Balthazar, Celui-Qui-Tue. | | Forban du Désert On m'appelle Balthazar-Le-BalafréInfos PersonnageRANG: Nausicäa, Mowiel. VILLE & APPARTENANCE : Col Muertiga - Forbans du désertMON AGE : 24 ans & ... Posté dans Balthazar, Celui-Qui-Tue. - Lun 25 Mai 2015 - 13:28 | Je suis Balthazar-Le-Balafré, « Par le sang de nos frères, par le fer de nos pères, pour les larmes de nos sœurs. »Prénoms : Makäan Nom d'usage : Al'Bazzabouzoria Surnom Balthazar, Le Balafré ou Balthazar-Le-Balafré. Age : 24 ans et des poussières, mais même Makäan ne sait exactement. Langues parlées & écrites : Il parle et écrit couramment le Korrulien, mais ne sait pas bien le lire. Attention toute fois à cette information, Balthy est tatillon sur ses faiblesses.
Groupe : Forbans du désert. Métier : Chef de Clan, Informateur, Assassin, Pilleur. Origine : Il ne connaît pas ses origines, les seules personnes au courant étant mortes. Famille Proche : Il a une soeur dont il ne connaît pas l'existence, on ne peut donc pas la considérer comme "proche" de lui. Sa famille c'est son clan et les forbans du désert en règle générale.
Caractère : Qualités : Calme, Facile à vivre, silencieux, malin, bricoleur (et oui c'est une qualité !), altruiste envers son peuple et son clan, on peut le qualifier de clément pour un forban, pour les autres il ne s’embarrasse juste pas de mort inutile, compétent (dans son domaine c'est important pour survivre), vif d'esprit, juste (il suit une ligne de conduite qui lui est propre, basée sur sa propre notion de justice), rêveur, objectif en toute situation, fin diplomate, enfin pour un pillard du désert. Défauts : Peut s'emporter très facilement sur certains sujets, ne reconnait que difficilement ses tords, vicieux, accrocs à des substances qu'on ne préfère pas connaître, méfiant, froid, calculateur, retors, provoquant de prime abords, se sait malin, un peu de trop. Sa notion de justice est fourbe, ses buts inavouables, son sens de la repartie quand à lui est tranchant. Derrière son altruisme se cache un inconscient besoin de domination. Machiavélique. Quand les choses ne vont pas dans son sens, il devient impatient.
Préférences alimentaires : Tout ce qui est à base de viande, et cuit sur une broche. Il aime également beaucoup les fruits. Quand on est un forban, on prend ce qu'on a et on ne se plaint pas de toute façon. Loisirs : Lancer de couteau, la sculpture sur bois ou du bricolage de technologies "citadines". Il trouve également les exercices usuels de son Clan assez reposants (exercices physiques, préparation de drogues ou de poison etc ...). Quand il a le temps, voue un culte à la Mort afin qu'elle se tienne loin de lui.
Préférences relationnelles : Balthazar trouve les hommes faux et les femmes vicieuses, et se méfie des deux comme de la peste. Il ne place sa confiance qu'en peu de personne, mais se lie d'amitié assez vite. Il n'a jamais eu de relations suivies, préférant utiliser les services du marché noir pour combler ses besoins "primaires".
...FACE A UN DANGER : Calme comme un fleuve mais bouillonnant comme la terre de ses ancêtres. L'adrénaline est un moteur puissant chez lui. ..FACE A UNE NÉGOCIATION : Malgré son amour pour les situations d'urgences, il aime beaucoup l'art de la rhétorique et tout ce qui touche à la politique. Détaché et flegmatique, c'est un interlocuteur retors car il n'a peur de rien. ..FACE A UNE NOUVELLE RENCONTRE : Méfiant et provocateur. ..FACE A DES SENTIMENTS NOUVEAUX : Il s'emporte facilement et rougis comme une pucelle (sans offense). ..FACE A UNE PERTE/LA TRISTESSE : La mort fait partie de la vie, à ce titre il fera une grande fête en l'honneur du défunt et boira tout son soûl afin que l'esprit quitte ses terres dans la joie. La tristesse ne fait partie de son vocabulaire, il considère cela comme une faiblesse.
