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Un savon façon biologique... biologiste?

Giacomo Sul'Enthu

On m'appelle Giacomo Sul'Enthu


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Posté dans Un savon façon biologique... biologiste?   - Lun 30 Sep 2013 - 17:40

Giacomo était dans ses appartements privés depuis un moment. N'ayant pas eu le droit de faire autre chose que des "travaux d'efforts minimums", grâce à Nora et sa note à ses supérieurs. Elle avait dût se rabattre sur les tâches de cartographie. Ses doigts étaient tacheté d'encre, à vrai dire elle en avait même sur le front. (Va savoir comment c'est arrivé là). Lasse, échevelée, la soldate Sul'Enthu s'étirait après plusieurs heures d'études et d'esquisses. Son esprit était serein momentanément, sa pensée vers les siens. Comment allaient ses sœurs et sa mère? Ou même son père? La guerrière avait bien envie de leur écrire une lettre... Elle ne se doutait pas du drame à venir...

N'en pouvant plus d'être inactive, elle avait placé une énorme poche de sable verticale dans le centre de son séjour et tournait lentement autour, les poings serrés entourés de bandelettes. Des coups secs et puissants s’abattaient contre la poche emplit à rythme régulier, une mélodie presque mécanique: Elle était une machine de guerre.

Son esprit voguait, quel serait la suite? Le cimetière des damnées lui semblait un choix judicieux et bien qu'une levée de fond était faite pour l'Hyperion, elle espérait encore faire des découvertes qui puissent aider le projet à avancer. L'Exploratrice n'avait rien à proprement parler contre les Matroosciens, mais leur avarice devait se taire devant l'irréprochable droit de vengeance des Korruliens. À la pensée du défunt Chamane Muraco, un coup de poing s'élança plus fort qu'elle ne l'espérait et du mauvais bras, en plus. Une ligne chaude et poisseuse lui coulait maintenant le long du dos, la plaie avait légèrement ré-ouvert.

-Tch...


La guerrière n'osait même pas imaginer le savon qu'elle se prendrait par Nora si celle-ci venait à apprendre l'incident. Heureusement, la biologiste était probablement trèèès occupée dans ses études...Espérons. Ne trainant pas indéfiniment, elle retira nonchalamment ses bandages autour de ses doigts pour pouvoir tâter les points de sutures. Aucun n'avaient sautés, la pression avait légèrement déchiré la chaire qui tentait de se souder. La patience était normalement une de ses qualités, mais elle était moins tranquille dernièrement: Ça faisait longtemps qu'elle n'avait pas tué un forbans ou qu'elle n'avait pas fait une mission plus offensive. Un long soupire lui souleva le torse alors qu'elle se traina vers la salle de bain de mauvaise grâce. Le regard de la Korrulienne s'assombrit un moment pendant qu'elle se fixait dans le miroir de sa salle de bain, essuyant le sang de son omoplate et son dos. Le sang sur ses doigts se confondait avec ses tatouages, les deux difficilement  dissociables. La voix terne, elle se murmura à elle-même:

-Le voilà, le vrai visage, lui caché, lui que la lumière n'atteint pas... Les mains pleines de sang, à jamais, un animal.

Le silence retomba lourdement dans la pièce, la jeune femme avait cueillit bien des vies. Elle ne regrettait pas, non, mais  un poids de plus s'amoncelait à chaque personne fauché. Son âme prenait de la lourdeur et un jour ou l'autre, elle ferait face à tous ces gens qu'elle  assassiné dans l'eau-de-là.

Vivement ce jour.

Ce ne serait pas Elle qui serait prisonnière avec Eux, mais bien Eux avec Elle. À ces sombres réflexions, elle glissa quand même un sourire en coin et termina cette observation qu'elle se faisait sur les mots suivants:

-Pas n'importe quel animal. Une créature de Ryun, au service de Lui ainsi que de ma Nation. Voilà une noble cause qui rachète la part inacceptable que tu caches.

Sur cette note de piété, elle baissa le regard afin de ne plus fixer la glace, l'exercice étant rarement saint pour son esprit par moment troublé. Elle termina de se refaire un pansement en silence sans faire d'histoire. Pour le moment, le pansement s'imbibait encore de rouge assez généreusement, mais demain, plus rien ne paraîtrait. Elle allait éviter le savon biologique/biologiste.

C'est ce qu'elle croyait! L'espoir fait vivre il parraît.

On frappa à sa porte, le visage aspergé d'eau se releva avec une mine grave. Qui pouvait venir la visiter? Elle avait bien quelques connaissances, quelques amis, mais elle redoutait étrangement Nora. Le 6e sens de la biologiste était exemplaire. La colosse enfila une chemise de lin noire et sortie de la salle de bain pour aller entre-ouvrir la porte. Si le 6e sens de son amie était aiguë, le sien l'était aussi. Elle avait flairé juste sur la personne qui s'était présenté à ses appartements. Son visage était comme un livre ouvert: Elle avait la mine même de l'être qui vient de faire prendre en faute. Un sourire aux tendances maladroite, très bref, éclaira le visage de Giacomo.


-Mademoiselle Nora, que puis-je faire pour toi..?


Son appartement était un chaos de cartes et de documentations compromettantes en destination du cimetière maudit (endroit très dangereux), le livre de sa collection d'avis de recherche et des bandits qu'elle a tué trainait sur le coin de la table, sa vaisselle n'était pas faite depuis plus d'une journée et la salle de bain était un bordel de vapeur avec un évier taché de sang! Bref, elle n'était vraiment pas en mesure d'accueillir quelqu'un convenablement dans sa tanière. Inviter des gens chez-elle, elle ne le faisait jamais, d'ailleurs...
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Posté dans Re: Un savon façon biologique... biologiste?   - Dim 6 Oct 2013 - 14:07

Ces dernières heures lui avait permis de comprendre pourquoi les médecins ont toujours autant de mal à laisser partir leurs patients, pourquoi il fallait toujours de longues périodes de sûreté ou des tas d'examens. Mais le fait est qu'une fois le patient parti, sa guérison devenait vite quelque chose d'obsédant surtout si ce dernier n'était plus visible. Et peut être aussi que la personne en question soit du genre téméraire et totalement inconscient des limites de son corps, rendait la chose encore plus dur à supporter.

Aussi elle se décida à rendre visite à son amie, et si la voir lui faisait toujours plaisir cela lui permettrait aussi d'avoir la conscience tranquille vis a vis de son état de santé. Et pour finir il fallait aussi qu'elle lui raconte la « promotion » qu'elle avait reçu du bras droit du général elle même. D'ailleurs le simple fait qu'elle ait réussi à l'oublier lors de la visite de Giacomo était une bien belle preuve de l'état dans lequel tout ceci l'avait mise.

Elle toqua à sa manière, autrement dit aussi musicalement qu'une série de coups sur une porte pouvait l'être. Elle resta un moment sur le pas de la porte le temps de jeter un petit coup d’œil à son amie. Visiblement elle avait bien choisi son moment, cette dernière sortait de sa toilette. Mais plus intéressant encore elle portait toute la culpabilité du monde sur son visage. Visiblement elle n'avait pu tenir en place. Nora ravala son soupire, et ses petites piques pour plaquer un grand sourire sur son visage. Pas la peine de l'agresser immédiatement, elle aurait bien le temps pour les remontrances de rigueur.

-Bonjour Giacomo. Et puisque l'on commence par la, je pense que tu pourrais commencer par ne plus dire « mademoiselle ». Juste, juste Nora.

