“Des parents… J’sais pas c’que c’est des parents… A quoi ça sert des parents ? “Avoir des parents favorise l’équilibre de l’enfant” pff… Tu veux tâter de mon équilibre ?! J’suis pas un saint mais j’suis pas un fou non plus ! J’en ai fait des conneries, j’en ai vu des choses… Mais bordel… Je marche droit !”Vanylle et ses rues sales, ses quartiers sombres où sur dix mètres on peut trouver trois tavernes différentes et pourtant remplies du même genre de bougres bigrement bourrés. C’est là qu’a grandi Kuon, abandonné par sa mère dont il n’a quasiment aucun souvenir… Sûrement une prostituée cherchant à se débarrasser de ce qui l’empêchait de gagner son pain, disait-il souvent. Mais ça n’avait pas d’importance. Largué dans la mélasse pouilleuse et purulente de cette ville, il s’est débrouillé du haut de ses quatre ans, avec un instinct de survie et une volonté de fer pour seule compagnie. Se grimant tantôt aveugle, tantôt malade pour faire la manche, volant les devantures des marchants, les poches des moins alertes et les poubelles ouvertes qu’il trouvait. Petit gamin souvent malade et trop maigre qui a réussi.
-Sale mioche ! Reviens-là que j’t’étripe !
-
Dégage l’déchet !-Va donc retrouver ta putain d’mère plutôt que d’m’emmerder !
Autrefois, il ne prêtait aucune attention à ces remarques. Il avait autre chose à faire, survivre, c’était plus important que de ravaler la façade d’un mec totalement imbibé. Il retournait dans sa cabane de tôle et de briques cassées et s’amusait déjà avec des vis et des clous rouillés qu’il trouvait sur le sol. Il vivait plutôt simplement, tant qu’il ne parlait pas, qu’il ne regardait personne dans les yeux et qu’il ne se faisait pas attraper lors de ses petits larcins, il était tranquille. Mais plus il grandit, moins les filles de joie le trouvaient mignon, moins elles voulaient bien lui donner un morceau de pain, plus il était difficile de se montrer discret lorsqu’il volait, plus ses besoins de nourriture se faisaient sentir la nuit venue, quand son ventre affamé le faisait se tordre de douleur.
Il prit de plus en plus de risques jusqu’au jour où, en fouillant la poche d’un manteau d’un grand gaillard, une main comme un étau se referma sur son poignet. :
-Sale pourriture ! Tu croyais pouvoir me voler ma bourse aussi facilement ?!
Son premier réflexe fut de donner un coup de poing dans l’oeil de son adversaire… La peur de perdre sa main ou pire, de perdre la vie, l’avait poussé à agir, comme elle le poussa à fuir à toute jambe sans même penser à s’emparer de la bourse du bonhomme. Dans la panique, il ne s’était pas rendu compte qu’il avait été suivi par une ombre rôdant alentours… Et c’est seulement une fois qu’il se crut en sécurité dans sa cabane improvisée qu’un tout jeune garçon, à peine plus âgé que lui vint à sa rencontre. :
-Salut l’affreux… T’inquiètes, j’te f’rai rien… J’t’ai vu tout à l’heure. C’était risqué… C’est quoi ton nom ?
-... K… Kuon.
-La vache ! Ca fait combien d’siècles que t’as pas dit une phrase toi ?
Kuon se renferma dans le silence… Il était même pas sûr de pouvoir faire une phrase correcte, sinon pour sortir tout un chapelet d’insultes qu’il entendait au quotidien. Le gamin soupira et prit sa main sans lui demander son avis et il se laissa faire, s’il avait voulu le buter, il l’aurait fait avant. :
-Viens, j’te ramène dans ma cambuse… T’es pas bien de rester dans un coupe-jarrêt pareil.
