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[HOT] Manoir de Yannick Saule

Yannick Saule

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Posté dans [HOT] Manoir de Yannick Saule   - Jeu 20 Oct 2011 - 12:26

Rappel du premier message :


La nuit a lancé ses étoiles à l'assaut des ténèbres, mais elles ne sont que de microscopiques lueurs égarées au cœur de l'infini manteau sombre. Seule une lune rousse illumine Midel-Heim et sa périphérie.

A travers les arbres, à l'intérieur de l'enceinte grillagée, rongée par la rouille, le manoir de Yannick Saule, le bellâtre, la brebis galeuse de cette famille richissime, tend ses murs gris couverts de lierre vers son halo blafard. La vieille bâtisse sommeille depuis des heures. Aucune lumière ne tressaille à travers les nombreuses fenêtres. Un silence profond règne sur l'antique demeure.

Agglutinés le long des murs froids, des massifs de buissons épineux, où s'emmêlent des ronces interminables et vigoureuses, laissent apparaître quelques croix de pierre, sous lesquelles sont enterrés les aïeux, ceux qui organisaient autrefois des fêtes gigantesques dont le vacarme se répandait à travers bois, couvrant durant des journées entières le ramage des moineaux et les harmonies du vent dans les branches. Quelques gargouilles dévorées par la mousse montent la garde, attentives, stoïques, et désormais inutiles, n'ayant plus aucune âme à escorter jusqu'aux enfers.

Seul l'unique résident du manoir veille encore, les yeux posés sur ce décor lugubre qui fut jadis si merveilleux. Il est planté devant l'unique fenêtre de sa chambre du premier étage, seule pièce, avec le salon du bas, chauffée et relativement confortable. Nu comme un ver mais totalement invisible depuis l'extérieur, il sirote un dernier verre d'alcool, cherchant à oublier dans son arôme fruité cette soirée funeste où il a perdu ses derniers galons au poker.

Yannick peste contre cet officier obèse qui lui a raflé ses dernières pièces d'argent, et maudit cette malchance qui s'obstine à l'accompagner partout. Une solution ! Bon sang ! Il doit absolument trouver une solution pour se remettre à flot.


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Posté dans Re: [HOT] Manoir de Yannick Saule   - Mar 2 Oct 2012 - 3:34


Le second monstre est donc une donzelle, que la puce baptise Malta. Et, par Vama, elle jouit du même appétit féroce que son frère. C'est à croire que les deux bestioles n'ont rien mangé depuis des jours ! Et tandis qu'Angélyne joue à la soubrette et prépare la chambre des deux invités canins, Yannick, pour sa part, se métamorphose en maître queux et en majordome. Ça ne le contrarie nullement de s'occuper de la popote, même pour deux bébés médors. Le gentilhomme adore ça. Il aime touiller dans les casseroles, jongler avec les épices, léchouiller la cuillère de bois imbibée de sauce, et servir ses convives pour qu'ils s'en mettent jusqu'à la glotte.

C'est ce qui arrive avec nos deux bestiaux. Lorsque le joli farfadet revient avec un panier propre et douillet pour Malta et Belzébuth, Yannick est en train de les gaver consciencieusement. Il leur parle, les yeux brillants, veillant à ce qu'aucun des deux ne s'attaque à la ration de l'autre. En plus d'être cuistot, le voilà gouvernante à présent, et complètement gaga, à quatre pattes près de l'écuelle.

Non, Bubuth, c'est pour ta p'tite soeur ce morceau là ! T'es un goinfre ! Voilà, mange à ton aise, Tata, te laisse pas enquiquiner par ton frère ! A ton tour, Bubuth, maintenant ! Ouvre le bec, mon grand ! Tu as intérêt à aimer le gibier préparé par papa Yannick, car c'est sa spécialité !

