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Tomber comme un cheveux (blanc) dans la soupe

Invité

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Posté dans Tomber comme un cheveux (blanc) dans la soupe   - Mar 15 Avr 2014 - 10:02

Satané mise à pied... Enfin, c'était pour une bonne raison. Certes la punition était mérité, mais le méfait quant à lui avait été volontaire et calculé. Erhenyce était une femme qui savait analyser une situation et agir en conséquence, lorsqu'elle avait vu le lien qui unissait Thélador et l'officier Vara'da, elle avait compris qu'en visant directement Thélador, l'attache d'Enaïa pour lui la pousserait  à le défendre et par conséquent, oublié l’incident donc le soldat avait été victime. Passer pour une méchante pour sauver les fesses d'un soldat... Une tactique comme une autre. Mais c'était un risque à prendre, Erhyn savait qu'elle n'aurait rien eu de pire qu'une mise à pieds, les bons médecins se faisaient rare, les veilleurs avaient besoin d'elle alors qu'ils pouvaient facilement se séparer d'un simple soldat, Thélador aurait eu bien plus de problème lui. Voilà pourquoi Erhenyce avait agit de la sorte... De toute façon, elle avait l'habitude de passer pour une garce.

La dame de sang avait profiter de cette mise à pied pour prendre le temps de passer quelques jours hors du QG des veilleurs. Rendre visite à Morhenya , voilà des smeaines qu'Erhyn ne l'avait pas fait. Sa tendre mère lui manquait, finalement, c'est mise à pied avait du bon, non ? Morhenya travaillait depuis bien longtemps pour les cultivateurs et c'est dans le domaine des Desnolances qu'Erhenyce dû se rendre pour retrouver sa mère qui l'acceullis à bras ouvert.

« Ma fille ! »

Morhenya était une femme de la cinquantaine d'année, ronde et trapue mais dont le visage était toujours illuminé de douceur et de tendresse. Tout l'inverse de sa fille donc. Erhenyce sourit faiblement et étreignit sa tendre maman qui la saisit par la épaule et observa son unique enfant.

« Laisse moi te regarder... »


La veilleuse portait une robe rouge et ocre, longue et fait de voile léger. Cheveulure relevé en un chignon avant de retomber jusqu'au milieu de son dos en quelques tresses fines et décoré de perles colorés. Elle était ravissante, sans excès cependant.

« Tu as maigris. Allons bon, que vous font-il manger chez les veilleurs ? »

« Maman... je vais bien. C'est juste que je travaille beaucoup... parfois il m'arrive de sauter un repas. »
« Un repas ? Ne te moque pas de moi, tu as dû perdre au moins deux voir trois kilos depuis la dernière fois que je t’ai vu ! Et regarde comme tes yeux son fatigué... »

Morhenya saisit le visage de sa fille entre ses mains, observant son regards bleuté maquillé de rouge et de noir. Erhyn fixa sa mère avec douceur, posant ses mains sur les siennes pour lui faire lâcher prise.

« Erhyn... Pourquoi tu n'es pas au QG ? »
« J'ai pris quelques jours de repos... Pour venir te voir. »
« Oh je connais ce regard Erhenyce ! Tu mens ma fille, comme un arracheur de dent ! Ça marche peut être avec les autres mais moi je le sait quand tu ne dis pas la vérité. »
« j'ai eu une mise à pied, maman. »
« oh, qu'as-tu donc fait, encore ? »

Erenyce s'indigna, levant les yeux au ciel avant de jeter un coup d'oeil mécontent à sa mère qui croisa les bras sur son opulente poitrine.

« Maman ! Pourquoi est-ce que j'aurais fait quelque chose ? »

« Parce que tu fais TOUJOURS quelque chose Erhyn. »

Le médecin fit la moue et détourna le visage en soupirant. Morhenya arqua un sourcil avant de venir prendre entre ses doigts potelé l'une des tresses de sa fille, caressant ses cheveux laiteux et soyeux.

« Erhyn, parles moi... Tu sais que tu peux tout me dire... »
« J'ai... j'ai eu une grosse journée ce jour là... un vrai massacre et... j'ai rencontré un homme... »
« Un homme ? »
« Ne te fais pas d'idée maman... »
« Soit, continue alors. »
« On a discuter, tu sais, on aurait pu devenir ami maman... il est si différent des autres... c'est un matroscien. »
« Quoi ? »
« Oh je t'en prie, ne prend pas cet air indigné... bref, on est partit mangé ensemble à la cafétéria et... parce qu'il est ce qu'il est, un autre soldat s'en est prit à lui... et tu me connais, je suis partit au quart de tour. »

Morhenya Soupira et vint caresser le visage de sa fille tout en la fixant alors qu'Erhy regardait le domaine d'un regard absent.

« C'est une longue histoire mais... pour ne pas qu'il ait d’ennuis, j'ai dû... insulté mon supérieur... »
« Erhyn, un jour tu finiras par avoir de gros problème à agir comme tel.. »
« Et alors ?! Je le referais s'il le faut. J'ai fait le bon choix maman, ils l'auraient mit dehors sinon ! »
« Alors c'est ça ? Tu te cache derrière le masque d'une horrible femme pour justifier tes bonnes actions ? Décidément tu es la femme la plus compliqué que je connaisse, ma fille. »
« Bon maman... je vais rentrer à la maison d'accord ? Si tu veux je reviens te chercher à la fin de ta journée... »
« Bien sûr Erhyn... vas, on se voit plus tard. »

Une nouvelle étreinte,  Morhenya sourit doucement à sa fille qui commença à s'éloigner. Erhyn tourna le visage, regardant vers l'arrière en faisant un signe de main à s amère qui brusquement s'exclama.

« Erhyn attent... »

Trop tard. Le médecin heurta quelqu'un de plein fouet au moment où elle tournait le visage pour regarder devant elle. Son nez s'écrasa contre quelque chose de dur et la veilleur gémit de douleur, reculant d'un pas en portant les deux mains à son visage.

« PAR RUYN !!! »

Hurla la l'albinos sous l'effet de la colère mais surtout de la douleur. Elle gémit de plus belle frottant son nez rougit sous le choc et râla, comme à son habitude.

« Bon sang vous pouvez pas faire attention, non ? »
Azeor Desnolancès
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Posté dans Re: Tomber comme un cheveux (blanc) dans la soupe   - Jeu 17 Avr 2014 - 8:51

Le soleil de Korrul était encore brûlant lorsqu'Azeor sortit enfin du hangar à speeder. Transpirant, il s'essuya le front d'un revers de main tout en soupirant, tandis que son regard sang se levait vers le ciel. Il n'avait pas vu la journée passer, occupé qu'il était à retoucher son engin de course depuis le matin. A vrai dire, il ne se voyait pas faire autre chose. Il avait apprit il y peu que sa cousine Lalah allait se marier, que lui-même était sûrement assez mature pour trouver une épouse qu'on choisirait pour lui et que malgré ses protestations, il n'aurait pas le choix. Alors voilà, la compagnie de sa famille s'était faite de plus en plus lourde et désagréable, et dans son habituel solitude, Azeor avait préféré celle de son speeder, qui lui au moins, ne lui ferait pas défaut.

