Je suis Dang'katän Elaezì
« si le destin est inévitable, pourquoi vouloir l'éviter? »
Prénoms : Dang'katän
Nom d'usage : Elaezì
Surnom : Dang
Âge : 18 ans
Langues parlées & écrites : Korrulien maîtrisé; Joyellien maîtrisé; Matrooscien en perfectionnement.
Groupe : Cultivateurs
Métier : Pilote de course de la famille / Cultivateur au domaine familial
Origine : Cultivateur
Famille Proche : Ses parents (Aaron et Ka'ayo) ainsi que son frère aîné Kalig et sa petite sœur Honni.
Culture : La famille Elaezi est l'une des familles cultivatrices d'Arish qui se retrouve avec un domaine couvert de fleurs. Elle y cultive les lotus des sables qu'elle transforme par la suite en essences aromatiques très prisées des jeunes femmes du désert.
Caractère : Un regard intense qui semble vous fixer même s'il n'y a personne dans les alentours? C'est probablement Dang'katän. En effet, il a la fâcheuse habitude de fixer les gens qu'il rencontre dans la ville, que ce soit à distance ou tout simplement en passant près d'eux. De ce fait, on peut dire qu'il a une présence lourde. Il dégage un aura faisant en sorte que vous n'oublierez pas qu'il est dans les parages. De plus il a tendance à être assez direct, sauf à quelques exceptions, mais pour les connaître celles-ci, il vous faudra tester par vous-même. Il faudra être très perspicace pour le rendre incapable de dire son opinion pure et dure. Ensuite, il faut savoir qu'il a tendance à être très rancunier, pensez-y donc à, non pas deux, mais trois fois avant de faire quelque qui pourrait l'atteindre personnellement. Malgré cela, Dang'katän n'est pas une mauvaise personne. Il n'est pas un mur de glace en constant conflit avec la chaleur réconfortante du désert. Il se trouve que ce jeune homme a un tempérament plutôt blagueur et fait toujours de son mieux pour divertir les gens qui sont autours de lui. Le seul problème est qu'il faut s'être rapproché un peu de lui ou encore être une personne très exceptionnelle pour avoir accès à cette facette de lui. Malgré cela, il est très persévérant et sait très bien différencier les moments propices aux blagues et ceux qui ne le sont pas. Finalement, Dang'katän est quelqu'un d'assez romantique. Bon d'accord, ce n'est pas encore prouvé puisque le pauvre n'a jamais eu de relation sérieuse, mais il sent dans son cœur qu'il en a l'étoffe.
Préférences alimentaires : Étrangement, Dang'katän n'aime pas les plats sucrés. Il a une nette préférence pour tout ce qui a un goût salé, le ragout de koit, par exemple. Mais d'un autre côté, il doit avouer que ces langues de pitit, même si elles sont sucrées, sont presque trop délicieuses pour leur résister.
Loisirs : Entre le fait qu'il soit, en premier lieu, pilote de course de la famille ainsi que cultivateur à ses heures perdues, ce n'est pas le boulot qui manque, pas besoin de mentir sur ce point. Tous ceux qui travaillent dans l'industrie pourront vous le confirmer. Dang'katän passe donc ses journée au champ à se faire piquer par ces malicieuses épines de lotus des sables ou encore à essayer de trouver quelque chose qui pourrait améliorer son module de course. Palpitant, non? Lorsqu'il du temps libre, il aime bien aller se promener en ville histoire de vérifier qu'il n'y a rien de nouveau qui s'est produit pendant qu'il travaillait. Le jeune korrulien apprécie également faire des siestes étendu sur le sol à l'ombre d'un lotus dont il a préalablement enlevé les épines, pour plus de sécurité...
Préférences relationnelles : Au niveau de la famille, tout va plutôt bien, même si Dang'katän se chamaille parfois avec son père. Mais cela a toujours fait partie intégrante de leur relation, il ne faut donc pas s'en faire. Le jeune korrulien a également toujours été très proche de son frère aîné. Depuis qu'ils sont jeune ils partagent les même intérêts et se sont toujours bien entendus. De plus, Dang'katän aime bien être en compagnie de gens, même si, la plupart du temps, ces gens en question ont un peu peur de l'approcher... S'il a quelqu'un avec qui discuter, il sera content. Par contre, il se méfie par moment des hommes plus âgés qui l'approchent avec leur fille à leurs côtés. Non pas que Dang'katän ne souhaite pas avoir une relation stable, mais c'est plutôt qu'il désire construire cette relation lui-même.