Cela lui donnait toujours l'impression de passer pour quelqu'un de bien plus important ou respectable qu'elle ne l'était véritablement. Sans parler en plus du fait que cela lui rappeler aussi que jamais elle ne se marierait et qu'ainsi mademoiselle serait son premier et dernier « titre ».

-Je suis venue voir comment tu allais et prendre des nouvelles de ton épaule. Et puis j'ai oublié, tu te rends compte moi oublier !

Elle eut un petit rire tellement l'idée lui paraissait incroyable et ridicule. Ce qui était totalement vrai.

-Donc oui j'ai oublié de te dire quelque chose d'assez important la dernière fois. Je peux entrer ?

La question était purement rhétorique car elle entra en se glissant avec la vitesse et l'agilité d'un petit rongeur, dans les appartement de son amie. Et si Giacomo avait un petit garçon manqué, cet aspect de caractère la suivait jusque dans chez elle. Mais peut-on reprocher à quelqu'un revient au bord de l'épuisement physique comme mentale de chaque mission, de se laisser aller un peu chez lui ?

-Tu n'as jamais peur de te faire inspecter très chère ?

Elle n'en rajouta pas plus, a vrai dire elle avait déjà vu beaucoup de chambre dans ce genre la. Et cela ne la dérangeait pas plus que ça. Biologiste jusqu'au bout des ongles elle avait appris à respecter tout les états naturels, certaines personnes ont besoin de s'approprier leurs pièces et quoi de mieux et simple pour ça que de s'y étaler.

-Donc...Même si ca ne se fait pas, je vais commencer par moi si tu permets. Car je crois que tu as quelque chose à me dire à propos de ton épaules. J'ai reçu la visite du bras droit du générale...Et devine quoi !? Je suis sa nouvelle assistante pour la durée de la guerre sur l'île blanche.

Elle n'avait su taire la note de fierté dans sa voix, et après tout qui n'aurait pas été fier de cela. Elle petite scientifique anonyme, sans visage, travaillant dans le même bureau que la numéro deux.

-C'est arrivé alors qu'elle venait prendre des nouvelles des labos de science. Je crois qu'elle apprécie ma mémoire.

Elle avait envie de sauter partout, de prendre son amie dans ses bras, de crier, puis de recommencer à sauter partout. Elle n'avait pas imaginer que juste en parler la mettrait dans de tels états.
Giacomo Sul'Enthu

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Posté dans Re: Un savon façon biologique... biologiste?   - Mer 9 Oct 2013 - 19:40

Voilà, son amie était entrée, le savon commençait doucement et heureusement pour elle, il y avait plus intéressant à raconter que des reproches. Mine de rien, la guerrière suivait son amie en douce, poussant hors de vue une trainerie par ici et réajustant un mobilier par là. Habituellement, elle était ordonnée, mais la faire vivre en "captivité" la rendait nerveuse chaotique dans son environnement.


-Oui, Nora, je vais finir par éliminer cette satané habitude. C'est plus fort que moi par moment. Mon père m'a gravé ces formules de politesse dans le cerveau, que veux-tu? Ça m'échappe, réellement, mais je redoublerai d'effort. C'est idiot, tu es une de mes plus anciennes amies ici et ce "mademoiselle" me colle encore.


Nora semblait dans une grande humeur et c'est pour dire! La nouvelle était si important qu'elle en avait fait un oublie. À la mention du dis oublie, Giacomo eu un air sincèrement dubitatif comme si son visage disait: Tu parles au sens figuré..? Que la biologiste oublie quoique ce soit lui semblait un tantinet irréel. Elle était une légende dans le domaine de la mémoire aux yeux de la soldate. Au rire de celle-ci, Giacomo ne put retenir un sourire en coin. Alors, qu'allait-elle lui annoncer? L'air placide de Giacomo lui revenait avec le sujet qui balayait le précédent: son état. La mine paisible, la titan fit place à sa table et mit à chauffer de l'eau pour concocter deux bonnes tasse de thé. Elle avait beau ne pas être dans le meilleur état pour accueillir son amie, elle n'allait quand même pas être une mauvaise hôtesse. La part d'elle qui était fille de commerçant prenait le dessus par moment, lui octroyant quelques rares éclats de raffinerie.

-Dis-moi tout alors, répondit-elle de sa voix douce, un peu grave pour une femme.

Elle releva les yeux un instant vers Nora avec sa mine sereine puis baissa de nouveau les yeux vers les deux tasses devant elle sur un comptoirs.

-Je suis généralement à l'ordre et ça au quart de tour. Mais rester enfermée me rend un peu chaotique dans mon environnement. Tu arrives au pire moment, ajouta-t-elle en donnant un coup de coude à une pile de documentation sur le cimetière des damnées, histoire de le faire disparaître dans une fente exiguë entre deux meubles. Pas de preuve, pas de crime.


L'immense femme tendait simplement la tasse quand Nora exclama la grande nouvelle. Les yeux fauves clignèrent un peu puis grandirent légèrement, un grand signe d'émotion.

-Quoi? Mais... c'est fantastique!

Un sourire éclaira un moment ses traits puis elle reprit son air habituel. Giacomo pris le temps d'avaler la nouvelle et c'est le cas de le dire, elle prit une grande gorgée de thé Korrulien.

-Je suis très contente pour toi et tu le mérites bien, tu es un atout hors pair pour nous, Nora, tu es facilement une de nos meilleures.

Le regard de la soldate brillait fièrement à ces mots, quelle allégresse pour son amie! Quoi de mieux qu'être reconnue pour son dur labeur? Pourtant l'expression lumineuse fit rapidement place à une expression plus mitigée, plus difficile à lire. Giacomo n'était pas si expressive et hormis une joie légère, la culpabilité et le calme, elle dégageait difficilement les autres émotions. Pour ce qui est de la fureur et la haine, c'est à part et exclusif aux moment forbans.

-Rassures-moi... Ils ne t’enverront quand même pas au front? Seras-tu envoyée dans le froid terrible de cette maudite terre blanche?

Le front se plissait lentement en une expression anxieuse.

-Je supporterais mal que cet endroit m'arrache un autre être que j'aime.

Bien qu'elle n'ai peut-être jamais croisé Muraco, la Veilleuse avait été si affecté par la mort de celui-ci qu'elle avait été en deuil au moins une vingtaine de jour à prier au temple. Sans parler de cette horrible cuite qu'elle s'était prise le soir même, l'intoxiquant fortement. Pour intoxiquer une femme de sa masse et sa résistance, il fallait Beaucoup d'alcool. Un baril avait probablement été mis en perce à sa demande et celle-ci avait bu jusqu'à ce que son esprit ne puisse plus souffrir de la perte.

-Sois prudente Nora, quoiqu'il advienne, dit-elle avec un ton absent.

Reprenant sur elle-même, ce n'était pas le temps de faire mine grise, elle lui fit un grand sourire, le plus expressif qu'elle put.

-Mais je reste quand même absolument ravie pour toi. Moi qui te sers du thé, nous devrions fêter ça correctement au lieu de boire de l'infusion d'herbe. Tiens, que désires-tu pour fêter l'évènement, je te l'offres.

Son épaule? Bah! Le cadet de ses soucis. La nouvelle de Nora était bien plus intéressante.
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Posté dans Re: Un savon façon biologique... biologiste?   - Mar 15 Oct 2013 - 14:07

Il était bien temps de cacher ses preuves, elle allait avoir du mal a cacher son omoplate rougie. Mais il y a des choses qui ne regardent personne d'autre que soit même, Nora était bien placée pour le savoir et la curiosité mal placée ne faisait pas partie de ses défauts. Elle ne pouvait que fortement la conseiller sur sa santé, après elle menait sa vie comme elle l'entendait contrairement aux idées reçue Nora n'était pas bien intrusive.

