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Découverte d'un nouveau sens...

Azaëlle
Chamane

On m'appelle Azaëlle


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Posté dans Découverte d'un nouveau sens...   - Lun 9 Juil 2012 - 9:04

La fraicheur de l’Oasis était une bénédiction dans ce désert brulant. Cette jungle immense, lourde de végétation luxuriante et d’animaux en tout genre était un lieu sacré, en parfait état. Nul homme mal avisé ne fréquentait ses lieux et la foule des villes semblait déjà un lointain souvenir. Seul le chant des oiseaux et le clapotis de l’eau résonnaient dans cet havre de paix. S’étendant sur plusieurs kilomètre, l’Oasis de Ruyn était un parfait lieu pour quiconque était en quête de réflexion et de réponse. Ici, toute la pression du monde extérieur s’évaporait, toutes les blessures se refermaient. La rancœur, la haine et la colère laissait place à un sentiment de bien être.

Le pas de quatre personnes retentissait dans cette nature sauvage. Deux hommes transportaient dans un traineau de fortune Celle qui Entend. Reprenant conscience légèrement, son regard agare s’arrêtait sur chaque merveille de l’Oasis. Devant elle, Celle qui Dépossède marchait d’un pas lent. Respirant à grand poumon, un sourire aux lèvres. Les yeux fermés pendant quelques secondes elle se fondait complètement dans la nature. Amoureuse depuis toujours de cet endroit, elle aimait y passer de longues heures avec Ysoa afin de parfaire sa collection de plume. Elle aimait ses instants de paix et de silence absolus. Si elle le pouvait, il y aurait longtemps qu’elle se serait installée définitivement ici. Hélas, ce lieu était un don de Ruyn et c’était lui seul qui pouvait y vivre.

La caravane progressait doucement, dans un silence religieux, se contentant d’arpentait le chemin sans s’en écarter. Une fois bien enfoncée dans cette jungle, ils arrivent devant une immense cascade. Depuis toujours, cette cascade mystérieuse attirait de nombreuses personnes. D’où prenait telle sa source ? Un mystère que c’était promis de résoudre un jour la jeune Azaëlle.

En attendant, les hommes déposèrent Ysoa près de la cascade. Confortablement installée dans un nid de feuille, Azaëlle vint à ses côté. Elle s’assit en tailleur sur sa droite, prenant sa main délicatement. Puis elle ferma les yeux.

Elle laissa son esprit vaguait de conscience en conscience, se retrouvant tantôt chez un homme, tantôt chez une fillette et ainsi de suite. Elle cherchait à percer l’âme de sa sœur une nouvelle fois. Mais étrangement, elle ne la percevait plus. Non, Celle qui Entend semblait s’être fermée, refusant son contact.
La jeune Chamane avait toujours été interdite d’user de son don avec ses confrères. Aucun d’eux ne souhaitait voir son intimité dévoilé mais plus que ça, lorsqu’elle entrait dans l’esprit d’un des Chamanes, ils ressentaient tous une désagréable sensation. Ils étaient, somme toute, connectés entre eux et pénétrer l’esprit d’un revenait à entrer dans sa propre tête. Une chose à laquelle, elle ne trouvait pas de réponse.

Elle rouvrit les yeux, soupira un moment et attendit. Ysoa, toujours à demi consciente était encore loin d’elle…

Citation :
Voilà Ysoa, j'espère que ça te vas ♥
Ysoa Taima
Chamane

On m'appelle Ysoa Taima


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Posté dans Re: Découverte d'un nouveau sens...   - Mar 10 Juil 2012 - 10:47

Le chant de Celui qui Insuffle avait apaisé la jeune femme. La douleur avait diminué, lui laissant le répit dont elle avait besoin pour se ressaisir. Elle avait glissé dans une douce torpeur depuis laquelle elle avait perçu sans les toucher, les êtres gravitant autour d’elle.

Les animaux, d’abord.
Son esprit les avait quittés peu à peu, lâchant la bride qui les avait liés au sien sans maîtrise. Leur instinct avait repris le dessus mais pas suffisamment pour qu’ils s’en prennent au Chamanes ou aux gardes présents dans l’enceinte du Temple. Leur nature sauvage ravivée, ils s’étaient égayés autour d’eux comme une nuée d’insectes dérangée dans sa moisson de pollen. A mesure qu’ils s’étaient éloignés, elle avait jeté son esprit derrière eux, s’efforçant de protéger les korruliens. Mais sa fatigue était grande et rien ne lui assurait que ce fil ténu avait suffit.