...FACE A UN DANGER : Au premier instant Dang'katän pense à partir à la course jusqu'à ce qu'il soit très loin du danger en question. Mais après un très court instant il arrive à se convaincre qu'il doit affronter ce danger. S'il est face à ce danger, c'est probablement parce qu'il y a une raison. Il prend donc son courage à deux mains et l'affronte de la solution qui semble la plus logique: en fonçant dans le tas, en utilisant son cerveau ou encore en s'enfuyant comme il l'aurait fait au début si, en effet, il s'agit de la solution ayant le plus haut taux de réussite.
..FACE A UNE NÉGOCIATION : Le point faible de Dang'katän. Lorsqu'une négociation s'impose à lui il tente par tous les moyens de trouver quelqu'un en qui il a confiance pour l'effectuer. Non pas qu'il a peur des négociation, mais c'est simplement qu'il sait très bien qu'il ne sera pas capable de terminer celle-ci à son avantage... C'est probablement pour cela qu'il a été désigné pilote de la famille : lorsque son précepteur s'est rendu compte qu'il était incapable de négocier tel un cultivateur se doit le faire, celui-ci a proposé qu'il tente quelque chose qui soit utile à la famille, c'est-à-dire, être un pilote de course.
..FACE A UNE NOUVELLE RENCONTRE : Les nouvelles rencontres ont toujours un peu effrayé Dang'katän, alors pour ne pas faire paraître cela, il réveille son côté blagueur qui prend la place pendant quelques instants afin de créer une atmosphère joyeuse. Par contre, il est parfois, voire souvent, trop difficile de faire sortir une blague de la bouche du jeune korrulien. Lorsque c'est le cas, celui-ci devient muet comme une tombe et regarde partout autour de lui afin de trouver quelque chose qui pourrait l'aider à démarrer une conversation; la météo par exemple.
..FACE A DES SENTIMENTS NOUVEAUX : Dang'katän passe de très longs moments à se poser des questions. Il s'interroge sur la nature de ce nouveau sentiment, ce qu'il pourrait représenter. S'il n'est pas à son aise avec celui-ci, il essaie de le renier aussi longtemps qu'il le pourra. Au contraire, s'il l'approuve, le jeune homme sera très content de l'exprimer en long et en large sur toute la surface de Korrul, même à ceux qui n'en ont rien à faire de ce fils de cultivateur qui vient d'apprendre quelque chose sur la vie.
..FACE A UNE PERTE/LA TRISTESSE : C'est la catastrophe, tout simplement! Dang'katän a une très grande facilité à s'attacher éperduement aux gens, aux animaux ou même aux objets qu'il apprécie. Il est donc normal que lorsqu'un d'entre eux le quitte, il devienne rapidement très émotif, mais également très irritable. Même s'il continue de travailler lors de ces moments, il le fait avec beaucoup moins de cœur et de passion qu'en temps normal.
TAILLE : Ayant maintenant atteint le cap de l'âge adulte, sa croissance est terminée. Dang'katän a donc arrêté de grandir à 190 centimètres : une taille assez grande pour faire rougir de jalousie ses cousins sans pour autant être trop excessive.
POIDS : 83 kilos... de muscles, bien évidement. Comment un jeune homme en devenir de son âge qui travaille jour et nuit aurait-il le temps de devenir gros? Que ce soit au champ ou encore auprès de son module de course, il est toujours en mouvement, il brûle donc constamment les calories!
COULEUR DES YEUX : Sans grande surprise, ses yeux sont de la même couleur que tous les autres korruliens: dans les tons marrons et dorés.