Son sourire s’élargit plus que de raison quand elle surprit enfin l'expression de surprise sur les traits de son amie, puis leurs joies se firent échos. L'excitation qui avait gagné la jeune scientifique quand la bonne nouvelle lui était tombée dessus était revenue, et elle ne semblait pas avoir baissée en intensité. Si bien qu'elle jugea préférable de poser la tasse avant de mettre du thé un peu partout.

-L'une des meilleures, je n'en sais trop rien après tout y'en a certains qui a mon âge sont déjà bien haut gradés.

Elle n'en rajouta pas plus, cela faisait déjà quelques mois que l'idée se faisait insistante dans sa tête. Mais jusque la quelque chose l’empêchait de faire la démarche, quelque chose qu'elle avait du mal à comprendre. L'île blanche, rien que son évocation la rendait rêveuse. Une nouvelle île, un nouveau climat, ce qui voulait assurément dire nouvelles faune et flore. Une véritable mine d'or pour la scientifique, mais visiblement tout semblait y être hostile tout autant peut être même plus que notre désert. Alors même si une partie d'elle aurait hurlé de joie rien qu'a l'idée d'y poser le pied, le peu de bon sens qui habité la scientifique n'était pas pressé de se mesurer à cet île.

-Non non, pas question pour moi d'y aller bien au contraire. Je vais seconder le bras droit du général durant le combat. Donc a moins qu'elle ne soit obligée de partir, je reste. Et prions Ryun qu'elle n'y soit pas obligée ou tout du moins pas avant que la zone soit pacifiée.

Mourir n'avait jamais été dans les projets autant à courts termes qu'a long termes de Nora. C'était d'ailleurs l'un des rares points plus ou moins clairs de sa vision d'un avenir lointain . Oui l'on ne pouvait pas dire que les projets d'avenirs sont le point fort de notre korrulienne.

-Ne t'inquiètes pas, je n'ai pas prévu de mettre ma vie en danger dans l'immédiat ni même aussi loin qu'il m'est possible de l'envisager. Ca c'est le boulot des grands costauds dans ton genre ! Vous jouez l'histoire, moi je l'écris c'est déjà pas mal.

Fêter l’éventement, en voilà quelque chose qui sonnait bien aux oreilles de Nora. Boire en service n'était pas autorisé, mais un verre ça n'était pas grand chose. Et puis tourné de cette manière elle avait déjà assez noirci en secret son tableau de faits répréhensibles alors pour un verre d'alcool.

-Hum...Si effectivement tu as quelque chose d'un peu plus alcoolisée que nous pourrions utiliser pour trinquer, ce serait une bonne manière d'officialiser la bonne nouvelle.

Oui la seule restriction était la, elle avait beau avoir une carrure assez forte pour une femme de sa profession elle ne tenait pas très bien l'alcool. Et l'abus d'alcool chez elle en plus des petites de mémoires la rendait encore plus « instable » de caractère que d'habitude. Et si en temps normal elle rongeait son frein, une fois ivre elle ne répondait plus de rien.

-Le moins costaud possible par contre...Je n'aimerai pas finir en vrac. Déjà mon frère me tuerait, et ensuite, je ne suis pas sure de ce qui pourrait arriver sur le chemin du retour.

Elle éclatât de rire, certes il n'y avait pas grand chose de risible à avouer qu'on ne tient pas l'alcool. Mais en pleurer n'allait pas la rendre plus résistante. Alors autant prévenir l'éventuelle casse.

-Et puis...Si je suis trop imbibée, je ne vais pas pouvoir jeter un œil sérieux sur la plaie de ton épaule qui c'est rouverte.

Son sourire se fit un peu moqueur devant l'expression de son amie qui visiblement pensait pouvoir faire passer ce sujet aux oubliettes. Seulement les oubliettes de l'esprit de Nora étaient horriblement vides.
Giacomo Sul'Enthu

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Posté dans Re: Un savon façon biologique... biologiste?   - Mer 16 Oct 2013 - 4:53

La mine difficile d'interprétation de Giacomo fit place à son  air paisible quand Nora lui assura qu'elle ne partirait pas au front dès demain. Il est vrai qu'il était mieux que les têtes pensantes restent à la mère patrie. Elle, elle pouvait bien se faire expédier dans la neige, ce serait l'ordre naturelle des choses. Quoique, l'étais-ce vraiment? À la mention que c'est son boulot de se mettre en danger, la guerrière afficha un bref sourire malicieux. Va savoir ce qu'elle avait en arrière de la tête?

-Oui, il y a des boulots et des profils de carrière destiné à ça, pas besoin de mettre notre élite intellectuelle en danger.

Terminant sa tasse d'une trait, elle ne gaspillerait jamais un aliment de sa vie, Giacomo se tourna vers une armoire du fond. Elle en ouvrit les portes et sortie deux ou trois bouteilles... Elle avait voyagé et les expéditions lui avaient permis de rencontrer des gens, échanger et ramasser des souvenirs. Le moment était réellement une grande occasion. Sa main passa en premier sur les deux bouteilles de fort qu'elle avait pour finalement terminer sa course vers un choix plus délicat, plus raffiné aussi: un vin de Gernie. La bouteille lui avait été offerte par un bourgeois qui avait été agressé par des bandits, des hors la loi. Sa trouvaille avait été un hasard. Au cours de son stage de langue là-bas, elle avait réussit à le délivrer d'une situation misérable: prise d’otage, rançon. La racaille de Matroos n'avaient pas prévue de se faire tomber dessus par une grosse Korulienne musclée et en colère... Disons que leur culture de Korrul avait probablement eu quelques gains dans les jurons et les baffes à saveur désertique.

Bref.

La colosse n'aimait pas l'alcool au point de le boire seule et c'est pour cette raison qu'elle choisit cette bouteille toute particulière afin de souligner cet évènement. La bouteille en main, elle revînt vers la table avec deux coupes dans l'autre main. Déposant les verres délicats, probablement un souvenir de la famille commerçante de celle-ci, elle fit couler le liquide vermeille avec un air solennel. Du vin était bien moins pire que du fort, à peine un chatouillement dans le gosier. Elle en versa donc deux coupes généreuses. Une fois l'opération faite, elle prit un verre dans sa main et  lui tendit l'autre.

-À ton futur succès et ta réussite dans notre belle armée, chère amie!

Un sourire en coin étira le visage de l'hôtesse, puis elle prit une gorgée du vin exotique. Elle devait l'avouer, il était bon! Vraiment, l'alcool n'était pas dans ses faibles naturels, mais ce vin honorait amplement sa réputation. La bouteille était sur la table juste auprès d'elles, elles pouvaient bien trinquer un peu.

-Tu ne seras pas en vrac et au besoin, je te reconduirai chez-toi si tu te sens un peu étourdie. Ce vin est très doux de toute manière.

Bien entendu, Giacomo n'avait peut-être pas la même vision des effets de l'alcool que la Biologiste.

-Alors, as-tu des attentes? Des buts sur la suite de la carrière? Tu vas seconder la bras droit du général mais en quoi exactement? En tant que conseillère ou assistante? Ton futur poste m'intrigue et qui plus est, c'est le genre de poste que je n'atteindrai jamais.


La gorgée suivante passa plus à la serre, quand elle mentionna son omoplate.