Les hommes, ensuite.
Elle n’avait jamais pénétré leur esprit comme le faisait Azaëlle mais elle percevait parfois leur présence à travers celle des bêtes. Un insecte, par exemple, dont les élytres frémissent sur le passage de quelqu’un. Cette fois-ci, pourtant, les hommes restaient aux confins de son esprit. Elle les savait là mais les animaux eux-mêmes peinaient à les sentir tant ils étaient fiévreux, occupés à fuir ou à chasser. Ysoa était si accaparée par eux qu’elle ne percevait rien au-delà d’eux. A part peut-être…

Les Chamanes, enfin.
Du fond de sa torpeur, Ysoa avait senti quelque chose. Une présence à la fois familière et étrange. Elle avait mis plusieurs secondes à comprendre si bien que lorsqu’elle avait cherché à saisir Celle qui dépossède, celle-ci avait déjà disparu. Après quoi elle avait fermé son esprit, ébranlée par ce contact.

Dans un demi-sommeil, ses sens lui apportèrent épisodiquement les informations que son âme cherchait à réunir. Elle reconnut les odeurs de la sylve, la brise légère des sous-bois, l’haleine fraîche de la cascade.
L’Oasis.
Le plus bel endroit de l’île. Ysoa y avait passé tant de temps avec la faune pour guide qu’elle pouvait s’y diriger à l’aveugle.
Avant d’ouvrir les yeux, elle se concentra sur la nouveauté, fronça les sourcils, s’agita un peu, mit de côté pour un temps les mains fraîches de sa sœur et le parfum de son lit feuillé. Le bourdonnement était toujours là mais il était différent. Comme si la manique avait perdu en épaisseur ce qu’elle avait gagné en rudesse. La douleur, elle, avait disparu, exilée là où elle devenait supportable.

Lentement, Ysoa ouvrit les yeux. Son regard s’ajusta aussitôt sur les frondaisons, d’un vert éclatant comme seuls peuvent l’être les feuillages près de la cascade. Il suivit les branches puis parcourut le tronc d’un arbre, attrapant au vol une libellule irisée qui l’amena au regard d’encre d’Azaëlle. Elle lui sourit. Elle se sentait bien.
Soudain, un oiseau chanta. Comment sut-elle qu’il s’agissait d’un oiseau, Ysoa n’aurait su l’expliquer. Mais en lieu et place de la douleur qui l’avait saisit plusieurs heures plus tôt, se trouvait un début d’émerveillement qui la surprenait en plein rêve. Vous savez, comme parfois l’on se laisse surprendre par une anomalie, lorsqu’on rêve… ? Et l’on se dit : « Tiens ! je rêve ! » Merveilleuse sensation que l’on exploite aussitôt pour modeler son environnement. Les Chamanes connaissent cette sensation ; après tout, ils sont capables de modeler un certain nombre d’éléments autour d’eux, d’une manière ou d’une autre. Eh bien c’est comme si tout à coup, Ysoa se rendait compte qu’elle rêvait. Sauf qu’elle ne rêvait pas et elle le savait. Cette chose aussi déconcertante et lointaine, cette chose profane pour celle qui ne l’avait jamais côtoyé, cette chose qui aurait dû rester inaccessible… Cette chose venait de trouver une brèche et s’y engouffrait avec une volonté propre que toute la puissance des Chamanes et de Ruyn réunis n’aurait pu repousser.
Le chant d’un oiseau. Le clapotis de l’eau. Le bruissement des feuilles. Les stridulations des insectes. Pour Ysoa, tout s’harmonisait brusquement, à la fois indistinct et parfaitement discernable.

Son sourire s’agrandit et ses doigts pressèrent doucement ceux d’Azaëlle tandis que ses yeux fascinés cherchaient à capturer les sons qui l’entouraient, aussi tangible que ce et ceux qui les produisaient.

