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[RPFB] Pousser à bout l'hospitalité divine, est-ce possible ?

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Posté dans [RPFB] Pousser à bout l'hospitalité divine, est-ce possible ?   - Mar 25 Fév 2014 - 17:07

Radank jeta un regard langoureux au sol. Enfin, il supposa que son regard l'était, sans en être sûr : point de reflet dans l'ombre de son corps prostré. Le jeune cultivateur s'occupait comme il le pouvait, guettant le moindre bruit, le moindre crissement de pieds venant du dehors. Combien de minutes à attendre ? Combien de minutes à se torturer le corps pour ce dieu qui l'insupportait ? La question de l'oubli de couleur datait de plus de quinze an, mais était toujours d'actualité, comme il n'était toujours pas un fils Serghar comme les autres.

Il lui suffisait de croiser le regard de son père, en pleine discussion avec l'autre chef de famille, pour avoir un aperçu de sa valeur en tant que fils : moindre. Ou le simple fait que le dirigeant de l'illustre famille Serghar se soit déplacé pour rendre visite à une famille mineure. Question d'entente bien sûr. Et de... Fiançailles. Éventuelles. A négocier.

Que le concerné, le problème vivant se soit "éclipsé" sans demander l'autorisation devait sans doute avoir fait mauvaise impression. Quel dommage. Pensa sans une once de regret Radank. Mais c'est que ça commence à être désagréable cette position. Il remua un orteil. Puis une fesse. Insuffisant. Le cultivateur avait bigrement envie de bouger. Que le supposé serviteur (à moins qu'ils ne soient plusieurs ?) envoyé à sa recherche arrive ou non, qu'importait ! Radank se redressa. Ses voisins ne daignèrent même pas détourner le regard du sacro-saint sol du temple d'Arish pour lui en jeter de peu amènes. Avec le moins de frottements que possible de sa cape - entre la cape ou sa pâleur naturelle, il n'était pas des plus discrets, ha... ! Mais il pouvait plaider la maladie, ne souhaitant pas offenser blabla... A condition que les curieux ne regardent pas trop l'intérieur de la capuche - au fil des mouvements de son corps - un art perfectionné au fil des années -, le Serghar s'extirpa de la masse de fidèles prostrés prosternés en l'honneur du dieu, pour mieux se glisser entre les grandes colonnes.

Ils n'ont pas pensé à venir me chercher ici... Et maintenant ? Quand retourner auprès des siens... ? Plus tard. La compagnie des cultivateurs le fatiguait, aujourd'hui. Son regard impudent jaugeant les lieux sans aucun respect pour leur caractère sacré, Radank opta pour une idée tout à fait intéressante : une petite balade. Dans un temple. Est-ce que les membres de l'ordre de Ru-ru tenteraient de le rattraper en courant, s'ils réalisaient sa présence là où il n'aurait pas dû être ? Il ne demandait qu'à vérifier. D'un pas léger, il emprunta un couloir... Puis un autre... Se détournant quand il croyait deviner une silhouette, ou entendre un pas arrivant dans sa direction. Un joyeux chemin tout à fait aléatoire. L'adolescent ne pensait même pas à comment il ressortirait : se balader, se vider la tête de ses histoires d'alliances stupides, voilà tout ce qu'il voulait alors. Si... Quand Vail apprendrait où son adorable cadet avait été retrouvé... Ce serait vivifiant.
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Posté dans Re: [RPFB] Pousser à bout l'hospitalité divine, est-ce possible ?   - Jeu 27 Fév 2014 - 11:48

— ...et tu utilises le nom comm-... Oui ?

Les interruptions lors des cours de joyellien étaient rares. Et d'autant plus appréciées ! Le seul élève de la salle profita du fait qu'on vienne interroger son professeur pour glisser de son siège, ramper sous les bancs en diagonale, et atteindre rapidement et silencieusement la sortie la plus proche, étouffant un petit rire alors qu'il imaginait la tête que ferait le vieux en s’apercevant de sa disparition. Mais tant pis ! Ce n'était pas la première ni la dernière fois qu'il échappait à cette tâche qu'on lui incombait d'apprendre tout ce qu'il est possible de savoir.

Ne traînant pas dans les parages, le garçon s'élança dans les couloirs du temple pour aller chercher Irieh et jouer avec lui. Eux qui s'amusaient souvent à incarner des Veilleurs Pourpres allaient trouver leurs scénarii dans la grande bibliothèque qui regorgeait d'énormément de documents sur les exploits militaires passés, exploits qui passionnaient énormément le deux jeunes garçon.
Pourtant, Irieh allait devoir attendre puisque Jewed remarqua dans une galerie annexe un garçon qu'il n'avait jamais vu ici auparavant et lui fit de l'effet de par l'immense capuche qui cachait son visage. Peut-être était-ce à cause de ça qu'il avait réussi à ne pas être vu ? Aussi, profitant du fait de ne pas encore avoir été repéré, le jeune chamane se fit plus discret et s'attribua automatiquement une nouvelle mission : espionner cet inconnu !

Se faisant discret, rasant les murs, il se mit donc à suivre sa cible du moment, notant qu'elle évitait d'elle-même de rencontrer les gens arpentant comme eux les couloirs. Cette personne avait-elle quelque chose à se reprocher ? S'il y avait de l'interdit et du risque là-dedans, le blondinet n'en serait que plus réjoui !
Le tissu beige de son pantalon ne faisait pas trop de bruit, son haut lâche lui permettait de faire d'amples mouvements, seulement voilà, son foulard écarlate s'accrocha par mégarde à la poignée du tiroir d'un petit guéridon, faisant tomber le meuble au sol dans un fracas qui brisa le silence mortel du couloir. C'était bien parti mais pour le coup, cette erreur avait tout fichu en l'air ! Le garçonnet leva les yeux vers l'inconnu, souriant de toutes ses dents l'air de dire « c'est pas moi ! ». L'ennemi l'avait repéré mais il savait comment réagir : faire le gentil pour amadouer ce type qui faisait quand même nettement plus grand que lui.

