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Colombe la Sybarite

L'île aux Joyaux :: Flood & Jeux :: Fiches :: Présentations

Invité

On m'appelle Invité

Posté dans Colombe la Sybarite - Dim 29 Mai 2011 - 17:11

1 - Général
Identité
Nom : Adelan - Elle n'utilise plus ce nom qui lui rappelle que les siens l'ont abandonnés
Prénoms : Colombe
Surnom : Colombe la Sybarite - Celle qui se complaît dans la luxure
Age : 19 ans
Ville : Vanylle
Langues parlées : Sa langue natale le Matroscien, ainsi que le Joyellien qu'elle a appris dès l'enfance. Depuis peu, elle s'est mise en tête d'apprendre le Vanylien, affaire à suivre.

Profession
Rang : Hors la loi - Bourgeoise de naissance
Métier : Fille de joie la plus cultivée de l'île.
Vivenef :
Famille proche : Une famille, elle en a eu une. Proche, on ne pouvait pas faire plus soudée. Aujourd'hui, elle n'a plus ni l'une, ni l'autre.

2 - Physique
Taille : 1m73
Poids : 61 kg
Couleur des yeux : Colombe a de magnifiques yeux bleus tirant sur le violet dans lesquels nombre d'hommes se sont perdus.
Couleur et longueur des cheveux : Ses longs cheveux gris très clair sont teintés de reflets mauves qui sont plus ou moins marqués selon les saisons, un violet à l'aquarelle l'été, un beau byzantium l'hiver.
Pigmentation de la peau : Aussi blanche que le plumage d'une colombe, d'où son prénom
Signe particulier : Quatre grandes cicatrices lui strient le dos, souvenirs indélébiles d'un passé qui lui colle à la peau, sans mauvais jeu de mot.
Pilosité : Minimaliste, adaptée à son métier.
Vestimentaires : Colombe aime les tenues soignées et raffinées. Elle est toujours tirée à quatre épingles. Aux robes en coton des paysannes, elle préfère les belles toilettes en soie ourlées de rubans en satin. Elle affectionne les couleurs douces et les dessous affriolants qui regorgent de dentelles et mettent en valeurs sa poitrine généreuse.

5 - Psychologie
Il y a deux Colombe. La Colombe d'avant, celle qui subissait, et la Colombe d'aujourd'hui, celle qui décide, mais même les pires épreuves de la vie n'ont pas réussi à éroder ce qu'elle a toujours été.
Défauts : Colombe n'est pas vraiment présomptueuse, mais elle est consciente de sa beauté, et disons qu'elle ne la cache que très peu. De plus, ses aventures lui ont appris à garder la tête haute, ce qui accentue son côté suffisant. Elle aime la futilité comme le montre ses montagnes de robes.
Qualités : Colombe est souriante, c'est un rayon de soleil dans la vie des gens. Elle rit souvent, prends le temps de discuter avec tout le monde et s'enquiert des soucis de chacun. Elle est très ouverte et serviable. L'abandon & la torture l'ont endurci mais n'ont pas réussi à effacer cette partie d'elle-même.
Ambition : Etre heureuse. Colombe n'aspire qu'à une chose, vivre comme bon lui semble. Elle profite de la vie, de ses petits plaisirs. Cette quête du bonheur est associée à un désir pervers de vengeance. La jeune femme fait tout ce qui est en son pouvoir pour aider les pirates qui l'ont acceptés au moment même où tout le monde lui tournait le dos. Son riche savoir sur les us et coutume de Matroos, et notamment sur les pratiques secrètes des marchands, elle leur offre sur un plateau.