Citation :
Nickel ! ♥ Riche idée, l’Oasis XD Vais essayer de gérer ça en n’allant pas trop vite dans les découvertes :p
Invité

On m'appelle Invité

Posté dans Re: Découverte d'un nouveau sens...   - Mer 1 Aoû 2012 - 6:38

Peu de temps auparavant dans une chambre du temple d’Arish…

Muraco, toujours enfouit dans sa transe depuis un mois, semblait ne jamais vouloir en sortir, étalé sur son lit, complètement inerte, il pouvait faire croire à n’importe qui qu’il était mort, sauf si ce n’importe qui avait l’intelligence de vérifier son pouls qui, lui, variait en fonction de l’heure de la journée. Tantôt rapide, tantôt lent, son rythme cardiaque oscillait comme s’il menait ses journées normalement, ce qui n’était pas le cas. Il devait certainement vivre ses visions jusqu’au plus profond de lui-même. En ce jour, son cœur s’était soudainement fortement accéléré. Bien évidemment, ses soigneurs n’étaient pas là, ils passaient seulement de temps en temps pour vérifier l’état du chamane et s’en occuper, lassés de le voir en transe. C’est ce moment-là que choisi l’esprit de Muraco pour reprendre sa pleine conscience. Il s’était relevé comme s’il sortait d’un long cauchemar, transpirant, surpris et soulagé. Il observait les lieux comme s’il avait du mal à comprendre comment il avait bien pu se retrouver là. Il sembla comprendre assez vite qu’il venait de sortir d’une longue vision, si longue, qu’il avait dû croire qu’il se trouvait dans la réalité. Nulle crainte à avoir, il était à présent en sécurité, dans le temple d’Arish.

Dans son esprit, ses visions commençaient à avoir du sens, en effet, son visage décrivait une illumination soudaine. Il s’empressa de se vêtir et de préparer de quoi apaiser son esprit à l’aide de bonnes bouffées d’air impur. Tandis qu’il disposait l’herbe sur la feuille et la roulait, il ne put s’empêcher de se dire à lui-même :

« C’était donc ça, le brouillard épais, cette puissante vision interférait avec mon esprit. Prévoir ce que l’on verra dans une prévision, ce serait comme rêver que l’on rêve d’un rêve inconnu… On perdrait tout contact avec la réalité... Le futur est maintenant plus clair, mais il y a encore des choses qui m’échappent… »

Il arrêta de parler au moment où il se mit à tasser l’herbe, la tapotant contre la table, à l’aide d‘un objet fin et enroulant le bout pour ne pas perdre une seule miette. Rangeant son sachet d’herbes dans une poche intérieure de sa robe blanche de chamane et se munissant d’un bâton de défense et d’un poignard par pure précaution, il s’approcha de la porte qu’il entrouvrit pour vérifier si la voie était libre. Personne en vue, les soigneurs devaient être en train de se détendre quelque part. Il s’empressa de rejoindre le perron du temple en longeant les murs. Il fallait toujours rester dans l’ombre, pour mieux percevoir la lumière, autrement on risquait d’être éblouis et d’hériter d’un résonnement erroné. Il réussit donc à se faufiler jusqu’à l’entrer sans difficulté notoire, les gens du temple circulant sans trop faire attention.

Arrivé à l’extérieur, le chamane prépara discrètement un draoma pour un petit trajet. Apparemment, il ne souhaitait pas être embêté par un soigneur zélé, ce qui pouvait être compréhensible, il avait l’habitude des visions et même si la dernière l’avait éprouvé et durée un temps record, il lui survivrait sans mal. Après tout, physiquement, c’était comme s’il venait de passer un mois à dormir.

Enfourchant sa monture, il partit à vive allure en direction du cœur de Korrul, usant de son bâton contre la monture, sans prêter attention aux passants dont les airs surpris prouvaient qu’il avait été absent depuis un bon moment. Plus il avançait, moins l’air était étouffant, une bénédiction pour quelqu’un qui était resté enfermé depuis un bon moment dans sa chambre. Observant la population s’étant rapprochée de l’Oasis, Muraco devait être en train de se souvenir de la situation climatique actuelle, même s’il avait dû louper des éléments durant son absence. Il paraissait savoir exactement où il allait.

Après un assez long trajet, le chamane atteignit le paradis de verdure. Il semblait déjà bien plus relaxé que lors de son réveil et avait fini de fumer depuis un petit bout de temps, coïncidence ? Probablement pas. Il était d’ailleurs déjà en train d’en prévoir un autre à fumer.

Tandis qu’il progressait dans l’Oasis, il aperçut la caravane qu’il cherchait depuis son départ. Ils étaient un petit groupe progressant à faible allure. Il observait avec des yeux plissés pour mieux voir au loin, les deux chamanes qui se tenaient la main et semblaient absorbées par l’harmonie du lieu. L’esprit de Muraco semblait trop apaisé pour se soucier de la nature qui l’entourait et s’occupait seulement de les rattraper.