Bonjour ! Vous allez bien ?, demanda-t-il sans bouger d'où il était -i.e. derrière le guéridon renversé-.
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Posté dans Re: [RPFB] Pousser à bout l'hospitalité divine, est-ce possible ?   - Dim 16 Mar 2014 - 4:31

Je me portais à merveille jusqu'à  ce que tu me fasses sursauter avec ta maladresse. Dans le calme religieux d'un temple, la chute d'un meuble se fait remarquer... D'autant plus dans votre dos. Cette pensée amena une pointe d'adrénaline dans les veines du jeune cultivateur. Il était encore trop tôt à son coup pour laisser les gardiens de ses lieux l'escorter dehors. C'est pourquoi il fila sur le petit coupable - tout dans son visage clamait trop fortement son innocence -, redressa le meuble à coté duquel il se tenait, avant de lui plaquer une main sur la bouche et l’entraîner dans les couloirs proches... Non sans que la boule de poils plaqués sous ses vêtements ne proteste d'un gémissement, et ne se glisse dans son dos. Pardon Meffer.

"J'allais très bien avant que tu ne fasses un tel raffut." siffla l'adolescent en entraînant le gêneur à l'écart.

Les gamins envoyés à Ryun apprenaient bien des choses... Mais visiblement, pas la discrétion dès que leur curiosité venait interférer avec leur équilibre intérieur, ou tout autre concept existentiel qui pouvait leur être inculqué. Dédaignant les passages où des pas se faisaient entendre, il finit par en en trouver un désert avec recoin où rester dans l'ombre. Alors seulement il relâcha son fardeau pour mieux le foudroyer du regard. Et remarquer un léger détail.

Ses yeux d'obscurité.

Le Serghar en resta un instant bouche-bée. Depuis quand les chamanes se mêlent au commun... Non. Depuis quand j'ai l'idée de me balader dans le temple où sont réunis tous ces fichus élus du Dieu ? A la crainte superstitieuse s’entremêlaient des sentiments fort déplaisants.

"Dis-moi..." Demanda Radank d'une voix blanche. "Si ce n'est tes yeux, qu'est-ce qui fait de toi un élu ? Tu fais tomber la pluie ?" demanda-t-il, a peine moqueur, provocateur.

Comme réagissant au ton venimeux de son maître, le murmëly dissimulé jusque là gentiment sous cape se fraya un chemin jusqu'à sa poitrine pour tenter de se lover dans ses bras. Pour apporter un peu d'air à son compagnon, Radank se dérida suffisamment pour entrouvrir les pans de son vêtements au niveau du torse... D'où jaillit une tête couverte d'une douce fourrure rousse et au regard curieux. Rien de tel pour gâcher le sérieux d'un questionnement lourd de sens.
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Posté dans Re: [RPFB] Pousser à bout l'hospitalité divine, est-ce possible ?   - Dim 16 Mar 2014 - 10:29

Jewed suivit l'inconnu des yeux alors qu'il s'approchait de lui et redressait le guéridon, ne pouvant clairement voir son visage à cause de sa grande capuche. Mais dès qu'on lui plaqua une main sur la bouche et qu'on l'entraîna à travers les couloirs, le jeune chamane se dit qu'il n'avait plus envie de voir ce que cachait cet personne contre laquelle il se débattait avec la force que lui conférait son âge. C'est à dire pas grand chose.
Nullement effrayé -et surtout parce qu'il se rendit compte que ça ne servait à rien de gigoter-, il arrêta de s'agiter, comprenant lentement de par les paroles et l'attitude de l'homme que ce dernier se cachait et avait tout intérêt à ne pas se faire repérer. Un allié inattendu contre les gardes qui rôdaient dans les couloirs ? C'est ainsi que le considéra Jewed, toujours prêt à jouer en tout temps et tout lieu.

Finalement à l'abri, il se fit reposer à terre non sans soulagement et prit directement ses distances en reculant jusqu'au mur opposé. L'allié pouvait tout aussi bien être un agent double envoyé pour le ramener auprès de ses tuteurs, sait-on jamais...
Mais maintenant que l'autre le regardait en face, le petit Chamane remarqua que ce n'était pas un homme, mais seulement un jeune plus vieux que lui. Que faisait-il dans le temple ? Hormis quelques élus, personne à la connaissance de Jewed n'avait dans cet âge-là...

Dis-moi... Si ce n'est tes yeux, qu'est-ce qui fait de toi un élu ? Tu fais tomber la pluie ?

Jewed allait pour répondre sans se poser de question qu'il ne faisait pas encore tomber la pluie, mais son attention fut captée par la tête d'un animal qui sortit du vêtement de l'inconnu avant qu'il n'aie pu proférer un mot.

Oh ! Il est mignon !... Je peux le caresser ?, demanda-t-il en joignant ses mains devant lui, les yeux brillants de curiosité.

La question de l'inconnu ? Passée à la trappe. Et n'y ayant pas répondu, le blondinet se voyait déjà refuser sa volonté de caresser la boule de poils roux. C'est pourquoi ses lèvres esquissèrent rapidement un sourire digne de la plus perfide des teignes et il lança avec un petit air supérieur :

Dis oui, sinon je cris...

Puis pour appuyer ses paroles, il ouvrit la bouche en inspirant très lentement, prêt à exécuter sa menace.
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Posté dans Re: [RPFB] Pousser à bout l'hospitalité divine, est-ce possible ?   - Dim 16 Mar 2014 - 11:01

Radank regarda l'enfant chamane avec toute la tendresse qu'un humain puisse ressentir à l'attention d'un insecte dérangeant. Elu, mais tout aussi gamin que le dernier des gamins cultivateurs. Songea-t-il avec mépris, agacé que le petit tente de le manipuler d'une manière aussi grossière. Après le guéridon, le chantage, eh bien, quelle agréable compagnie ! Sa main vint d'elle même caresser sa tête de l'animal, avant qu'il ne fourre à nouveau son museau sous la cape pour profiter encore d'un peu d'obscurité. Ne dépassèrent plus que quelques touffes de poils, donnant presque l'illusion d'un torse bombé et velu. Tout l'inverse de ce qu'il en retournait vraiment, par delà le murmëly et le tissu.

