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[RPI]La Vertu de l'encre

Kjeld Nöhreim
Peuplade

On m'appelle Kjeld Nöhreim


Infos Personnage
RANG: ~
VILLE & APPARTENANCE : Hallëby - Hänek du clan Nöhreim
MON AGE : 27 ans
Masculin
MESSAGES : 29
AGE : 30
INSCRIT LE : 05/08/2014
PSEUDO HABITUEL : Wrath
Joyaux : 10
http://www.ile-joyaux.com/t2564-kjeld-nohreim
Posté dans [RPI]La Vertu de l'encre   - Lun 20 Oct 2014 - 11:36

Kjeld rentrait chez lui après une longue journée à débattre avec les membres de son clan. La nouvelle Hön était loin de faire l’unanimité, beaucoup avaient spontanément quitté Hallëby en sachant qu’il ne comptait pas y changer quoi que ce soit. Le clan était fidèle aux Wedos, et la fidélité, c’est ce qui caractérisait un Nöhreim. Pourtant, Kjeld en était pas pour autant un idiot. Il avait constaté à quel point l’ancien Hön n’était plus apte à diriger la Faction… Alors certes, les Kallhjärta ont peut-être profité de la situation pour grimper au pouvoir rapidement, mais ils avaient débarrassé le point mort du clan. De plus, cette Fjölan semblait se montrer prometteuse.

Mais pour certains, l’accepter était au-dessus de leur force. Kjeld, dans son indulgence, les laissait partir, rejoindre les clans fidèles aux Wedos, mais leur promettait en aucun cas qu’il retiendrait ses coups lors d’éventuelles batailles. Là s’arrêtait sa bienveillance, tous le savait. Puis il restait aussi ceux qu’il fallait convaincre. Et depuis quelques jours, Kjeld s’abîmait et s’appliquait chaque jour à le faire. Les débats faisaient rage dans la salle qui habituellement accueille les fêtes du village. Il était souvent obligé d’ordonner le silence quand la foule s’emportait, les voix se mêlant, se superposant dans une symphonie de protestations et de cris qui l’agaçaient au plus haut point.

La migraine aux tempes, les épaules basses et le regard éteint, il se traînait jusque chez lui. Vite, se poser, se reposer peut-être et enfin penser à autre chose. Il retira sa cape et ses bottes dans l’entrée, retira ses vêtements humides pour les changer avec de plus secs… S’il ne tombait pas malade dans les jours à venir, entre le fait qu’il soit obligé de garder ses habits mouillés dans la salle de conférence improvisée et ses tours autour du village pour constater à quel point il se vidait un peu plus chaque jour, il serait bien surpris. Il s’approcha de la table où il vit une assiette remplie de bonnes choses et un mot qui trônait à côté.
Votre repas est servi Hänek Nöhreim. De la part de Sïg’ et Tömæs.
PS : N’oublie pas de t’étouffer avec… Bisou mon Kiki.

Il soupira… Il reconnut l’écriture appliquée de son plus jeune frère à la première ligne. Et il n’avait pas besoin d’être graphologue pour comprendre que la deuxième était l’oeuvre de son cadet. C’est avec un mal de tête apaisé et le sourire aux lèvres qu’il entama son repas…

Toutefois, son travail était loin d’être terminé. Après avoir rempli son estomac, il nettoya les couverts ainsi que la table, sortit des parchemins et de l’encre d’un tiroir et s’installa. Kjeld s’obligeait à faire des comptes-rendus des journées qui lui semblaient importantes, autant dire qu’il s’amusait depuis quelques jours, avec tous ces événements qui bouleversaient les habitudes des Erfeydiens. C’était un travail long, qui le fatiguait un peu plus encore… Mais il s’y attelait avec tellement de détermination que jamais il n’y dérogeait… De plus, la sensation de plume qui glissait et de l’encre qui s’étalait sur la peau traitée lui plaisait, rendant sa tâche un peu plus agréable. Ce qui le minait secrètement, c’est qu’il était quasiment certain que ces dossiers ne seraient jamais lus… Si tant est qu’un jour, on lui demande de pouvoir les lire.

Quand il traça la dernière lettre de sa dernière phrase de sa dernière page de son rapport, il se redressa sur sa chaise et poussa un long soupir. Il fit douloureusement craquer ses articulations en s’étirant mais il l’ignora pour promener ses yeux sur le parchemins, entres les lignes, entres les mots… Ils avaient tous leur signification, tous leur place,... Ca l’attristait un peu. Ca manquait de fantaisie, de liberté… Il cherchait à s’évader, à vider un peu son esprit entres les propres phrases qu’il avait écrit… Mais c’était tellement bien rangé, ordonné, cadré, carré, compact, placé, dur, réel,...