Préférences :
Alimentaires : Colombe aime les mets raffinés comme les cailles farcies, les fruits confits, les oeufs de poisson. Elle se délecte de jus de fruits frais et de citronnade mais ne boit pas une goutte d'alcool pour rester maîtresse d'elle même en tout instant.
Loisirs : Lorsqu'elle veut se détendre Colombe se plonge dans la lecture ou l'écriture. Elle aime apprendre et jamais sa soif ne savoir n'est étanchée. Elle a toujours eu un goût prononcé pour les langues, et tente d'apprendre le Vanylien mais les maîtres sont rares, alors elle grappille quelques locutions par ci, par là. Quand vient l'été, elle affectionne les balades en bateau, et la baignade, elle a même la chance de savoir nager. Elle considère son travail comme un loisir, elle ne prend pas du plaisir dans l'acte lui-même mais dans la minutie de sa réalisation, c'est pour elle un exutoire, un moment où elle oublie qui elle a été, qui elle sera, un moment où elle se contente d'être.
Relationnelles : Colombe a le contact facile. Elle a beaucoup d'amis, et les gens l’apprécient en général. Elle parvient même à charmer les plus endurcis des pirates avec son sourire angélique et sa voix douce. C'est évidemment un plus dans son métier, Colombe est très libre dans ses relations, elle peut offrir son corps à quelqu'un et lui parler stratégie l'instant d'après. Elle ne met jamais de limites et s'adaptent à celles des autres.

4 -Comportement
..face à un danger : Colombe fait tout pour éviter les situations périlleuses. Elle a déjà payé son tribus au danger, mais si par malheur, il joue les troubles fêtes, elle n'est pas du genre à fuir ou à supplier, au contraire, elle est prête à vendre chèrement sa peau et à en découdre avec le destin pour ne pas perdre son bonheur retrouvé.
..face à une négociation : Colombe est très conciliante, les envies de son interlocuteur sont les siennes. Il y a rarement besoin de négocier avec elle. La seule chose sur laquelle elle reste intransigeante, et qui est donc non-négociable, c'est les 2 galons d'argent que ses clients doivent laisser sur la table avant de partir.
..face à une nouvelle rencontre : Colombe fait de nouvelles rencontres tous les jours, elle va naturellement vers les autres. Dès qu'elle croise quelqu'un qu'elle ne connait pas, elle est immédiatement très curieuse et intéressée.
..face à des sentiments nouveaux : L'échelle de sentiments de Colombe est aujourd'hui très limitée. Elle ne connait guère plus la peur, ni la tristesse. Elle en a fini avec la nostalgie. Seul l'Amour, le grand, lui est encore inconnu. Face à cette nouvelle sensation, elle serait certainement perdue, car cela impliquerait qu'elle s'abandonne un peu, et elle en est incapable. Pour le moment.
..face à une perte/la tristesse : Colombe a le coeur dur comme la pierre et en même temps très sensible. Elle aime ses amis, son bienfaiteur, même ses clients à corps et coeur perdus, mais dès que les sentiments s'inversent, elle est incapable de ressentir la tristesse, même face à la mort d'un être cher. Elle aime les vivants et ne pleure pas les morts.

6 - Biographie :
Tout le monde rêve de naitre dans une famille unie, d’avoir des parents aimants, des frères & sœurs complices, une jolie maison. Colombe avait tout cela et bien plus encore. La nature lui avait offert la beauté et l’intelligence, sans oublier la richesse pour ne rien gâcher. Plus que généreusement, elle y avait ajouté la bonté et l’humour. Non contente de son chef d’œuvre, elle lui avait donné la grâce et une voix mélodieuse. Et un jour, sans prévenir, elle lui avait pris sa liberté comme pour se faire rembourser ces années de bonheur qu’elle avait dessiné pour elle.