"Excellente idée. Ainsi je serais raccompagné à l'entrée, et je disparaîtrais avec mon murmëly sans que tu n'ais plus jamais l'occasion de le toucher." railla-t-il, le coeur battant juste légèrement plus vite que quelques secondes auparavant.

Non, il ne voulais pas être mis dehors à cause de lui, et non, il ne voulait pas céder à son chantage grossier. Donc, il tentait un peu de bluff. Au pire il pourrait toujours courir. Rejoindre la salle de prière... Au détail près que je n'ai pas mémorisé le chemin.

"Tu ne vas pas me dire que ton don consiste à faire du bruit ?" demanda-t-il, légèrement exaspéré.

Tu es un élu. Tu es censé être spécial. Je ne devrais pas avoir l'impression d'avoir face à moi un simple gamin gâté que ses précepteurs ne sont pas fichus de retenir. Avec un peu de recul, il eut pu ajouter la remarque : tout lui à son âge, la joie de vivre en plus.
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Posté dans Re: [RPFB] Pousser à bout l'hospitalité divine, est-ce possible ?   - Dim 16 Mar 2014 - 13:41

Le cri ne vint pas. À quoi bon ? Jewed aussi se ferait repérer et serait réexpédié immédiatement en cours ! Déjà que l'érudit devait avoir envoyé quelqu'un pour le rattraper...

Si c'était le cas ça te poserait un problème ?, rétorqua-t-il en faisant une adorable moue qui se voulait méprisante.

Il avait piqué cette expression à Azaëlle, son aînée de quelques années qui avait toujours réponse à tout et que le jeunot admirait pour sa témérité. Lui aurait bien été incapable d'être foncièrement désinvolte, la preuve : l'expression qu'il arborait était plus ridicule que vraiment blasée. Seulement il ne s'en rendait pas compte et continua à jouer le costaud en croisant les bras sur son maigre torse :

Et puis t'es qui toi ? Tu fais quoi ici ?

Jewed n'avait pas perdu espoir de toucher la petite bête que l'inconnu appelait murmëly. D'ailleurs son regard revenait sur les quelques poils qui dépassait de temps à autre, se demandant quelle taille pouvait bien faire la chose. La faune de Korrül ne l'avait jamais particulièrement intéressé et il n'avait jamais vu d'autres animaux que ceux qui leur faisaient office d'éducateurs. Normal donc qu'il soit intrigué, oubliant tout ce qu'on avait pu lui décliner sur le fait qu'il en fallait pas accorder sa confiance à un inconnu et bla et bla et bla...

Rejoindre son compagnon Irieh était naturellement passé au second plan dans la tête du blond qui se donnait dorénavant pour objectif de découvrir d'où venait le type face à lui. Sa première mission qui consistait à le filer ayant échoué, le jeune chamane se disait qu'il n'avait plus droit à l'erreur. Que pourrait-il faire croire à l'autre pour l'effrayer un peu ? Il ne pouvait quand même pas avoué que son don ne s'était pas encore manifesté ! Alors autant en profiter pour gonfler un peu la menace qu'essayait tant bien que mal de représenter Jewed.
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Posté dans Re: [RPFB] Pousser à bout l'hospitalité divine, est-ce possible ?   - Jeu 20 Mar 2014 - 12:59

Radank observa le garçon. Vit son expression. Au ton employé, cela se voulait être du mépris. Le regard rouge de l'albinos se fit lourd, le jugement étant vite rendu en son crâne : Petit joueur. Qu'un des élus de Ry-ry se comporte ainsi le rendait totalement... Humain. Sans la moindre once de divinité. A pleurer de déception.Ce n'était qu'un gamin... Tout ce en quoi les hommes et femmes du dehors croyaient... Le Serghar ressentit une impression de vide. C'est... Ridicule.

"Aucun problème pour moi. J'espère juste que tu supporteras le poids de ton inutilité." Lâcha-t-il, glacé malgré la chaleur qui régnait sur la terre du Dieu du désert, au sein même de son plus grand temple. "Et je te retourne la question : ô grand chamane, pourquoi n'êtes vous pas occupé à des tâches plus importantes que de me... Tenir compagnie ?" Dit-il avec un respect sonnant aussi juste que la ferveur religieuse d'un forban.

Et sans plus de cérémonies, refermant les pans de sa cape sur son murmëly somnolant, le cultivateur passa à côté du jeune chamane et fila dans les couloirs, l'esprit agité de pensées aussi confuses que venimeuses. Un chamane. Un CHAMANE. L'élu de Ryun. Un sale gamin. Et moi je... Et moi, je... Il s’emmêlait presque les pieds, comme sous le choc. Il avait été insultant avec un chamane, et il vivait encore, arpentant seul les couloirs du temple d'Arish. Il pouvait très bien tomber sur d'autres "élus" jacassant comme des vieilles, ou alors faisant une activité tout aussi banale que pester contre un grain de sable dans l'oeil. Si les pensées du jeune cultivateur se tordaient en tout sens, perturbées par des réflexions ô combien irrévérencieuses, en réalité il marchait d'un pas aussi vaillant et rapide que celui d'un ivrogne. Comme s'il ne parvenait plus à se concentrer suffisamment pour diriger convenablement ses jambes.
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Posté dans Re: [RPFB] Pousser à bout l'hospitalité divine, est-ce possible ?   - Ven 21 Mar 2014 - 11:42

Jewed ne comprit rien. Du. Tout. Il avait senti que le garçon face à lui n'était pas très gentil, mais ses paroles n'avaient vraiment aucun sens pour le chamane en devenir qui ne trouva rien de mieux à faire que trottiner derrière l'inconnu. Pourquoi semblait-il si...en colère ? Il n'arrivait même pas à marcher autrement que comme un volatile qui se serait fait voler dans les plumes.