COULEUR & LONGUEUR DES CHEVEUX : Dang'katän n'a jamais réussi à se décider s'il préférait les cheveux courts pour leur aspect pratique contre la chaleur, ou encore un peu plus longs afin de lui donner un peu plus de classe et de style. Au final, il a opté pour un mélange de ses deux : il garde les côtés plus courts et la partie supérieure un peu plus longue, lui créant ainsi un truc ressemblant à une frange qu'il aime bien redresser, question de style, comme toujours. De plus, ces cheveux plus longs sont parfois utiles pour protéger du soleil. Niveau couleur, ils sont généralement assez foncés à l'exception des pointes de sa frange qui sont apparemment devenus un peu plus clairs à cause de l'exposition constante au puissant soleil de Korrul.
PIGMENTATION DE LA PEAU : Que serait un korrulien sans une jolie peau bronzée? Eh bien Dang'katän n'échappe pas à cette règle. Il a ce qu'on l'on pourrait considérer comme « une parfaite peau korrulienne »...
SIGNE PARTICULIER : Il a une petite cicatrice due à un accident au champ lorsqu'il était jeune. Celle-ci se situe sous sa mâchoire, du côté droit de son visage.
SIGNIFICATION ET PLACEMENT DES TACHES : Un cercle fragmenté d'environ 10 centimètres de diamètre sur le côté gauche de sa cage thoracique. Celui est composé de cinq lignes courbée à l'épaisseur variante. Apparemment, il signifie le soleil, ou en d'autres mots, l'espoir, le futur et la fierté.
PILOSITÉ : Juste comme il faut pour une jeune homme de 18 ans; un peu par-ci, un peu par-là, mais rien de particulièrement agressif pour la vue. Par contre, niveau pilosité faciale, c'est fichu... mais bon on garde espoir, un jour peut-être!
VESTIMENTAIRES : Alors alors, on s'intéresse aux vêtements on dirait. Et bien, pour ce qui est de Dang'katän, ceux-ci ne l'intéressent pas trop. Bon, c'est certain qu'il faut tout de même avoir un peu de classe quand on est fils de cultivateur, mais d'un autre côté, ce n'est pas comme si le jeune homme en devenir prenait trois ans à chaque matin à décider quels vêtements il va porter. Souvent, il choisit des pantalons en soie de piktas de couleur crème qu'il attache à sa taille avec un long morceau de tissus de couleur rouge. Lorsque les journées sont un peu plus venteuses ou encore plus froides, il ajoute à son accoutrement très simple une longue veste blanche avec quelques motifs marrons au bout des manches. Par contre, lorsqu'il va travailler au champ, il préfère ne pas avoir cette longue veste puisqu'elle peut être quelques peu encombrante, il faut l'avouer. Vous l'aurez donc deviné, il se balade généralement avec seulement un pantalon et un morceau de tissus à la taille.
Le premier jour de l'automne 1789, le jour du remerciement. Les première lueurs du soleil commencent à illuminer Korrul. Déjà à cette heure, de nombreux habitants sont rassemblés au cœur du pays : à l'Oasis. Âgé de 4 ans, je ne comprends pas pourquoi tous festoient. Ils courent en sautillant, dansent au rythme de la musique et rient constamment. C'est la fête dans tout le pays.
Un peu plus loin, un groupe de gens passe. Ils ont les yeux noirs et ont une présence noble. Je ne les connaît pas, mais ces personnes me font un peu peur. Ils sont grands, du moins pour la plupart. Il semble y avoir une jeune fille parmi eux, ainsi que quelques adolescents et les autre sont des adultes. Plus ils se rapprochent, plus je les fixe. Ils sont huit ou neuf en tout. Ils portent des vêtements colorés et tous les habitants du pays semblent leur vouer un très grand respect.
• • •
Plusieurs heures sont passées et le crépuscule semble enfin vouloir prendre place. Pendant toute la journée les festivités n'ont pas cessées. Ces gens ont même réussi à faire pousser un arbre à côté d'une grande statue, c'était magique comme événement!
Par contre, je ne suis pas là que pour observer ce spectacle, non. On me conduit vers un endroit où il y a moins de gens. J'ai peur. Je cherche ma maman. Peut-être qu'elle pourrait me rassurer. On me fait entrer dans une pièce où se dresse un homme aux yeux noirs. Il fait partie de ceux qui ont participé à l'apparition de l'arbre il y a de cela quelques heures, je me souviens encore de lui, même si je ne l'ai vu qu'un bref instant.