Si bien que l'escogriffe, concentré sur sa tâche, lève seulement les yeux lorsque le mignon lutin vient poser les mains sur ses épaules. Laissant les deux gloutons patauger dans l'assiette, il sourit. Étrangement, la puce semble émue. Ce n'est sans doute pas par le fessier du gentilhomme orienté vers le plafond, mais plutôt par le soin qu'il prend à nourrir les deux monstres. Lui aussi est touché par la tendresse de sa compagne. Cette aventure périlleuse les a rapprochés encore davantage, il a bien failli la perdre deux fois et ne s'en serait jamais remis. A présent, la fortune récupérée chez les escrocs va leur permettre de prendre un nouveau départ. Angélyne mérite infiniment mieux que ces murs qui suintent et versent des larmes vertes, comme s'ils pleuraient sur leur splendeur d'antan.

Je t'aime aussi, mon cœur ... murmure t-il en couvrant les menottes de son angelot de ses longues paluches noueuses. Ouiiii, il en reste assez pour nous, mon trésor. De toute manière, nos deux fripouilles ont suffisamment mangé, ils ont la bedaine aussi grosse que celle d'un garganflor, et ils vont certainement roupiller jusqu'au matin. Tu sais, mon ange, moi j'envisageais une autre façon d'agrandir la famille qu'avec des médoriots, même si je les aime déjà beaucoup ! Il y aura assez de chambres pour une famille nombreuse quand le manoir sera restauré. Si tu veux, quand on ira au lit après le casse-croûte, je te montrerai de façon plus précise à quoi je pense, ma cocotte ... lance t-il en se relevant, alors que ses prunelles noisette pétillent de plaisir. Allez, zou, à table, c'est l'heure de la ratatouille ! Sers-toi, ma chérie, je vais mettre des assiettes et nous chercher un verre de pinard ...

Angélyne Montaigu

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Posté dans Re: [HOT] Manoir de Yannick Saule   - Ven 5 Oct 2012 - 9:32

Plongée dans la chaleur d'un foyer, d'une famille, d'une vie enfin retrouvés, Angélyne sourit aux taquineries de Yannick. Ce coquin ne perd jamais le nord, et si les deux médoriots sont rassasiés, le maître de maison semble être en manque de nourriture plus sensuelle ... Des enfants, dans leurs conditions de vie actuelles, ce ne serait absolument pas raisonnable, mais Vama sait qu'elle se laisserait bien tenter ...
Devant son assiette bien remplie et un verre de Borgo, la jeune voleuse tente de garder les yeux ouverts, si l'excitation de la découverte et de l'installation des deux petits médors l'avaient quelque peu revigorée, la fatigue l'envahit peu à peu, l'enveloppe comme une lourde pelisse d'hiver. Elle dévore son assiettée au fumet particulièrement appétissant, et déguste à petites gorgées le vin ambré, en regardant, attendrie, leurs nouveaux compagnons endormis, adossée à sa chaise branlante.

- Nous voilà avec charge d'âmes, mon coeur. En fin de compte, heureusement que le Manoir est en piteux état, ils pourront y faire des bêtises sans abîmer grand chose ... remarque-t-elle, un sourire dans la voix, alors que Yannick aussi affamé que les médoriots, et se ressert une assiette. Ce qu'elle l'aime ce grand gaillard aux yeux chocolat pétillants de malice et d'amour. Cette cuisine est avec la chambre les deux seules pièces habitables de la vieille demeure. Même si elles ne sont pas luxueuses, elles sont accueillantes et confortables, et encore plus lorsque Yannick est là ! Bercée par ces pensées agréables et la chaleur douillette du foyer, la jeune femme épuisée ferme les yeux un instant ...