Pour le coup, Jewed perdit son pseudo-masque d'insolence et se plaça à la hauteur du garçon, regardant à ses pieds, comme coupable. Personne n'en voulait jamais à Azaëlle quand elle se comportait comme ça, alors pourquoi lui on le fuyait ? Son aînée devait certainement être plus encline que lui à n'exprimer aucun regret, à ne pas faire attention à ce que les gens pensaient de sa personne... Mais Jewed s'en souciait.
Il ne sut cependant pas comment attirer à nouveau l'attention de l'inconnu sans qu'il ne se mette à courir ; sans quoi les petites jambes du blond ne pourraient rien faire pour tenter de le rattraper.

Pourquoi t'as dit grand ?..., tenta-t-il doucement en levant la tête vers l'autre. Je suis plus petit que toi...

Inconsciemment il essayait de se faire pardonner quelque chose et l'affichait clairement sur sa bouille repentante. D'accord il était petit, parfois énervant et pas encore franchement utile... Mais qui pouvait se pâmer de l'être ? Il avait hâte que son don se manifeste, aucun doute là-dessus. Cependant ce n'est malheureusement pas le genre de choses sur lesquelles l'on peut influer ! Jewed ne savait pas si son incompétence devait être cachée au peuple ou non. En tout cas, si ce garçon en venait...c'était mort.
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Posté dans Re: [RPFB] Pousser à bout l'hospitalité divine, est-ce possible ?   - Sam 29 Mar 2014 - 9:55

"Parce que tu es un CHAMANE. Au DESSUS du peuple. Un FICHU élu de RYUN." hurla entre ses dents serrées le Serghar en pressant le pas.

Ce que cet enfant l'insupportait. Il ne comprenait rien. Semblait juste servir à... Se balader dans les couloirs du temple ? Radank se retourna brusquement, dans un bruit de pied qui lui sembla retentir dans l'espace à l'insupportable sérénité desséchée.

"Qu'as-tu à me suivre ? N'as-tu pas de grands secrets à apprendre ?" continua-t-il.

Se retrouvant à taper le sol du pied, les bras crispés sur Meffer qui s'agita en retour. Radank se focalisa aussitôt sur son compagnon, soudain chagrin. Se baissant, il déposa le murmëly au sol... Qui se secoua, surpris de se retrouver à l'air libre, sans une agréable obscurité où fourrer son museau. Il observa les alentours, en clignant de ses yeux sombres éblouis, curieux.

"Serais-tu capable de deviner son nom, petit chamane ?" souffla le Serghar, parfaitement conscient de la bêtise d'une telle question.
Asàf Lysereän
Ordre de Ruyn

On m'appelle Asàf Lysereän


Infos Personnage
RANG: Érudit
VILLE & APPARTENANCE : Arish - Temple d'Arish
MON AGE : 42 ans
Masculin
MESSAGES : 70
AGE : 31
INSCRIT LE : 02/07/2014
PSEUDO HABITUEL : Brd
Joyaux : 5
http://www.ile-joyaux.com/t2496-asaf-lyserean-l-erudit-perche
Posté dans Re: [RPFB] Pousser à bout l'hospitalité divine, est-ce possible ?   - Dim 13 Juil 2014 - 10:39

Asàf s'appuya un instant contre le mur... Encore une fichu migraine. L'érudit dans la force de l'âge, n'avait pas dormis depuis plusieurs jours. Pour cause, il travaillait sur un remède contre la Soif du désert. Pour se maintenir éveillé, il avait abusé de drogues, concoctés par ses soins, inhibant le sommeil et ses effets à courts termes. Néanmoins, la prise répété de ces drogues l'avait très largement affaibli. Il posa sa main sur sa tempe pour tenter d'atténuer la douleur mais en vain. Selim, son disciple et assistant, qui l'accompagnait s'approcha et lui tendis une fiole contenant un liquide de couleur bleu. Asàf l'attrapa et vida son contenu en un instant. La douleur cessa presque immédiatement. Tout en se redressant, il se retourna vers Selim et hocha la tête en guise de remerciement. Le jeune homme, vêtu d'une toge de couleur beige fit signe à son maitre de continuer à avancer.

Tout deux étaient attendu dans l'aile sud pour faire un rapport concernant l'avancé de leur recherches. Asàf n'appréciait pas de devoir rendre des comptes sur son travail, ni de devoir quitter son laboratoire d'ailleurs.. La raison susnommé était surement la cause de son manque de sommeil. Il songea également que dernièrement il n'avait guère eu de temps à accorder à Ruyn et que ses méditations s'espaçaient de plus en plus, tant son savoir était requis.

Au détour d'un couloir, brisant le silence qui régnait dans l'aile sud du Temple un cris d'agacement retentit. Ce cris n'était pas distinct mais il était assez proche pour faire sursauter Selim qui manqua de basculer en arrière. Asàf se retournant le fixa avec exaspération puis lui fit signe de le suivre avant de se diriger vers la source du son. Le silence étant presque sacré pour qui travaillait dans cet aile, il était de son devoir d'érudit de s'assurer que tout allait pour le mieux. Se plantant à l'embouchure d'un autre couloir il put voir distinctement deux garçons. L'un d'eux était un adolescent pas beaucoup plus vieux que Selim qui, malgré la capuche de ses larges vêtements rabattu sur son visage, ne semblait pas représenté une menace. Quant au second... C'était le cadet des chamanes : Jewed. Asàf reconnu immédiatement les yeux noirs caractéristique de ceux-ci et l'allure inimitable de l'enfant. L'érudit entreprit alors de s'approcher des contrevenants, toujours avec une grâce lui étant propre - celle d'un prince aillant bus comme un trou.