Il ne semble pas très vieux, s'il a vingt ans, ça ne fait pas longtemps. Même s'il me fait peur, d'un autre côté, il y a une atmosphère très apaisante dans la pièce. On ne me dit pas ce qu'il se passe.
L'homme aux yeux noirs me fait signe de m'asseoir sur un banc. Je fais des petits pas jusqu'à celui-ci et fais ce qu'il m'a demandé.
Je ferme les yeux et j'attends patiemment. J'attends encore un peu. Finalement, l'homme s'approche de moi avec une mince aiguille et de l'encre. Il me dit que ça ne fera pas mal et que ça ne durera pas longtemps. Sans trop comprendre ce qu'il se passe, j'accepte.
Il me prend dans ses bras et me pose sur ses genoux après s'être assis à son tour sur le banc. C'est alors que ça commença. Je sentis l'aiguille contre ma peau et je me suis mis à pleurer, puis, plus rien. Tout ce que je souviens c'est d'une voix, probablement celle de l'homme aux yeux noirs qui me disait : « Tout va bien, tout ira bien »
Le lendemain, je me suis réveillé chez moi et j'avais ces marques sur mon côté. Ce cercle fragmenté sur mon côté. Que signifie-t-il? Je n'en sais rien. Du moins, pour le moment.
| CHAPITRE II : l'orientation |
Aujourd'hui j'ai eu un autre cours avec mon précepteur. Comme à l'habitude, il m'a parlé de la langue korrulienne, ainsi que de son histoire. À chaque semaine j'en apprend un peu plus.
Ce matin, nous avons discuté des techniques de négociation; même si je n'ai que sept ans, on commence déjà à m'apprendre ces trucs. C'est un peu tôt, moi aussi c'est ce que je me dis, mais qu'est-ce que je peux faire? Je ne vais quand même pas dire à mon précepteur que je ne veux pas apprendre cela pour le moment et qu'il faudra me reparler de ce sujet dans quelques années, quand ce sera plus adéquat.
Comme s'il s'agissait d'un de ces sujets qui intéressent toujours les enfants, cet homme que je vois à tous les jours m'expliquait tout ça avec un sourire d'accroché aux lèvres. Je dois l'avouer, ça m'a saoulé. Négociation par-ci, négociation par-là. Après 20 minutes, j'en avais déjà marre. Mais bon, comme je suis un petit garçon qui n'aime pas avoir les gens à dos, j'ai continué d'écouter en essayant d'avoir l'air intéressé. Par contre, après deux heures trente, je n'en pouvais plus.
« Monsieur, est-ce que je dois vraiment apprendre cela? Je dois vous le dire, ça ne m'intéresse pas du tout. On ne pourrait pas parler d'autre chose? »Pendant un instant j'ai cru qu'il allait me frapper ou encore de me crier dessus en me disant de me taire, d'écouter et de comprendre. Mais non. Il m'a regardé pendant un moment, avec un regard paternel. Ça faisait presque peur. À mes yeux, cet homme avait toujours été d'un naturel froid. Qu'il ne faisait ce job que pour le prestige et l'argent qu'il procure, mais à cet instant, mon point du vue sur lui avait changé.
« Dans ce cas, dis-moi de ce que tu voudrais que l'on parle. »« Je n'en sais rien. Mais de quelque chose d'autre. Est-ce qu'il n'y a vraiment que le commerce qui importe dans cette famille. Il n'y a aucune autre possibilité pour moi? »Parfois, je me surprends à cause du vocabulaire que j'utilise. Il faut croire que, au final, les cours de cet homme servent à quelque chose...
« Hmmm, laisses-moi réfléchir. »Il va vraiment le faire? Il va vraiment me proposer quelque chose d'autre? Si ça se trouve ce n'est qu'une façon cruelle et machiavélique de me faire comprendre que non...
« Je pense à quelque chose, mais ce n'est pas très simple. En plus d'être assez dangereux, il faut également avoir l'accord de tes parents. »Alors c'est vraiment possible? Il y a quelque chose d'autre à faire que conclure des alliances commerciales, négocier avec d'autres marchands et parler constamment du prix des différents produits en vogue? Il faut que je sache!