La porte du hangar grinça bruyamment lorsque le pilote la referma et tournant les talons, il traversa le domaine pour rejoindre sa villa. Deux femmes discutaient devant celle de sa mère, juste à côté de la sienne. Reconnaissant la domestique qui officiait pour eux, il détourna le regard, les ignorant pour ne pas les déranger. Mais ce fut sans compter sur la fin de leur discussion, et le départ de l'inconnue, qui, se retournant vivement pour s'éloigner, fonça directement dans le torse d'Azeor. Le choc sembla violent, du moins pour elle, car lui ne bougea pas d'un poil mais s'arrêta tout de même. Posant le regard sur celle qui l'avait bousculé, il l'entendit jurer avant de lui reprocher de ne pas faire attention. De qui se fichait-elle celle là ?

Son regard sang scruta la jeune femme, qu'il nota comme albinos en découvrant sa blancheur de peau, sans un mot. Un regard impassible, qui même en étant innocent, vous ferez sentir comme un moins que rien. Son sourcil gauche se haussa, sous la surprise, avant de se transformer en un rictus méprisant et moqueur.

« Vous êtes chez moi, c'est à vous de faire attention. Et de regarder où vous allez. »

Ses yeux détaillèrent la jeune femme de bas en haut, sans gêne avant de reculer de quelques pas pour mieux l'observer. Fine, et plutôt bien proportionnée, sa blancheur lui donnait presque une certaine beauté qu'il n'avait pas l'habitude de côtoyer. Même si son visage fermé lui laissait penser qu'elle était aussi détestable que lui.

« Qui êtes-vous ? Et que faites-vous sur le domaine des Desnolancès ? »

Finit-il par lâcher, sa voix habituellement dure, plus par méfiance que par curiosité. Il ne l'avait jamais vu ici, elle n'était donc pas une servante ou une ouvrière. En fait, il se fichait royalement de qui elle était. Tout ce qu'il voulait, c'était rentrer chez lui, prendre un bon bain et se changer pour mieux apprécier sa solitude. Mais une étrangère vu avec une domestique n'augurait rien de bon, d'autant qu'aucun membre de la famille à part ne les avait vu.
Invité

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Posté dans Re: Tomber comme un cheveux (blanc) dans la soupe   - Jeu 17 Avr 2014 - 10:15

Alors que son nez la tiraillait, Erhenyce souffla et releva le visage pour poser son regard sur le fils Desnolances. La première chose qui la frappa fut ses cheveux clair. le regard d'Erhyn s'écarquilla de surprise, elle qui savait généralement cacher ses sentiments à merveille se retrouvait des nu face à cet homme. IL était comme elle! Quoique à bien y regarder, non. Erhyn fit un pas en avant et observa le jeune homme avec une expression presque choquée, outrée même. Sa peau était hâlée, ses yeux couleur de sang... Non, ce n'était pas un albinos... La veilleuse déglutit et sortit de sa rêverie quand le jeune homme s'adressa à elle et Erhyn reprit contenance, le fixant froidement. Chez lui...? oh la boulette...

La jeune médecin recula d'un pas en soutenant le regard du Desnolances. Ce sourire méprisant sur son visage... Le coeur d'Erhyn sauta un battement dans sa poitrine. Pourquoi fallait-il que tous les hommes la fixe avec cet air comme si elle était un monstre... Était-elle donc si pitoyable que ça dans sa blancheur immaculé ? le visage de la veilleuse ferma un peu plus et doucement, elle passa ses mains par dessus ses épaules et épaules et s'empara du tissus qui pendait dans son dos pour le rabattre sur sa tête, cachant ses cheveux et son visage avant de murmurer.

"Je m’appelle Erhenyce Khar'ayn..."

Se cacher, disparaitre au plus vite. Avec un simple regard, cet homme venait de la faire sentir plus pitoyable que jamais. La grande dame de sang, qui se cachait, elle qui toujours assumait ce qu'elle était. Bon sang, pourquoi fallait-il que cela arrivait-il aujourd'hui ? Déjà que cette histoire de mise à pieds la travaillait énormément. L'albinos s'inclina faiblement, visage cacher sous le délicat tissus rouge qui faisait office de capuche puis brusquement elle pivota, faisant voler les voiles de sa robe rouge et prit la fuite. Ou pas, car ce fut Morhenya qui se dressa face à elle, la saisissant par le bras et la tira d'un coup brusque vers le fils Desnolances.

"Oh non jeune fille, tu ne t'en sortiras pas comme ça !"

Morhenya saisit le voile rouge et le tira en arrière, arrachant un gémissement à sa fille unique et la poussa vers Azeor.

"Excuses toi à présent! parler ainsi à Un cultivateur... tu devrais avoir honte Erhyn, est-ce que c'est comme cela que je t'aie élevé ?! C'est grace au travail que la famille Desnolances me donne que j'ai pu t'élever et que tu es rester à l'abri du besoin alors je t'ordonne de faire preuve de plus de respect."

Râla Morhenya, furieuse. Elle n'avait pas apprécier que sa fille cherche à s'enfuir sans même prendre le temps de se faire pardonner pour son comportement face au Desnolances. Erhyn se retrouvait là, bêtement à faire face à un cultivateur dont le seul regard la tétanisait sur place. et il était si près, par Ruyn elle aurait voulu fuir au plus vite, ne plus affronter ce regard dérangeant...

"Je... suis désolé, monsieur."
"Là, ce n'était pas difficile! " Piailla Morhenya avant de s'adresser à Azeor. "Veuillez excusez ma fille pour son comportement, elle n'est pas méchante mais parfois elle oublie les bonnes manières..."

Erhenyce détourna le visage. A son âge, se faire reprendre ainsi par sa mère, quelle honte. Soldat et médecin, affrontant les forbans, ayant chaque jours les mains dans le sang, les tripes et à amputer des membres... et voilà qu'elle se retrouvait là comme une enfant à se faire gronder par sa mère et à ne savoir quoi dire face à un satané cultivateur au regard aussi brûlant que le sable du désert. Pour sûr, la journée commençait mal.
Azeor Desnolancès
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Posté dans Re: Tomber comme un cheveux (blanc) dans la soupe   - Ven 18 Avr 2014 - 15:15

S'il avait l'habitude de paraître désagréable, glacial et même détestable aux premiers abords, et s'il entretenait ces ressentiments à son égard, Azeor était loin d'imaginer l'effet qu'il ferait à l'inconnue qui se dressait face à lui. De confiante, il l'a vit se refermer comme un coquillage effarouché, soufflant seulement un nom qu'il comprit à moitié, et se cachant sous sa capuche. Le jeune homme l'observa curieusement, avant de l'observer tenter une fuite. Tenter. Car Morhenya l'attrapa au vol et d'un geste ferme et autoritaire, l'obligea à s'excuser de son comportement. Le pilote, déjà surpris par le comportement de la demoiselle, le fut d'autant plus lorsqu'il entendit sa domestique lui parler de sa fille et s'excuser de son caractère. Alors, et parce qu'il était aussi connu pour ses extrêmes, il se mit à rire subitement.

« Ne t'en fais pas Morhenya, il n'y a pas de mal. Je ne savais pas que j'étais aussi effrayant. Laisse nous maintenant s'il te plaît, je me charge de ta fille. »

La congédiant poliment, il la regarda s'éloigner avant de se retourner vers la soi-disante Erhenyce. Son regard froid s'était fait moqueur lorsqu'il la vit gênée, et observant obstinément ses pieds comme s'il était un monstre.

