Je suis Jorgga Nörheim
« Ce n'est pas la force, mais la persévérance, qui fait les grandes œuvres. »
Caractère : Dotée d’une forte personnalité, réputée pour son mauvais caractère, Jorgga n’hésite pas à défier quiconque remet en question sa place au sein des Shaas d’Argent. Si la victoire n’est pas sienne, elle garde la tête haute et se promet de revenir plus forte pour gagner le respect de ses compagnons d’armes. Avide de considération, elle porte un intérêt grandissant sur le titre de Hanëk des Nöhreim, qu’elle ne peut obtenir qu’à la mort de Kjeld et Thomäs. Intègre, elle veille à ne transgresser aucune règle dans sa quête de pouvoir, souhaitant avant tout obtenir l’admiration des siens par des actes de guerre et non le meurtre ou la filouterie.
Préférences alimentaires : Jorgga est friande de la viande de Jölgalt, qu’elle accompagne de petits légumes et de racines bouillies. Mais la viande la plus goûteuse reste avant tout celle d’un animal tué lors d’une longue et éprouvante partie de chasse.
Loisirs : Elle accorde peu de son temps aux loisirs, mais affectionne particulièrement la chasse, la traque et les tavernes. Le reste de la journée, son clan l’invite à participer activement aux entraînements, afin qu’elle améliore sa robustesse et son endurance, mis à mal par sa petite taille.
Préférences relationnelles : Toute relation aux Erfeydes peut être bénéfique à son accession au pouvoir, tout comme dangereuse. Elle se méfie tout particulièrement des hommes rébarbatifs et goguenards, qui ont le don de la mettre dans tous ses états. La vie de famille requérant une force, une persévérance, un oubli de soi dont le bonheur de ses proches est le fruit, Jorgga n'a toujours pas donné son cœur à un homme de son village, trop soucieuse de son propre avenir pour accorder de son attention à un mari.
...FACE A UN DANGER : Comme le lui a si souvent répété son père : là où est le danger, là est ce qui sauve. Sa témérité, en toute situation, guidera ses pas.
..FACE A UNE PROVOCATION : Pour les Erfeydiens, la provocation est une manière de remettre la réalité sur ses pieds ; une réalité souvent trop douloureuse pour Jorgga, qui n'hésite pas à faire preuve d'imprudence et d'agressivité pour sauver son honneur.
..FACE A UNE NOUVELLE RENCONTRE : Il est plus facile d’obtenir des amis au hasard d’une nouvelle rencontre que de les garder pour la vie. Jorgga, bien que d'un naturel méfiant, souhaite être admirée de tous et de toutes, et cela passe par une notoriété éveillée dès les premiers instants d'une nouvelle rencontre.
..FACE A DES SENTIMENTS NOUVEAUX : Les premiers sentiments sont toujours les plus naturels, les plus fiables.
..FACE A UNE PERTE/LA TRISTESSE : Il est difficile pour Jorgga de savoir quoi faire de sa tristesse, aussi s’isole-t-elle le temps de sécher ses larmes.
TAILLE : 1m58
POIDS : 53 kilos
COULEUR DES YEUX : Noisette.
COULEUR & LONGUEUR DES CHEVEUX : De longs cheveux bruns, légèrement ondulés.
PIGMENTATION DE LA PEAU : Claire.
SIGNE PARTICULIER : Quelques cicatrices aux bras et dans le dos qui laissent suggérer une vie pleine d’aventures.
PILOSITÉ : Normale.
VESTIMENTAIRES : En raison du climat, Jorgga s’habille chaudement. Elle porte un ensemble fait de lin, de cuir bouilli et de peaux de Jölgalt.
La vie à une fin, le chagrin n’en a pas.
Pendant neuf longues années, Jorgga grandit dans la joie, dans l’amour et l’activité incessante de la tannerie de sa famille. Si être heureux ne signifiait pas ne jamais souffrir, ne jamais subir d’épreuves, mais surmonter ses souffrances et ses difficultés, l’enfant avait reçu du Gardien la vie la plus douce et la plus pure qui soit. Aux côtés de son père, puis de sa mère, elle apprit les bases de la tannerie et développa l’art de la chasse. Elle devint rapidement une petite fille mature, courageuse et fière. Jusqu’à ce qu’à la veille de sa dixième année, un groupe de déserteurs ne lui retire de la manière la plus cruelle qui soit l’être le plus cher à son coeur : sa mère.