« Pilote de course. »Je n'ai rien répondu. Je l'ai tout simplement fixé avec de grands yeux et la bouche ouverte. On aurait facilement pu lire sur mon visage de l'étonnement, de l'admiration ainsi qu'une touche d'appréhension. Au revoir le marchandage!
| CHAPITRE III : le mariage |
Aujourd'hui, c'est le mariage d'un ami de la famille. Beaucoup de gens se sont rassemblés depuis déjà près d'une semaine. Malgré le fait que je fasse partie d'une famille de cultivateurs comme eux, je dois avouer que je n'en connais pas beaucoup. Pour ce qui est des mariés, je les ais vus quelques fois à la maison, mais sans plus.
Il y a de cela sept jour, ils étaient habillés très simplement. Aujourd'hui, ils sont couverts de bijoux et d'objets précieux. Dès les premiers jours, mariée avais mis du parfum provenant de notre culture de lotus des sables. À cet instant, j'étais très fier de ma famille, je me promenais partout en demandant à tout le monde si la mariée sentait bon. Bien évidemment, ils me répondaient oui. Ensuite, je leur expliquait avec un gros sourire que c'était mon papa qui avait fait ce parfum. Puis je disparaissais, tout fier de moi.
Mais en ce dernier jour de célébrations, j'ai un petit problème. Âgé de huit ans, donc plus petit que toutes les autres personnes, je me suis perdu. Il m'est impossible de retrouver mon papa, qui est pourtant très grand, dans toute cette demeure. Je commence lentement à paniquer.
Après quelques instants je prend une grande respiration et je fonce dans le tas. Si je n'arrive pas à retrouver mon père je vais demander à quelqu'un de me dire s'il ne l'a pas vu, on ne sait jamais.
Je marche et je marche. Aucun signe de mon papa. Ma peur de m'être réellement perdu devient de plus en plus grande. J'arrête de marcher et je commence à courir. Je tourne à gauche, puis à droite... puis encore à droite et enfin à gauche. Je ne sais plus où je suis. Je suis perdu. Je cherche quelqu'un que je connais parmi tous ces gens.
Au loin, j'aperçois une petite fille qui semble être de mon âge puisqu'elle a environ la même taille que moi. Peut-être que je la connais. Je m'avance donc vers elle. Doucement, je lui tape sur l'épaule.
« Excuses-moi, tu n'aurais pas vu m... »Elle se retourne et c'est alors que je réalise qu'il s'agit d'une chamane. Ses grands yeux noirs me font un peu peur. Je recule doucement en m'excusant.
« Ex-exusez-moi, excusez-moi! »Puis je m'en vais. Je ne pensais pas qu'il s’agissait d'une chamane; les chamanes m'ont toujours un peu intimidés. Mais d'un autre côté, si on oublie ses yeux noirs, je dois avouer qu'elle est assez jolie. Très jolie même. Maintenant que j'y pense. Une jeune chamane qui a mon âge... ce ne serait pas celle que j'ai vue lorsque je me suis fait donner ces marques sur mon côté? Probablement...
Bon, ça suffit les réflexions, je dois retrouver mon papa, même si j'ai vu une chamane, cela ne signifie pas pour autant que je ne suis plus perdu. Allez, à la recherche du papa!
Après quelques minutes de marche de retente ma chance en tirant légèrement sur le pantalon d'un grand homme. Il se retourne et me regarde.
« Papa! »Les 9 jours de Grain-de-Sable. Cela fait maintenant un peu plus de trois ans que j'attends ce moment. Trois ans de pratique et dur labeur pour arriver à ce jour : mon entrée officielle dans le monde des courses de modules. J'ai déjà effectué plusieurs courses, mais aucune d'elles n'étaient considérées comme « importantes » par ma famille qui avait, après quelques mois d'hésitation, accepté de me laisser emprunter cette voie. Après tout, il y avait Kalig et Honni pour s'occuper des échanges avec Matroos, non? En plus, avoir un pilote dans une famille, ça peut toujours être utile pour augmenter sa notoriété, et donc ses ventes.
C'est donc aujourd'hui, en ce premier jours de festivités que je vais pouvoir montrer à la population de Korrul que même les petits garçons peuvent conduire ces engins. Je sais, je ne suis pas le premier à faire une course à l'âge de 10 ans, mais penser que oui me donne un peu de confiance.