TAILLE : Un mètre soixante douze. POIDS : Soixante six kilos. COULEUR DES YEUX : Mordoré le jour, plus sombre la nuit. COULEUR & LONGUEUR DES CHEVEUX : Châtain clairs, il les porte mi-long mais le plus souvent attachés en queue-de-cheval. PIGMENTATION DE LA PEAU : De pâle à dorée. SIGNE PARTICULIER : Des balafres sur son visage (d'où lui viennent son surnom d'ailleurs) assez étranges. Un tatouage sur la poitrine et un autre sur l'avant bras. Il est sec mais musclé, assez rapide pour échapper à la vigilance de ses ennemis les moins pugnaces. Se sent nu sans son couteau. D'autres cicatrices sur son corps montrent son passé de guerrier. Se maquille les yeux afin de se donner un air plus terrifiant et qui sied mieux à son rang. SIGNIFICATION ET PLACEMENT DES TACHES : Nani ? PILOSITÉ : Imberbe sur la majorité du corps, une barbe de trois jours assez courte sur le visage. VESTIMENTAIRES : Si son clan se nomme lui même les Masques, ce n'est pas pour rien. Balthazar apparaît toujours vêtu dans des guenilles plus ou moins rapiécées, affublé d'une lourde tunique et sous un capuchon voilant ses traits . Etant plutôt svelte malgré sa grande taille, ses vêtements paraissent toujours trop grands pour lui. C'est un nomade qui bouge beaucoup dans le désert et ne porte que très peu d'attention aux codes vestimentaires. Il porte généralement des vêtements dans les tons sombres, du noir au bleu nuit en passant par l'ocre en certaines occasion. Le plus intéressant demeure cacher dans des poches secrètes et des planques aménagées à l'intérieur de son manteau ou de sa ceinture. Elles regorgent de petits instruments pointus et tranchants dont vous ne voulez pas savoir la mission, mais aussi des fioles et d'autres gadgets important pour les gens de sa "caste". Il est toujours en possession de bottes impeccables, car il sait qu'un voyageur avertis possède bonne monture.
Date d'anniversaire : Il s'est choisit Malkas 6 Velmos 1780. Phobie(s) : Les Change-peaux le mettent mal à l'aise, question de langue j'suppose. Malade en transport. Tics/manies : Jure comme un chartrier, dis tout le temps "Arrh Arrh" et son pied qui tapote le sol comme s'il était nerveux. Rituel quotidien : Prie la Mort de s'écarter de son chemin et celui de ses frères, à l'orée du soleil montant, sur une dune qu'il tient en affection. Autre particularité: Fume des cigarettes roulées très odorantes, qui masquent son odeur corporelle. Il a toute sortes d’ustensiles pour fumer de manières différentes ses herbes et épices étranges. Son passe temps secret est de collectionner des théières, allez savoir. N'aime pas être enfermé.
Ambition : Renverser Korrul afin de proclamer l'indépendance des hommes du désert ; Rallier à la cause des Tol'Krigareh tous les Kerkaï ; Déclarer la guerre à tous ceux qui les méprisent ; Boire beaucoup ; Manger encore plus, fumer tout le tabac d'Arish. Comme tout pillard, s'enrichir et prospérer font partis de son "plan". Secret : Il souhaite devenir l'homme de l'ombre qui gouvernera son futur "pays" ... C'est pas assez ? Il a drogué le repas de son adversaire dans le duel des chefs, afin de s'assurer la victoire sur lui. Il raffole de thé et de petits biscuits, si vous en possédez il sera facile de l'amadouer. Réputation : C'est un assassin qui glorifie la mort et les enfers, il a une liste longue comme le bras de cadavres au placard. C'est le chef des Assassins les plus terribles du désert, qui pensent que tout les moyens sont bons pour arriver à la mort de leurs cibles. Craint et respecté parmi les siens, les autres crachent sur ses ancêtres à chaque fois qu'il a le dos tourné. Utile mais pas apprécié.
Où as-tu trouvé le forum ? Sur un annuaire ! Première impression : J'suis amoureux *w* Robin Hobb ça te parle ? GRAVE ! j'ai toute la série des "Assassin Royal", d'ailleurs mon personnage en sera un peu inspiré héhé. Tes autres pseudos habituels : Judas c'est celui que j'ai le plus utilisé, sinon je change régulièrement. Ton activité à prévoir : Aléatoire ! Je peux être présent h24 comme être un fantôme.
| | |
| Forban du Désert On m'appelle Balthazar-Le-BalafréInfos PersonnageRANG: Nausicäa, Mowiel. VILLE & APPARTENANCE : Col Muertiga - Forbans du désertMON AGE : 24 ans & ... Posté dans Re: Balthazar, Celui-Qui-Tue. - Lun 25 Mai 2015 - 17:36 | - Spoiler:
Je poste ici car il y'a un soucis quand j'écris dans la catégorie "Histoire" ^^'
Bande son - Facultatif.