Celui qui venait, en quelque sorte, de l’adopter, se faisait appeler Truand. Il n’avait que deux ans de plus que lui, soit dix ans à ce moment mais il se montrait extrêmement débrouillard… Au point de squatter la cave d’un commerce quasiment à l’abandon. Il partageait sa cachette avec une dizaine d’autres orphelins ; Moustique, Ralf, Oldie, le Rat, Psy,... Tous des gamins sans noms où l’ayant oublié. Et Truand chapeautait le tout, s’assurant le silence du commerçant qui les hébergeait en échange de pièces, veillant à ce que tous les membres de sa petite troupe de canailles mange bien.
Quelques règles seulement pour survivre dans la bande. En échange du toit, on s’entraidait pour la pitance et, de temps en temps, il fallait revendre le pétun du commerçant… Un tabac au goût immonde mais dont raffolait les ivrognes des tavernes alentours. Kuon dut apprendre à partager, il découvrit l’amitié, surtout avec Capon, un petit peureux, avec qui il partait souvent en duo dans les rues. Il apprit à communiquer ses envies, ses besoins et se fit assez facilement au langage étrange qu’ils usaient ensemble… On parlait de “gonze” pour parler d’un gars qu’on avait roulé dans la farine, de “cambuse” pour leur cachette ou de “bamboche” pour les beuveries. Des mots et d’autres…
Avec cette nouvelle vie qui s’offrait à lui, il apprit à être curieux… Il sortait souvent de la cave, rejoindre le vieux commerçant qui n’était que rarement visité… Et pour cause, il tenait une vieille librairie miteuse. Personne ne posait même un regard sur la devanture. Mais quelle idée d’ouvrir une échoppe pareille dans un quartier aussi mal famé ! Kuon en profita de tout son soûl pourtant, parcourant les livres illustrés sur les navires, leurs compositions,... Même s’il ne savait pas lire, il apprit à reconnaître tous les différents bâtiments qu’on pouvait trouver à Vanylle.
A cette période, il passait son temps à parcourir les docks avec Capon, espionnant au loin les mécaniciens réparant de vieux galions et parfois, embarquant sur de superbes navires. Sa passion devint un rêve qu’il voulait absolument accomplir, et au fil des années qui passèrent, il acquis un savoir technique grâce à différents plans de bâtiments et une imagination folle qu’il expérimentait après avoir dérobé des clef à molette, de petits moteurs et différents outils qu’il traînait toujours avec lui, à une ceinture qu’il avait confectionné lui-même.
Et puis un soir, alors qu’il rentrait à la cambuse avec Capon, ils tombèrent sur une scène qu’ils auraient voulu éviter. Un mec pas net en train d’égorger un autre dans une ruelle non loin de chez eux… Une scène banale à Vanylle. :
-Oh putain.
-Qu’est-ce z’avez les mômes ? J’vous fais peur ?
Le regard fou, encore assoiffé de sang... Ouais tu m’étonnes qu’il faisait peur ! On avait quoi, douze ans… On connaissait ce genre de malade. Ils te courraient après pendant des lustres juste pour avoir la satisfaction d’imprimer la terreur sur ta face pendant qu’ils te tailladaient la peau. ...C’est à cause d’un type comme lui qu’on avait perdu Oldie d’ailleurs. -Cours Capon !
Il n’eut pas le besoin de le dire deux fois, les deux amis firent volte-face dans un mouvement synchrone et sprintèrent dans la direction opposé à l’agresseur. Fonçant tête baissée entres les détritus et les cadavres de rats, ils ne prenaient même pas la peine de vérifier s’ils étaient suivis… Le bruit de la démarche lourde du psychopathe leur donnait de l’élan. Capon s’étala soudainement de tout son long dans le liquide noirâtre qui couvrait constamment les pavés. Kuon fit prestement demi-tour pour l’aider à se relever mais il ne pouvait pas… Capon s’était ouvert sur toute la longueur du mollet à cause du morceau de bois l’ayant fait tombé. Kuon jeta un œil derrière eux, l’agresseur se rapprochait trop vite. :
-Casse-toi ! J’m’occupe de lui !