« Ainsi donc, vous êtes la fille de Morhenya. J'espère que vous n'avez pas le même caractère qu'elle, sinon vos amis doivent marcher au pas. » Commença t-il amusé, tout inhabituel que cela puisse lui paraître de commencer une conversation. « Je suis Azeor Desnolancès. Cousin de l'héritière et pilote de la famille. »

Il aurait très bien pu ajouter qu'il ne fichait pas grand chose de sa journée à part trafiquer son speeder et traîner quand bon lui semblait, mais il se retint de mettre à mal la réputation de la famille par de petites remarques bien senties. A la place, il tendit une main presque amicale à la jeune femme qui avait à peine relever les yeux. Elle la lui serra timidement, et il faillit mourir d'ennui. Alors, s'approchant d'elle, et crier gare, il tira sur la capuche qui lui masquait le visage pour redécouvrir ses traits.

« De quoi avez-vous honte pour vous cacher là-dessous ? Vous n'êtes peut-être pas un canon de beauté mais vous n'y pouvez rien, je vous assure qu'il y a pire et qu'il n'y a pas de quoi se dissimuler. »

Détestable. Hautain. Imbu de lui même. Et pourtant presque sympathique. Son sourire moqueur s'était fait plus large, tandis qu'il laissait son regard mi-méprisant, mi-amusé se promener sur la jeune femme. Ses remarques suintaient l'amusement, tout motivé qu'il était à décrisper Erhenyce. Il ne savait pas pourquoi il se donnait ce mal. Parce que c'était la fille de Morhenya qui s'occupait de lui depuis sa naissance. Ou tout simplement parce qu'il avait l'impression, et pour la première fois de sa vie, que quelqu'un lui ressemblait bien plus qu'il ne l'aurait imaginé.
Invité

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Posté dans Re: Tomber comme un cheveux (blanc) dans la soupe   - Ven 18 Avr 2014 - 16:00

Ce rire... Azeor et Morhenya semblait partager une certaine complicité qui mit Erhenyce particulièrement mal à l'aise. Pourquoi sa mère ne lui avait-elle jamais parler de ce jeune homme? Tel un enfant, le veilleuse ressentit une vague de jalousie l'envahir en voyant sa mère prêter autant d'attention au fils Desnolances plutôt qu'à elle.

"Bien monsieur, je la laisse à vos bons soins, n'hésitez pas à lui remonter les bretelles s'il le faut!"

C'était la meilleur ça! Voilà que la mère donnait la permission à un marchand de  remettre à sa place un soldat. Par Ruyn, ce n'était vraiment pas son jour de chance. Erhenyce garda le silence bien qu'elle bouillonnait de colère... Et dire qu'il y a peu de temps, sous cette même colère elle avait purement et simplement démolis le visage d'un soldat sur une table avant de lui enfoncer une fourchette et un couteau dans la main... Le cultivateur n'imaginait pas la chance qu'il avait d'être ce qu'il est, ce qui le rendait... Intouchable. Par Ruyn cela rendait la situation encore plus frustrante.

Alors que sa mère s'éloignait pour retourner travailler, Erhenyce en profita pour rabattre à nouveau le voile rouge sur sa tête et se cacher de plus belle tendit que le cultivateur prenait la parole pour parler du caractère de Morhenya. Cette pensée la fit sourire intérieurement, parce qu'elle était dix fois pire que sa mère. Sa réputation était celle d'une jeune femme effrayante, inatteignable... et sans coeur. Il faut dire qu'il n'en fallait pas beaucoup pour faire jaser les gens. Il se présenta enfin... Ainsi il n'était que le cousin de l'héritier? Tant mieux, si il avait été l'héritier, les choses auraient été bien plus difficile.

Erhenyce observa la main tendu et imita le geste d'Azeor. C'était étrange de serrer la main d'un cultivateur... Un homme en plus. La journée était vraiment de plus en plus bizarre. Erhyn déglutit et retira sa main rapidement, méfiante... Elle aurait pu apprécier ce contacte si le fils Desnolances  n'était pas si hautain. La veilleuse gémit de surprise quand il saisit brusquement le voile et le fit chuter comme Morhenya quelques minutes plus tôt. L'albinos eu un mouvement de recule, craintive comme le serait un animal. Elle ne se cachait jamais mais elle n'aimait pas son regard, elle n'aimait pas son sourire... Quelque chose chez cet homme était à la fois attirant et dérangeant. Un prédateur... Voilà à quoi il lui faisait penser. Un prédateur affamé face à sa proie, s'amusant à la faire reculer dans ses retranchement pour mieux l'avoir ensuite. Cette idée la fit frissonner de dégout et ce ne fut rien par rapport à la colère sourde qui envahit le médecin de plus belle lorsque Azeor se permit des mots déplacés.

"Vous n'êtes peut-être pas un canon de beauté mais vous n'y pouvez rien."

Pas un canon de beauté ? Il croyait lui apprendre quelque chose là? Erhenyce avait suffisamment subit tout au long de sa vie, rabaissé et humilié par le peuple korrulien, rejeté par les hommes et voilà que ce petit merdeux se permettait de la critiquer... Le comportement de l'albinos changea du tout au tout. Au diable les excuses, les râleries de Morhenya... la gêne laissa place à la fureur. Erhenyce releva le visage et s'avança brusquement vers Azeor, se collant presque à lui et releva le menton avec ce même air hautain si ce n'est que l'expression de son visage était particulièrement glaciale.

"La dernière fois qu'un homme m'a fait comprendre que je ressemblais à un monstre c'était il y a quatre jours... Je lui ai enfoncé le visage si fort contre une table que je lui ai briser le nez et probablement d'autres os du visage avant de lui enfoncé une fourchette dans la main..."

L'albinos eu une légère moue de satisfaction à l'évocation de se souvenir. Son regard se plongea dans celui de d'Azeor et son visage était si proche du sien qu'elle pouvait sentir le souffle du cultivateur contre le sien.

"Croyez le, monsieur... même avec tout le respect que je vous dois... je n'hésiterais pas un seul instant à vous crever les yeux si vous continuer de me regarder avec suffisance."


Avait-elle conscience de la gravité de ses mots ? Tout à fait. Mais quelque chose lui disait que cet homme n'en serait pas vraiment choqué... C'était étrange, elle avait l'impression de se voir elle même... Cette idée dérangeante lui arracha un long frisson qui remonta le long de son échine et Erhyn recula vivement avant de tourner le dos à Azeor, faisant à nouveau s'élever les voiles rouge qui composaient sa tenue. S'apprêtait-elle à fuir de plus belle ? Sans aucun doute, surtout que Morhenya n'était plus là pour la retenir. Fuir avant de se faire botter les fesses...

"Quand à mon absence de beauté, cher monsieur... je vous rappelle que malgré votre rang, rien ne vous donne le droit de me juger. J'assume pleinement ma laideur, peu importe que cela puisse choquer ou non."
Azeor Desnolancès
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Posté dans Re: Tomber comme un cheveux (blanc) dans la soupe   - Sam 19 Avr 2014 - 9:05

S'il s'était attendu à une telle réaction, Azeor n'aurait sûrement pas perdu son temps avec la jeune femme qui montait maintenant sur ses grands draomas. Elle venait de s'approcher de lui à grands pas, collant quasiment son visage contre celui du Cultivateur et proféra quelques menaces que ce dernier accueillit avec un haussement de sourcil dédaigneux. Croyait-elle vraiment lui faire peur ? D'autant plus qu'elle semblait encore plus susceptible que le pire des insectes teigneux que l'on rencontrait dans le désert. Alors, quand sur une dernière phrase elle se retourna prête à fuir de nouveau, il lança presque déçu :

« Vous devriez plutôt faire confiance à ce que vous voyez dans votre miroir quand vous vous observez qu'écouter les autres. »

Il faisait allusion à sa beauté, évidemment. Erhenyce n'avait rien à reprocher à la plus jolie fille hâlée de Korrul, malgré sa blancheur. Et pourtant, elle semblait croire qu'elle n'était qu'un monstre. A vrai dire, Azeor n'en avait rien à faire de ce qu'elle pensait, mais il trouvait dommage qu'une jeune femme en soit à ce point agressive et aussi crédule. Et il n'appréciait surtout pas d'être la cible de ses attaques pour une simple bravade amicale. Ce n'était pas son problème si elle se faisait malmener par ses collègues.