« Jewed.. Selim va te raccompagner jusqu'à ton professeur de Joyellien qui se fera sûrement un plaisir de terminer ta leçon. » Il avait parlé calmement et sans colère, tout en observant le chamane avec bienveillance. Selim regarda alternativement Asàf et l'inconnue puis fixa l'érudit d'un air hésitant pendant un moment. Le maitre hocha la tête sévèrement en direction de son élève pour couper court et lui fit signe d'emmener Jewed qui tenta tout de même de se débattre avant d'abandonner en arrivant à l'angle du couloir.

Ce n'était pas la première escapade du petit élu et ce ne serait certainement pas la dernière. Les enfants de cet âge, être élu ou pas, avait besoin de s'amuser et pas de passer des jours entiers à étudier. Malgré cette pensée il était évident qu'Asàf ne pouvait pas faire autrement que de le renvoyer à sa place. Le prêtre resta silencieux un moment alors que l'adolescent inconnue lui faisait face. Il sentait une tension assez marqué dans l'air et décida de briser la glace. « Je ne compte pas te demander de partir » assura-t-il avec bienveillance.

Il pencha la tête pour tenter de distinguer un visage sous cette capuche avant de se rendre compte qu'il devait avoir l'air ridicule.. En se redressant lentement, il ajouta « En revanche... Voudrais-tu ôter ta capuche que je puisse voir ton visage ? » après avoir prononcé ces mots, un sourire amical se dessina sur ses lèvres.
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Posté dans Re: [RPFB] Pousser à bout l'hospitalité divine, est-ce possible ?   - Dim 13 Juil 2014 - 14:00

Et voilà ! Le sale petit chamane fut emmené comme un vulgaire gamin capricieux ! L'albinos en savait quelque chose, pour avoir fait courir son content ses propres précepteurs... Ce qu'il faisait toujours quand l'envie lui prenait. Un vulgaire petit enfant, qui n'avait eu qu'à naître avec un regard noir pour être vénérer de la moindre personne posant les yeux sur sa petite personne.

Les siens, d'un vermeilles translucides à la lumière se posèrent, nullement bienveillants, sur le religieux qui l'abordait comme une petite bête craintive... Et curieuse. Crétin, crétin, crétin ! La paume de sa main pale n'avait même pas fini de claquer sur la joie tendue qu'il se rendait bien compte de la puérilité du geste. Et n'en avait que faire.

"Je ne vous permet pas !" siffla le garçon, venimeux. "Retournez auprès de votre bouteille, donnez ses cours à votre protégé !" Un dédain virulent imprégnait ce dernier mot.

La démarche de l'inconnu ne lui avait guère échappé, dans la solitude des couloirs, et son esprit se saisissait de tout détail suspect comme arme. Dans un claquement de cuir, l'adolescent aux émotions enflammées fit volt-face, bien décidé à semer dans les couloirs l'agaçant personnage, au risque -fort amusant - de rameuter la moitié des vénérables résidents.
Asàf Lysereän
Ordre de Ruyn

On m'appelle Asàf Lysereän


Infos Personnage
RANG: Érudit
VILLE & APPARTENANCE : Arish - Temple d'Arish
MON AGE : 42 ans
Masculin
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AGE : 31
INSCRIT LE : 02/07/2014
PSEUDO HABITUEL : Brd
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Posté dans Re: [RPFB] Pousser à bout l'hospitalité divine, est-ce possible ?   - Lun 14 Juil 2014 - 2:01

Le garçon lui avait porté une légère claque d'agacement. La douleur n'était pas assez vive pour sonner un homme de la taille et de la force d'Asàf qui raffermit immédiatement sa position sur ses pieds. Alors que son opposant escomptait prendre la fuite lui tournant le dos. L'érudit se saisit de son bâton à deux mains et frappa rapidement sur le haut du crâne de l'adolescent pour le sonner. Il fit ensuite tournoyer son arme au dessus de sa tête avant de l'utiliser pour frapper son adversaire au niveau des pieds, le soulever du sol et le faire tomber. Passant à travers le nuage de poussière ainsi déclenché Asàf se plaça au dessus du garçon appuyant son pied gauche sur son torse de sorte à ce qu'il ne se relève pas.

L'érudit n'était pas un expert du combat mais il avait réussi à se souvenir des katas de bâtons qu'on lui avait appris au début de sa formation. Malgré la violence des coups portés, il n'avait pas frappé par colère et pour porter une blessure mais surtout pour obtenir l'attention et immobilisé le jeune fougueux. On ne lisait donc aucune colère sur le visage du prêtre mais un certain calme et une sérénité rare pour un homme qui venait d'en frapper un autre. Reprenant son souffle il lâcha « Tu n'as aucune raison d'être sur la défensive, je ne te veux aucun mal... »

Certes un peu étrange alors qu'il venait de le cogner mais sa voix ne manquait pas de sincérité. Pendant l'altercation la large capuche de son adversaire était retomber laissant découvrir son visage. Sans même le regarder directement, Asàf l'avait reconnue. Ce garçon était sans conteste le fils albinos de la famille de cultivateur Serghar. Cela expliquait également le fait qu'il se cache derrière de grands vêtements et qu'il soit si agressif. L'érudit ne jugea pas utile de lui révélé qu'il connaissait sa réel identité et affichant un visage toujours aussi serein retira son pied du torse du garçon pour lui permettre de se relever.