Elle sursaute au son des assiettes qui s'entassent dans l'antique timbre, et ouvre les yeux sur une table débarrassée des reliefs de leur dînette tardive. Les dernières flammes dansent au rythme des braises qui crépitent encore dans l'âtre immense. Dans leur couche de fortune, les deux mignons bébés dorment d'un sommeil tranquille, blottis l'un contre l'autre, ils se savent désormais en sécurité. Angélyne sourit en les regardant, puis se lève et rejoint Yannick, debout devant l'évier. Silencieusement, elle se glisse derrière lui et passe ses bras autour de taille, enlaçant tendrement le jeune homme. Elle se love contre son dos, et frotte sa joue sur le tissu élimé de sa chemise, resserrant son étreinte, elle savoure leur paisible intimité, leur tendre complicité. Ils sont à l'abri du danger, du besoin pour quelques temps. Bientôt la vieille demeure ancestrale résonnera des bruits de sa renaissance. Angélyne a hâte de la voir ressuciter de ses ruines. Mais pour l'instant le lit douillet de Yannick est le seul endroit où elle veut être, au creux de ses bras vigoureux et tendres ...

- Laisse tout ça, mon coeur, je m'en occuperai tout à l'heure. Allons-nous coucher, l'aube sera bientôt là, et nous avons besoin de repos. Que faisons-nous de nos petits invités ? S'ils restent ici, nous ne les entendrons pas, s'ils pleurent, ou s'ils veulent sortir ... Je n'ai jamais eu de petits animaux comme ça, tu sembles plus expérimenté que moi, je m'en remets à toi ... Allez au lit ! Sinon tu vas devoir me porter jusqu'à la chambre ... termine-t-elle, en baillant à se décrocher la mâchoire, toujours serrée contre son gentilhomme.
Yannick Saule

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Posté dans Re: [HOT] Manoir de Yannick Saule   - Lun 8 Oct 2012 - 6:39


On a beau les qualifier d'interminables, même les nuits les plus longues se meurent lorsque le premier oiseau lance ses trilles matinaux, ceux qui chassent la lune et les étoiles, et qui détricotent le manteau sombre des ténèbres. Les mains plongées dans les flocons de mousse voguant à la surface de l'eau de vaisselle, où trempent pêle-mêle assiettes et couverts, Yannick écoute distraitement les gazouillis de l'aube et de la canopée, l'air béat, les yeux dans le vague.

C'est dans cette position que son joli farfadet le surprend et l'enlace tendrement, se pelotonnant contre lui, dans le creux de son dos. Le gentilhomme avait abandonné sa Blanche-Neige, presque assoupie, luttant pour veiller encore un brin les deux bébés-monstres qui, repus et réchauffés, sombraient déjà dans un sommeil profond, bercé de rêves canins.

La belle ne le dit pas ouvertement, mais elle le pense très fort et le sous-entend habilement : elle aimerait conserver les médoriots auprès d'eux, dans la chambre, au pied du lit. Yannick est un grand magicien, qui s'insinue sans le moindre mal dans les pensées de son lutin mignon, et il sourit, non seulement parce que la puce baille à en avaler d'un seul coup le manoir tout entier, mais surtout parce qu'il souhaitait également garder les deux bestioles sous les yeux, en cas de petit souci nocturne. L'affaire est donc entendue à l'unanimité. Quant à remettre la vaisselle au lendemain, il est inutile de le lui répéter deux fois : la suggestion lui convient parfaitement ! Ça le botte, et plutôt deux fois qu'une.

Il embrasse doucement les paupières d'Angélyne, alourdies par la fatigue accumulée durant ces dernières heures, tout en essuyant ses grandes paluches à la toile de son pantalon. Puis ... Allons-y, mon cœur. J'suis complètement flagada aussi après cette rude expédition. Allez, je te confie une mission très importante : file vite chauffer ma place sous l'édredon, j'arrive tout de suite, je vais chercher le panier avec nos deux molosses !