« Crevez moi les yeux si ça vous arrange, je n'ai pas grand chose à perdre. Mais je doute que ça résolve vos soucis. »

Il l'observa s'éloigner, ses voiles virevoltant dans son geste, et secouant la tête dans un geste de dépit et d'ennui. S'apprêtant lui aussi à faire demi-tour, il ne pu retenir pourtant une dernière remarque acerbe :

« Vous n'avez vraiment aucun humour chez les Veilleurs Pourpres. Je pensais avoir trouvé quelqu'un de différent et qui vaille la peine de discuter. Mais en fait, vous êtes comme tous les autres. Trop susceptible et trop borné pour faire la différence entre un mot déplacé et une tentative de conversation. »

Voilà, elle l'avait agacé. Il n'avait déjà pas besoin de ça. Il pensait avoir trouvé quelqu'un qui lui ressemblait, et finalement, il retombait encore des nues. Il allait vraiment finir seul si c'était pour être déçu à chaque fois. Lalah, Xeliera, elle, elles étaient toutes les même lorsque l'on creusait un peu.

« Et puisque vous donnez tant d'importance à mon rang, vous devriez me saluer avant de partir. Votre maman ne vous a jamais appris ça ? »

Sur ce, il se retourna et s'éloigna à grandes enjambées vers sa villa qui se trouvait à quelques pas. Une peste de plus. Il n'avait rien à perdre.
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Posté dans Re: Tomber comme un cheveux (blanc) dans la soupe   - Sam 19 Avr 2014 - 9:45

Les deux pieds dans le plat, une fois encore.
Cela commençait vraiment à devenir une habitude. Erhenyce se stoppa et réfléchit aux paroles du cultivateur. Se fier à son reflet ? La jeune femme fronça les sourcils... par Ruyn, cet homme était entrain de la complimenté! Le rouge lui monta aux joues et elle remercia le ciel d'être dos tourné au jeune homme qu'il ne puisse voir sa gêne. Entre lui et Thélador, Erhyn se sentait presque chanceuse... En moins d'une semaine, deux hommes complimentant sa soit disant beauté alors que tous la trouvait bien trop laide.

Pas besoin d'être un génie pour comprendre que le beau cultivateur était déçu et sans doute même mécontent de l'attitude de la veilleuse. D'ailleurs, comment savait-il qu'elle était veilleuse ? Erhyn écarquilla les yeux de surprise et fit volte face, fixant le cultivateur comme s'il venait d'une autre planète.

"Comment savez vous que...?"

La jeune albinos referma la bouche et déglutit. Une tentative de conversation ? Oh... Effectivement, elle n'avait pas prit cela comme tel, mais bien comme une attaque personnel. Bon sang de bon soir... Erhenyce fut envahit une vague de culpabilité, elle s'élança vers le cultivateur, l'inquiétude dans le regard et souffla.

"Je... attendez je... pardonnez moi, j'ai réagit de façon excessive mais... je... enfin j'ai de bonne raisons vous savez ! quand à ma maman... elle m'a appris beaucoup de chose sauf la patience..."

L'albinos pinça les lèvres et tendis le bras, saisissant celui d'Azeor pour le stopper mais bien vie à le relâcha, retirant sa main comme si elle venait de toucher des braises brûlante.

"Je suis désolé... Y a t-il un moyen de me faire pardonner de vous avoir malmené et menacé ? Exigez... Et j'obéirais"
Azeor Desnolancès
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Posté dans Re: Tomber comme un cheveux (blanc) dans la soupe   - Dim 20 Avr 2014 - 9:12

La voix aux allures de surprise d'Erhenyce résonna derrière Azeor, tandis qu'il s'éloignait, bien décidé à finir la journée seul. Ignorant les supplications de la jeune femme qui lui demandait de l'excuser pour sa réaction excessive, il soupira d'agacement et posa une main sur la porte de la villa qu'il s'apprêtait à pousser. Mais une main sur son autre bras le fit sursauter et il le retira vivement, comme électrifié par ce contact. Il manqua lui répliquer qu'il se fichait des raisons qui la poussaient à réagir de cette manière, mais il du bien avouer qu'il était pareil qu'elle dans son comportement... Alors, se retournant vers elle, il l'observa d'un regard dénué de mépris et impassible.

« J'ai beau être un Cultivateur, je ne suis pas de ceux qui profitent de leur rang pour exiger tout de n'importe qui. » Lâcha-t-il simplement.

Il passa une main machinale dans sa chevelure blanche, d'avant en arrière, laissant son visage plus découvert que d'habitude et souffla longuement. Pourquoi restait-il là avec elle alors qu'elle l'avait allégrement menacé et injurié ? Combien de fois avait-il laissait en plan une jeune femme, ou même un homme qui l'avait agacé et avec qui il avait l'impression de perdre son temps pour rien. Pourtant, Erhenyce avait réussi à l'arrêter et il en fut satisfait. Non pas qu'elle lui plaisait. Mais simplement qu'il était sûr au fond de lui-même, qu'ils se ressemblaient bien plus qu'ils n'en avaient la simple intuition.

« Vous n'avez pas à vous faire pardonner de votre méfiance. Je ne suis ni vexé, ni touché. Je ne vous connais pas. Je trouvais seulement cela dommage. Morhenya m'avait toujours vanté les qualités de sa fille chérie dont elle était si fière. »

Une esquisse de sourire fit de nouveau son apparition sur les lèvres habituellement moqueuses d'Azeor. Il savait qu'en parlant de la domestique ainsi, il attirerait l'attention de sa fille. Ce qui était normale après tout.

« Votre mère a aidé la mienne à s'occuper de moi depuis ma naissance. J'entends parler de vous depuis que je suis en âge de comprendre. »

Son sourire se fit plus franc, plus sincère, comme un vieil ami que l'on revoit des années après et qui raconte des anecdotes amusantes pour se remettre à la page. Mais après tout, ils étaient liés par la même personne depuis leur naissance.
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Posté dans Re: Tomber comme un cheveux (blanc) dans la soupe   - Dim 20 Avr 2014 - 9:33

Humain... Incroyablement humain.
Pourquoi Morhenya n'avait-elle jamais parlé à sa fille de ce jeune homme? Ils auraient pu devenir amis, Erhyn ce serait sentit moins seule... Les choses auraient été si différentes avec quelqu'un comme lui à ses côtés... La veilleuse se perdit dans ses réflexion en fixant d'un air absent le fils Desnolances. Malgré l'angoisse de la situation, quelque chose la faisait se sentir bien... Une étrange sensation qu'elle avait déjà ressentit avec Thélador avant que les choses ne s'enveniment. Quand Azeor lâcha que Morhenya qui avait parler d'Erhenyce depuis... toujours, la jeune femme écarquilla les yeux de surprise et déglutit. Sa mère ? Fière...? La gorge de l'albinos se noua d'émotion... Elle savait que Morhenya l'avait toujours soutenue mais elle ne lu avait jamais dit directement qu'elle était fière d'elle. Si Erhyn ne s'était pas retenu à cet instant, elle aurait probablement fondu en larme.