« Maintenant, garde ton calme si tu ne souhaites pas être raccompagné aux portes par les défendeurs de Ruyn. Il n'y a pas que des vieillards séniles dans ces murs » l'avertit-il, un sourire se dessinant sur ses lèvres et une main se tendant pour l'aider à se relever. La phrase bien qu'aillant la formulation d'une menace n'avait pas sonné comme cela mais plutôt comme une blague dans la bouche de l'érudit toujours appuyer sur son bâton.
Spoiler:
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Posté dans Re: [RPFB] Pousser à bout l'hospitalité divine, est-ce possible ?   - Ven 18 Juil 2014 - 15:23

Il ne l'avait pas envisager un seul instant... Que ce vieux rilak oserait le frapper, le jeter à terre ! Et pourtant, il gisait bien dans la poussière, l'esprit se remettant tout juste du coup porté... Alors ils n'apprennent vraiment pas qu'à vénérer la poussière dans ce temple ? Un peu de sa raison parvint à se faire entendre de lui, l'empêcher de continuer sur sa lancée d'un crachat à l'intention de son agresseur.

A vrai dire ce fut Meffer qui réagit avec moins de retenu. L'agression de son maître mit la boule de poiles dans tous ses états. Bondissant sur Radank, le murmëly claqua méchamment des mâchoires à l'attention du religieux !

"Meffer !" s'écria, de surprise, l'albinos.

Se redressant il retint son compagnon d'un bras, tout en repoussant d'une tape sans douceur les doigts tendus. Il ne souhaitait nullement que son ami de toujours s'attire aussi bêtement des ennuis...

"Fameux. Vous savez manier votre bâton contre quelqu'un qui vous tourne le dos." grinça le jeune cultivateur devant la performance.

Les sourires de l'homme, après son geste n'étaient pas pour plaire à l'adolescent. A vrai dire, avoir été ainsi défait l'insupportait fortement... Tout en retenant qu'il n'était physiquement pas apte à s'opposer au religieux. Le petit dernier fragile. Souffla une voix perfide dans son esprit. Mais il était là question d'un emportement autrement plus humain, la où l'animal s'apaisait sous l'effet des caresses attentionnées de son maître. Se  redressant, Radank rabattit avec violence sur son regard presque haineux sa capuche... Rougissant davantage à l'idée que la honte avait déjà coloré ses joues pâles.

"Maintenant que vous avez eu ce que vous vouliez, me laisserez-vous continuer la balade que le chamane a interrompu ?" demanda-t-il avec une fausse humilité, d'un ton vide du moindre respect pour les lieux saints où il se trouvait comme pour le jeune individu qui avait croisé sa route.
Asàf Lysereän
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Posté dans Re: [RPFB] Pousser à bout l'hospitalité divine, est-ce possible ?   - Dim 20 Juil 2014 - 14:11

Plus que de la peur il avait été surpris de voir un murmëlis, cette petite créature, devenir agressive et claqué des dents. Cela termina de confirmer l'hypothèse d'Asàf sur l'identité du jeune homme. C'était le dernier fils des Serghar et il était le clone exact de la description décousue que lui avait fait un de ses neveux. Tout aussi excentrique et aigre du moins.

Au moment de la tape du jeune Serghar l'érudit recula d'un pas. Tandis que son interlocuteur rabattait sa capuche sur son visage avec hargne Asàf tirait frénétiquement sur sa moustache avec son index et son pouce. L'érudit songeait qu'il n'arriverait pas à adoucir ce jeune homme fortement perturbé de la sorte. Le sourire s'effaça de son visage et un ton plus sérieux lui pris la gorge.

« Le temple entier vous êtes offert, Cultivateur, mais cette aile est réservée aux chamanes et à quelques érudits. Je vais m'assurer que... » commença-t-il avant de sentir une migraine l'assaillir de nouveau.

L'effort qu'il venait de faire l'avait sûrement affecté et la fatigue accumulée le frappait de nouveau. Il glissa tout son poids sur son bâton et mit sa main libre sur une de ses tempes. Cette fois il n'avait pas Selim à portée de main pour lui donner un quelconque antidouleur. Fort-heureusement en entrouvrant les yeux l'érudit vit la fiole bleue qu'il avait l'habitude d'accroché au bout de son bâton avec une ficelle. Il l'arracha en tirant dessus de toutes ses forces puis il en vida le contenu d'une seule gorgée. La douleur s'arrêta net mais il se sentait faible maintenant et tomba un genou à terre.Sans relevé la tête il s'adressa à celui-ci continuant sa phrase comme si de rien n'était.

« ...que vous atteigniez les zones communes sans encombre. »

L'érudit redressa la tête quelque peu essoufflé et ne put s'empêcher de sourire devant le retournement de situation qui venait de s'opérer.
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Posté dans Re: [RPFB] Pousser à bout l'hospitalité divine, est-ce possible ?   - Lun 21 Juil 2014 - 4:54

Qu'est-ce que... ? Voilà que l'insupportable individu montrait des signes de faiblesse. Ramenant son murmëly dans le giron douillet de ses bras, il resta un instant indécis. Le moment était propice pour partir : son empêcheur de tourner en rond semblait bien incapable de jouer à nouveau de son bâton. Prier un dieu ne vous épargne pas un corps malade, on dirait. L'idée le démangea de subtiliser le fichu morceau de bois et de laisser l'homme se débrouiller avec ses ennuis. Me négligerais-tu davantage Ru-ru, pour avoir ainsi dédaigné l'un de tes servants ? Même si à n'en pas douter, il serait aisé de retrouver qui est son père, et de le tenir informé de la conduite de son albinos de fils. En pleine discussion sur d'éventuelles fiançailles... Ce serait parfait.

Mais il n'en fit rien. Soupira, juste, la douceur de Meffer lui faisant du bien malgré lui... Et puis que sa reconnaissance n'entraîne rien de plus qu'une invitation - un peu insistante - de retourner dans les zones communes, sur un ton différent, le décevait quelque peu.

"Je te préfère tes airs de saint casse-pieds apaisant le monde par la voix comme le bâton." dit le jeune Cultivateur à l'homme agenouillé, imitant son changement attitude.