De l’attaque, Jorgga ne garde que très peu de souvenirs.
Le matin d’un hiver glacial, sa mère décida de l’emmener avec elle à la chasse pour lui enseigner le piégeage, nécessaire à la vente de fourrures non abîmée par la pointe des flèches ou le bois des lances. Portant à coeur de la soulager des basses besognes, la petite fille partit de son propre côté déposer les collets aux pieds des arbres dont les Jölgalt et les Howok raffolaient l’écorce. A son retour, elle découvrit dans la neige le corps inanimé de sa mère ; à ses côtés, deux hommes la dépouillaient de ses prises, de ses vêtements et de ses armes, ignorant ses plaintes rauques tandis que le sang s’écoulait à flot de son crâne fendu en deux. Terrifiée, Jorgga hurla de terreur, de rage impuissante et pivota sur elle-même si violemment qu’elle fonça sur les trois hommes juste derrière elle. Elle trébucha. Sa lance lui échappa des mains et tomba sur le sol neigeux.
- Ne me faites pas de mal, par pitié. Je ne veux pas mourir, haleta-t-elle. Je ne veux pas.
L’un des hommes leva son épée et frappa. La lame plongea dans l’épaule de Jorgga et la douleur lui transperça l’âme. La petite fille hurla, alors qu’un flot de sang rouge et chaud se déversait de son corps. Terrifiée, elle voulut s’accrocher aux vêtements de l’un de ses agresseurs mais perdit connaissance. Elle fût laissée pour morte dans une crevasse près des Chaînes des Perceciels.
Jorgga n’avait aucune idée du temps qui s’était écoulé quand elle reprit connaissance. Un homme la portait sur son dos. Il était grand et musclé ; la couleur immaculée de ses cheveux lui rappelait étrangement la neige des plus hauts sommets des Monts Rumär.
- T’es qui ? lui demanda-t-elle, la gorge nouée par la douleur.
- Krav.
Jorgga s’agita.
- Arrête de bouger, je n’arrive pas à te porter.
Du combat, seuls les lâches s’écartent.
- C’est quoi ton problème Kjeld ? T’as la trouille ? Viens te battre ! Viens te battre, j’te ferai une sale gueule de Wédo !
- Ferme-là, Jorgga ! hurla Tömaes depuis le fin fond de sa couche. T’as pas fini de gueuler comme un Howok en rute ?
Les mains tenant fermement deux lames aiguisées, Jorgga passait et repassait rageusement devant la porte de la chaumière du Hänek. Elle présentait toutes les caractéristiques d’une future dirigeante : la mine butée, les larges enjambée et le pli sur le front. Tout en elle respirait l’assurance. Elle était d’un caractère intrépide et ferme, résolue à se faire respecter des membres de son Clan grâce à une poigne de fer, ôtant volontiers son gant de velours lorsqu’on osait contrarier ses plans. Il était rare qu’une jeune femme de son âge présente un tempérament aussi apte au commandement. Elle s’y était préparée depuis toujours. Elle s’y était préparée depuis la mort de sa mère, entre les mains de ces impitoyables Déserteurs. Mais un obstacle de taille se dressait sur son chemin : Kjeld Nöhreim, l’actuel Hanëk du Clan Nöhreim.
Jorgga le connaissait depuis sa plus tendre enfance. Il était son voisin, son lointain cousin et le fils du très respecté Fröjst, dit le Bouclier Carmin. Kjeld avait toujours eu du succès auprès des jeunes femmes de son village, auxquelles il semblait parfaitement insensible. Certaines admiraient la force de son bras, tandis que d’autres fondaient en croisant la froideur ravageuse de son regard. Jorgga elle, n’avait qu’une seule obsession : l’écraser comme un Lapili sous le cuir de sa botte. Chaque matin depuis près de sept longues années, la jeune femme provoquait le Hanëk dans un combat à mort, levant son épée lorsqu’il relevait son défi, beuglant d’insatisfaction lorsqu’il se dérobait. Et chaque matin depuis, elle perdait son combat, mordant la poussière en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire.