Une fois arrivé à portée de voix, le chamane s’éclaircit la voix et pris la parole, s’adressant à Azaëlle :
« Vous êtes mignonne toutes les deux à vous tenir la main ! Je pourrais avoir de l’eau ? Ce serait gentil. Je n’ai pas bu depuis que je suis sorti du temple, ma gorge me boude un petit peu. Comment va Ysoa ? Il me manque des éléments, il faudrait que tu me résumes ce qui s’est passé ces derniers jours. »

Puis il descendit du draoma et les rejoignit à pieds, tout en tirant après lui la docile et imposante monture. Muraco était mou dans sa gestuelle, endolori par son inactivité physique. En apparence, il ne paraissait pas vraiment marqué par sa longue transe, mais qui sait ce qu’il tramait intérieurement.

[HJ: J'espère que ça vous va. : D )
Azaëlle
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Posté dans Re: Découverte d'un nouveau sens...   - Ven 3 Aoû 2012 - 7:52

Lorsqu’elle sentit la pression qu’excercait Ysoa sur sa main, Azaëlle baissa les yeux vers elle. Un large sourire flotta sur ses lèvres. Rassurée elle soupira une nouvelle fois et observa Celle qui Entends. Elle semblait changé, perplexe mais heureuse. Celle qui Dépossède voulut prendre la parole mais elle sentit plus qu’elle ne vit l’approche d’une autre personne. Ses sens en alerte, elle redressa la tête et regarda autour d’elle. Une vague odeur d’herbes séchées voguait dans l’air. Cette odeur, Azaëlle la connaissait on ne peut mieux. Son cœur manqua un battement et délicatement, elle posa la tête de Ysoa sur le sol, forma au passage un cousin de feuilles. Puis elle se leva et se retourna à l’opposer pour apercevoir Celui qui Sait.

Instinctivement, la jeune fille couru vers lui et sauta dans les bras. Muraco avait toujours été son préféré. Elle aimait passer ses journées avec lui, philosopher, échanger des paroles et parfois il la laissait toucher à ses herbes.

« Muracooo ! Mais… que fais tu là ?
»


Elle se poussa et le contempla. Il paraissait quelque peu amaigri et pâlichon. Mais il était réveillé. Enfin. Voilà des jours que la fillette passer ses soirées à ses cotés, essayant de comprendre ce qui lui arrivait. Certes, ce n’était pas la première fois qu’il sombrait dans une sorte de coma semblable mais jamais à ce point. Et puis à force de venir, ses tuteurs s’étaient plains qu’elle dérangeait le sommeil de son aîné, ce à quoi elle répondait toujours qu’en tant que Chamane elle faisait ce qui lui plaisait, un point c’est tout. Si Muraco avait été là, il l’aurait surement réprimandé d’être aussi impétueuse.

Ysoa sembla réagir vivement à sa proximité. Elle tourna la tête vers lui et ils échangèrent un long regard.
Puis, répondant enfin à la question de Celui qui Sait, elle dit :

« Et bien je pense qu’Ysoa perçoit les sons, mais ce n’est pas vraiment sur encore. Je sens aussi que mon don s’intensifie. La nuit je flotte de conscience en conscience sans même pouvoir le contrôler…Oh comme je suis contente que tu ailles bien ! »


Elle lui fit un grand sourire et se mit à sautiller d’excitation.
Ysoa Taima
Chamane

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Posté dans Re: Découverte d'un nouveau sens...   - Ven 10 Aoû 2012 - 16:57

Ysoa sentit les doigts d’Azaëlle glisser entre les siens. Sa tête reposa bientôt sur un oreiller de feuilles rassemblées par ses soins et son regard vola dans les branches autour d’elle, curieux et insatiable. Il lui semblait ouvrir les yeux sur le monde pour la première fois. C’était comme une deuxième naissance. Passée la douleur, elle allait pouvoir découvrir et apprécier ce qui auparavant lui était interdit. Et elle comptait bien en profiter.

Elle sentit Sa présence dans un affleurement de son esprit. Des oiseaux qui s’égayent et qu’elle entendit autant qu’elle perçut leur envol dans l’air humide et chaud de l’oasis. Une incroyable sensation que d’associé un son à un mouvement. Elle qui avait toujours perçut les mouvements comme une musique de l’âme découvrait aujourd’hui que les bruits du monde pouvaient être une poésie… Même si pour l’heure, cela ressemblait plus à un entrelacs désordonné dans lequel il lui était difficile de faire le tri.
Qu’importe. Elle apprendrait.