-Ça c'est juste une égratignure... rien d'important, avait-elle marmonné dans son verre avec un air absent.
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Posté dans Re: Un savon façon biologique... biologiste?   - Mer 30 Oct 2013 - 15:51

L'élite intellectuelle...Voila une qualification qu'elle ne voulait pas entendre trop souvent, se connaissant c'était la voie la plus rapide pour voir ses chevilles enflées. Bien qu'elle fut capable de distinguer la bonne de la mauvaise flatterie, il n’empêchait qu'elle était vite flattée encore un défaut qui finalement se retournait très vite contre le flatteur. Mais pour ce qui était du partage des taches effectivement elles étaient d'accord la dessus. Non pas qu'elle était du genre à ne se préoccuper que de ce qui l’intéresse, ou du genre à ne jamais en faire plus que ce qui doit être fait. Mais pourquoi risquer sa vie pour sûrement échouer, la ou d'autre y arriveraient bien mieux sans pour autant mourir. Cela ne l’enchantait jamais d'apprendre que certains pouvaient ou avaient payé le prix fort pour qu'elle puisse travailler.

Elle attrapa le verre qui lui était tendu avec un grand sourire, comme elle aurait aimé qu'en cet instant elle eu pu voir autrement que par un léger voile ténébreux son amie. Au lieu de ça, tout ce qu'elle pouvait faire c'était lever son verre pour a son tour souhaiter le meilleure à son amie.

-A tes futures chasses et trouvailles, puisse le désert te garder assez longtemps pour que tu puisses m'accompagner jusqu'aux sommets.

Elle but à son tour, le vin était véritablement excellent. Bien qu'elle était pas vraiment connaisseuse. Certes l'alcool n'était pas une première pour elle, mais quand on est pas vraiment en mesure d'en profiter on fini vite par le bouder.

-Et bien voilà qui ferait jaser, si jamais on te voyait me porter jusqu'à chez moi...

Elle avait lancé ça distraitement, à vrai dire elle avait à peine fini de prononcer sa phrase qu'elle c'était prise à y penser. Elles avaient à peu près la même taille, peut être même le même poids mais l'on ne pouvait pas vraiment parler de la même corpulence. Elle était loin d'être aussi impressionnante que Giacomo.

-On va quand même éviter que cela ne se produite, je viens tout juste d'entrer dans mes nouvelles fonctions. Ca ferait désordre si jamais le bruit se rependait que j'avais été prise à m’enivrer.

Bientôt le vin colorerait sa peau trop blanche avant même que l'ivresse ne la prenne. Elle marquait vite que ce soit la douleur, la gène, ou l'ivresse tout allait tellement plus vite quand il s'agissait de sa peau.

-Des attentes...A vrai dire j'aimerai bien pouvoir passer lieutenant. Avoir mes propres quartiers, même si tout petit. Pour ce qui est de mon rôle d'assistante, c'est très administratif. Je rédige, classe, range, transmet même des fois. Je la suis comme son ombre durant ses déplacements assiste à pas mal de conversation et garde en mémoire a défaut de pouvoir l'écrire tout ce qui doit l'être. Et tu sais, je te vois mal dans un bureau passer tes journée a ranger et écrire ou a déambuler dans les couloirs juste pour écouter et noter. Ta gloire et ton ascension tu les trouveras dans le désert.

Elle eut un petit rire, à vrai dire l'on ne pouvait pas dire que raconter comme ça ce poste faisait rêver. Comment le faire de manière a ce qu'il soit possible de comprendre pourquoi elle avait failli faire un arrêt cardiaque quand on lui avait proposé cette place.

-En fait...Je crois que le plus incroyable la dedans c'est surtout de travailler avec elle. Elle est tellement...Spéciale. Enfin je veux dire gentille, ouverte et accessible. Vraiment tout l'inverse de ce que l'on peut attendre de quelqu'un d'aussi haut gradé. Des fois j'ai l'impression que si je ne fais pas attention je vais la tutoyer, pire encore j'ai l'impression qu'elle le cherche un peu.

Et ce sourire, ce sourire qui avait presque commençait à hanter Nora. Pas la peine d'en faire mention ici, pas la peine d'en faire mention tout court d'ailleurs. A la place elle préféra élargir son sourire alors qu'elle était obliger de tendre l'oreille pour entendre l'excuse de son amie.

-Tu sais que j'aime beaucoup cette façon que tu as de marmonner quand tu veux mentir. Ca c'est méchamment rouvert ? Tu veux que je te refasse des points ? Je crois qu'a force tu vas me faire prendre goût à la couture sur chaire humaine.

Elle reprit une gorgée laissant une douce chaleur se répandre à l'intérieur de sa gorge et plus profondément encore. Ca aussi elle y goutterait peut être plus souvent en étant lieutenant, un petit verre de temps en temps juste pour le plaisir comme le font les grands de ce monde.
Giacomo Sul'Enthu

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Posté dans Re: Un savon façon biologique... biologiste?   - Lun 4 Nov 2013 - 19:58

Souriant en coin, l'énorme guerrière avait accueillit les souhaits avec bon coeur. Elle espérait elle-même pouvoir admirer le succès de son amie au sommet bien qu'elle... doutait un peu que cela puisse se passer ainsi. Sa profession d'exploratrice au sein des Veilleur et l'avenir ne suggérait rien de si rassurant dans les conditions actuelles. Pourtant, elle avait le droit de rêver, de se dire qu'elle appartiendrait à jamais à la terre aimé qu'est le Korrul dans son coeur. Suivant ces paroles, la biologiste enchaîna avec la gêne que ferait si on voyait Giacomo ramener celle-ci à ses appartements. Il était vrai qu'entre les bagarres avec les voyous, son penchant pour boire très fort quand elle est vraiment contrariée ou bouleversée et son amour de l'herbe à fumer, la colosse était Loin du soldat idéal comparé à son amie qui venait de prendre des grades.

-Tu as bien raison Nora, je suis en réalité un bien mauvais exemple, ponctua-t-elle ses dires d'un sourire dur à cerner. Je penses bien d'être une sorte de voyous à ma manière, bien que j'aspire à l'excellence.

Dans le désert... Ses yeux fermèrent légèrement, elle frissonna. Dans le désert elle n'était jamais seule. Il y avait toujours cette bête Noire qui vivait en elle, ce ... cet aspect d'elle qu'elle devait supporter. Au fond d'elle, la guerrière avait peut-être peur, peur que cette force prenne le dessus sur la raison. Oh certes, sa confusion actuelle n'était rien comparé à ses débuts avec sa parraines, mais elle avait ses moments de craintes qui la hantait de temps à autre.

-Oui, dans le désert, acquiesça-t-elle, l'air absente.

La Korrulienne écouta un brin amusé son amie énumérer les qualités de la seconde du général Enaïa. Cette femme, elle la connaissait aussi, de manière amicale. Elle n'en mentionna rien à Nora, l'important de la conversation n'était pas elle-même. Pourtant, elle connaissait cette femme et sa propension à la gentillesse. Si Enaïa avait pu être amicale avec un membre de l'armée aussi banale qu'elle-même, elle ne doutait pas qu'elle puisse l'être avec une personne d'exception comme Nora.

-Si elle le cherche, pourquoi ne pas lui offrir ton amitié? Mh? Même des amis peuvent parachever un but professionnel. Les gens n'ont pas besoin d'être tous des crétins comme moi et travailler en solo.

Puis, sans qu'elle ne voit le coup arriver, la biologiste lui assenât une droite qu'elle ne pu contourner. Bredouiller quand elle ment? Tellement vrai. Les sourcils de la Korrulienne se froncèrent dans un air de résistance puis elle laissa ses épaules s'affaisser.

-Vraiment, c'est peu...