Fsssssh .... Fsssssssh... Fsssssssssh. Le vent soufflait en dehors de la petite tente sombre, soulevant des volutes de sable rendu poisseux par la nuit. Lorsque se leva l'astre lunaire, le désert devint brusquement bruyant, avec ses bêtes sauvages et ses insectes, et ses reptiles en tout genre qui ne sortaient qu'au crépuscule. Le soleil étant le pire prédateur que craignaient tout les habitants du désert sans exceptions, ils n'étaient pas étonnant de voir ce manège se reproduire à chaque fois qu'il mourrait derrière l'horizon. D'abords venaient les rampants, puis les volants, et enfin un peu plus tard, quand la matinée serait devenue jeune, viendraient ceux qui vont sur deux pattes. Ceux qui domestiquent le grand astre du jour et semblent pouvoir marcher à ses côtés sans souffrir de sa morsure. C'est injuste, se dit le petit scarabée alors qu'il contourna une lourde chaussure de cuir. - Mais le monde est injuste, lui répondit une voix enrouillée et passablement asséchée. C'était notre héros, si on pouvait utiliser un mot pareil pour un homme pareil. Un assassin, un tueur, un débauché. Il ne vous le dira pas, mais ce salaud était le chef de clan à présent. Et c'était sa première nuit en tant que roi de son petit domaine. Ce soir, il dormirait dans MES draps, de MA tente et mangerait MON repas de la victoire. Maudit sois-tu Makaan Al'Bazzabouzoria ! Tes mensonges et tes tricheries te coûteront chers dans l'après-vie, et tu seras condamné à errer dans ton corps putréfié, comme l'immonde salopard que tu es ! Ahahahaha, et alors seulement à ce moment, je serais libéré de cette image aberrante. Il y'avait du sang de partout, surement parce que la drogue qu'il m'avait fait ingérer facilitait le transit sanguin, et à mesure que ma vue se brouillait des litres du précieux liquide carmin avaient filé par ma plaie. Une marre rouge m'entourait comme une mère le fait pour son fils, tandis que le désert me dévorait littéralement. Je reposais là sur le sol, la tête dans le sable et surement figée dans une expression d'atroce surprise. Et lui il trônait là depuis deux heures, les yeux fixés sur les étoiles, des cicatrices terribles sur le visage saignant encore, comme si de rien était. Injure. Trahison. Blasphème. Il avait triché au duel des chefs, et même parmi notre caste d'assassin, le sacré devait rester intacte. Je lui avais inculqué ces leçons moi même ! Alors c'était ça, le goût de l’échec ? Dans ce cas, peut-être avait-il été meilleur que moi. - Au moins ce monde est juste dans son injustice, mon vieil ami. Souffla-t-il d'un ton triste, éteignant la haine qui s'allumait au plus profond de mon âme. *** Vieux malades mystiques.La fête battait son plein, de grands feux brûlaient haut dans le ciel, déversant une odeur alléchante de viande juteuse. Des chants emplissaient l'air et des danses faisaient vibrer l'atmosphère dans une note chaleureuse. Tout les membre du petit Kerkeïs s'amusaient, se racontaient des histoires ou se remémoraient des instants passés avec le défunt. Kaleb le Vif-Acier qu'on l’appelait ce vieux bouc. Mais à présent il était mort et son âme reposait parmi les siens, comme il était de coutume. Il n'y avait que les anciens du clan pour ne pas s'amuser, tirant des regards de désarroi à leurs compatriotes, et déversant leurs haine sur le nouveaux chef de clan. Ils le fixaient avec des regards pleins de morgue et emplis d'une sombre vengeance à prévoir. Il était impossible qu'on puisse vaincre Kaleb en combat loyal et singulier, ils le savaient tous. Sauf que pour les forbans du désert, la vie était faite d'impossible et de contrariété. Il n'était pas rare de souffrir plus de chaleur un jour que celui qui lui précédait. Tout comme la mort de Kaleb n'était qu'une impossibilité et une contrariété de plus pour eux. Que pouvaient-ils changer à leurs conditions en admettant la traîtrise de Balthazar ? Pouvaient-ils changer le destin et le sort de ce peuple rejeté par tous par ce simple fait ? Alors, raisonnables, ils se rangeaient tous à la raison du plus fort. Tous sauf ses vieux malades mystiques. Pétris de religion, de traditions et de parfums surfaits. Ils étaient pervers et décatis, bons pour la poubelle. C'était ce que pensait le jeune Makäan en tout cas. Il fit claquer sa langue dans sa bouche et rota bruyamment comme toute réponse aux Anciens, faisant rire quelques guerriers à ses côtés. Des hommes brusques et cruels, qui pouvaient vous arracher la gorge avec les dents pendant votre sommeil aussi bien que combattre des heures