Une légère claque sur le popotin « brindillesque », afin de décider la belle à aller se réfugier sous la courtepointe, et Yannick s'accroupit face aux dernières flammèches qui ondulent gracieusement dans l'âtre. Il les recouvre de quelques bûches bien sèches, et le feu reprend, avec une symphonie de crépitements joyeux. Cela ne suffira pas pour réchauffer toute la demeure, mais lorsqu'ils descendront de leur nid, plus tard, beaucoup plus tard, la cuisine sera agréablement tiède. Le grand brun se penche alors sur les deux médoriots, paisiblement endormis, les emmitoufle sous une belle épaisseur de vieux linges, soulève le panier douillet qui les abrite, et emporte le tout vers la chambre. En silence, car la porte entrouverte, au premier étage, lui permet de remarquer que la puce est déjà assoupie. Seule sa frimousse angélique émerge de la couverture. Sur la pointe des pieds, Yannick la rejoint, après avoir déposé le panier à deux pas du lit, et il s'endort tout contre elle ...

Angélyne Montaigu

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Posté dans Re: [HOT] Manoir de Yannick Saule   - Mar 23 Oct 2012 - 6:41

"Le temps cicatrise les outrages des ans, le temps adoucit tout ..."

Trois mois plus tard
Avoir l'audace de ses rêves ... Assise sur une des pierres qui bordent la nouvelle allée qui conduit à l'entrée principale du Manoir Saule, Angélyne admire le travail accompli en quelques mois par les artisans qu'ils ont embauchés. Leurs projets prennent forment peu à peu, en quelque mois, c'est une véritable cure de jouvence qui a redonné vie à la demeure ancestrale. La façade a retrouvé sa jeunesse, effacées les fissures disgracieuses qui ridaient ses murs, disparue la mousse indésirable qui proliférait et distillait l'humidité dans la vieille demeure. De nouvelles fenêtres de bois clair réfléchissent les rayons du soleil matinal, et emplissent d'une joyeuse clarté les pièces autrefois tristes et abandonnées. Grâce à la petite fortune amassée par les deux tourtereaux, et aux visites discrètes dans la chambre forte de feu Darius Enata, les travaux de rénovation avancent rapidement ...

A ses pieds, Malta est étendue de tout son long, le médoriot maladroit et chahuteur s'est assagi, et est devenu une bête à la puissante musculature, un gardien hors pair qui veille jalousement sur la jeune voleuse. Angélyne se penche en avant et caresse les flancs de l'animal, se remémorant les premières semaines des deux terreurs au Manoir. Elle sourit rêveusement en songeant à toutes les bêtises qu'ils ont collectionnées, entre les chaussures mâchouillées, les chaussettes mystérieusement disparues, les coussins éventrés, et les courses effrénées dans les corridors ... Mais le soir venu, Malta, tout comme Belzébuth, se roule en boule près de la grande cheminée de leur chambre, dans leur grand panier d'osier rempli de vieux coussins ...

Soudain des cris, des rires, des aboiements fusent et se répondent joyeusement, Yannick et Belzébuth jaillissent en courant de l'arrière des bâtiments, pour rejoindre leurs compagnes. Aussitôt Malta se dresse vigilante, et frétille en voyant arriver son espiègle de frère. Angélyne se lève également pour accueillir son amant, échevelé et hilare, tout en le contemplant avec amour. Le Bellâtre indifférent, le joueur invétéré aux pulsions suicidaires ont disparu, pour laisser enfin s'épanouir l'homme qu'il n'aurait jamais du cessé d'être ... L'homme qu'elle aime. Infiniment ...

- Où courez-vous donc comme ça, tous les deux ? s'écrie-t-elle, en riant. Elle se glisse dans les bras du jeune homme, sans oublier de donner une caresse, au grand médor sombre qui l'accompagne. - Les ouvriers sont déjà à l'oeuvre, si on allait faire une promenade dans la forêt, j'en connais un qui a besoin de courir ...
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Posté dans Re: [HOT] Manoir de Yannick Saule   - Jeu 25 Oct 2012 - 8:40


L'échalas reçoit cinq sur cinq le message de la puce : c'est clair, elle a raison, les murs ont des oreilles ! Certes, ne vous attendez pas à voir apparaître une rangée de tympans ou de pavillons grands ouverts au centre de la façade du manoir, non, cette maxime est somme toute bien banale, mais elle n'en est pas moins significative. Angélyne et Yannick sont en train de dépenser des sommes folles pour rendre à la gentilhommière son lustre d'antan, et la métamorphose de la vieille bâtisse doit susciter bien des curiosités parmi les ouvriers, et aussi parmi les badauds qui se multiplient aux alentours de la bâtisse depuis que la rénovation en est commencée. La renaissance du domaine Saule en deviendrait presque un but de promenade, semble t-il.