"Je... je l'ignorais... Merci."

Merci,oui... Cette révélation aussi anodine fut-elle était un baume à l'âme torturé de la jeune femme. Erhyn Observa le cultivateur sourire. UN vrai et beau sourire, d'une franchise et d'une douceur merveilleuse. L'albinos se radoucit un peu plus, penchant légèrement la tête sur le côté et à son tour, se mit à sourire. Elle reflétait naturellement l'expression d'Azeor et son sourire contagieux. Erhenyce Khar'ayn... Avec un sourire radieux au visage. Une première, même Morhenya en aurait été choquée si elle avait vu cela. Erhenyce murmura:

"Vous êtes un bien étrange jeune homme monsieur Desnolances... Et je suis sincèrement ravie de pouvoir vous dire... Que je suis heureuse de faire votre connaissance."

Et c'était vrai. Si cela avait mal commencé, à présent elle était plus qu'enchanté de le connaitre. Cet homme suintait de mystère et de douceur à cet instant... Malgré son rang, il était là, parlant avec celle que tous traitaient de monstre. C'était bon de voir quelqu'un vous sourire, parler avec vous... Erhyn se sentait comme une enfant à qui l'on venait d'offrir le plus beau des cadeaux.

"Monsieur... je ne voulais pas vous juger, j'ai vraiment mal agit envers vous et je le regrette sincèrement... J'aimerais réellement pouvoir me rattraper, s'il vous plait, dites moi comment. "

Cela lui tenait tellement à coeur... Pour la première fois de sa vie Erhenyce voulait vraiment faire quelque chose pour quelqu'un. Quelqu'un qui mériterait que l'on fasse un petit quelque chose pour lui. Azeor était cette personne.
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Posté dans Re: Tomber comme un cheveux (blanc) dans la soupe   - Mar 22 Avr 2014 - 8:59

Le reflet d'un sourire semblable au sien apparu finalement sur le visage blanc d'Erhenyce, éclairant ses traits d'une aura particulièrement charmante. Azeor profita du tableau, tout en riant doucement à la remarque de la jeune femme. Un étrange jeune homme, lui ? Et encore, c'était peu dire ! Quoi qu'il en soit, le jugement prématuré qu'il s'était fait du soldat fut rapidement révisé tandis qu'elle s'estimait heureuse de leur rencontre.

« Et bien, si je pensais le contraire au début, je dois finalement dire que je suis aussi content de faire enfin votre connaissance. »

Son sourire s'étira, mêlant une moue moqueuse habituelle et un regard scintillant de malice et peut-être bien, de joie. Oui, une certaine joie que de pouvoir enfin parler et sourire à quelqu'un qui finit par vous comprendre. Sourire qui d'ailleurs, s'agrandit un peu plus à l'entente de l’appellation « Monsieur ».

« Appelez moi Azeor. Monsieur est un terme qui me vieillit trop, et qui ne sonne pas vraiment bien en sortant de la bouche d'un soldat. On dirait que j'ai fait quelque chose de mal ! Et puis, c'est plus sympathique. »

Un nouveau sourire, tandis qu'il réfléchissait à comment il pourrait lui demander de se faire pardonner. Elle avait l'air de vraiment tenir à cette idée malgré ses protestations, et il ne voulait pas la contrarier plus qu'il ne l'avait fait au début en refusant d'accéder à sa demande. Alors, tout en poussant la porte de sa villa, il lui fit signe d'entrer.

« Puisque vous tenez tellement à vous faire pardonner, venez donc boire un verre avec moi. Pour une fois que je parviens à nouer le contact avec quelqu'un, ça me changera de ma solitude. Cela vous convient-il ? »

Il espérait que oui. Sinon tant pis, il se contenterait d'un service matériel comme aller lui acheter quelques bricoles en ville, ou même avoir des informations sur des personnes intéressantes. Mais le verre était tout de même une alternative beaucoup plus amusante et sympathique.
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Posté dans Re: Tomber comme un cheveux (blanc) dans la soupe   - Mar 22 Avr 2014 - 11:09

Par Ruyn que cet homme était sociable et ouvert d'esprit! Erhyn en était encore toute retourné. Ceci dit une part d'elle restait méfiante, bien qu'éblouie par le sourire et la douceur d'Azeor, elle gardait à l'esprit qu'à tout moment cet homme pourrait lui tourner le dos, la délaissé, l'ignorer... Cette idée lui faisait peur, alors qu'ils venaient tout juste de se rencontrer.

"Désolé, c'est à cause de votre rang, vous savez très bien que... Et puis en fait non, vous ou un autre j'aurais dit la même chose."

Elle rit faiblement, après tout monsieur ou madame était avant tout une marque de respect. Elle observa AEor de nouveau, soutenant son regard et sourit avec douceur alors qu'il formulait le souhait... de... boire un verre avec elle ? Erhyn se figea et un rire nerveux sortit de ses lèvres. Elle détourna le visage, gêné... d'accord c'était amicale mais quand même... c'était étrange de se faire inviter par un homme... et si plaisant. Le médecin se mordit la lèvre, hésitant et brusquement, Morhenya qui passait par là lâcha.

"Bien sûr qu'elle va accepter!"

Erhyn écarquilla les yeux et pivota pour fixer sa mère avec un air outrée. la vielle femme qui tenait un panier en osier dans les bras lâcha.

"Oh non, ne me regarde pas comme ça jeune fille! pour une fois qu'un homme t'invite c'est hors de question de refuser! je veux que tu t'amuses... et toi ausis tu as besoin de mettre fin à cette fichu solitude!"
"Mais maman, je..."
"Pas de mais qui tienne Erhenyce tu vas accompagner Azeor ! ça te fera du bien."

Et sans un mot de plus, la femme repartit sagement en balançant un clin d'oeil complice à AZeor. Erhyn était au bord de la crise de nerfs, les joues rougit de mécontentement et grogna:

"Bon sang, quand comprendra t-elle que je ne suis plus une enfant ? c'est vrai ça! je suis médecin, je sauve des vies, je combat en tant que soldat... et... et.."

Elle désigna sa mère d'un geste de la main en fixant AZeor avec une moue d'agacement. L'albinos soupira doucement et laissa son bras retomber mollement le long de son corps et lâcha en se pinçant l'arrête du nez.

"Très bien... je viens avec vous... Mais sachez que... les gens ont de très mauvaise réaction lorsqu'il me voit, je ne veux pas que votre réputation en prenne un coup Azeor. Êtes vous sûr de vouloir vous montrer avec moi ?"

Résignée, la jeune femme sourit doucement en fixant Azeor d'un oeil pétillant et lâcha malicieusement.