sous un soleil de plomb. Il avaient tous reçus l’enseignement du clan le plus meurtrier de l'histoire des forbans. Tant et si bien qu'on prenait leur savoir pour directement acquis des dieux. - Tu devrais voir la tête de ses salauds, ils font moins les malins maintenant ... Lâcha le Balafré à son ami de toujours, Quafir. L'autre rigola et arracha quelques regards noirs aux vieux pillards. Ce n'était qu'une bande de cornacs avec les dents longues, et qui profitaient du vide théologique des leurs pour imposer un dictât depuis trop longtemps subit. Des profiteurs qui se reposaient entièrement sur Kaleb pour faire régner l'ordre et diviser "équitablement" les butins entre les plus méritants. Drôle comme parfois ceux qui en font le moins ont toujours le plus de revendications. Quafir détourna son attention de la troupe décadente pour saisir ses mots : C'est sûr que quand ils t'ont lancé ce défis, ils ne s'attendaient pas à ce que tu colles une rouste à ce vieux grigris! Il servit un nouveau verre à son ami en le voyant grimacer de douleurs. Les vilaines cicatrices qui recouvraient son visage ne cicatriseraient jamais vraiment. Kaleb s'en était probablement assuré avant de mourir, et laisserait ainsi sa marque pour toujours dans l'histoire. En tout cas dans l'histoire personnelle de Makäan. Il lui fit fumer à un petit tube argenté au bout duquel pendait un tuyau en intestin de porc, relié à une petit machine à vapeur. Elle crachait des volutes parfumées aux vertus apaisantes qui l'aideraient à passer la douleur la plus aiguë. N'empêche, qui aurait crû Kaleb capable d'utiliser une arme aussi cruelle et dévastatrice ? Il devait être dans un sacré état de dévastation. Boarf, personne avant Balthazar n'avait osé remettre son autorité en doute et survécut après ça, voila tout. La voix de son ami le tira de ses rêveries. - Je me suis assuré que plus jamais ces fils de Shokr'âns n'abusent de leurs rangs pour nous voler, au moins c'est une bonne nouvelle. Il fit une nouvelle grimace alors qu'une goutte de sang se glissait sur sa peau pâle malgré les journées passées au soleil. La mauvaise c'est que je crois que plus aucunes femmes ne voudra de moi et de mon visage balafré ! Et il ria avec son frère d'armes, car la vie était belle et lui le chef de clan le plus craint de cette partie du désert. Il but sa tasse de thé-gingembre comme du petit lait. Il se laissa porter par les chants des siens, laissant le fouet pourvu de crochets à ses souvenirs douloureux. Il entendait déjà les tambours vrombirent pour le héros disparu. Son prédécesseur. C'était maintenant lui le héros de l'histoire. Il regarda tout autours de lui pour détailler la scène, et graver chaque moment dans sa mémoire. Une photo mentale où les danseuses étaient plus belles, les feux plus hauts et les hommes plus joyeux... Le cercle de tentes jetant son ombre sur le désert. Oui, c'était le début d'un tout, et la fin d'un autre. Aussi assurément que passaient les saisons. *** - Entrée de journal n°1 en 1798:
Kaleb m'a dit de commencer à tenir une sorte de journal, car dans notre métier la mémoire est importante, mais je soupçonne qu'il y'ait d'autres raisons. Devenir l'incarnation du mal que craignent tout les humains est éreintant, et le chemin jonché d'épines. On se blesse et on saigne, laissant des traces de sang derrière nous. On met les mains tellement profondément dans la crasse du monde, que se les laver devient inutile. On ne récupérera jamais nos pattes blanches, ni nos cœurs tendres. La première fois que j'ai tué un homme, cela m'a fait comme un coup de poignard. Un peu comme si je m'étais tué moi même, et que la lame glaciale transperçait mon abdomen en feu. Il y'avait de la joie teintée de tristesse, il y'avait un peu de tout et si peu de rien, que je serais bien incapable de vous décrire la scène. Alors je vais me contenter de phrases purement factuelles, dans le but de rapporter ici une étude la plus précise sur mes actes et mes crimes. Sur tout ce qui m'a poussé à agir ainsi dans l'avenir.
- Entrée de journal n°2 en 1799:
Je reprend la plume car le besoin de coucher certains événements de ma vie sur papier devient indispensable. J'ai un lourd secret dont je ne peux me défaire et qui me hante. D'un côté me gangrène la haine et de l'autre côté croit mon sens du devoir. Les uns et les autres ne cessent de se combattre, et poser par écrit tout ce qui m'est arrivé me semble être la seule échappatoire. J'ai peur de découvrir lequel des deux gagnera un jour dans cette lutte sans merci.