Pourtant elle fila à la salle de bain, encore barbouillé de rouge, et retire une part de son haut pour la laisser voir la plaie fendu. Un point à refaire, tout au plus, ce n'était pas la fin du monde, mais Giacomo semblait avoir craqué sous l'attente et l'innaction. Alors qu'elle allait ouvrir la bouche pour se défendre, des petits coups retentirent à sa porte. Un morceau d'étoffe en main, elle entre-ouvrit sec la porte, pris la lettre sans laisser la personne avec le moindre coup-d'oeil à l'intérieur et referma. Qu'est-ce qu'on lui voulait?

-Eh bien.

La complexité de sa mention ne dépassa pas ces mots, au lieu de ça elle vînt prendre place auprès de son amie sur un tableau, rejettant l'étoffe pour laisser de nouveau accès à sa plaie. Pas besoin de gêne, elles sont entre fille non? La lettre semblait officielle et alors que sa camarade s'afférait sur le dos, la colosse ouvrit la missive pour en inspecter le contenu. Sa chaire se raidit après un bref instant, Nora pu voir la chaire de poule s'élever sur sa comparse.

-Nora, souffla-t-elle.

Le regard fauve se tourna lentement vers son amie biologiste, la mine grave.

-Nora, on m’envoie en reconnaissance dans l'île Blanche...
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Posté dans Re: Un savon façon biologique... biologiste?   - Jeu 14 Nov 2013 - 16:08

Giacomo est son refus de voir les défauts des gens à qui elle tient. Comment avait-elle pu croire juste un seul instant qu’elle était les soucis ? Ses états de services étaient parfaits.  Et il ne semblait pas à Nora que son amie eut un jour des soucis d’ordre comportemental avec la hiérarchie. Elle soupira donc le sourire aux lèvres.

-Mais non grosse maligne…C’est plutôt moi qui risquerais de ternir ta réputation ! Et surement pas l’inverse. Si seulement tu pouvais arriver à te voir comme je te vois l’espace d’un instant. Et encore heureux que l’excellence est difficile à atteindre…Nos vies seraient bien vaines sinon.

Effectivement, il n’aurait peut-être pas été idiot d’accepter tout simplement l’idée que le bras droit du général cherchait à faire d’elle son amie. Après tout, même si c’était surprenant et à l’encontre de toutes les probabilités cela n’en restait pas moins une possibilité. A l’entre parler d’elle comme d’un crétin, la biologiste agrippa sa capuche comme si elle avait cherché à la déchirer.

-Cesses de t’insulter Giacomo pour l’amour de Ryun ! Je vais vraiment te frapper un jour pour ça ! Un jour on va sortir tous les deux et je vais te montrer de vrais crétins. Ça va te faire du bien de voir à quel point tu es meilleurs que beaucoup de monde. Après on a tous nos point fort et surtout nos faiblesses. Mais je ne pense pas que ce soit la cervelle qui te fasse défaut. Enfin pas de mon point de vue.

Heureusement que Nora avait prévu de devoir refaire de la couture en venant ici, elle avait déjà tout le matériel dans une petite boite. Elle attendit que son amie revienne lui présenter son dos large et musclé. Elle ne fut pas surprise outre mesure des coups à la porte, et encore moins de la missive. Après tout, c’est le lot de tous les soldats que de recevoir leurs ordres de cette manière.  Comme la dernière fois elle attendit que son amie soit de dos pour retirer ses gants et sa capuche et ainsi commencer son travail. Elle était déjà en train de refaire les points quand elle lui annonça qu’elle partait pour l’île blanche. Nora avait à peine eu le temps de réfléchir au ton employé qu’elle avait déjà répondu.

-Tu ne devrais pas tenter de me faire ce genre de blagues quand je suis en train de te recoudre le dos.

Puis doucement tout doucement, elle se rappela avec qui elle était en train de parler. Non pas que Giacomo n’avait pas d’humour. C’était juste que ce genre de blagues ne lui ressemble pas du tout. Elle s’arrêta de bouger un instant maudissant ses yeux qui c’étaient embués par anticipation.

-L’île blanche…Et…Ils disent quand ? Et combien de temps ?

Sa gorge c’était asséchée à la vitesse d’une goutte d’eau sur une pierre brulante. Voilà qui était particulièrement inattendu et véritablement déplaisant. Tout aussi déplaisant que la sensation de son cœur douloureux, et la boule à l’intérieur de son ventre.

-Qu’est-ce que j’vais faire ici sans toi…

Ca par contre c’était parti tout seul, elle se remit doucement à ses points d’une main légèrement tremblante. Comme à chaque fois elle se sentait faible est vulnérable de n’avoir su prévoir cette éventualité, pourtant tellement probable.
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Posté dans Re: Un savon façon biologique... biologiste?   - Dim 17 Nov 2013 - 14:46

Comment la Biologiste voyait-elle Giacomo? C'est une question planante, sans nécessairement le besoin de la verbaliser ou connaître la réponse, qui visitait régulièrement la guerrière. Nora semblait avoir une estime bien plus élaborée que la soldate d'elle-même. Sa comparse ne désirait pas qu'elle se traite de crétin, pourtant... Enfin! Son mode de vie exclusivement solitaire n'était pas tout à fait brillant. Si elle avait été correctement entouré, si sa famille avait travaillé certains traumas issue des forbans, elle ne se serait peut-être pas isolé avec ses "maux": sa vie actuelle serait différente. Pour elle, cette attitude était lâche, mais elle était la seule convenable pour réussir à être acceptée dans la société. Il n'y avait qu'une poignée de gens qui pouvaient prétendre d'être proche de la femme musclée bien qu'elle souriait à tous et chacun des membres Veilleurs. Nora était de ceux-là, ressentir son désarroi était complètement troublant.

Le silence avait emplit l'endroit pendant que la colosse se remémorait la conversation qui venait juste de passer. Se faire frapper par Nora allait lui manquer, bien que ce n'était arrivé qu'une fois ou deux tout au plus... Une petite "pichenette" dans le dos quand elle disait une bêtise plus grave que les autres à propos d'elle-même, rien d'un gros coup. Il y avait dans le sentiment actuel quelque chose qu'elle avait de la misère à discerner ou accepter. Partir dans ce désert froid, cette place que l'on décrivait de manière affreuse pour les  guerriers du sable avec son climat hostile, lui nouait les tripes. La géante n'avait pas régulièrement peur, ça non, mais cette fois, elle sentait résonner au fond de son âme un échos de terreur. Elle ne disait rien, ne répondait rien à son amie, prouvant que la nouvelle l'affectait plus qu'elle ne l'aurait espéré, la confusion n'était pas un lot fréquent avec Giacomo, du moins, pas de manière visible. Celle-ci cultivait constamment une image amicale d'un grand calme autour d'elle, voir de camaraderie à l'aide de blague douteuse.

Prenant finalement une inspiration, reprenant une expression forte et placide, elle répondit d'une voix qui se voulait rassurante:

-La date n'est pas encore déterminée, mon envoie dépendra de la complétion du nouveau vaisseau, celui pour lequel des levés de fond sont organisé. Je serai envoyé l'histoire de quelques mandats pour de la reconnaissance et mon me fera revenir afin que je consigner dans nos archives les découvertes. Ce n'est heureusement pas un envoie au combat.

Mais était-ce mieux? Étais-ce mieux de s'enfoncer dans les lignes ennemis? Si elle se perdait? Si le froid l'emportait ou pire encore? Si ... Elle ne revenait jamais? Si elle était capturée..? Vaut mieux ne pas y songer.

-Nora... allons. Ce que tu vas faire sans moi? Remet donc ta capuche, mademoiselle, que nous discutons face à face.