"Bien... alors qu'il vous arrive des bricoles je... ferais mon devoir en tant que soldat, je me devrais de ... vous protéger. Cela vous va ? après tout, je dois bien cela à l'homme qui me traite comme un être humain."
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Posté dans Re: Tomber comme un cheveux (blanc) dans la soupe   - Mer 23 Avr 2014 - 6:49

La réponse d'Erhenyce tarda à venir suite à l'invitation d'Azeor, si bien qu'il finit par croire qu'elle allait refuser. S'apprêtant à essuyer un refus en la voyant baisser les yeux, il fut aussi surpris qu'elle lorsque, repassant par là, Morhenya répondit pour elle et accepta la demande, tout en faisant fermer le clapet à sa fille. Les deux jeunes gens la regardèrent s'éloigner, bouches-bées, avant que le pilote ne se mette franchement à rire devant l'expression agacée et lassée du soldat.

« Et bien, je crois que j'ai ma réponse. Et que vous n'avez pas le choix. »

De nouveau, son rire rauque réchauffa son visage. Jusqu'à ce que la jeune femme lui explique les réactions des gens lorsqu'il la voyait. D'un sourire, il accueillit la nouvelle et tenta de la rassurer. Il ne voulait pas la rendre mal à l'aise dès leur première rencontre et il est vrai, qu'à bien y réfléchir, tout le monde n'avait peut-être pas son ouverture d'esprit envers les gens quelque peu différent. Tout en jetant un œil à sa villa, une idée lui vint et il l'exposa aussitôt.

« Buvons un verre chez moi. La terrasse donne sur une superbe vue de l'Oasis. J'avoue ne pas avoir envie de me mêler à la foule. Et je suis quasiment certain que ça vous arrange aussi... Et vous n'aurais pas besoin de me protéger comme ça ! »

D'un sourire sûr de lui, et d'un haussement de sourcil interrogateur, il ne laissa pas vraiment le temps à la jeune femme de répondre qu'il entra dans la villa. La fraîcheur qui émanait d'entre les murs était très agréable, comparée à la chaleur de l'été approchant à l'extérieur. Traversant le patio central du bâtiment, Azeor écarta d'un geste le rideau léger qui masquait l'entrée d'un grand salon. S'assurant qu'Erhenyce l'avait suivit, il ouvrit les larges fenêtres de la pièce qui donnait accès à une terrasse ombragée. Des fauteuils y étaient installés autour d'une table, et le propriétaire des lieux fit signe à son invitée de s'y asseoir.

« Je reviens dans quelques minutes. Je vais juste me changer pour être un peu plus présentable ! »

Il accentua sa remarque d'un sourire et disparu aussi rapidement qu'il l'avait annoncé, pour revenir quelques minutes plus tard, habillé d'une chemise légère et d'un pantalon ocre de la même matière. S'asseyant face à la jeune femme, il fit appeler un domestique et s'enquit auprès du soldat :

« Qu'est ce que vous désirez boire ? Nous avons à peu près tout. Que ce soit des jus de fruit ou de l'alcool. »

Il se cala confortablement dans son fauteuil et soupira d'aise tout en posant un regard vague sur le paysage devant lui. Oui, on était quand même bien mieux ici que dans la foule en ville en pleine journée.
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Posté dans Re: Tomber comme un cheveux (blanc) dans la soupe   - Mer 23 Avr 2014 - 7:35

Le rire d'Azeor résonna un instant, il semblait avoir une grande joie de vivre ce jeune homme et le comportement de Morhenya ne semblait pas le choqué outre mesure. D'accord elle le connaissait et s'occupait de lui depuis qu'il était bébé mais quand même.... A force d'être chez les veilleurs Erhyn avait perdu l'habitude du comportement extravagant de sa mère. A bien y réfléchir, cela lui manquait, Morhenya était une femme adorable au fort caractère et avec beaucoup d'humour. Korrul manquait de gens comme elle. Quand Azeor vint à proposer de boire un verre ici même dans la villa, Erhyn sourit et répondit.

"Avec plaisir... Merci de m'éviter la foule de la ville..."


Elle se fichait du regard des gens, c'était plus pour le fils Desnolances qu'elle s'inquiétait, cela aurait pu nuire à sa réputation. Elle entra dans la villa et la fraicheur ambiante lui arracha un sourire d'aise alors qu'elle observait la décoration des lieux. C'était beau... vraiment beau. Surtout pour elle qui vivait entre les murs d'une infirmerie. Une fois sur la terrasse, l'albinos s'installa doucement dans un fauteuil en observant l'oasis. Si l'intérieur de la villa était magnifique, la vue qui se dressait face à elle l'était plus encore. Azeor la laissa un instant pour se changer et Erhyn sourit légèrement en hochant la tête.

"Je vous attends, prenez votre temps."

Azeor venait à peine de la quitter que quelques seconde plus tard c'est Morhenya qui s'approcha avec hâte.

"Maman ?!"
"Chut, tais toi Erhyn... laisse moi t'arranger un peu!"
"Quoi ? mais... hey !"

Morhenya retira d'un coup le ruban qui retenait attacher la chevelure de sa fille, ses longs cheveux blancs dégringolèrent sur ses épaules et le long de son dos.

"Maman! par Ruyn qu'est-ce que tu fais enfin ?"
"oh pitié tais toi un peu Erhyn, toujours à te plaindre! Je fais de toi une fille désirable! même moi à mon âge je suis plus sexy que toi!"

Elle tira sur les voiles de la robe de sa fille et le déchira, dévoilant une jambe pâle et galbée alors qu'Erhyn gémit, tentant de stopper sa mère.

"Arrête ça! tu as perdu la tête ?!"
"Et toi ? je te signale que tu as plus de 25 ans et que tu es encore célibataire et vierge! Je connais Azeor depuis qu'il est tout petit et je n'ai jamais vu quelqu'un qui te ressemble autant si ce n'est lui ! je met toutes tes chances de ton côté!"
"Maman c'est un cultivateur enfin! qu'est-ce que tu espère ? au mieux il sera un ami, au pire dans trois jours il ne saura même plus que j'existe !"
"Alors on va faire en sorte qu'il n'oublie pas que tu existe dans ce cas! là..."

Morhenya tira sur le haut de la robe de sa fiche, donnant une vue plongeant sur le renflement de ses seins et Erhenyce gémit de plus belle, couvrant son corsage de ses mains mais Morhenya asséna des tape sur les mains de sa fille en faisant les gros yeux.

"Pas de ça jeune fille! comment tu crois que j'ai séduit ton père ? Allons bon, tu es une Khar'ayn, soit forte et belle, par Ruyn !"

"Forte et belle ? Je suis désagréable et laide maman."
"Arrête de dire des âneries, tu as tout pour plaire. Tend les lèvres."
"Quoi ?"

Morhenya grogna et pinça entre ses doigts les lèvres d'Erhyn qui gémit de douleur et porta sa main à sa bouche.

"Maman! mais ch'a fait mal enfin !!!"

Morhenya regarda les lèvres rouges et légèrement gonflées de sa fille adorée et sourit malicieusement.

"Parfait, rien ne vaut une jolie paire de lèvres pour un appel au baiser!"

"Tu es complètement folle !"

Morhenya joua rapidement avec les cheveux de sa fille, leur donnant du volume et un côté rebelle.

"Là tu es parfaite!"
"J'ai l'air d'une trainée oui !"
"Être belle ne veux pas dire être une trainée chérie... Aller, je file, ne me déçois pas!"
"Quoi ? mais tu ne peux pas me laisser comme ça enfin !"

La femme ne répondit pas et repartit aussi vite qu'elle était arrivé. Erhenyce remua sur son siège, mains posées sur les accoudoirs et retint son souffle. Azeor arriva à son tour dans une tenue propre et Erhyn le fixa avec un air paniqué et lâcha.