Mon premier souvenir du clan date de mes cinq ans. Il faisait à peine jour quand on vint me tirer du lit au son des tambours et des armes qui frappaient les murs. La mélodie était lancinante et pleine de mystères. Des hommes vieux nous regardaient d'un air satisfait, masquant leurs visages dans l'ombre et ne laissant dépasser que le bout de leurs tuniques. Certains portaient des bâtons qui brillaient dans la pénombre qui régnait dans la salle à coucher. Un taudis en torchis avec de la terre battue et de maigres lits, la paille était rêche sous mes doigts. Une grosse colonne dépassait du sol et faisait comme une araignée au plafond, qui me faisait peur certaines nuits. Certains portaient des enfumoirs dont s'échappaient de grosses volutes âcres et malodorantes. D'autres avaient de gros livres à la main, reliés d'un cuir noir desséché par le temps, et d'étranges figures géométriques ; Du métal dépassait de sa couverture comme une prison noire et brute. Et ils continuèrent à frapper ainsi jusqu'à ce que nous soyons tous levés. J'étais jeune et je n'étais jamais sorti de cette pièce nue et lugubre. La salle était aveugle et ma peau blafarde comme celle d'un de ceux de l'autre côté. On nous appelait les Enfants de la Lune. Moi j'aurais dis "la chaire à pâté", rien de plus, rien de moins, vu comment on nous nourrissait mal et qu'on nous traitait comme des esclaves. Il commencèrent à parler, nous engageant à nous ranger devant nos petits lits. Certains pleuraient un peu à cause de la peur qu'inspiraient ces vieillards aussi blafards que nous. D'autres avaient le regard vitreux d'un enfant qu'on tire du sommeil. Tous regardaient les étranges figures sous les tuniques de sorciers et les épais capuchons. On ne voyait que des mentons, et dépassaient des mains aux ongles acérés au bout de mains blanches comme les murs l'avaient été. - Aujourd'hui est un jour spécial pour vous mes enfants... Commença celui du milieu, qui dépassait les autres d'une tête mais était aussi fin qu'un fil d'acier. Aujourd'hui est le jour de votre initiation mes petits oisillons perdus ... Nous allons vous laisser une chance, une seule, d'intégrer un ordre sacré qui vous permettra d'atteindre un pouvoir capable de faire trembler même les rois ! Il fit un geste brutal du bras droit (celui qui ne tenait pas le bâton à lumière et qui dévoilait des dents jaunies par les excès) vers l'assemblée, dénudant son bras de sa tunique d'ébène. Il était pourvu d'énormes cicatrices et d'un tatouage étrange à cinq branches. J'espère ne pas avoir à vous expliquer ce qui attendra ceux qui échouerons... Et ils se retournèrent tous tandis que la voix riait dans l'obscurité du couloir. Un endroit que personne n'avait le droit de dépasser depuis ... Je ne m'en souvenais pas. D'un signe de main, ils nous invitèrent à sortir, faisant éclater l’appréhension quand à l'interdit. La bulle de méfiance ne tint même pas trois seconde un quart qu'on était tous attirés par l'inconnu.
Une grande lumière aveuglante nous cueillit à l’extérieur, déformant les formes et les couleurs, comme si elle pouvait nous écraser. Mais ce soleil brûlant me donna un avant goût de liberté et d'ailleurs. Un gout de chaleur, et du sable crissant sur ma peau.
- Entrée du journal n°3 en 1799:
Je me souviens, nous étions une petite cinquantaine rassemblés et mit les uns sur les autres dans cette petite pièce. Seulement, je m'étais toujours demandé pourquoi il y'avait si peu de femmes pour autant d'enfants ... Je ne me connaissais pas de mère, et ce qui ressemblait le plus à une figure paternelle pour moi nous prenaient pour de la viande fraîche, que l'on pouvait sacrifier dans "l’intérêt d'un plus grand dessin". J'ai mis des années à comprendre que ce dessin ne concernait que les affaires des Anciens, ses êtres sans formes ni textures, si vieux qu'on les prenaient pour des parchemins datant de l'histoire disparue (cette histoire que l'on ne conte que très tard la nuit devant les feux). Ils - nous- pensaient -pensions- que ceux là n'avaient plus aucuns désirs ni envies autres que celle de faire survivre le clan par tous les moyens. Ils -nous- acceptaient -acceptions- de tuer, piller, et même d'enlever des enfants à leurs familles pour cela. Parce que nous étions "nécessaires" à ce plus grand dessin dont ils nous rabâchaient les oreilles. Ce que nous ne savions pas alors, c'est que ce plus grand dessein consistait à leur remplir les poches et à vivre sur le dos de nos efforts et de nos peines. Jamais ils ne se mouillaient si ce n'est lors de l'initiation ... Et leurs idées étaient tordues.