Il y a de nombreux pilotes, tous exposent leurs modules. À côté des leurs, le mien semble tout petit, mais ça n'a pas d'importance puisque je ne suis pas aussi grand qu'eux. Et puis, ce n'est pas la quantité qui compte, mais la qualité! C'est ce qu'on m'a appris. Et heureusement, ce ne sont pas tous mes adversaires. Certains me pulvériseraient un en instant.
Maintenant que le Soleil semble vouloir disparaître à l'horizon, on fait signe aux pilotes de se mettre en place sur la ligne de départ. Je ne compte tout de même pas avoir la première place, ce serait impossible. J'ai peut-être gagné toutes mes courses depuis les deux dernière années, mais certains de ces pilotes ont beaucoup plus d'expérience. Si j'arrive à me classer plus haut que la dixième place, sur un total de dix participants, je serai fier de moi.
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Entre le moment où j'ai quitté le centre de la fête et celui où j'y suis revenu, j'ai vécu beaucoup de choses. Entre les coups de chaleurs et rochers cachés derrière des nuages de sable, j'ai tout de même réussi à me classer 6e. Ce n'est pas trop mal pour une première fois. L'année prochaine ce sera mieux, je saurai à quoi m'attendre.
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Listing des positions :
1797 : Sixième place
1798 : Quatrième place
1799 : Troisième place
1800 : Quatrième place
1801 : Quatrième place
1802 : Deuxième place
* Note : suite à la course de 1802, Dangatan est passé à un cheveux de se faire prendre son module par le vainqueur, mais comme celui-ci connaissait bien la famille, il a été clément et a accepté de le lui laisser.
Désormais ma vie est très monotone. Entre les pratiques de courses, travail dans le domaine familiale, je trouve quelques fois le temps de me reposer. Mais ce doux repos qui me tient tant à cœur est souvent troublé par une demande de travail supplémentaire que je ne peux malheureusement pas mettre de côté.
De plus, il y a cette fille que je n'ai vue que deux fois. Je ne sais pas pourquoi mais il y a quelque chose qui fait que je n'arrête pas de penser à elle. C'est une chamane, c'est peut-être à cause de ça. Elle a cette présence un peu lourde, mais à la fois calmante. Je me demande bien si je vais la revoir un jour...
Date d'anniversaire : Le 32 d'andur, de l'an 1785
Phobie(s) : Perdre son module de course. Déjà qu'à la base il ne devait pas être un pilote, si en plus il devait perdre son module dans une course, il croit alors qu'il serait une déception totale pour sa famille.
Tics/manies : Fixer les gens trop intensément, apportant parfois un malaise involontaire.
Rituel quotidien : Chaque matin, avant d'aller travailler dans les champs familiaux, il va voir son module de course et passe près d'une heure à en faire l'entretient. C'est un moyen de commencer la journée de façon relaxante.
Autre particularité: //
Ambition : Pour l'instant, le jeune korrulien n'a pas de but précis dans la vie. Bien sûr, le désir de richesse et de gloire est présent comme chez une très grande partie des cultivateurs, mais aux yeux de Dangatan, tout cela n'est que superficiel. Pour l'instant il ne désire que vivre sa vie comme il la veut et, peut-être, trouver sa tendre moitié.
Secret : Il croit qu'il est attiré par Azaëlle, mais même lui n'en est pas certain...
Réputation : Dangatan est bien vu par sa famille et la société korrulienne. Bien évidemment, il n'est que connu comme étant « le fils d'Aaron Elaezi » ou encore « le pilote de la famille qui fait les parfums ».
Où as-tu trouvé le forum ? Je me suis fait traîner de force par une admine sans pitié...
Première impression : J'ai vraiment besoin d'écrire ma première impression ? Bon d'accord... CSHIOHFA FONBYSUFBGASUYFBIKASYGFVAS KFISYAF KAJSKY!?!? IRU@G O* C'EST MAGNIFIQUE! Voilà, ça satisfaites mesdames?
Robin Hobb ça te parle ? J'AI ENFIN COMMENCÉ LA CDO *-*
Tes autres pseudos habituels : Junhae
Ton activité à prévoir : Meilleure que celle que j'avais avant ? (a)
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