D’autres sons lui parvinrent, par-dessus ceux de l’oasis. L’un d’entre eux, grave et posé résonna dans sa poitrine comme une vieille rengaine. Instinctivement, elle reconnu Muraco contre qui elle avait un jour posé l’oreille lorsqu’elle était enfant. A défaut de son, elle avait alors décelé les vibrations émanant de sa poitrine. C’étaient ces mêmes vibrations qu’elle identifiait dans l’air autour d’elle.
Sans bouger, elle tourna la tête pour trouver le Chamane aux cheveux aussi sauvages et clairs que le désert. Azaëlle se tenait à ses côtés, aussi excitée qu’un gurkoït dans une plantation infestée.
Ysoa verrouilla son regard dans les yeux d’ébène de Celui qui Sait. Elle était si heureuse de le voir. Il avait dormi si longtemps. Pourtant, elle ne douta pas de sa présence dans l’oasis : il était bien là, aussi réel que la poésie du monde. Comme celle qui s’échappait des lèvres de Celle qui Dépossède à l’instant même.
La jeune Chamane se redressa. Elle se sentait mieux. Les cascades de Ruyn avait toujours été un puissant remontant et Ysoa ne se demandait pas s’Il y était pour quelque chose. Elle avait toujours pensé que cette cascade ne portait pas Son nom par hasard.
Elle se leva et fit quelques pas précautionneux jusqu’à eux tandis que sa cadette faisait démonstration de sa joie. Son sourire s’étira encore, exhibant ses dents en signe ostentatoire de bonheur.
Habituellement, les gestes d’Ysoa étaient très sobres envers Muraco. Il lui suffisait de peu pour dire combien elle l’aimait et l’estimait. De plus, sans qu’elle sache pourquoi, une forme de timidité l’avait sans cesse retenue de se jeter dans ses bras comme le faisait Azaëlle sans embarras. Tout comme elle n’enlaçait jamais Malhek non plus, pour des raisons similaires.
Et pourtant c’est ce qu’elle fit. Sans heurt, elle glissa ses bras dans le dos du grand Chamane, posa délicatement sa tête contre sa poitrine comme elle l’avait fait des années auparavant lorsque sa candeur d’enfant lui permettait encore ces gestes, et serra aussi fort que sa fatigue résiduelle le tolérait.
Puis elle s’écarta doucement. L’étreinte fut brève mais son sourire serein en disait long sur son plaisir de le revoir sur ses deux pieds.
Invité

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Posté dans Re: Découverte d'un nouveau sens...   - Dim 12 Aoû 2012 - 3:51

Muraco esquissa un sourire affectueux lorsqu’il reçut l’accueil d’Azaëlle pendant un premier temps. On pouvait sentir qu’il se souvenait avoir déjà vécu une scène similaire, surement lors de son coma. Peut-être avait-il déjà vécu tout ça, peut-être se souvenait-il parfaitement de toutes ses visions ou peut-être pas, toujours est-il que malgré les impressions de déjà vu, le grand chamane ne paraissait pas insensible à la scène.
Etant d’aspiration spirituelle, ce n’était apparemment pas un individu adepte du contact physique, cependant il semblait apprécier la démonstration d’affection de la jeune chamane, après tout, qui pouvait bien rester de marbre devant un étalage d’affection pour sa personne ? La façade peut bien résister, mais intérieurement, tout individu y est forcément vulnérable.

Suivant les retrouvailles, Azaëlle entama les questions et les réponses.

« Eh bien, comme tu peux le voir, je suis venu vous retrouver, toi et Ysoa. Désolé pour le retard d’ailleurs, le futur me retenait jalousement. »

Pendant ce temps, Ysoa reprenait ses esprits. Muraco l’avait observé quelques instants et semblait intrigué par la chamane convalescente.