Et même si, à présent qu'il se calmait, l'inconnu lui évoquait - d'une manière très agaçante - une nourrice chère à son cœur, Radank refusa tout net l'idée de l'aider. S'en tenant à rester debout, dominant l'adulte. Relèves-toi, crétin. Que celui qui l'avait jeté à terre se retrouve ainsi sans même qu'il l'ait touché avait un côté... Et je vais lui tenir compagnie sagement jusqu'à ce qu'il aille mieux et me raccompagne à la sortie ?

Non.

L'homme tentait de se relever, doucement, en s'appuyant sur son bâton... Surprenant même Meffer, l'adolescent se saisit prestement du bout de bois et tira, l'arrachant des mains de l'individu tout en lui faisant perdre l'équilibre. Le murmëly sous un bras, le bâton dans l'autre, Radank détala, la crainte s’immisçant dans son cœur après coup. Ne te retournes pas, ne te retournes pas... il n'en continua pas de courir, évitant le couloir emprunté par le jeune chamane - Jewed - et le dénommé Selim.
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Posté dans Re: [RPFB] Pousser à bout l'hospitalité divine, est-ce possible ?   - Sam 26 Juil 2014 - 1:45

Asàf ne retint même pas le bâton alors qu'on lui prenait des mains, tout son poids était porté sur ce seul point d'appuie et alors qu'il tentait de se relever il le sentit partir. Emporté par la force qu'il venait de mettre dans sa tentative de se relever et déséquilibré par les vagues d'étourdissement qui l'assaillait l'érudit bascula en avant vers le sol. Sa tête heurta les dalles du couloir et il resta inerte, inconscient à même le sol chaud du temple d'Arish.
■ ■ ■ ■
L'érudit s'éveilla au milieu du désert. La chaleur était étouffante mais il n'y avait pas de soleil, pas de nuages... Pas de ciel non plus. Autour de lui s'élevait des murs de vents tournoyants et emportant des tonnes de sables dans les airs. Mais leurs souffles ne touchait pas Asàf et en se redressant il remarqua que les pans de sa robe n'était pas emporté par les rafales.

Il tenta d'avancé vers un coté pour percé le mystère mais les murs semblaient suivre son avancé et reculait à chaque fois qu'il se déplaçaient vers l'un d'eux. Il eut alors l'idée un peu saugrenue de courir pour les devancer mais sans succès bien entendu. Le seul choix qui lui paru logique fût de marcher à l'aveugle. L'érudit un peu désorienté ne songeait pas un seul instant à l'absurde de cette situation mais au contraire craignait de ne jamais sortir de ce désert et l'angoisse commençait à le subjugué. Que se passerait-il si jamais il tombait sur une bande de Forbans, il était désarmé et se sentait faible.

Soudain comme une réponse à ses craintes les vents s'arrêtèrent et tout le sable soulevé depuis qu'il s'était éveillé sembla s'effondrer sur le sol autour de lui. En résulta une épaisse brume de poussière à travers laquelle Asàf ne distinguait même pas ses pieds. Cette fois le clerc s'était arrêté figé par la frayeur, il suffoquait de peur et tremblait comme une feuille. Des ombres inquiétantes se formaient dans le brouillard qui se dissipait petit à petit. Lorsqu'il fût totalement dissipé, les formes ombragés s'étaient transformées en homme à la peau de différentes couleurs et aux yeux parfois bleu, parfois dorés.

« Infidèles... » chuchota l'érudit.

Encerclé de forban, ses chances de survis était assez limité. Il serra plus fort son bâton et le tintement d'une fiole attira son attention. Une fiole rouge était attaché au bout. Sans même réfléchir il l'attrapa et en vida immédiatement le contenu sur le sol. Le sable s'embrasa et un trou se forma aspirant le prêtre et laissant ses assaillants rageur autour de lui. Il tomba ainsi dans le noir avec une impression de chute libre constante, il hurla, appelant à l'aide...
■ ■ ■ ■
Asàf sentit le choque d'une main chaude frapper sa joue et se leva en sursaut. Selim était face à lui se redressant un peu paniqué devant son maître.

« J'ai bien cru que vous étiez mort ! »

Le clerc resta silencieux encore sous le choque du rêve qu'il venait de faire, se demandant ce que Ruyn avait essayé de lui dire. Dans tous les cas, il sentait que ce songe était de mauvaise augure. Il se pencha en avant pour reprendre son souffle et essuya son front moite avec la manche de sa toge.

Des bruits de luttes interpellèrent les deux hommes qui se tournèrent directement en direction du bout du couloir. Là arrivèrent deux gardes du temple tenant fermement le jeune Serghar qui quelques minutes plus tôt avait laissé Asàf mourant sur le sol, le dépossédant par la même occasion de son bâton, bâton que l'adolescent tenait toujours à la main. Manifestement il s'était fais prendre par les gardes et luttaient pour ne pas qu'on le ramène vers la sortie.

Selim les arrêta d'un geste de la main. Les deux molosses le regardèrent d'un air ahuris. L'apprenti ne se démonta pas et leur fit signe de lâcher leur proie ce qu'ils firent sans poser de question tant l'autorité dont faisait preuve actuellement le jeune homme était naturel. Asàf lui même s'étonna de voir l'audace dont était capable son jeune apprenti qui d'ordinaire était plutôt timide.

« Retournez à vos postes. Nous nous occupons de ce garçon. » fit-il sévèrement
« Mais... »

Il les coupa d'un geste de la main et pointa l'autre coté du couloir. Les gardes firent alors volte face et partirent en direction du couloir. Dès qu'ils furent hors de vision, Selim gifla l'adolescent de toute ses forces avant de lui arracher le bâton des mains et de le jeter vers son maître. Sans dire un mot de plus, il fixa l'insupportable garçon droit dans les yeux sans ciller une seule fois paraissant attendre une explication.

