomber. Cependant, même si sa vie à l'époque était des plus normale, Delilä s'inquiétait beaucoup pour son enfant car depuis la tragique mort de son époux, Kovü était plus distant, plus muet. Il n'y avait rien à faire si ce n'était que de le consoler, ce que sa mère fit en lui prouvant son affection chaque jour.

- Vous n'avez donc aucune reproche à faire à votre enfance ? Il n'y a vraiment rien à dire là-dessus ?
- Effectivement il n'y a rien à redire. Cette période était l'une des plus 'agréables' si je peux dire. Mais cela a commencé à changer plus tard, à l'approche de mon entrée dans la vie de soldat. Je m'étais persuadé que c'était de cette façon que je pourrai montrer que je suis quelqu'un, que je peux y arriver malgré tout … Et j'estime que j'ai réussi.

Kovü lors de ses 16 ans décida de s'enrôler chez les Veilleurs Pourpres, c'était à ses yeux un 'rêve' de devenir un protecteur de Korrul, mais aussi un pilote. Il a toujours aimé le fait de pouvoir voler, les appareils des VPs le fascinait à un tel point qu'il s'en était fait l'objectif de pouvoir en piloter un, un jour. Mais ce ne fût pas dès son entrée qu'il put approcher une de ces machines, car les pilotes étaient triés sur le volet et seuls les meilleurs étaient pris. Il fallait être vif, confiant et un regard sans défaut pour espérer avoir une place. C'est alors qu'un long chemin commença pour le jeune homme : Il fallait faire ses preuves. De ses seize ans jusqu'à ses vingt, Kovü ne cessa l'entrainement et sa participation aux diverses opérations dans le désert contre les Forbans lui permirent de montrer qu'il était apte à passer le test pour déterminer s'il était capable, ou non, d'entrer dans l'armée aérienne des Veilleurs Pourpres. Ce fût une période difficile pour lui, car la difficulté des tests et de l'attente rendait tout ceci insupportable. Mais sa patience fût récompensée lorsqu'il lui fût annoncé qu'il était prit et pouvait dorénavant commencer à exercer la fonction de pilote de speeder, et surtout qu'il posséder le sien … À usage unique pour les missions.

- Être pilote était un rêve pour vous, et vous l'avez concrétiser n'est-ce pas … Mais il vous manquez toujours quelque chose en vous ? Je me trompe ?
- Non … Vous n'avez pas tort, cela n'a pas fait revenir mon père. Mais il ne faut pas courir après des rêves impossible, même si on aimerai qu'ils se réalisent. Je suis devenu un pilote, cela me comblais assez, je pensais que je n'avais besoin de rien d'autre.

Trois années passèrent et le jeune pilote multiplia les heures de vol. Il fût affecté à la surveillance du désert contre toute intrusion hostile, entre autre de la part de Matroos éventuellement. Mais sa carrière prit un autre tournant lors d'une opération spécial contre des Forbans qui avaient été repérés près d'une ville. En effet, il devait effectuer un repérage sur une zone où l'on prévoyait de lancer une attaque, afin d'éliminer le groupe mais tout ne se passa pas comme prévu. Le speeder de Kovü présenta une défaillance dans le système de refroidissement moteur, ce qui provoqua une surchauffe alors qu'il tentait d'effectuer une manœuvre pour ne pas s'écraser au sol, une tempête s'était levée. Une détonation retentit alors et l'appareil commença à décrocher tandis que le pilote tentait tout ce qu'il pouvait pour le redresser, mais cela n'eut que pour effet d'atténuer de peu le choc à l’atterrissage, ou plutôt au crash. Mais cela ne lui fût pas fatal, en contrepartie il fût sévèrement blessé à plusieurs endroits et tomba dans l'inconscience.

À son réveil il n'était plus dans son vaisseau mais attaché, faible et entouré d'homme habillé 'sauvagement'. Il ne s'agissait ni plus ni moins que les Forbans en question, il venait de se faire capturer. Pourquoi ? Allaient-ils le tuer ? Ou l'utiliser comme moyen de pression ? Si c'était cela il n'était qu'un simple soldat, sa vie ne valait surement rien aux yeux de ses supérieurs. Trois jours passèrent où il fût porté disparu, trois jours où il vécu un enfer entre les mains de ces bêtes sanguinaire, se faisant 'torturer' dans le but de parler car ces hommes voulaient connaître les plans de l'opération à venir. L'attaque allait être lancée dans deux jours, mais Kovü n'avait toujours rien dit. Ses blessures s'étaient aggravées, il avait reçu des coups jusqu'à sévèrement endommager certaines parties, comme les jambes, lui rendant sa mobilité très difficile. Le chef du groupe lui avait promit de lui donner la mort la plus atroce et humiliante si au bout du 4ème jour il refusait de dire quoique ce soit, mais il resta muet. Avec la mâchoire endoloris à force coup il était normal qu'il avait plus la force de la bouger … Mais pourtant, quelque chose se produisit à l'aube du dernier jour.

- Vous avez échappé aux Forbans ? Vous venez de dire que leur chef allait vous tuer au bout du quatrième jour.
- Il allait le faire, mais Ruyn en a décidé autrement. Je ne sais pas qui a bien pu mettre au courant l'escouade de l'opération, mais ils sont venus plus tôt que prévu. Si je suis en vie ce n'est pas grâce à mes 'capacités' à endurer, mais à eux.

Ce jour-là le jeune homme savait ce qui l'attendait, la mort. Il ne savait plus quoi penser, devait-il parler et donc trahir les siens, ou mourir pour la bonne cause ? Tout était perdu selon lui, il n'avait plus espoir en rien. Mais dans ce moment de plein désarroi, l'inattendu se produit lorsque son escouade en charge de l'opération vint plus tôt que prévu, attaquant le camp par surprise. Un vrai combat eu lieu où le langage des armes prit place, et Kovü profita de ce moment pour saisir sa chance. Les choses s’arrangeaient pour lui, le pilote se libéra alors que l'attention n'était pas sur lui et se créa son chemin pour retrouver ses semblables et les aidant à détruire le groupe en entier, bien qu'à cause de ses blessures la tâche fût très ardue. Mais il était très affaibli et fût transporté suite à ces tragiques évènements au QG. Il pensa alors que ces 4 jours étaient en fait une épreuve que Ruyn lui avait fait subir, pour prouver à lui-même ce qu'il était. Son 'cran' à ne pas divulguer les plans des Veilleurs Pourpres lui a certes couté de son physique, mais lui a donné bien plus en récompense. Il fût promu lieutenant pour avoir résister et ne pas avoir trahis pour sa survie personnelle, pour avoir été prêt à se sacrifier.

- Cette période, heureusement courte, a dû vous marqué je suppose. Qu'en est-il aujourd'hui ?
- Aujourd'hui ? Vous savez, je le dis souvent il faut savoir tirer les conclusions de ses propres expériences. Je l'ai fais, j'en ai conclu ce qui avait à conclure l'histoire s'arrête là. Je pense qu'il ne faut jamais chercher à faire ce qu'il nous est pas prédestiné de faire, et parfois je pense que ce qui est arrivé est à cause de cela …

De nos jours Kovü officie toujours en tant que pilote et la récente guerre débutant sur l'île blanche lui fait quelque part un peu peur. Non pas de ses habitants ou du danger, mais de ce que cela pourrait bien provoquer comme impact. Ces gens ne sont pas là pour rien, tout a une raison logique et valable d'exister … Les Erfeydiens en ont une, surement.