Colombe a grandi dans les beaux quartiers de Matroos avec ses parents, sa sœur Meribelle et ses deux frères Levian & Ether. Il n’y avait pas de petite fille plus heureuse dans toute la cité. Chérie de tous, c’était une élève modèle qui travaillait dur pour exceller dans tout. Son père était un riche marchand dont le commerce florissant assurait à toute la maisonnée un train de vie des plus confortables. Tant d’opulence aurait paru déplacée aux ouvriers qui a deux rues de là se ruinaient la santé pour offrir à leur famille un maigre bouillon alors que s’amoncelaient sur la table des Adelan les mets les plus exquis. « Papa, tu es mon héro » répétait-elle à son père qui ne se lassait pas de la faire virevolter quitte à y perdre son souffle, et pour le remercier, elle lui jouait du violon ou lui faisait la lecture de sa voix chantante.

Les feuilles mortes s’amoncelaient dans les rues, les hommes installaient les panneaux de chanvre qui servaient à isoler les maisons du froid qui pointait son nez. L’automne était majestueux cette année là, plus encore que dans ses souvenirs. Les collines s’étaient vêtues de teintes orangées, et les derniers rayons du soleil illuminaient les ruelles de Matroos. Colombe portait la lourde cape que sa mère lui avait fait confectionner durant l’été en prévision des premières gelées. Elle n’en avait pas pour très longtemps, une dernière course et elle serait rentrée. Tout en remontant la rue, elle songea au faisan qui rôtissait dans le four et cette pensée lui mit l’eau à la bouche. Elle accéléra le pas. « On est pressée jeune demoiselle ? ». La voix la fit sursauter. Le garçon qui l’avait interpellée lui sourit. Elle n’était pas frivole mais elle ne put s’empêcher de le trouver charmant. « Je ne voulais pas vous faire peur ». Elle rougit. Du haut de ses 17 ans, elle en était à ses premiers badinages. « Etes-vous donc muette ? ». Fastidieusement, elle lui sourit en retour : « Veuillez m’excuser, je ne voulais pas vous paraitre impolie ». La bienséance était innée chez Colombe, et elle allait de paire avec une certaine naïveté. Lorsque le jeune homme l’invita à le suivre, pour bavarder, elle lui emboîta le pas. Il était drôle, et savant. Il lui parla de ses voyages. Elle ne vit pas le jour décliner. Il lui conta des aventures imaginaires. Elle en oublia qu’elle ne devait jamais quitter les hautes quartiers. Il la complimenta. Elle n’entendit pas ses complices approcher.

Lorsqu’elle reprit conscience, Colombe ne voyait rien, elle n’entendait rien, seule une foudroyante douleur aux poignets lui fit comprendre qu’elle était encore vivante. Il faisait noir, ses pieds touchés à peine le sol et les chaines qui la retenaient prisonnière lui entamaient les chaires. Son cœur battait la chamade dans sa poitrine, et quand après de longues minutes d’attente, elle entendit le bruit d’une porte, il eut une ratée. La silhouette massive d’un homme se dessina à la lueur d’une bougie. Il la regarda droit dans les yeux, la mettant au défi. Elle ne dit pas un mot, apeurée. Ses geôliers voulaient une rançon. Il ne pouvait s’agir que de cela. Cette idée la réconforta, son père allait payer, elle serait relâchée et dans quelques mois, un an au plus, elle aurait oublié toute cette histoire. L’homme sortit un couteau. Un cri de détresse franchi ses lèvres, elle ne voulait pas mourir, pas maintenant. Dans un reflexe de sauvegarde, elle ferma les yeux pour ne pas voir la lame s’enfoncer dans sa poitrine. Un éclair argenté et sa cape tomba à ses pieds. Le ruban tranché atterrit avec douceur sur l’étoffe mauve dans un spectacle de toute beauté qui jurait avec la scène. Lentement, il dénoua son corsage, Colombe se raidit. Quelque chose clochait. Sa robe glissa, dénudant ses épaules sur lesquelles l’homme déposa un baiser. Ses mains froides la firent frissonner quand il caressa sa nuque. Elle ne portait plus que sa combinaison. Deux éclairs d’argent et elle était entièrement nue. Colombe sentit la pression de l’homme derrière elle. « Non… » L’horreur de la situation lui sautait au visage et une larme coula sur sa joue. « Non ! » répéta-t-elle plus fort. Elle tenta de se dégager mais il la serrait trop fort. Elle le supplia, lui parla des ressources de sa famille, lui dit qu’elle ne méritait pas ça, mais bien sûr, il ne l’écoutait pas. Dans un dernier élan de désespoir, elle lui assena un violent coup de coude dans le thorax. Sous l’effet de la douleur, il recula, le souffle coupé. Lorsque son visage réapparu dans la clarté de la bougie, il était déformé par la colère. Sans un mot, il attrapa un fouet invisible dans un coin sombre de la pièce. Pas de ceux que l’on utilise pour assouvir de lubriques fantasmes, un long fouet de cuir pour châtier les insoumis et les traitres. Slash. Tous les muscles de Colombe se raidirent. Slash. Elle hurla à s’en déchirer la commissure des lèvres. Slash. Un sang chaud coula de ses plaies pour finir sa course sur ses fesses rebondies. Slash. L’objet de torture tomba sur le sol. Son tortionnaire lui murmura à l’oreille : « Maintenant, tu sais que tu n’as pas le choix ». Et il reprit où il avait commencé.