Je me souviens, j'avais huit ans. Et plus que les entraînements infernaux dans le désert, sans eau ni nourriture ; plus que les exercices difficiles, sur des piloris pendant des journées à ne pouvoir bouger un orteil, c'est ce souvenir qui marqua ma fracture avec ses vieux imbéciles bouffis d'ignorance et pétris de suffisance. Nous étions donc cinquante à nous entasser dans cette petite pièce aveugle et mal engoncée, souffrant de la chaleur et des maladies comme tout ceux qui habitent dans le désert. Et à la fin de cette journée infernal, nous n'étions plus que vingt cinq. C'était cruel et injuste. C'était foutrement cruel et injuste. Depuis le départ, nous étions disposés en groupe de deux, nous soutenant, nous réconfortant, solidaires jusque dans les pires épreuves. Et puis ils sont venus nous chercher, il faisait froid et la nuit était moite. Des armes se tournèrent vers nous et un ordre claqua dans l'air, sec et sans échappatoire :Vous êtes deux à vous faire face, avant le lever du jour il n'en restera qu'un. puis d'ajouter ... Si vous refusez de combattre, il ne restera plus aucun des deux à l'aube ! Salopards vicieux et sans courage ! C'était mon première ami. Et j'ai appris durement que les liens entre les hommes étaient comme les chaines d'un esclave ... Elles ne se brisent que dans la douleur ou la mort.
- Entrée du journal n*4 en 1800:
- Halte ! Arrête toi sale chien du désert ! Et ça a commencé comme ça, moi qui courait dans une ruelle terreuse, et des miliciens à mes trousses me tirant dessus. J'avais quinze ans, et c'était ma première mission en ville. Seul. Dans le grand bain de la vie et le bousin de la cité. Et ça a terminé dans le sang, les suppliques et la mort. Ce que je ne savais pas ? C'est que ça allait devenir une habitude, une signature même. Je dévalais les rues étroites de la ville comme si des démons me poursuivaient, et ce n'était pas tant une folie que ça, compte tenue de mes détracteurs. Les Veilleurs Pourpre et leurs chiens l'avaient mauvaise. Je venais d'assassiner un dignitaire important d'une délégation de Cultivateurs. Et ce crime ne pouvait rester impunis, surtout lorsque celui qui venait de commettre cette horreur était un sang mêlé. Comment l'ont-ils su ? Surement les signes qui ne trompaient pas, les témoins sur place et ma façon de me déplacer comme si le monde n'était qu'une piste sur laquelle je pouvais glisser. Des tirs surgirent au dessus de ma tête, dévorant la pierre de certains bâtiments. C'était la première fois que j'avais affaire à une puissance de feu pareille, et j'avais peur. Ce sentiment fit naître en moi une colère sourde et puissante, qui pulsait à mon oreille à l'instar du sang qui collait à ma tempe. Aucune douleur, rien, si ne c'était l'hémoglobine qui dégringolait le long de mon arcade sourcilière.
Plus tard, j'apprendrais que c'était le frère du défunt qui avait commandité le meurtre. Comme quoi quand le sage montre la lune, l'imbécile suit bel et bien le doigt. Crétins des villes ! Enfermés dans le préjugés que nous n'étions que des bêtes incapable de penser autrement qu'avec leurs estomacs ou leurs tripes. S'ils savaient à quel point nous avions pû nous salir les mains en échange de leurs services ...
En tout les cas, j'étais dans une impasse. Littéralement. Devant moi s'étendait le mur immense, cruelle barrière entre la civilisation et le reste du monde connu. Bouge plus ! On te tiens sale racaille ! On a qu'à dire qu'il a essayé de résister ... ?Je me découvris un calme intérieur et une froide colère devant la Mort que j'inculquais moi même quelques instants plus tôt. Comme si le fait de devenir une proie m'était insupportable, et que j'étais prêt à tout pour me sortir du guêpier ou j'étais fourré. Une violente envie de vivre, de pas crever comme un chien là, le nez dans la boue et mon honneur traîné dans les cendres d'une vie trop précoce. Le feu de la rage consuma les derniers relents de peur et d'hésitation qui existaient en moi. Il faut dire qu'on m'avait élevé et entraîné dans un seul but : Honorer la grande dévoreuse d'âmes, et étancher sa soif réputée inextinguible. Les automatismes se remirent en place comme des rouages bien huilés. Je retrouvais la sensation du cuir de mon couteau avec une joie sans borne. Et quand je bondis sur le premier garde, égorgeant ses prétention dans un gargouillis sanglant ... Je sentis la joie, l'adrénaline et l'expérience prendre le pas sur tout mes autres sens communs. Les Shokr'âns (c'est comme ça que nous appelions ceux qui nous avaient rejetés) se rassemblèrent autours de moi avec leurs armes, sûr de me faire un sort grâce à leur étrange magie. Seulement, il y'a des destins plus puissants que n'importe lesquels des sorts qu'ils étaient capable de me jouer.