Mu par un élan de bravoure, Kuon prit sa plus grosse clef à molette et courut vers le psychopathe dans un cri de guerre.
C’était la première fois que je me battais pour de vrai. J’avais tellement les boules que Capon crève que j’ai pété un plomb, j’me souviens… J’ai pas fait que l’assommer. ...J’ai explosé le crâne de cette sous-merde avec ma clef. Le sang… Ça giclait de partout. …Et j’ai adoré ça.Quand Kuon est rentré ce soir là, les autres s’occupaient de soigner Capon… Et il eut une grande conversation avec Truand. :
-Faut que j’me trouve une arme.
-Kuon t’sais c’que j’pense de ça. J’ai pas envie d’vous voir finir pirate.
-Et moi j’en ai marre de flipper pour mes potes à chaque fois qu’on croise un molaston !
Il hurla presque sur celui qui lui avait sauvé la vie quatre ans de cela… Quand ils s’en rendit compte, il soupira en se rasseyant. Truand était fils de pirate… Fils indigne de pirate, s’amusait-il à corriger. Il avait quitté l’horreur des mises à sac pour la violence quotidienne de Vanylle… Un mal pour un mal. :
-’Scuse. J’comprends. J’vais vous laisser alors… ‘Vaut mieux ça que je vous attire des ennuis.
On n'était pas une famille. On était des copains d’infortune. Alors quand quelqu’un partait, il n’y avait pas d’effusion de larmes ou des trucs de c’genre. On s’est dit au revoir comme d’hab’... On comprenait tous que nos points de vue évoluent, qu’on grandisse et tout le tralala… On espère que chacun vivra vieux chacun de son côté, qu’on se retrouvera tout ça. ...Capon ? Oh, il est mort. Sa plaie était infectée il paraît.Kuon savait exactement où aller après ça. Il se dirigea vers les docks et proposa ses services chez tous les mécaniciens… On l’engagea enfin. Pas en tant qu’apprenti néanmoins. Et sa paye servait à le loger, au-dessus des machineries. Alors tout en rangeant et nettoyant le garage, volant encore un peu pour manger, il étudiait minutieusement le travail de ses aînés. Bientôt, il se mit à connaître le chantier de réparation par cœur, les mécanismes des machines n’avaient plus de secret pour lui et l’odeur de la graisse dont il badigeonnait les machines était loin de lui poser des problèmes. D’ailleurs, il passait tant de temps afin que tout les pistons soient correctement huilés qu’il s’en recouvrait lui-même, de la tête au pied. C’est ainsi qu’il gagna son premier surnom : Tronche-de-Cambouis.
Mais il ne gagnait toujours pas assez pour vivre de sa passion. Il rencontra d’autres soucis dans les rues… Il se débarrassait toujours de ses poursuivants à coup de clef à molette. Il prit l’habitude de fouiller les corps de ses adversaires pour y trouver de quoi se sustenter… Une fois même, il découvrit une étrange paire de couteaux finement décorés. Voulant à la base les revendre, il se prit d’affection pour ces armes qui scintillaient dans la nuit.
J’me suis endurci à ce moment là. Le jour j’étais Tronche-de-Cambouis, le p’tit gars mignon qui rendait service à tous et la nuit, j’étais Kuon, l’orphelin de la rue qui trucidait le premier qui l’emmerdait. Oh ouais, j’me sentais puissant. Tellement puissant que j’ai commencé à rentrer dans les tavernes sans m’inquiéter de rien ! J’ai séduit des donzelles, j’ai bu des guildives à t’en arracher les boyaux… Et j’ai étripé des salauds qui voulait m’faire du tort à coup de couteau.-OH ! Tronche-de-Cambouis, ramène tes miches !
-Ouais !
-Aller, tu fais du bon boulot depuis un an. Tu veux passer apprenti ?
-Z’êtes sérieux contremaître ?!