Colombe enchainait les clients. Elle était très demandée. Ses trains fins et ses bonnes manières étaient réputés dans toute la ville. Elle ne pensait plus à son ancienne vie, la douleur l’aurait tuée. Son regard autrefois animé d’une lueur vivace était triste & éteint. Elle avait caché ses sentiments dans un coin, et vivait tel un fantôme dans l’atmosphère pesante du bordel. Chaque matin, une vieille aux mains fripées venait la serrer dans des frusques toujours plus étriquées et sans ménagement peignait ses longs cheveux. Elle la fardait outrageusement et repartait sans lui avoir dit un mot. Puis des hommes venaient la visiter, et repartaient avec un peu moins de flamme. Certains étaient des habitués qui lui apportaient parfois des petits présents. Du parfum, une étole. De quoi leur donner bonne conscience lorsque leur regard se posait sur les cicatrices encore rouges qui lui striaient le dos.

La ruelle était sombre. Colombe errait à peine vêtue, elle chancelait sur les irrégularités des pavés. Complètement égarée, ses cheveux étaient emmêlés et un sang qui n’était pas le sien commençait à sécher sur ses mains. Elle l’avait fait. Elle se revoyait comme dans un rêve prendre le couteau. Elle revoyait l’éclair argenté, la peur dans les yeux de son bourreau. Ses supplications. Sa lente agonie. Mais tout cela n’avait plus d’importance, elle avait ré-ouvert une porte dans son esprit et timidement ses souvenirs venaient s’amasser sur le seuil. Les bras réconfortant de sa mère, le sourire bienveillant de son père, sa belle maison, tout ce qu’elle était sur le point de retrouver. Son cœur fit un bon en apercevant les volets rouges et les lourdes jardinières pendues aux fenêtres. Elle courut jusqu’à la porte et frappa de toutes ses forces, elle était sauvée. Après tant de souffrances, elle allait reprendre le cours tranquille de son existence. C’est Meribelle qui ouvrit la porte. Colombe se jeta sur elle pour la prendre dans ses bras mais Meribelle fit un pas en arrière. Surprise, Colombe l’interrogea du regard. Sa soeur s’effaça et disparut dans le salon. Toujours sur le seuil, Colombe ne put retenir ses larmes quand son père se présenta à la porte, il n’avait pas changé durant ces 6 longs mois, il avait seulement l’air plus soucieux, comme si quelque chose s’était cassé en lui, quelque chose qui ne pouvait pas être réparé. Colombe l’étreignit avec tant de force qu’il ne put l’esquiver, après un instant d’hésitation ses bras se refermèrent sur sa fille tant aimée, et les larmes de Colombe redoublèrent d’intensité. « Je rentre à la maison… ». Son père la repoussa délicatement mais fermement. « Non Colombe, tu ne rentres pas ». Son visage avait pris un air sévère qu’elle ne lui connaissait pas. « Qu’avais-tu en tête ? ». Comment pouvait-il s’énerver ? Elle était vivante, ne pouvait-il pas seulement se réjouir de son retour ? « Je n’arrive plus à regarder mes amis en face. Te rends-tu compte du déshonneur et de la honte que tu as fait s’abattre sur notre famille ? ». Elle bredouilla qu’elle n’avait rien fait. Rien. « Dès que j’ai su que tu vendais tes… ». Elle l’arrêta incrédule : « Tu…Tu savais ? ». Son monde s’effondrait. « Toute la ville est au courant Colombe ! Tu crois qu’une fille de bonne famille qui… qui… qui se… ». Colombe n’écoutait plus. « Les héros ne laissent pas tomber les innocentes lorsqu’elles sont en détresse… Papa ! Papa ! Comment as-tu… Papa… ». Elle donnait des coups de points frénétiques sur la poitrine de son père en hurlant, la voix saccadée par des sanglots incontrôlables. Il lui attrapa les mains, l’immobilisant contre le battant de la porte et lui tendit une bourse : « C’est tout ce que je peux faire pour toi Colombe… ». Et avec une infinie tristesse que n’aperçut pas sa fille, il referma la porte, la laissant seule dans la nuit chaude de l’été.