« C’est très bien tout ça, j’espère que cela résoudra quelques zones d’ombre. J’aurais bien aimé un voyage en civière moi aussi, ça m’a l’air fort sympathique. Se réveiller au Cœur de Korrul, la vue, les senteurs de la nature, tout ça… Tu m’as l’air toute excitée, qu’est-ce qui t’arrives ? »

Puis le regard d’Ysoa s’était fixé sur Muraco, qui ressentit immédiatement le contact oculaire. Détournant son attention, il vit sa camarade se lever tant bien que mal et s’approcher de lui.
Le chamane pris un air surpris lorsque Ysoa se mit à l’enlacer. Elle aussi étant peu tactile, on pouvait dire que ce signe montrait une grande affection, une grande joie. Son sourire se fit plus grand. Malgré son réel bonheur ponctuel, le Voit-Loin semblait toujours ailleurs, comme inquiété par quelque chose qu’il ne souhaitait pas dévoiler.

« Il semblerait que cette atmosphère de changement soit propice à des évènements que l’on n’oserait soupçonner. Je ne sais pas si prendre de l’air frais fera du bien aux Korruliens. Nous ne sommes jamais à l’abri de parasites. D’ailleurs, la vermine arrive toujours par où on ne l’attend pas. Ysoa est-elle la seule à avoir eu quelques soucis ces derniers temps ? »

Son regard se perdit un instant dans le vide, après quoi il reprit.

« Ah et je n’ai pas suivi ce qui se disait lors de la dernière réunion, avant que je sois complètement plongé dans mes visions. De quoi était-il question ? Je me sens bien ici. Je devrais venir plus souvent. »

Etant à présent à peu près certains de ne plus se faire sauter dessus, Muraco alluma sa dernière préparation, qu’il entama avec le regard plongé dans le vide.
Azaëlle
Chamane

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Posté dans Re: Découverte d'un nouveau sens...   - Ven 17 Aoû 2012 - 7:46

Azaëlle était tout simplement euphorique. Tandis que Ysoa percevait pour la première fois de son existence les bruits de la vie, Muraco venait de refaire surface, émergeant d’un long coma. Un large sourire niais planait sur ses lèvres et son attitude aurait fait rire plus d’un tuteur – avant de la réprimander bien entendu.

« Je suis vraiment heureuse que tu sois de retour parmi nous. Tu vas enfin pouvoir nous éclairer. Malhek était aussi surpris que nous et je n’ai pas eus le temps de voir si Denken et les autres ont eut pareil. Il y a du changement dans l’air. Tu ne le sens donc pas ? »


Surprise, la jeune Chamane arqua un sourcil interrogateur. Son ainé n’eut guère le loisir de répondre car étrangement, Ysoa s’était glissé dans ses bras. Cette démonstration d’affection pris Azaëlle au dépourvu mais elle ne fit pas un geste, restant aussi silencieuse qu’une tombe pour ne pas gâcher cet instant unique.

Puis, elle répondit à la question de Muraco.

« Comme dit précédemment, je ne sais pas trop. Pour Ysoa il semble que cela est évident, pour Malhek il n’en a guère parlé et enfin quand à moi, mon esprit vogue de consciences en consciences sans m’en rendre compte…C’est assez douloureux de se réveiller chaque matin avec une vive migraine. »

Puis, elle enchaina directement avec la seconde question.

« La réunion ? Elle n’a pas bien servit. Des petites choses sans intérêts à Matroos, la mort du Gouverneur. Par ici, le Festival de Bonne-Entente. Et enfin, la découverte d’une terre. Je n’en sais pas mieux que toi » Sur un ton boudeur elle continua « Les sages n’ont pas voulu me laisser en savoir mieux ! Sois disant que tout cela était du ressort de Malhek et Denken… y’en a toujours que pour eux de toute façon. »

Elle continua à marmonner pour elle-même, râlant et pestant contre les décisions du Conseil. De toute façon, elle était toujours trop jeune pour faire quoi que ce soit selon ces vieux !
Ysoa Taima
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Posté dans Re: Découverte d'un nouveau sens...   - Mar 28 Aoû 2012 - 2:34

Les bruits autour d’elle étaient une seule entité. Les feuilles mouvantes des arbres, la chute de la cascade, le ballet du pollen à fleur d’eau… Comment savoir qui produit quoi ? L’air lui-même était peut-être aussi bruyant qu’un capri est fougueux. Les seules sons que la jeune Chamane parvenait à identifier étaient ceux produits par les animaux, ceux-là même qu’elle avait appris à ressentir à travers eux. Désormais, elle pouvait associer une tonalité à la vibration émise par leurs gorges, leurs langues, leurs becs… Quoiqu’il arrive, elle serait toujours capable de les reconnaître.

