Histoire
Ma jeunesse à été bercée de récits de guerres glorieuses et d'aventures épiques.
Des décennies d'histoires dont je n'avait que faire.
Ma famille a toujours été dans la milice. Mon grand-père était dans la milice, mon père était dans la milice et désormais j'y suis également. La question ne s'est jamais posée, depuis mon enfance ma voie était toute tracée. Le poste et la ville ou je serait en faction importaient peut, mais on n'échappe pas à son destin. J'ai choisit la médecine et une fois ma formation terminée, j'ai intégré la milice d'Errande.

Je ne travaille quasiment jamais dans des blocs opératoires avec du bon matériel et un assistant. Je suis la plupart du temps cantonné par les événements à de la chirurgie de terrain, destinée à recoudre, cautériser ou maintenir en vie de quelque manière que ce soit ceux blessés au combat.
Dans la caserne ou je suis posté, j'ai rencontré bien d'autres personnes qui, comme moi, sont la par obligation ou faute de mieux. D'autres encore en rêvaient depuis longtemps ou se sont engagées dans l'espoir d'une vie meilleure. Cependant par ici je ne connait que peut de monde en dehors de la milice, pour ne pas dire personne.
Je prend actuellement ma première permission depuis mon affectation il y as sept mois: deux semaines de liberté.

En fait de liberté, je me retrouve seul dans Errande, sans personne que je connaisse si ce n'est quelques miliciens qui me saluent de la main lorsqu'ils me croisent dans les rues de la ville. Depuis trois jours déjà, Je liquide ma solde en alcool dans le pub en bas de la rue ou se situe l'auberge dans laquelle j'ai loué une chambre. Je regarde défiler les gens depuis la terrasse en me demandant ce que je fait la.

Aujourd'hui n'as pas fait exception. Quelques heures après m'être réveillé, je suis de nouveau assis en terrasse. Les heures s'égrainent, lentement. L’après-midi touchant à sa fin, les rues se vident et les ombres s'allongent devant un pâle soleil d'hiver. Je reste la, l'esprit embrumé par le vin. Je serre mon verre vide de mes doigts engourdis par le froid, comme pour le retenir.
Après avoir effacer mon ardoise, je parcoure péniblement les quelques pas qui me séparent encore de mon lit et de l'oubli. Alors que je m'écroule sur ma couche une pensée m'envahit, balayant les vapeurs d'alcool, se répandant dans tout mon être :
Un jour, bientôt, tout changera.