Une pierre. Son cœur était aussi lourd que la roche lorsqu’elle s’éloigna. Elle jeta un dernier coup d’œil par-dessus son épaule, assez longtemps pour apercevoir le visage de sa mère disparaitre derrière un rideau. Elle marcha sans but dans la moiteur de la nuit. Un chien hurlait dans le lointain, les boulangers enfournaient les premiers pains, le clocher sonnait. La vie continuait. L’horloge de Colombe, elle, était obstinément bloquée, un passé mais plus d’avenir. Finalement, elle s’assit sur un banc dans un parc à l’abandon. En séchant ses larmes du revers de la main, elle entreprit de faire l’inventaire de ce qu’elle possédait. Une combinaison tâchée, une épingle à chignon en bronze, des sandales de cuir, deux galons d’or et quatre galons d’argent. Ca, sa jeunesse et sa beauté, voilà tout ce qu’il lui restait. Au loin, elle entendit les cris éméchés d’un groupe de jeunes gens, 3, peut être 4 individus, de pauvres types des bas quartiers venus chercher dans l’alcool le réconfort qu’ils ne pouvaient trouver nul part ailleurs. Colombe en voulait à la Terre entière, et vécut très mal cette intrusion inopinée. « Partez ! Partez tout de suite ! ». Elle n’avait plus peur de rien. Qu’ils la violent ? Qu’ils la frappent ? C’était une vieille habituée. Qu’ils la tuent ? Et elle serait délivrée. Mais ils passèrent leur chemin, en s’excusant bruyamment. « Là ! Elle est là ! ». Une cohorte envahit le jardin. Ils étaient tous là. Ils auraient pu la remercier pour ce qu’elle avait fait, mais ils ne juraient que par la vengeance. Même la vieille était là. C’est elle que Colombe frappa en premier. Ensuite tout se brouilla. Elle donnait des coups de poing, de pieds, elle roulait sur le sol, se débattait avec la fureur des condamnés. Elle allait mourir ce soir, mais elle vendrait chèrement sa peau. Sa pommette avait éclatée, son œil prenait une teinte bleutée, son épaule était démise, son poignet cassé. Elle continuait à frapper dans le tas. Avec acharnement. Colombe se sentait pousser des ailes, et puis plus rien. Le noir. Le silence.