Giacomo respectait son amie et plus encore, ses désirs. Si elle n'avait pas été aussi consciencieuse de ces détails, peut-être aurait-elle tout de suite attirée Nora devant elle pour cette discussion. Néanmoins, elle attendit que celle-ci ai protégé son visage dans l'ombre pour lui prendre une main et l'amener tranquillement à l'avant d'elle. Là, elle déposa une main sur le dos de son amie et la fit asseoir sur un genoux comme une jeune fille se ferait consoler. Ce moment lui rappelait grandement ces instants passé avec ses sœurs, Giacomo avait toujours été "leur grand frère" à sa manière. Un bras entourant la Biologiste de manière réconfortante, elle lui dit ceci:

-Ce que tu vas faire? Je vais te le dire... Tu va monter les grades, tu seras épatante auprès d'Enaïa. Tu vas tellement être occupée que tu n'auras pas le temps de t'inquiéter pour moi et plus vite que tu ne le crois...

La deuxième part manquait un peu de conviction, Giacomo était si sincère qu'elle ne pouvait complètement cacher le doute sur son éventuel retour. Ce sentiment si funeste qui venait de prendre son coeur, elle ne savait franchement pas quoi en penser. La guerrière avait l'horrible impression d'être déjà une histoire ancienne. Jamais elle n'avait ressentit de manière aussi vive la "mort" lui souffler dans le coup qu'à l'arriver de cette lettre. Si ce n'étais pas la mort, en tout cas, ça s'avérait le sentiment qu'elle ne reverrait plus cet endroit avant très longtemps, voir jamais. Quelle autre conclusion pouvait-elle tirer d'autre que la mort? Les autres perspectives lui semblaient impossible à l'instant.

-Plus vite que tu ne le crois, je serai revenue avec des spécimens tellement extraordinaire que tu oublieras toute cette inquiétude. Je serai aux archives et tu passeras me rappeler de temps à autre la mécanique humaine comme quoi un corps doit manger et dormir pendant que je me tue au travail. La routine reprendra... Tu vois? Tout ira bien ma belle, ne sois pas tremblante comme un feuille comme ça. Mh?

À la fin de ces mots elle serra précieusement son amie contre elle d'un bras, savourant secrètement cette accolade qu'elle considérait, malgré elle, une des dernières accolades qu'elle lui ferait. À partir de maintenant, chaque moment passé avec Nora seraient précieux. Certes, l'appeler "ma belle" pouvait sembler bizarre. Mais Giacomo avait toujours blagué sur celle-ci et sa capuche, disant qu'elle était certaine de sa beauté. Probablement que la blague avait plusieurs sens, c’était le genre de la grande guerrière. Giacomo était convaincu de sa beauté intérieure dans tous les cas. Son bras puissant lova donc la biologiste contre elle affectueuse pour la consoler ou la rassurer comme elle le faisait avec ses sœurs quand elles étaient petites.
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Posté dans Re: Un savon façon biologique... biologiste?   - Dim 24 Nov 2013 - 14:45

La surprise peut être, aussi loin qu'il était possible pour elle de se souvenir de sa relation avec Giacomo autant dire leur première rencontre, jamais sa grande amie n'avait employé un ton aussi autoritaire avec elle. Nora avait souvent infligé à sa géante préférée quelques remontrances plus ou moins appuyées ou méritées, mais jamais l'inverse ne c'était produit. L'effet fut immédiat. Elle ne chercha même pas à rechigner ou même à savoir pourquoi elle devrait obéir. Elle remit sa capuche sur son visage. Ce n'était pas un envoi sur le front alors il n'y avait peut être pas de quoi se faire de soucis. Peut être ne croiserait-elle aucun des autochtones hostiles, peut être ne partirait-elle qu'une semaine ou deux et reviendrait les bras chargés de fleurs et de petits animaux. Et alors elles pourraient toutes les deux rire et se moquer des craintes infondées qu'elles...Que Nora avait nourri en cet instant.

Alors pourquoi, pourquoi elle qui avait toujours été de celle qui voyait le verre à moitié plein se refusait cette fois a voir les choses dans ce qu'elles avaient de plus optimiste. Elle se laissa prendre la main, la prise était ferme comme pour la mettre au défit de se défendre. Ce qu'elle ne fit pas. Et pourtant elle aurait pu protester de se faire asseoir de cette manière. Elle n'était pas sa petite sœur de six ans qui venait de se blesser en tombant. Mais pour une fois, elle se refusait de casser l'élan pris par Giacomo. Monter les échelons, se faire épatante, ses mots lui donnaient l'impression de s'entendre parler. Giacomo ressentait-elle ça aussi quand elle lui interdisait de se rabaisser ? Nora aurait elle aussi préféré que son amie soit plus sur d'elle quand elle annonça qu'elle serait vite de retour. Non pas que cela lui donnait l'air de quelqu'un qui ment pour rassurer ses amis quand il se sait partir a l’abattoir...Mais cela lui donnait un peu cet air la.

Elle accueillie avec plaisir le bras qui se referma sur elle. C'était marrant ça aussi, elle était passé entre beaucoup de bras et plus généralement des bras d'hommes. Pourtant, jamais une étreinte ne lui avait paru aussi rassurante. Mis a part peut être celles de son frère autrefois. La biologiste se laissa complètement aller contre le corps de son amie et se sentie mieux. Peut être fallait-il qu'elle se rappel un instant de qui elles étaient en train de parler. Combien était-il a pouvoir se vanter d'avoir ainsi traverser autant de fois le désert et d'en être toujours revenu ? Combien pouvait-il se vanter d'avoir traverser cette étendue de sable sans vie en partageant son eau avec une plante plus que vorace.

Elle était une idiote, ses sentiments l'avaient aveuglés, elle n'avait pas pu prendre le problème de manière rationnel. Et pour une scientifique de son calibre voilà qui était plutôt honteux. Serrant bien contre elle son amie, ses pleures firent place un à un sourire...Puis à un petit rire. Elle s'écarta doucement, leurs visage étaient aux même niveaux et si proche l'un de l'autre. Et il était peut être temps, même si elle n'en était plus aussi convaincue qu'il y avait un instant. Peut être était-ce sa dernière chance. C'était quelque chose qu'elle ne voulait pas garder pour elle si jamais elles ne devaient pas se revoir. Elles étaient amies, et les amies ne se cachent pas ce genre de chose, pas aussi longtemps. Elle commença par retirer ses gants, déjà la Giacomo aurait un aperçu de sa pâleur.

-Je ne peux pas te laisser partir la bas, avec pour dernière image de moi un morceau de tissus à la place du visage. J'ai toujours voulu te montrer mon visage, et j'ai toujours pensé qu'au final ça n'était pas le bon moment, que ca ne pouvait rien apporter et que cela pouvait être fait demain. Mais si demain tu t'en vas...Il faut quand même que tu saches.

Avant même qu'elle ne proteste ou disent quoi que ce soit, la capuche avait été repoussée en arrière. Laissant apparaître le visage de la biologiste. Un visage on ne pouvait plus féminin, aux traits fin. Pas la moindre cicatrices ou difformités qui auraient expliqué pourquoi de tel cachotteries. Des grands yeux de la même couleur que l'or pétillant d'intelligence et de malice. Mais tout était blanc, de ses lèvres qui peinaient à prendre une teinte légèrement rosée, en passant par ses sourcils et ses cheveux à peine long de deux ou trois centimètres. Le tout faisait incroyablement ressortir l'or de ses yeux, et le rouge du tatouage qu'elle avait sur la bouche et qui descendait sur son menton. Tatouage qui était bien la preuve qu'elle était une vraie korrulienne et non pas une forban

-Voila...Maintenant tu sais tout, enfin tu vois tout. Tout est blanc chez moi, tout. Et vu que c'est assez perturbant, j'ai accepté de tout cacher.