Ce qui l’intriguait le plus, à cet instant, était le son produit par les mots de ses deux compagnons. Etranges, râpeux et curieusement modulés. Son regard avide sautait des lèvres de Muraco à celle d’Azaëlle, désireux de n’en rien perdre. Elle ne s’était jamais autant concentrée sur une conversation. Habituellement, elle les suivait d’un œil distrait, manquait parfois quelques bribes mais se contentait de les deviner sans jamais faire répéter. Même lors des réunions et malgré une attention plus soutenue, elle n’avait focalisé son esprit de la sorte.
Alors, sans qu’elle s’en aperçoive, les animaux se turent, l’un après l’autre, comme une audience qui fait silence quand les comédiens se mettent en place. Bientôt, l’on n’entendit plus que la cascade, le vent dans les frondaisons… et les voix d’Azaëlle et de Muraco.

Ysoa était fascinée. Elle voyait les mots qui chantaient. Les brisures ourlant la lippe, les ridules courant sur la commissure des lèvres, la langue effleurant les dents. Celle qui entend n’avait jamais perçu avec une telle acuité la complexité d’un verbe ou la subtilité d’un nom. Elle se laissa envahir par la mélopée, tenta d’en comprendre la clef. En vain. Elle ne parvenait pas à faire le lien entre ce qu’elle voyait et ce qu’elle entendait, entre le mouvement et le son, entre la musique qu’elle avait toujours connue et celle qu’elle découvrait.
Pourtant, elle comprit chaque parole. Elle fit le lien entre l’odeur perçue plus tôt sur Aza et les songes des Korruliens envahissant son sommeil. Elle fit le lien entre la découverte d’une terre, les changements touchant ses frères et sœurs, l’insolite appel du matin-même et le brusque réveil de Celui qui sait. Car tout cela ne formait qu’un.
Une origine, une influence, un dessein.
Seule la partie centrale du canevas lui était accessible. Son ouïe fleurissait, le pouvoir d’Aza grandissait et elle saurait bientôt ce qui arrivait à Malhek, Muraco et Denken. Ruyn conservait le mystère du commencement et de l’aboutissement.

Sentant soudain un peu de ressentiment dans les mots de sa sœur, elle posa une main douce sur son avant-bras et lui adressa un sourire plein de chaleur. La fougue de sa cadette lui était familière et ce repère lui faisait du bien.
Mais son visage redevint vite sérieux et elle se tourna vers Muraco. Elle posa une main douce sur la tête d'Aza, l'autre sur sa propre oreille, sans quitter le grand Chamane des yeux. Il y avait une question dans son regard, il ne pouvait pas la manquer. Enfin, elle posa des doigts délicats sur les paupières du Voit-Loin. Elle les maintint quelques secondes puis croisa de nouveau son regard sombre. « Et toi, qu'as-tu de changé ? » semblait-elle dire.
Elle enchaîna en ouvrant le bras, désignant l’oasis toute entière dans ce geste, avec une expression qui voulait dire : « Que fait-on, maintenant ? »

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Posté dans Re: Découverte d'un nouveau sens...   - Mer 19 Sep 2012 - 5:20

Peu après son retour de chez les veilleurs pourpres Denken avait commençait à ressentir d’étranges sensations. Au début ce n’était que de petites insomnies qui perturber son repos. Des visions. Des songes qui s’emmêlent, viennent puis repartent, le laissant troublé un instant avant de retrouver le sommeil. Contrairement à ce qu’on pouvait croire, Denken ne dormait pas lorsque son don était actif, du moins, pas entièrement. Lorsqu’il était actif, ses yeux restaient ouverts et il semblait alors dormir avec cette anomalie. Il était absent. Son organisme était mou, comme endormit dans un sommeil profond et pourtant ses yeux étaient ouverts et semblaient fixer un point invisible. Ses courts petits réveilles nocturnes le fatiguait, mais il avait encore à tenir. Puis, peu à peu, cette insomnie prenait plus d’ampleur et ses yeux ne pouvaient plus suivre. Son esprit était trouble, fatigué, tout pouvait l’énerver alors que d’ordinaire il était d’un sang froid remarquable. Le manque de sommeil le rendait grognon, inefficace, impossible à tenir ou impossible pour lui de se concentrer sur son apprentissage. Sept jours passèrent ainsi. Sept jours où il était de plus en plus insupportable, paranoïaque, persuadé que Ruyn le punissait pour le fait de ne pas avoir encore eut une compagne. Cette histoire l’irritait, surtout que les songes dans lesquels il se retrouvait était tantôt érotique, tantôt fleurs bleues, tantôt à l’eau de rose, tantôt violent animé par des désirs et des vengeances. Denken en devenait fou. S’était bien trop de conflits, de passions, d’émotions pour lui et il ne pouvait même plus fermer les yeux pour se reposer.