Colombe entrouvrit un œil, plus l’autre. La lumière l’aveuglait. Le blanc des murs, le couloir, la porte, la paix intérieure ; tout donnait l’illusion de la mort. La jeune fille se redressa, et aussitôt chaque centimètre de son corps la fit souffrir. Son poignet était bandé, chacune de ses plaies nettoyée et pansée. Elle portait une chemise de nuit propre et un verre d’eau était posé à côté d’elle. Elle le but avec reconnaissance, sa gorge était sèche comme si elle était là depuis plusieurs jours. Sa tête lui faisait un mal de chien, elle dut se recoucher à cause des vertiges qui l’assaillaient. C’était trop le bordel dans son esprit pour qu’elle soit au Paradis, elle allait bel et bien devoir se coltiner une troisième vie. Elle était maudite.

Son visage était celui d’un matroscien mais ses yeux… Ses yeux luisaient de la magie des korulliens. *Un sang-mêlé* songea Colombe. Elle ne recula pas, son esprit lui disait de se méfier mais d’instinct, elle sut qu’elle pouvait lui faire confiance. Il n’était plus très jeune. Cinquante ans, peut-être soixante mais il était encore robuste, et les rides qu’il avait aux coins des yeux lui donnait un air bienveillant qui acheva de détendre Colombe. « C’est vous… Vous m’avez sauvée ? » Ce n’était ni un remerciement, ni un reproche, un simple constat tout au plus. « Oui, je t’ai prise dans mes bagages, j’espère que tu n’en voudras pas trop à un vieillard en manque de compagnie… ». Ainsi, elle était à Vanylle. Cette idée lui plut. Vanylle. La cité rebelle. Elle avait sa place ici. Colombe posa sa main sur celle du vieil homme, cette fois, c’était un remerciement.

6 mois. 186 jours qu’elle vivait à Vanylle. Au début, elle avait partagé la maison et la couche de son bienfaiteur mais il l’avait invitée à vivre sa vie. « Tu ne me dois rien », voilà ce qu’il lui avait dit. Il avait tort. Pourtant, elle s’était laissée convaincre, et elle avait acheté un appartement dans les faubourgs avec l’argent de son père, bien contente de s’en débarrasser. Une grande pièce lumineuse dans laquelle trônait un majestueux lit à baldaquin. Evidemment, Colombe aurait pu aisément trouver un emploi dans une administration, elle parlait et écrivait deux langues, ce qui était plutôt rare. Cependant, elle embrassa une autre carrière. Colombe vend ses charmes contre 2 galons d’argent. L’argent, les belles toilettes, le parfum, les bijoux, l’attention des hommes. Elle se complait dans une luxure dont elle est le seul maitre.

7 - Et toi cher joueur ?
Où as-tu trouvé le forum ? Sur Nano
Première impression : Je suis fan. Le contexte colle à ce que j'aime le plus les RPs fantastiques avec des pirates sur fond d'ambiance XVIIIième.
Robin Hobb ça te parle ? Je connais de nom mais vous me donnez particulièrement envie de lire un de ses cycles.
Tes autres pseudos habituels : Calliope, Aristée Lawrence.

Oracle

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http://www.ile-joyaux.com/t34-noreshia-saule-fille-de-marchand

Posté dans Re: Colombe la Sybarite - Dim 29 Mai 2011 - 17:28

Bienvenue Calli-chou ♥
Contente de te retrouver sur IJ !!! Et j'adore déjà ton perso ** Elle va nous causer des ennuis :p lol

Bon courage pour finir ta fiche.

Invité

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Posté dans Re: Colombe la Sybarite - Lun 30 Mai 2011 - 2:57

Calli ♥
Bienvenue à toi, trop contente que tu sois ici *o*
J'aime beaucoup ton avatar, tu as l'image de base ? :O

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Posté dans Re: Colombe la Sybarite - Lun 30 Mai 2011 - 3:07

Bienvenue *0* Joli avatar !
Au plaisir de lire la suite de ta présentation ♥

Invité

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Posté dans Re: Colombe la Sybarite - Lun 30 Mai 2011 - 8:57

Je suis d'accord ! Quel avatar ! =3

Bienvenue sur le forum !