Je suis Balthazar-Le-Balafré, et je trace mon chemin dans un sillon de cadavres. Je suis Makäan Al'Bazzabouzoria, Celui-Qui-Tue.
| | |
| Veilleur Pourpre On m'appelle Esmeôr Aanka'LeïInfos PersonnageRANG: (joueurs que votre personnage à renconter en RP)VILLE & APPARTENANCE : Ofagär MON AGE : 58 ans Posté dans Re: Balthazar, Celui-Qui-Tue. - Mar 26 Mai 2015 - 1:02 | Bienvenuuuuue o/ Forban
- Citation :
- SIGNIFICATION ET PLACEMENT DES TACHES : Nani ?
C'est pour les korruliens donc ca ne concerne pas ton perso pour le coup !
Aussi, faire attention aux animaux, notamment le serpent qui n'existe pas sur IJ. Toute la flore et la faune sont inventées. Sinon tout est bon ! Je peux te valider. J'ai bien envie d'un petit RP avec ma Nausicaa haha ** ça me donne envie de la relancer *-*
Bon rp ! | | |
| Bourgeois On m'appelle Eanna O'FaolainInfos PersonnageRANG: Pyotr Datsiouk - Owney LowfloorVILLE & APPARTENANCE : Sant Poseïnos, à Matroos.MON AGE : 22 ans. Posté dans Re: Balthazar, Celui-Qui-Tue. - Mar 26 Mai 2015 - 2:17 | Bienvenue =) | | |
| Forban du Désert On m'appelle Loth de la VisionInfos PersonnageRANG: (joueurs que votre personnage à renconter en RP)VILLE & APPARTENANCE : Le désert des MurmuresMON AGE : 21 Posté dans Re: Balthazar, Celui-Qui-Tue. - Mar 26 Mai 2015 - 3:12 | Bienvenue (officiellement) sur IJ o/
Pas commode ce forban dis donc ! Bon en même temps un forban 8D Hésite pas à créer la fiche de ton Kerkeis dans la section des sous-groupes. Amuse toi bien en RP | | |
| Forban du Désert On m'appelle Balthazar-Le-BalafréInfos PersonnageRANG: Nausicäa, Mowiel. VILLE & APPARTENANCE : Col Muertiga - Forbans du désertMON AGE : 24 ans & ... Posté dans Re: Balthazar, Celui-Qui-Tue. - Mar 26 Mai 2015 - 5:23 | Salut, merci à vous les filles (et les moins filles sait-on jamais héhé) !
Je vais corriger pour la faune désolé, je pensais que certains animaux/insectes étaient commun à nos deux monde ... Mea Culpa ^_^.
Il me reste encore à corriger les fautes qui traînent (écrire à 5h du mat' hein @_@...) et une ou deux entrées du journal pour que tout soit ok, je te fais signe ce soir probablement (j'avais dis que je serai long, tout est de votre faute encore è_é) !
Azza > Franchement ce serait avec plaisir, je te cale dans mon top 3 des priorités rpique de mon perso héhé.
Loth > En même temps, c'est la société qui nous fait ça, on y est des bisounours incompris saperlotte ! hahah
Pluie d'amour sur vous héhé. | | |
| Forban du Désert On m'appelle Loth de la VisionInfos PersonnageRANG: (joueurs que votre personnage à renconter en RP)VILLE & APPARTENANCE : Le désert des MurmuresMON AGE : 21 Posté dans Re: Balthazar, Celui-Qui-Tue. - Mar 26 Mai 2015 - 5:27 | Tout à fait d'accord ! Je vais me rebeller contre la société !
Ah mince, c'est déjà le cas >.> bon on trouvera une solution. Prouvons que les forbans peuvent être gentils *^* | | |
| Forban du Désert On m'appelle Balthazar-Le-BalafréInfos PersonnageRANG: Nausicäa, Mowiel. VILLE & APPARTENANCE : Col Muertiga - Forbans du désertMON AGE : 24 ans & ... Posté dans Re: Balthazar, Celui-Qui-Tue. - Mar 26 Mai 2015 - 5:31 | C'est juste que l'on ne sait pas comment exprimer notre amour et notre kawaiitude ~(*w*)~
Tous des salauds t'façon, comme les patrons hahaha et racistes en plus, alors soyons aussi méchants qu'eux et pis c'est tout !