Au septième jour, voyant que ses songes changeaient de décors, de personnes et étaient de plus en plus instances au point qu’il s’y croyait véritablement, il décidait d’essayer les tisanes et fumées pour finir droguer et gagner un peu de repos avant que ses yeux ne soient complètement desséchés et tombent en poussière à cause de son don. Fou. Il croyait devenir fou. Ruyn lui envoyait trop d’informations. Le dixième jour, au matin, Denken était assit sur son lit. Ses muscles tendus, la transpiration ruisselant sur son corps, ses bras et ses jambes tremblantes comme s’il avait une forte fièvre. Il n’en pouvait plus. Près de dix jours qu’il ne dormait plus. Quarante huit heures qu’il mettait sur ses yeux un bandage humide pour les protéger de la lumière du jour et du desséchement. Son besoin de repos, son besoin de paix, le poussa alors en direction de la cascade de Ruyn. C’est à la manière d’un aveugle qu’il quittait ses appartements sans bruits pour monter sur le dos de son fidèle draoma pour gagner l’oasis. Armé de son bâton de chamane qui s’avérait très utile pour une fois, Denken quittait le temple couvert de blanc. Passant pour un simple passant aveugle sur un draoma, plus ou moins observé, il se laissait guider par la bête, ayant toute confiance en celle-ci. Pendant le voyage, le jeune chamane ne pensait à rien, il n’avait pas la force de penser et le bandage sur ses yeux lui serrait la tête à un tel point qu’il avait l’impression d’être un véritable légume.

Au fur et à mesure qu’il s’éloignait des gens qui sentait un peu de paix revenir dans lui. Est-ce parce qu’il s’éloignait des rêveurs ou bien parce qu’il se rapprochait de l’oasis ? Denken n’en savait rien et il ne voulait même pas y penser plus que ça tellement la fatigue le consumait. Alors que sa monture dérivait dans le désert, puis reprenait la route pour la cascade, Denken, fiévreux et épuisé avait enfin trouvé un moment de repos. Enfin Celui qui Songe pouvait décompresser et s’abandonner au pays des rêves. C’est de cette façon qu’il pu rêver d’un monde qu’il avait aperçu à courtes reprises. Un monde froid, blanc et avec une population semblable aux habitants de Matroos, mais au style vestimentaire moins luxueux. Il avait froid et une lumière aveuglante lui brûlait les yeux. Ce n’était pas le rêve d’un autre, Denken ne voyait personne d’autre à par lui et cette lumière aveuglante et en même temps harmonieuse qui s’emblait l’appeler. Il marchait dans ce désert glacé, cherchant des réponses, des gens, mais il ne trouvait personne et juste au moment où il cru voir quelqu’un, il commençait à sortir de son rêve. L’odeur et la fraicheur de l’oasis venaient soigner ses blessures et ses douleurs. Lentement il se redressa comme un vulgaire pantin et passa sa langue sur ses lèvres pour les humidifier. Enfin, il était arrivé.

Puis ils s’enfoncèrent dans ce havre de paix, plus Celui qui Songe se sentait enfin revivre. Un sourire ranimait les traits de son visage, sa mauvaise humeur semblait avoir quitté son corps. Puis ses oreilles lui permirent de savoir qu’il n’était apparemment pas le seul à venir chercher un peu de sérénité à la cascade de Ruyn. Arrêtant sa monture, défaisant son déguisement blanc, puis ôtait son bandage de ses yeux. Ceux-ci avaient le contour sombre et légèrement rouge, irrité par le bandage trop serré par son énervement. Bien que son regard montrait toute sa fatigue, il pu enfin voir les autres chamanes.

- Alors ? On fait une petite fête sans moi ?

S’appuyant sur son bâton comme un grand blessé, il alla jusqu’à la cascade et se servit de l’eau de cette source pour humidifier ses yeux. La fraicheur de cette eau était revigorante et Denken profitait de ce contact. Au bord de l’étendue d’eau, accroupit, il se sentait léger et enfin apaisé.

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