Les efforts payaient enfin. Après un an à se rouler dans l’huile de moteur et à récurer les sols, Kuon allait enfin pouvoir manier les outils et réparer les bijoux de mécaniques qui s’offraient à lui.
Si j’ai senti la différence ?!... Purée si vous saviez… J’me suis éclaté le bide à ma première paye. Ouais. Que d’la boustifaille, et d’la bonne ! D’la viande rouge, de la vraie, cuite comme il faut et sans vers dedans ! Des légumes frais, tout pleins de fruits,... Hmm… Magique. Et j’ai enfin pu me muscler… Ouais parce qu’avant peut-être que je portais des charges lourdes, mais j’bouffais que dalle. J’étais un clou !... Et puis la sainte-bouffe est arrivée… Ca te change un homme.Grâce à cela (ou à cause, c’était selon si vous étiez victime des couteaux de Kuon ou ami de Tronche-de-Cambouis), l’enfant des rues devint un homme. Se sachant habile de ses couteaux et plus costaud qu’à l’ordinaire, il fut plus téméraire, plus sadique… Après avoir immobilisé ceux qui avaient osé lui parler comme à un gosse, il aimait voir leur visage se teindre de la peur qu’il avait du vivre durant toute sa jeunesse… Il jouait avec les chairs avec un plaisir malsain, admirant avec un étrange intérêt, la différence entre le sang coulant lentement et celui qui gicle de toute part. Il apprit quelle artère trancher pour tuer rapidement son adversaire, quelle veine doucement taillader pour le faire parler.
Une fois, en tournant au hasard d’un carrefour, un mendiant se jeta sur lui sans doute dans l’optique de lui prendre tout ce qu’il avait sur lui, y compris la vie tant qu’à faire. Kuon s’étonna du sang froid avec lequel il sortit un de ses couteaux de sa poche qu’il tenait toujours fermement même en marchant… Il le planta brutalement entres les deux yeux du pauvre homme. Il s’effondra aussi vivement qu’il s’était attaqué à Kuon, s’agita au sol quelques secondes secoué par les derniers spasmes de vie puis s’éteignit d’un coup. Il le regarda un moment, un peu surpris par ce qu’il venait d’arriver, comme s’il avait été hors de lui et observé la scène de loin pendant que ses réflexes faisaient le reste… Alors il fronça les sourcils et retira le couteau du cadavre en bougonnant, se maudissant de ne pas avoir profité du craquement de l’os et de la déchirure des chairs.
Un autre jour il ne put prendre le temps de se débarbouiller un peu avant de partir en quête de son dîner... L'on avait à peine osé l'aborder et la serveuse n'avait cessé de le fixer en tremblant. Kuon ne comprit et ne comprendra sans doute jamais ce qui pouvait bien se passer dans la tête des gens ce soir-là, mais de voir le contraste entre son aspect sale et noir comme le jais et ses yeux d'or qui scintillaient à la lumière des bougies, c'était comme s'il était devenue une ombre menaçante. …Au moins, il mangea tranquillement et put digérer à son aise. Cette vie qui consistait à travailler, se battre et manger lui convenait parfaitement. Le sang était quelque chose qu'il ne connaissait que trop bien pour être choqué de la mort de qui que ce soit, il en avait quasiment toujours un peu sur ses vêtements à l'époque.
Hé... Qu'on m'aurait appelé Tronche-en-Sang plutôt que Tronche-de-Cambouis, ç'aurait été pareil... Tronche-de-Cambouis continua donc à travailler comme un forcené, et bien qu’il soit resté apprenti, la qualité de son travail était reconnu à la fois par les mécaniciens sur le chantier que par ceux qui embarquaient.