Asàf lui, complètement abasourdi par cette scène s'était assis en tailleur sur le sol en posant son bâton devant lui et essayait de se maintenir droit malgré la faiblesse et les maux de tête remuant son cerveau. Malgré cela, il réussi à songer que son jeune apprenti avait sûrement compris ce qui s'était passé et était extrêmement furieux. L'envie de le sermonner et de lui dire de garder son calme ne lui manquait pas, néanmoins il n'était pas en capacité de le faire et se contenta de regarder la scène avec un air béa.
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Posté dans Re: [RPFB] Pousser à bout l'hospitalité divine, est-ce possible ?   - Dim 27 Juil 2014 - 5:45

La poigne de ces têtus de gardes - il aurait dû arrêté de courir, il aurait dû - et ensuite cette gifle... Ces derniers instants n'avaient pas été des plus agréables. Une main blanche à son visage, l'autre remettant en place la capuche que le coup avait fait tombé. Et pourtant l'adolescent dédaigna le duo, se retournant pour s'éloigner de quelques pas, et d'appeler doucement, dans le silence du vieux temple :

"Meffer... Meffer !"

Le bruit de petits pas lui répondit bientôt... Et le mantsucoalte bondit, couvert de sable et de poussière - Mais où as-tu été te fourré ?! - réceptionné sans mal dans les pans de cape du Cultivateur, qui lui chuchota des mots de réconfort. L'enveloppant, Radank s'intéressa après un instant à nouveau à son public... Soit le donneur de coup de bâton - Qu'il se nomme Bâton -. Se sentant... Très calme, et rassuré par la présence de son compagnon.

"J'admirais les statues du temple, quand elles se sont animées pour se saisir de moi & effrayer mon murmëly. Les mystères de Ruyn sont grands." dit-il avec un calme assassin.

Vos brutes sont charmantes, Ô servants du Dieu. Cette "ballade" devenait vraiment ennuyeuse... Et moi qui me suit pris les pieds dans ce fichu bâton. Les gardes avaient été sur lui, leur "douceur" - et leurs gros pieds - faisant détaler le mantsucoalte que son maître avait lâché une fois tombé. Cet échec mis à part... Que faisait Bâton, un religieux, par terre, avec la tête de quelqu'un qui a reçu plus qu'il n'en faut des rayons de Soleil sur le crâne ?

"Le dieu qui ne jugea pas bon de me donner la couleur fit-il la même chose avec vous, sans troisième jambe mais en ressentant toujours le besoin ?" lâcha-t-il avec une curiosité distante & froide.

Cela pour ne rien dire du sentiment qui lui venait. Juste un bout de bois ! Vous n'avez pas le droit d'être aussi fragile ! Ridicule pensée mais... Que la présence du petit donneur de gifles - Selim, je te renomme Gifle ! - était agaçante en cet instant ! Va étrangler du regard un mur, tu me feras plaisir !
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Posté dans Re: [RPFB] Pousser à bout l'hospitalité divine, est-ce possible ?   - Dim 27 Juil 2014 - 14:32

Les provocations du jeune moqueur n'atteignait plus l'érudit dont la faiblesse était de plus en plus visible sur les traits de son visage. Il baissa la tête vers le sol appuyant sa main sur son front pour tenter de contenir la douleur. Les halètements du murmëly le maintenait conscient et éveiller à notre monde.

Entre temps, la colère de Selim était monté graduellement. Son regard lançant des éclairs de furie était toujours fixé sur l'adolescent. Et alors qu'il s'apprêtait à lui balancer son poing au visage sans prêter attention au grondement de son petit compagnon Asàf leva la main pour l'arrêter avant que son geste ne se finisse. L'apprenti se stoppa net dans sa lancer et s'approcha de son maître, inquiet. Il s'agenouilla pour se mettre à son niveau et tendit l'oreille pour mieux entendre ce que celui-ci s'apprêtait à lui dire.

« Raccompagnes le dans les zones communes et sans encombres. » dit-il avec faiblesse.

Le visage ennuyer de son apprenti en disait long sur ce qu'il pensait de l'ordre de son maître mais néanmoins en élève docile il allait se conformer à ses ordres. Avant d'accepter toutefois il prit la parole.

« Et vous ? »
« Je vais rester ici et... dormir un peu... » fit l'érudit en baillant.

Selim ne parvint pas à chasser l'inquiétude de ses traits mais l'autorité de son maître était forte, très forte sur lui et il s'était résigné depuis longtemps à désobéir. Et alors qu'il se redressait, Asàf ronflait déjà bruyamment ce qui excluait l'hypothèse de le déplacé au vue de sa corpulence.

Les deux adolescents se retrouvèrent en quelques sortes seuls. L'apprenti érudit se retourna vers son vis à vis et s'adressa à lui avec des termes et un ton crues.

« Suis moi si tu ne veux pas te faire botter le cul par la garde »

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Posté dans Re: [RPFB] Pousser à bout l'hospitalité divine, est-ce possible ?   - Jeu 14 Aoû 2014 - 20:54

L'absence de réactions de Bâton, sa faiblesse apparente, qu'il s'endorme - Par Ruyn le tête en l'air ! -... Tout cela mit à mal son semblant d'assurance. Aussi suivit-il, docilement Gifle, Meffer confortablement roulé dans ses bras et ses pans de cape, dans le dédale du Temple... Radank se permit juste un dernier commentaire, pour répondre à l'invitation du subalterne de bâton.

"Ma foi, tu sembles parler en connaissance de cause... Je ne puis que suivre ton conseil avisé, Ô sage !" clama-t-il avec ironie.

Ne s'attirant qu'un regard où se lisait des envies peu civilisées. Mais assurément, Gifle ne serait pas le dernier à trouver insupportable sa personne, en ce jour. A la pensée de son retour, après avoir laissé sur le carreau son père pour une question de fiançailles... Du moins Ruyn n'avait pas doté l'autre adolescent d'yeux dans le dos, sinon il se fut offusqué du sourire qui s'étira sur la face de lait du jeune Serghar.

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Posté dans Re: [RPFB] Pousser à bout l'hospitalité divine, est-ce possible ?   -

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