"Ce n'est pas ce que vous croyez!"


Faut dire que décoiffé, décolleté en avant et une jambe à l'air, elle faisait sauvageonne pleine de charme, seul l'expression de son visage trahissait le fait qu'elle n'approuvait de se retrouver dans dans cette tenue. Erhenyce gémit et remonta le haut de sa robe et cacha sa jambes en remettant les voiles déchirés de sa robe en place.

"Je... je suis désolé... je..."

Elle fixa Azeor avec un rire nerveux puis fixa un domestique et lâcha d'une voix pressante.

"Alcool... le plus fort que vous avez. Un grand verre... un très grand verre."

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Posté dans Re: Tomber comme un cheveux (blanc) dans la soupe   - Jeu 24 Avr 2014 - 4:38

Calé dans son fauteuil, le regard divaguant sur le paysage familier mais qu'il aimait toujours autant observer, Azeor fut curieusement attiré par les excuses que lui faisait Erhenyce et le fait qu'elle commande un grand verre d'alcool. Fronçant les sourcils, il tourna la tête vers elle et prit le temps de l'observer plus attentivement. Chose qu'il n'avait pas faite en revenant de se changer. Il découvrit la jeune femme dans une tenue...différente. En fait, c'était bien la même, mais les voiles de la jupe avait été arraché pour dévoiler une jambe aussi blanche que le reste du corps, le décolleté avait été agrandi pour donner plus de volume à la poitrine et les cheveux tombaient entièrement dans le dos du soldat. Si le spectacle n'était pas désagréable à voir, le pilote ne pu s'empêche d'hausser les sourcils de surprise. Et d'un ton moqueur, lança :

« Vous vous êtes battue avec un styx ou un forban durant mon absence ? »

Il se mit à rire franchement, avant de se stopper et la regarder dans les yeux. Il ne voulait pas la vexer en se moquant, mais il fallait dire qu'il y avait de quoi en la voyant ainsi. C'était comme si une bête sauvage s'était abattue sur elle pour lui déchirer ses vêtements aux bons endroits, et la laissant stupéfaite de la situation. Car son visage contrastait clairement avec sa tenue, et si les bouts de tissus faisait d'elle une jeune femme qui semblait vouloir séduire, ses traits étaient tout à fait en contradiction avec cela. Il manqua lui demander plus sérieusement ce qu'il s'était passé, mais le domestique revint avec les boissons et les gâteaux et les déposa sur la table.

« Faites attention, votre poitrine va sortir de ce qu'il vous reste de tissu si vous vous penchez trop. » déclara Azeor tout en se retenant de rire franchement tandis qu'Erhenyce s'avançait pour attraper son verre.

Son visage déconfit était hilarant, d'autant qu'il l'avait vu un peu plus tôt avec une mine beaucoup plus agressive et sérieuse. Saisissant son propre verre, il but une longue gorgée avant de grignoter quelques gourmandises et reposa un regard pétillant d'amusement sur la jeune femme. Calmant son envie de rire, il se racla la gorge et reprit :

« Ne le prenez pas mal, mais vous faites une tête tellement drôle... On dirait que quelqu'un vous a sauté dessus pour vous arracher vos vêtements. Sérieusement, que s'est-il passé ? Je me suis absenté deux minutes tout au plus ! »

Et de nouveau il se retint de rire en la voyant aussi gênée et mal à l'aise. Il faillit lui dire de ne pas l'être, et qu'elle ne risquait rien avec lui. Son cœur appartenait, malheureusement et il aurait voulu que ce ne soit pas le cas, à une autre. Voir ses formes ne le gênait absolument pas, et même si elles étaient loin d'être désagréables à observer, il ne parvenait pas à s'arrêter dessus, comme si sa conscience profonde lui rappeler celles pulpeuses et exotiques de Xeliera.
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Posté dans Re: Tomber comme un cheveux (blanc) dans la soupe   - Jeu 24 Avr 2014 - 5:32

Se battre avec un styx ou un forban ? Erhenyce resta sans voix en fixant Azeor. Elle ne comprenait pas, Morhenya disait que comme ça elle pouvait séduire un homme mais l'homme en question lui trouvait un air de sauvage sortit tout droit d'un combat de charognard. Quand vint la remarque sur la poitrine, la veilleuse devint aussi rouge que sa robe avant de pâli brusquement.

"Que... hein ?"

Elle gémit et tira encore sur le tissus pour le remonter encore plus, du moins autant qu'elle le pouvait. La honte que ressentait l'albinos à cet instant était si forte qu'elle aurait voulu s’enterrer vivante dans le fin fond du désert. Relevant sa chevelure immaculé, la jeune femme l'attacha à l'aide du ruban et soupira.

"Je suis vraiment désolé, ce n'est vraiment pas ce que vous croyez Azeor..."


Elle s'empara du verre d'alcool en remerciant le domestique d'un signe de tête et glissa le verre à ses lèvres. La descente prit quelques secondes, mais elle fut... impressionnante. Erhyn était si mal à l'aise qu'elle veait de vider son verre d'alcool cul-sec sans même prendre le temps de respirer. Elle reposa le verre et inspira longuement, laissant l'alcool apaiser son esprit. Bon sang, elle avait la tête qui tourne...

"Quelqu'un m'a en effet sauté dessus... ma mère."

Lâcha Erhyn d'un ton acerbe en reposant le verre. Elle piça les lèvres et s'enfonça dans son fauteuil, toujours aussi mal à l'aise.

"Mon adorable maman s'est mit en tête qu'il fallait à tout prix que je trouve un mari... hors ne comprend pas que je ne veux pas de mari. Pour le moment la seule chose qui compte c'est mon travail et cela me prend tellement de temps que je n'ai vraiment pas de temps à accorder aux hommes. Et de toute façon, je ne les intéresse pas, comme ça, c'est réglé."

Erhenyce plongea son regard bleuté dans celui d'Azeor et sourit doucement avant d'ajouter.

"Enfin, je ne suis pas contre une amitié hein... Bien au contraire... c'est ce qui manque dans ma vie... des amis, des gens avec qui partager des choses, à qui me confier, des gens qui m'offrirait leur soutient. Aussi loin que je me souvienne je n'ai jamais eu d'amis. C'est bien triste mais... c'est comme ça à korrul, quand on nait différent. Je pensais qu'en entrant chez les veilleurs les choses s'arrangeraient... le prestige de l’uniforme vous voyez... eh non,la seul chose qui a changer maintenant c'est que les gens me regarde avec crainte en plus du dégout."

Elle rit doucement et posa son regard sur l'immense oasis. La vue était sensationnelle, Erhyn aurait pu rester des heures assise ici à fixer l'horizon... et ce calme, c'était si reposant.