Quand j’y pense, j’ai l’impression que c’est une époque bien lointaine… C’t’un ami mécano qui m’a dit où j’pouvais m’faire tatouer sans me ruiner. Ca ressemblait à une journée comme les autres. Kuon traînait la caisse à outils jusqu’au moteur de la navette qui avait explosé à cause de la surchauffe. Bougies cramées, trembleur hors service et piston détruit… Tout ça parce que le propriétaire avait la flemme de changer la soupape. S’il n’avait été habitué à ce genre de problèmes récurrents, Tronche-de-Cambouis aurait pleuré pour cette pauvre machine souffrante et lui aurait murmuré des mots doux.
Il était enfin arrivé près de sa blessée, il souleva le capot qui s’ouvrit sur une machinerie encore fumante, cahotante et crachant son huile comme un cobra cracherait son venin. Kuon tapota la carrosserie tout en lui soufflant de se calmer. C’est pas ainsi qu’on traite son médecin voyons. Au bout de quelques minutes à s’acharner comme un demeuré sur une pièce récalcitrante, Kuon retira son maillot couvert de sueur et de graisse. Il s’acharna de plus belle devant le regard amusé de ses collègues. :
-Alors le minot ? Ca devrait être pas permis aux imberbes de s’découvrir !
-Eh quoi ? T’es jalouse ?
Les sifflements fusèrent dans l’entrepôt. Tronche-de-Cambouis était connu pour sa répartie, mais les autres n’en manquaient pas non plus. :
-Jaloux ? Tu rigoles ?! Moi avec mon corps, je fais peur ! Toi, tu fais rire !
Kuon regarda le buste de son collègue laissant les autres dans leurs rires. Il ne s’arrêta pas au fait que son torse était velu comme une moquette, après tout, il était jeune et les choses prenaient leur temps (il allait pas se plaindre alors qu’il commençait à avoir du muscle), mais son regard doré longea le dos tatoué de son camarade de clef à molette. Un aranyhal tombait de son épaule pour glisser entres les omoplates, le longs des vertèbres, pour coller sa tête fine et vicieuse entres les reins de l’homme qui ne s’attendait pas à ce que cela attire l’oeil du gamin. :
-J’ai choisi c’t’animal parce que depuis tout petit j’ai pas une bonne vue… Et j’aime les poissons… J’trouve qu’c’est beau.
-Chacun ses goûts, fit Kuon en haussant les épaules, moi j’préfère les piafs.
-Ben pourquoi t’en fais pas un ?
Il eut suffit de ça pour convaincre Kuon que c’était une bonne idée… Son collègue l’avait accompagné jusque chez son ami tatoueur, dans une cambuse crasseuse, où le sol était jonché d’aiguilles trempées d’encre et de sang, où l’air sentait la sueur et les mouches voletaient dans tous les sens. Tronche-de-Cambouis ne sait toujours pas si le tatoueur avait pris la peine de prendre une aiguille encore inutilisée pour lui ou s’il avait simplement eu de la chance de ne pas être infecté. Toujours est-il qu’aujourd’hui, un corbic aux plumes d’or et de noir couvre son torse. Il l’avait dessiné lui-même, ce qui en avait étonné plus d’un qui ne soupçonnaient pas qu’il possédait ce petit talent. Du coup, on ne lui faisait plus de remarque quand il traînait à demi-nu à travers l’entrepot.
A peine quelques mois après, j’embarquais sur le Pourfendeur… Ouais. LE Pourfendeur. J’en avais rêvé de ça mais de là à ce que ce soit réel. Ils cherchaient juste une nouvelle main d’oeuvre après le changement de capitaine, disons que leur équipage n’était plus si frais… Le contremaître a lourdement insisté sur le fait que j’étais très prometteur… C’qui m’a fait rire parce qu’il n’avait aucune idée d’à quel point c’était vrai. Bien sûr, mon niveau de mécanique était plus qu’acceptable, j’me suis fait au Poupourf’ en quelques semaines le temps de bien assimiler les systèmes mais… la vie de pirate… ça m’va quand même super bien. Ca a une odeur d’alcool, de sueur et de sang… Une odeur de liberté.
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