/me donne un cookie à Loth. Rejoins the dark side of the cookieeeees o/
| | |
| Veilleur Pourpre On m'appelle Enaîa Lysean Vara'DaInfos PersonnageRANG: Bras Droit des Veilleurs Pourpres - AdminVILLE & APPARTENANCE : PenjoieMON AGE : 28 Ans Posté dans Re: Balthazar, Celui-Qui-Tue. - Mar 26 Mai 2015 - 5:46 | Bienvenue officiellement Balth ! o/
Super personnage, ça me donne envie de faire un forban... xD Au plaisir de te croiser en rp et amuse toi bien parmi nous ! | | |
| Forban du Désert On m'appelle Balthazar-Le-BalafréInfos PersonnageRANG: Nausicäa, Mowiel. VILLE & APPARTENANCE : Col Muertiga - Forbans du désertMON AGE : 24 ans & ... Posté dans Re: Balthazar, Celui-Qui-Tue. - Mar 26 Mai 2015 - 9:44 | Merchi officiellement Enaïa !
Ah ouai vasy, on t'attends avec impatience du côté des beaux-gosses du désert !
Au plaisir de te croiser et merci pour les compliments >< | | |
| Cultivateur On m'appelle Asher Aanka'LeïPosté dans Re: Balthazar, Celui-Qui-Tue. - Mer 27 Mai 2015 - 13:08 | Welcome again !
Chouette perso, beaucoup de potentiel pour aller exterminer du Korrulien
A très vite. | | |
| Forban du Désert On m'appelle Balthazar-Le-BalafréInfos PersonnageRANG: Nausicäa, Mowiel. VILLE & APPARTENANCE : Col Muertiga - Forbans du désertMON AGE : 24 ans & ... Posté dans Re: Balthazar, Celui-Qui-Tue. - Mer 27 Mai 2015 - 19:48 | Merci mec ! On va faire de grands trucs j'le sens héhé.
Si tu es toujours chaud pour un lien intégré à la bio, je suis sûr la fin de l'histoire donc fais moi signe ^^
Edit : Voilà, présentation fignolée et corrigée pour les plus curieux/ses ! Bonne lecture j'espère. | | |
| Ostracisé On m'appelle Mowiel SolverreInfos PersonnageRANG: Kezaël Lysereän, Asàf Lysereän, Khalël Isam, Kriss Almandina, Nessä Lysereän, Enaîa Lysean Vara'Da...VILLE & APPARTENANCE : Penjoie - Cités troglodytesMON AGE : 19 ans Posté dans Re: Balthazar, Celui-Qui-Tue. - Jeu 28 Mai 2015 - 8:34 | Je te souhaite officiellement la bienvenue sur le forum de l'Ile aux Joyaux. Sur la CB ce n'est pas pour de vrai haha !
Ta présentation déchire vraiment. J'ai hâte de lancer notre RP, vivement ce soir pour que j'ai plus d'infos sur les bases. En tout cas, j'espère que tu vas bien t'amuser sur le forum, si ce n'est pas déjà le cas hihi. A bientôt ! | | |
| Forban du Désert On m'appelle Balthazar-Le-BalafréInfos PersonnageRANG: Nausicäa, Mowiel. VILLE & APPARTENANCE : Col Muertiga - Forbans du désertMON AGE : 24 ans & ... Posté dans Re: Balthazar, Celui-Qui-Tue. - Jeu 28 Mai 2015 - 11:28 | Merci bien Mowiel ! =) Sur la cb ce n'est pas pour de vrais, ça me rassure hahaha Tu as l'essentiel ici en tout cas, et n’hésite pas à improviser c'est ce qui fait le charme de l'écriture par forum je trouve donc lâche toi ^^
Du coup je vais sur la cb pour qu'on en discute. Et oui j'me marre bien pour le moment :p
A toute ! | | |
| On m'appelle Contenu sponsoriséPosté dans Re: Balthazar, Celui-Qui-Tue. - |
| | |
| | Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
|
| |
par Isidro l'Mécano Mar 17 Oct 2023 - 18:25
» Communication externe
par Loth de la Vision Mar 21 Juin 2016 - 15:06
» Réversa [ TOP ]
par Invité Ven 27 Mai 2016 - 8:21
» Le monde de Dùralas
par Invité Jeu 26 Mai 2016 - 7:00
» Anthalia
par Invité Dim 22 Mai 2016 - 15:17
» Marbrume, La Cité des Damnés
par Invité Lun 16 Mai 2016 - 15:07
» Questionnaire pour soutenir infinite RPG !
par Invité Sam 14 Mai 2016 - 17:33
» Escalus
par Invité Jeu 12 Mai 2016 - 9:02
» Mass Effect : Reborn
par Invité Mar 10 Mai 2016 - 15:00