Elle mourrait d'envie de remettre sa capuche comme si ce simple geste allait pouvoir effacer la mémoire de son amie. Elle était même à deux doigts d’arrêter de respirer en attendant sa réaction.
Giacomo Sul'Enthu

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Posté dans Re: Un savon façon biologique... biologiste?   - Ven 29 Nov 2013 - 10:36

Blanche, la main était blanche...

La colosse s'était paralysée sur le coup, son cœur s'arrêtant dans sa poitrine. Son esprit lui avait murmuré qu'un seul mot de manière suppliante: "Non". Mais tout allait déjà trop vite et bientôt, la capuche tomba, laissant un faible courant d'air balayer quelques mèche folle sombre de celle-ci. La gorge serrée, réduit au silence par la force extraordinaire qu'elle tentait de combattre, le regard de la guerrière se releva lentement.

Avait-elle blêmit? Peut-être.

Le visage de son amie lui apparaissait de si proche qu'elle ne pouvait pas le nier ou l'éviter, le faire oublier à ce "feu noir" qui brûlait en elle. Le regard fauve fixa les beaux yeux dorés de la Biologiste un moment, "Gia" était en train de glisser hors de son enveloppe. Juste avant que celle-ci ne perd le dessus sur "le feu noir", le fond du regard de l'Exploratrice s'était montré suppliant, mortifié de détresse. Le tout changea abruptement, la pupille, normale quelques secondes auparavant, se déploya dans une intense mydriase, le regard de la grande femme devenant un cercle noir entouré d'une fine ligne jaune. L'expression était vide et en même temps, elle avait quelque chose d'animal, de dérangeant. Probablement, oui, Giacomo lui avait déjà parlé de sa "haine" pour les Forbans, sans pour autant aborder le sujet très gênant de son "déséquilibre psychique".

Tout se passa rapidement. Il y a quelques instant elles étaient là, assise comme deux amies désespérées par des adieux imprévus, le moment d'après Nora avait subitement été projetée au sol et son immense amie la surplombait de toute sa force, le visage au dessus du sien, son regard bestial la fixant comme un morceau de viande crue.  Ses mains s'étaient refermé comme des serres d'Eliatex contre les poignets de la biologiste, la retenant au sol fermement tout comme le poids de son propre corps était utilisé pour immobiliser la femme pâle. Certes, voir la "bête" de Giacomo et être sa "proie" n'était pas une situation rassurante, pourtant...

Dans tout le corps de celle-ci, dans l’attitude et la portée de ses mouvements, il semblait y avoir une retenue fébrile, comme si la nature de celle-ci combattait l'Animal qui avait pris la place et qui tentait de mettre un terme au "forban" devant elle. "L'Instinct" était si fort, gravé en elle au fer chaud depuis l'enfance: un évènement qui avait été oublié dans la méandre de son esprit. En premier elle tremblota un peu, bien que sa poigne restait ferme, son souffle devînt court et quelques goûtes de sueur perlèrent sur son front. Ce long moment de silence juché au dessus de son amie, ses mains lui brûlant pour l'étrangler, était insoutenable dans le fort intérieur de la Sul'Enthu. Puis, enfin, l'éclat rouge des tatouages firent leur effet. La colosse observait les traits rouge quand un murmure confus traversa ses lèvres: "tatouage".

La mydriase cessa subitement, l'iris reprenant ses droits et le regard de la psychopathe involontaire retournant à son allure habituelle. Elle relâcha son amie vivement, se dégageant d'elle et se relevant pour s'appuyer contre le mur. La femme guerrière avait l'impression que son cœur battait dans tous les sens et son regard, lui, démontrait une détresse sans pareil. Jamais elle n'avait ressentit aussi fort le sentiment de la honte ou le sentiment de la peur. Mais elle avait eu peur, oui, peur de ce qu'elle aurait pu lui faire.

Elle se détourna sec de son amie, la tête entre les épaules et l'attitude de la honte imprégné dans chaque centimètre de son imposante personne. En un souffle rauque, sa main droite contre son visage perlant de sueur froid, elle dit:

-Je m'excuses............

Venait-elle d'étouffer une sorte de bruit de sanglot? Difficile à dire, son état était encore si fébrile et elle se tenait dos à la personne qu'elle espérait encore son amie. Sur un coup de tête, elle s'éloigna, se servit un verre très généreux et le cala. Appuyé contre la table, le corps arqué en avant comme dans une position de défaite, elle continua à boire un moment avant de déposer le verre si brusquement qu'il craqua contre la table. Giacomo était muette et n'osait même plus faire face à Nora.
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Posté dans Re: Un savon façon biologique... biologiste?   - Ven 29 Nov 2013 - 15:53

Tout ce passa très vite, pourtant aux yeux de la scientifique chaque action, chaque seconde s'écoulèrent à une vitesse horriblement lente. Elle aurait voulu pouvoir dire que cette réaction l'avait surprise, que c'était la surprise qui l'avait empêché de réagir. Mais c'était faux. Elle vit le regard de son « amie » changer étape par étape, pour passer d'un regard chaud à rassurant à quelque chose de glacial puis se réchauffer par la haine. Le léger sourire de gène de la biologiste se fana, ce regard c'était celui qu'elle avait affronté toute son enfance, toute son adolescence. Elle était lasse de le voir, lasse de le subir et tout cela injustement en plus. Tout ses muscles se détendre jusqu'à ceux de son visage pour lui composer la plus impassible des expressions.

Elle aurait pu comprendre que dans la surprise elle se fut levée, elle aurait pu lui pardonner assez facilement de l'avoir fait tomber. Mais elle ne c'était pas juste levée de sa chaise, pour commencer elle l'avait repoussé et de toutes ses forces. Telle une poupée désarticulée elle alla s'écraser la tête contre un mur puis glissa sur le sol, ou son agresseur se précipita pour la rejoindre. Combien de fois elle avait vu dans le regard des gens cette envie, néanmoins c'était la première fois que quelqu'un semblait aller jusqu'au bout. Dommage que ce fut l'une de ses rares amies. Ses bras étaient tout simplement paralysés, bien entendu elle avait toujours ses jambes qu'elle aurait pu projeter pour se libérer. Mais être ainsi traité par celle avait un jour appelé son amie l'avait laissé sans force, c'était tellement absurde et pourtant tellement attendu. L'ampleur de sa lassitude la laissé sans force et sans peur, elle pouvait même l'étrangler si cela lui chantait.

Et puis comme frappé par la foudre elle comprit, comprit qu'une forban ne peut pas avoir de tatouage de cette sorte. Savait-elle a quel point Nora c'était sentie insultée même si allait raconter sur tout les toits que ce genre de chose ne l'atteignait plus. C'était vrai il fut un temps, a l'époque ou c'était quotidien et ou personne ne comptait véritablement pour elle. Cette fois la blessure était double. Triple même si l'on considérait la tiédeur du sol derrière sa tête qui laissait penser qu'elle c'était ouvert le crane en tombant. Ses cheveux allaient se tinter de rouge, elle allait mettre du sang plein sa capuche. Giacomo pouvait-elle aussi comprendre a quel point le sang est difficile a récupérer sur ce genre de vêtements. Elle avait des étoiles dans les yeux et la pièce semblait tourner un peu sur elle même. Elle était désolée, ses excuses ne trouvèrent jamais le chemin du cœur de la scientifique.

-Pas autant que moi...Enfin...Ça n'était pas totalement inattendu. La capuche n'était pas la pour rien.