- Par le Gardien, montre-toi Kjeld ! T’as peur de m’affronter ?
- Ta gueule Jorgga, ou je te marie à cet abruti de Hön du sud histoire d’être définitivement débarrassée de toi ! Kjeld n’est pas là, alors barre-toi ou c’est moi qui te fais la peau !
- Tu régurgiteras ton bouillon de Duniig avant d’avoir fait un pas hors de cette maison, crétin ! Je ne suis pas devenue Shaas d’Argent pour perdre mon temps avec toi ! Il est où ?!
Chaque guerre appelle une nouvelle guerre.
Le sud de l’Ile Blanche. La forteresse des Bois de Koun et d’autres puissances guerrières sans précédent, mais mises en difficultés par l’avancée grandissante des étrangers sur leurs terres. Jorgga, comme le reste des Shaas d’Argent, dont une grande partie du Clan Nörheim, fut invitée à rejoindre les Bois de Koun pour les soutenir dans l’épreuve qu’ils traversaient. La Bataille d’Arvur fut un échec, dans laquelle la jeune femme perdit la foi et gagna plusieurs cicatrices. S’en suivit plusieurs autres batailles, jusqu’à ce que le Hön Kalljärta apprenne qu’un autre groupe d’envahisseurs attaquait par le nord et menaçait les villages dépourvus de protection. Le coeur de Jorgga lui hurla de rejoindre les siens au nord pour les soutenir dans la bataille qui les attendait. Mais sa raison prit le pas et elle resta aux côtés de son clan lorsque Fjölan en fit la demande.
Le Hön Markins n’était pas son chef. Elle le haïssait. Il était hautain, froid et sadique. Sa dévotion frisait le fanatisme, la force de son bras décuplait l’aversion qu’elle avait pour lui. Mais Fjölan, elle, l’était. Kjeld aussi. Et pour eux, Jorgga était prête à mettre de côté toute l’animosité qu’elle portait aux Bois de Koun.
Date d'anniversaire : 23 Alvos 294.
Phobie(s) : Jorgga a une peur maladive du vide. Elle se sent plus à l’aise dans les plaines enneigées qu’aux sommets des Monts.
Tics/manies : Avant chaque bataille, elle maquille son visage de peintures et de sang animal.
Rituel quotidien : Chaque matin depuis près de dix longues années, Jorgga défie Kjeld dans un combat à mort. Et chaque matin depuis, le combat s'achève par une victoire du Hänek, ce dernier refusant systématiquement de mettre fin à sa vie.
Ambition : Jorgga désire prendre la place de Kjeld Nörheim à la tête du Clan.
Secret : A l'âge de 16 ans, alors qu'elle parcourait avec un petit groupe de chasseurs les plaines enneigées du nord de l'Ile, Jorgga a fait la rencontre d'un homme dont elle a partagée la couche. Elle n'a appris que bien plus tard qu'il s'agissait d'un déserteur du Clan Kallhjärta.
Réputation : Elle a la réputation de ne jamais porter de coups hasardeux. Quand elle frappe, elle veille avant tout à occasionner la douleur la plus terrible qui soit.
Où as-tu trouvé le forum ? Il y a déjà plusieurs années que je suis ici, voyons !
Première impression : Toujours la même : wahou.
Robin Hobb ça te parle ? Toujours pas. Enfin en tout cas, elle n'est toujours pas répertoriée dans les auteurs dont j'ai lu les bouquins en entier !
Tes autres pseudos habituels : Momo.
Ton activité à prévoir : Excellente.
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J'ai peut-être mal compris ce qu'il fallait y écrire, mais concrètement, elle n'a effectivement aucune spécialisation. Elle ne maîtrise pas suffisamment le lien (du moins ne se concentre jamais assez pour cela, au grand dam de son clan), pour en faire un usage spécifique. Elle est impatiente et intenable, donc ce qu'elle fait est encore trop grossier pour être utilisé dans un domaine en particulier.
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