Soudain, il prit un parchemin vierge et se dépêcha de tremper la plume dans l’encre. Il allait pour écrire quand sa main s’arrêta dans le mouvement… A l’arrêt, il se mit à réfléchir à toute vitesse avant de faire un grand mouvement, comme un peintre, pour tracer la plus belle majuscule qu’il eut fait de sa vie.

Dans la lumière du matin il me tarde,
De voir comme dansent les vallées et les monts,
D’entendre les sons des Erfeydes blafardes.
Je courrai hors de la maison,

Riant comme l’enfant et sans honte,
J’irais cueillir le ciel azur de mes mains,
Je serais comme le Strix qui monte,
Et là-haut j’hurlerai enfin :

“Mon pays est le plus beau des monuments
Ses couleurs sont parmi les plus belles
A jamais, j’en serais le mari, l’amant.”

Ô toi, que ta splendeur soit pour toujours éternelle,
Que ta beauté dure guide nos coeurs vaillants,
Que ton esprit fort traverse les temps.


Kjeld écrivit le tout quasiment d’un trait, s’arrêtant uniquement pour trouver les rimes adéquates. Une fois fini, il regarda son oeuvre, la relut… Il frotta ses paupières se disant qu’il devait vraiment être à bout de nerf pour s’improviser poète. Il rangea ses comptes-rendus ainsi que l’encre et la plume… Quand à savoir ce qu’il fit de son poème, ça, personne ne le sait.
Kjeld Nöhreim
Peuplade

On m'appelle Kjeld Nöhreim


Infos Personnage
RANG: ~
VILLE & APPARTENANCE : Hallëby - Hänek du clan Nöhreim
MON AGE : 27 ans
Masculin
MESSAGES : 29
AGE : 30
INSCRIT LE : 05/08/2014
PSEUDO HABITUEL : Wrath
Joyaux : 10
http://www.ile-joyaux.com/t2564-kjeld-nohreim
Posté dans Re: [RPI]La Vertu de l'encre   - Lun 1 Juin 2015 - 11:32

-Ô Gardien,
Le froid et la glace,
S'il plaît à sa Grâce,
Est mon bien.

Ô mon Hön,
La neige est écarlate,
Trace le nom Kallhjärta,
Pour seul don.

Soit la montagne,
Libre et fier,
Offre-lui tes prières.

Bats-toi et gagne,
Si digne, tu es,
Tes ennemis seront brisés.

La voix du Hänek Nöhreim était grave et pourtant elle perçait à travers la tempête, sur la route qui le menait à Ystenhaim. Traînant les pieds dans la poudreuse qui tombait et l'empêchait de voir à au-delà d'un mètre, il allait, accompagné de quelques guerriers de son clan, retrouver les Shaas d'Argent afin de protéger le pays, de protéger les Erfeydes. :

-Mon sang,
Lié à ma terre,
Parcourant ma chair,
Est puissant.

Si tu le veux,
Entends le cri des miens,
Il sera aussi le tien,
Si tu le veux.

L'âme des Guerriers,
Comme l'acier trempé,
L'honneur pour unique diadème.

Marchands de mort,
Défenseurs du Nord,
Vois le clan Nöhreim.

Il ne se souvient plus de quand il a écrit ces quelques vers... Mais il était jeune, et son père avait été tellement fier qu'il avait aussitôt voulu que tous les habitants du village la connaisse, la transformant de simple comptine à un hymne guerrier. :

-Bouclier,
Haches et épées,
En avant brandissez,
Toujours triompher.

Lançons ce raid,
Pour le Gardien, pour nos peines,
Faire couler le sang dans nos plaines,
Pour les Erfeydes.

Gravés dans la pierre,
Purs comme l'eau,
Le feu est notre halo.

A nos tempêtes meurtrières,
Que le vent se lève,
En écho à nos glaives.

Ô Gardien,
Le froid et la glace,
S'il plaît à sa Grâce,
Est mon bien.

Ô mon Hön,
La neige est écarlate,
Trace le nom Kallhjärta,
Pour seul don.

Soit la montagne,
Libre et fier,
Offre-lui tes prières.

Bats-toi et gagne,
Si digne, tu es,
Tes ennemis seront brisés...
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