Chamane

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Posté dans Re: Colombe la Sybarite - Lun 30 Mai 2011 - 12:33

Bonsoir !
Nous avons ajouté trois éléments dans les fiches de présentations :
- Langues parlées
- Famille proche
- Ambitions

Pourrais tu stp rajouterai ceci dans ta présentation comme sur le modèle ? Merci et désolée pour ces petits éléments supplémentaire ! ♥

Invité

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Posté dans Re: Colombe la Sybarite - Mar 31 Mai 2011 - 17:34

Merci à tous pour vos messages de bienvenue =)

Je voulais finir ma fiche ce soir, mais après plus de 3h d'écriture, j'en suis à peine à la moitié de l'histoire >.< Donc la suite au prochain épisode, certainement demain soir.

Pour mon avatar, j'ai l'image en entier et même la galerie Deviantart, je te passerais le lien quand je serais sur mon autre ordi Firea.

Invité

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Posté dans Re: Colombe la Sybarite - Mer 1 Juin 2011 - 3:39

Oh ! J'ai réussi à trouver l'image grâce à tineye, mais je veux bien la galerie deviantART, ça promet ♥

Invité

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Posté dans Re: Colombe la Sybarite - Mer 1 Juin 2011 - 3:46

ici

Invité

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Posté dans Re: Colombe la Sybarite - Mer 1 Juin 2011 - 3:58

Merci beaucoup *o*

Invité

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Posté dans Re: Colombe la Sybarite - Mer 1 Juin 2011 - 17:02

Fiche terminée! Enfin, je suis très déçue, j'avais vraiment en tête quelque chose de plus rythmé, et puis comme d'habitude, je me suis perdue en chemin. Il me tarde d'être validée, mon nom sans couleur me fait pitié sur la CB xD

Invité

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Posté dans Re: Colombe la Sybarite - Jeu 2 Juin 2011 - 1:00

Aw, franchement, c'est horrible ce qui lui arrive. é__è Et ne te fais pas trop de reproches, ton histoire m'apparait bien rythmée à moi (et superbement écrite, cela va sans dire : D)

Chamane

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Posté dans Re: Colombe la Sybarite - Jeu 2 Juin 2011 - 2:21

Oh mais ton histoire est trop triste T.T Vraiment un connard ce père !*a fond*. J'aime beaucoup ton personnage et ton histoire fut très agréable à lire ♥
Tout est ok je te valide et je te met ta couleur haha !

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Posté dans Re: Colombe la Sybarite - Jeu 2 Juin 2011 - 3:16

Han son histoire est affreuse ! Mais c'est super bien écrit !
2 galons d'argent, elle se vend cher xD
Après juste un détail, mais à Vanylle ya pas d'administration, ce sont les capitaines et leur revendeur qui ont le "pouvoir".
Bon RP ^^

Invité

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Posté dans Re: Colombe la Sybarite - Jeu 2 Juin 2011 - 3:42

Han mais cette histoire T_T c'est horrible, pauuuuvre Colombe =(

Invité

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Posté dans Re: Colombe la Sybarite - Jeu 2 Juin 2011 - 7:18

Merci =) Je suis contente d'être enfin validée, même si je vais pas pouvoir commencer à RP tout de suite, la marmaille débarque dans 3/4 d'heure T__T

Pour l'administration, je vais changer alors. Le prix élevé est volontaire, c'est le grand luxe du luxe, "la girl friend experience" avec une fille sublime =)

Invité

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Posté dans Re: Colombe la Sybarite - Jeu 2 Juin 2011 - 7:33

Ta perso va peut-être bien s'entendre avec Venicya ♥ quel dommage qu'elles ne soient pas dans la même ville !

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Posté dans Re: Colombe la Sybarite -

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