"Et vous Azeor, qu'est-ce qui peut bien pousser un jeune cultivateur à fraternisé avec le monstre de la ville ? Pourquoi est-ce que je ne vos rebute pas ? pardonnez cette question mais pour moi c'est étrange vous savez, ce n'est pas dans mes habitudes de côtoyer des gens qui me respectent."
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Posté dans Re: Tomber comme un cheveux (blanc) dans la soupe   - Sam 26 Avr 2014 - 4:36

La descente d'Erhenyce était rapide, très rapide même. Si bien qu'Azeor jeta un œil à son propre verre, afin de s'assurer que ce n'était pas lui qui buvait trop lentement. Bien au contraire. Il fallait croire que la jeune femme avait bien besoin de ça pour se remettre de ce qui semblait l'avoir contrarié. Et quand elle expliqua enfin au pilote de quoi il était question, ses yeux s'agrandirent de surprise tandis qu'une vague de gêne s'emparait de lui. Ainsi donc, Morhenya avait cru possible une idylle entre sa fille et lui ? Qu'avait-elle donc cru là... Certes, il ne lui avait jamais parlé de Xeliera, ni de son cœur brisé après son départ. Mais il était tout de même visible qu'il ne désirait pas se marier de si tôt. Il avait assez grogné devant elle en parlant des idées de fiançailles que voulait lui imposer son oncle.

Il fut tout de même rassuré en entendant Erhenyce penser la même que lui. Elle ne voulait pas se marier, et ne s'intéressait pas pour le moment aux relations amoureuses. Il sourit néanmoins lorsqu'elle ajouta qu'elle n'était, au contraire, pas contre une amitié. Et à mesure qu'elle parlait, Azeor ne pu que se retrouver dans ses mots. La solitude, pas d'amis, la différence. Ils étaient tout deux différents à leur manière, mais cela suffisait à les rendre marginaux et distants. Finalement, la question fatidique à laquelle s'attendait le Cultivateur finit par tomber. Pourquoi elle ? Pourquoi s'y intéressait-il ?

« Et pourquoi est-ce que vous me rebuteriez ? Vous savez, ce n'est sûrement pas grâce à mon éducation que je suis comme ça, sinon, il est clair que je ne vous parlerai pas. Mais... mon père, quant il était encore vivant, m'a toujours appris à être tolérant. Et j'ai bien vite compris pourquoi. Vous savez, être Cultivateur, c'est aussi être différent. Je n'ai jamais eu d'amis. Ou du moins, de véritables amis comme ceux qui vivent normalement en ville peuvent en avoir. Au mieux, les miens étaient là pour mon rang. Au pire, mon statut les effrayait ou je n'avais pas le droit de les côtoyer. Alors je pense que je ne suis pas le mieux placer pour juger ceux qui ne sont pas forcement comme moi ou qui ne rentre pas dans le moule. »

Il avait parlé calmement, et n'avait pas lâché la jeune femme des yeux durant tout ce temps. Quant il eu terminé, il lui adressa un sourire, bu une nouvelle gorgée d'alcool et reprit :

« Vous n'êtes pas un monstre Erhenyce. Vous êtes humaine. Je n'irai pas vérifier, mais, il me semble que vous avez les mêmes organes vitaux que moi, deux jambes, deux bras, et tout ce qui compose normalement un être humain. Vous avez une peau plus claire que les korruliens ? Et alors ? C'est ce qui fait votre charme après tout. Vous êtes imposante et effrayante car vous savez que vous êtes différente. Et que les autres le ressentent aussi du coup. N'ayez pas honte de ce que vous êtes. »

Son sourire s'élargit, comme pour se faire rassurant et encourageant. Il y a avait bien longtemps qu'il n'avait pas parlé autant. Décidément, le cocktail alcool et Erhenyce lui déliait la langue. Mais il ne supportait pas de voir une jeune femme charmante aux prises d'une attitude glaciale et distante seulement parce qu'elle était un peu différente. Elle méritait beaucoup mieux que ça.
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Posté dans Re: Tomber comme un cheveux (blanc) dans la soupe   - Sam 26 Avr 2014 - 8:23

L'attitude et les mots d'Azeor étaient touchant. Erhenyce le regardait avec douceur alors qu'il montrait à quel point il était humain et généreux. Eh bien, décidément Korrul abritait bien des trésors... Azeor faisait partit de ce là. Prise d'un nouveau vertige dû à l'alcool, la jeune femme se cala un peu mieux dans le fauteuil et soupira longuement:

"Vous avez vraiment bon coeur Azeor, cette ville manque de gens comme vous... en fait non, c'est le peuple tout entier qui manque de gens comme vous. J'aime mon pays mais parfois je cramerais ben quelques maison pour me faire comprendre."

Elle lui jeta un regard en biais et esquissa un sourire avant de fixer l'horizon.

"Vous n'avez jamais rêver de partir d'ici...? moi si... souvent en fait. Je me demande comment serait ma vie... ailleurs. Je crois même qu'un jour... je partirais. Je ne sais pas où Azeor, mais je partirais... loin d'ici. J'ai beau aimer korrul, je ne pourrais jamais y avoir la vie dont je rêve... je ne serais jamais heureuse ici..."


L'alcool commençait à la faire parler, un peu trop. Erhenyce rit faiblement et secoua la tête, les joues un peu rouge et souffla.

"Bon, l'alcool n'était pas une bonne idée dirait-on..."

L'albinos se leva doucement, prise d'une bouffée de chaleur et sourit à Azeor. Oui, l'alcool commençait à faire son effet, il valait mieux ne pas tarder.

"Je devrais rentrer Azeor... je crains que dans peu de temps je ne soit plus en mesure de faire quoi que ce soit et j'ai déjà assez abusé de votre hospitalité. cependant, j'espère vous revoir bientôt, si vous souhaitez me revoir ou prendre contacte, n'hésitez pas à demander à ma mère..."
Azeor Desnolancès
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Posté dans Re: Tomber comme un cheveux (blanc) dans la soupe   - Dim 27 Avr 2014 - 5:46

Si les paroles d'Azeor avaient été, il l'espérait, rassurantes pour Erehnyce, celles de cette dernière au contraire, exprimaient un mal-être et une gravité qui firent grimacer le pilote. Partir d'ici, loin, avoir la vie que l'on a toujours rêvé. Si simple à imaginer, mais si dur à exécuter. Et d'ailleurs, partir où ? Par courtoisie et gentillesse, le Cultivateur ne fit aucune remarque sur les projets de la jeune femme, mais souffla simplement :

« Je n'ai jamais pris le temps de penser à partir. Je suis Cultivateur, on n'échappe pas comme ça à son destin... »

Un semblant de lassitude s'était montrée dans sa voix, tandis que son sourire réapparaissait devant la manque de sobriété du soldat. Se levant à son tour, il hocha la tête en signe d'approbation lorsqu'elle lui annonça qu'elle allait partir, et posant son verre qu'il tenait toujours à la main, se mit en marche vers la porte d'entrée de la villa. Là, il arrêta la jeune femme et lui fit signe d'attendre. Appelant un domestique qui passait non loin de là, il l'invita à s'approcher et expliqua :

« Vous allez raccompagner Erhenyce au QG des Veilleurs Pourpres. Prenez le speeder de voyage. »

Puis, se retournant vers la jeune femme à qui il n'avait pas laissé le choix, il lui sourit chaleureusement – grimace inhabituelle sur un visage d'habitude toujours fermé – et la salua polimment.

« Je suis heureux d'avoir fait votre connaissance. Je ne manquerai pas de vous recontacter. Quant à vous, ma porte vous est ouverte dès que vous le souhaitez. N'hésitez pas. »

Et dans un dernier salut tandis qu'elle s'éloignait, il lui fit un signe d'au revoir de la main et l'observa suivre le domestique jusqu'à leur moyen de locomotion. Oui, il était sincèrement heureux d'avoir enfin trouvé ce qui pourrait devenir une véritable amie.

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Posté dans Re: Tomber comme un cheveux (blanc) dans la soupe   -

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