Mais venons-en à l'actualité du jour : les tourtereaux ont pour projet immédiat d'aller récupérer les derniers objets de valeur au domicile de Darius Enata, l'escroc décédé sous la lame de Yannick, et quelques réglages s'imposent encore. Les amants terribles s'éloignent donc vers l'épaisseur et la quiétude de la forêt afin d'y discuter tranquillement. Cet ultime cambriolage est prévu pour le milieu de la nuit, mais il sera diablement plus compliqué que les précédents, car il ne subsiste chez l'ancienne crapule que les bibelots les plus lourds et les plus encombrants : du mobilier précieux qu'ils entreposeront dans les pièces terminées, de la vaisselle délicate qu'il ne faut ébrécher à aucun prix, deux ou trois toiles de maître, et quelques caisses de livres anciens joliment reliés en maroquin ou en cuir estampé. La veille, après le départ des maçons et des vitriers, ils se sont montrés prévoyants et ont soigneusement vérifié l'état de la carriole qu'ils utiliseront comme moyen de locomotion pour effectuer cet aller-et-retour, et l'engin leur a semblé en excellent état de marche. Ils n'auront qu'à rapidement atteler les chemanoirs, à la tombée de la nuit, et à prier Vama pour qu'ils ne rencontrent personne sur le chemin du retour, lorsque la charrette sera remplie à ras bord.

En attendant que l'obscurité ne revienne envahir Matroos, ils ont donc quelques heures à tuer. Malta et Belzebuth ne les ont pas attendus ! Aussitôt la grille franchie, les fougueux médors se sont lancés dans une course éperdue à travers les buissons, jappant et tempêtant comme deux épouvantables pendards. Aucune inquiétude cependant, au premier rappel de la sylphide ou du grand brun, ils réapparaîtront aussi vite qu'ils ont disparu. En principe ...

Bras-dessus bras-dessous, le gentilhomme et sa compagne ont lentement escaladé un long talus quelque peu rocailleux et rébarbatif, dont la cime fait face à leur demeure. Tendrement enlacés, ils y observent le ballet un brin désordonné des équipes d'ouvriers qui se pressent sur le chantier. Ces dernières semaines se sont offertes à eux comme un rêve merveilleux. Les travaux progressent à vive allure, et chaque étape les remplit d'un enthousiasme d'enfants. S'il ne l'avoue pas, cet épisode constitue une douce revanche pour la brebis galeuse des Saule, rejeté comme un pestiféré. Bien-sûr qu'il est lui-même à l'origine de sa déchéance, mais il n'a pu compter sur personne pour surnager vaille que vaille. Sur personne avant de croiser la route de la puce. Il baisse les yeux sur elle, ému soudain, conscient que la brindille a été le point de départ de sa seconde vie, l'aurore de sa résurrection. La puce ne l'a pas ménagé, elle l'a mis face à ses responsabilités, elle lui a botté les fesses pour qu'il se remette à exister, et non pas à simplement subsister, et il lui en sera éternellement redevable et reconnaissant.

Si tu savais à quel point je t'aime ... murmure t-il en caressant du revers de la main sa joue de satin rose. C'est à toi que je dois tout ça ... conclut-il en tendant un bras vers le manoir. Viens, rentrons, les ouvriers n'en ont plus pour longtemps aujourd'hui, et lorsqu'ils partiront ce sera à nous d'entrer en scène, mon ange.