Elle roula pour se mettre sur le coté, et passa une main dans ses cheveux effectivement il y avait un peu de sang. Heureusement pas assez pour justifier à son frère de la recoudre. Elle se releva, d'abord à quatre pattes, trop vite bouger la tête lui donner envie de vomir. Elle fini quand même par se mettre debout avec l'aide du mur, on peut toujours compter sur les murs autant pour nous blesser que pour nous relever. Elle commença par rabattre sa capuche sur son visage, puis elle enfila ses gants. Elle n'avait plus rien à faire ici. Bientôt un horrible silence allait s'installer, quelles paroles pouvaient trouver leur place après ça. Elle était blessée, sentimentalement et mentalement et son orgueil lui ordonnait de ficher le camp sans un mot ou de rendre au centuple l'affront. Mais ça aurait été laissé parler la colère. Peut être que se détacher un peu lui donnerait plus de facilités à pardonner. Ou tout du moins oublier.

-Finalement ce qui se cachait sous la capuche n'était pas si magnifique que ça n'est-ce pas ? Vu que tout ceci est arrivé parce que je me suis dévoilée, je raconterai que j'ai encore fait une chute dans les escaliers.

Elle fit craquer son cou endolori en se dirigeant vers la porte d'un pas mal assuré.

-Bonne chance pour cette mission sur l'île blanche. Mes pensées, pour ce qu'elles valent maintenant, t'accompagneront.

Sur ses bonnes paroles elle s'en alla sans même fermer la porte. Que Giacomo aille la fermer elle même, qu'elle passe devant la tache de sang. C'était bas, c'était mesquin mais totalement le genre de chose que Nora pouvait bien faire une fois en colère.
Giacomo Sul'Enthu

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Posté dans Re: Un savon façon biologique... biologiste?   - Ven 29 Nov 2013 - 17:44

Ambiance Musicale:

Giacomo serrait ses poings, appuyée contre la table. La honte n'avait pas de limite tout comme le remord. Même si elle avait terriblement envie d'être pathétique et d'excuser sa folie passagère, elle ne pouvait se résoudre à courir après son amie.......ancienne amie.... et l’insulter d'avantage avec cette preuve d'affection. Pleurer n'avait jamais été son fort, ni un sentiment particulièrement familier et pourtant la table de bois contre lequel elle était appuyé reçu de grosse goutes d'eau salé à rythme lent et constant.

Ce feu noir, il gâchait toujours tout, l'isolant et faisant d'elle un monstre, un être socialement inadapté. Quelle horrible manière de quitter Nora et en même temps... Elle savait qu'elle ne reviendrait pas du sud. Son instinct lui murmurait sa mort prochaine ou sa perte. Il n'y eu pas de sanglot, pas de gémissement ni de bruit, ses pleurs étaient toujours les mêmes: passif lent, douloureux et absent.  Cette douleur était si difficile et perdre une amie sincère s'avérait une épreuve plus souffrante qu'elle ne l'aurait jamais cru: Elle avait si peu d'amie. Si au moins celle-ci l'avait préparé verbalement, ou lui avait dit la vérité avant de retirer la capuche! Peut-être, peut-être aurait-elle sût contrôler le choc et ne pas réagir du tout à sa blancheur. Sa main erra jusqu'à la lettre d’envois, cette lettre qui avait tout déclenché. Elle détesta la lettre intérieurement en silence. Un lettre avait tout commencé, une lettre devait tout finir. S'il y avait une chose qui lui restait dans la gorge après cette situation c'est bien que Nora puisse songer qu'elle était le problème: elle tenait trop en estime la guerrière jadis, elle ne voyait pas en elle l'âme malade qu'elle était, torturé par un monstre sur lequel elle n'avait pas emprise.

Elle se redressa alors et vit le sang au sol.

Elle avait blessé Nora.

Sa haine envers elle-même décupla vivement, une réaction colérique et violente aurait pu sortir, mais c'est justement sa propre brutalité qui la révoltait. Tranquillement, elle approcha le sang pour l'essayer à l'aide d'une étoffe. L'étoffe, trop fine, laissa passer le sang pour tâcher ses doigts. Sa main tremblante, elle regardait le sang sur ses mains à peine discernable à travers ses tatouages morbides. Était-ce là l'unique finalité? Être une bête, tuer et être vouée à l'isolement? Elle resta à genoux devant la marque de son crime pendant un long moment, démoralisée.

Plus tard, une lettre fût abandonné à la porte de la Biologiste, déposée là par Giacomo qui est pleinement équipée et avec tout son matériel sur elle. Elle avait cogné puis elle s'était esquivé rapidement pour ne pas infliger sa présence à Nora. D'une manière ou d'une autre, elle avait su se soutirer de son congé forcé et quittait maintenant la base des Veilleurs pour une mission, n'importe laquelle, tant qu'elle ne pollue plus l'espace de Nora Vanalli avec son existence.

Lettre:

Nora,

Je te pris de bien vouloir lire ces lignes bien que je ne mérites rien. Je sais que mes excuses ne valent même pas une poignée de sable et pourtant, je ne pouvais me résoudre à quitter définitivement l'île sans avoir au moins mis quelque chose au clair. Si j'ai un seul grand regret, c'est bien de ne t'avoir jamais parlé plus ouvertement de ma tare. Toi qui me tenait en estime et me considérait une amie, je ne réussissais pas à t'avouer ce que je n'ai jamais avoué à personne et ce que ma famille cache depuis si longtemps: Je ne suis pas saine d'esprit.

Je ne sais ni la racine de mon mal, ni sa provenance, mais les marques sur mes mains ne sont pas naïve ni mensongère. Comme tu l'as découvert malgré toi, je suis un monstre, une bête... Nora, j'aurais tant espéré savoir avant de voir, la vision a été si vive, si soudaine, que mon esprit malade ne pouvait pas combattre les pulsions.

J'ai honte.

Oui j'ai honte car je quitte ces terres en laissant derrière moi une trace noire où j'aurais désiré garder une petite marque blanche. Tant d'année à t'aimer, te choyer et t'être dévoué, toi, une de mes rares amies. Pour finir ainsi, toi, qui découvre cette part sombre de moi-même que je noie et cache depuis si longtemps. Il faut que tu comprennes que l'on ne m'a jamais rien donné sauf l'honneur d'être une veilleuse et que jadis, ma mentor, m'avait fait comprendre bien clairement à notre premier entretient qu'il n'y a pas de place parmi les veilleurs pour les gens déséquilibrés. Cette condition est d'autant plus angoissante puisque je me sens parfaitement normale à l'exception des moments où les forbans viennent sur le tapis.

Voilà.

Tu es à vrai dire très jolie et bien que mes derniers souvenir de ton visage fin sera celui d'un visage plissé par la douleur, je chérirai néanmoins le cadeau précieux que tu m'as fais, le cadeau de vérité. Ainsi, je ne t'embêterai pas d'avantage de ma présence d'ici mon départ permanent dans l'immensité froide. Pendant que tu lis ces lignes, je peux te rassurer que je quitte la base vers une mission qui me distancera et que tu n'auras pas à endurer mon ignoble présence. De plus, maintenant que ma personne n'a plus de valeur, je me permet de t'avouer et te rassurer sur le point suivant: Je ne penses pas survivre l'île Blanche. Depuis que j'ai cette lettre en main, j'ai le pressentiment que je ne suis déjà plus là, que je vis ici mes derniers moments en Korrul. Voilà, finalement, une bonne chose dans toute cette merde que je transporte.

Gloire et succès à toi, loin de mon être

Adieu Nora,

Une personne dont le cœur est toujours ton amie bien qu'elle ne le mérite plus


Une fois dehors elle embarqua sur un module de course et fila vers une tour de garde dans le désert où elle sera de vigile seule les jours suivant.

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