Les aboiements des deux médors se rapprochent, et ils surgissent au-dessus de la crête comme s'ils avaient le feu aux trousses, venant aussitôt japper de plaisir autour de leurs maîtres. Rentrons, ma chérie ... répète doucement Yannick, en prenant dans la sienne la main de son âme-sœur.


Suite : http://www.ile-joyaux.com/t1172-arbre-maison-de-darius-enata
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Posté dans Re: [HOT] Manoir de Yannick Saule   - Mar 8 Jan 2013 - 8:43

Le lendemain.


Les attitudes de matamore qu'adopte la puce le font discrètement sourire. Le gentilhomme à la haute stature apprécie lorsque sa femme-enfant se rebiffe et montre les crocs. La belle s'endurcit, elle s'aguerrit peu à peu, et cette métamorphose risque de lui sauver la mise un jour ou l'autre. Bien-sûr, elle n'est pas forgée dans l'acier trempé, elle demeurera toujours son joli farfadet chétif et vulnérable, mais il suffit parfois d'impressionner l'adversaire pour redresser une situation compromise ou imposer sa loi.

En attendant, l'interrogatoire porte ses fruits. La dondon débagoule en abondance, sous l’œil sévère de la brindille. On pourrait croire qu'elle ne s'arrêtera jamais, d'autant que la jeune voleuse lui tire les vers du nez avec une efficacité remarquable et lui fait impitoyablement répéter tous les détails qu'elle estime utiles. C'est du grand art, de la belle ouvrage. Les tourtereaux apprennent ainsi que les escrocs en fuite, et particulièrement les Palder mère et fille, disposent d'une possibilité de repli à Sant Poséinos. Sans doute y vivent-elles en recluses, dans un luxe outrageux, le temps de se remettre de leurs émotions. Yannick les imagine entourées d'une collection de beaux mâles virils et bien charpentés. Les deux harpies ne peuvent s'en passer. D'ailleurs, ce serait peut-être une bonne idée d'aller fureter par là, lorsque la restauration du manoir sera terminée, même si la capitale est immense et que le gentilhomme et sa compagne ne disposent d'aucune certitude ni d'aucun renseignement précis pour retrouver les deux garces.

Le flot de paroles de la grassouillette s'est tari peu à peu, malgré la menace d'un poignard qu'Angélyne lui agite sous le nez. La souillon n'a plus rien à confesser. Elle geint et pleurniche, croyant sa dernière heure arrivée, ses yeux de bovin implorant la pitié, et la puce la laisse déguerpir, non sans lui botter vigoureusement le postérieur, avec assez de force pour lui démantibuler le croupion. Nul doute que l'adipeuse servante retiendra la leçon et qu'elle fermera son bec, de crainte des représailles.

Hop ! La belle aux cheveux de neige bondit dans la carriole et vient se couler dans les bras de son compagnon. Il l'écoute. Palsambleu, il est des propositions qu'un homme normalement constitué ne refuse pas, et celle de la puce en fait partie. Une petite fête pour célébrer le succès de leur entreprise et la disparition, même temporaire, de Raffy et de Greta ? Bien-sûr ! Un baiser joyeux et un « J'ai hâte d'y être ! » tiennent lieu de réponse, et Yannick conclut l'heureux épisode en complimentant sa douce coquine : Tu as mené cet interrogatoire de main de maître, mon ange. Notre ventripotente amie était vraiment épouvantée par tes propos et par tes yeux méchants. J'ai même cru un instant que tu allais lui piquer dans le lard, mon cœur, tellement tu étais convaincante !

L'échalas s'interrompt durant quelques fractions de secondes, puis il sourit largement, et reprend ... Je te taquine, mon trésor. Je te connais, je sais bien que tu n'aurais pas fait de mal à cette pauvre fille si cela ne s'avérait pas indispensable. Mais elle était réellement impressionnée et je suis persuadé qu'elle ne va pas t'oublier de sitôt. Tu vas hanter ses cauchemars, mon amour, tout comme tu enjolives mes rêves ... conclut-il en embrassant la mignonne une dernière fois, avant de lancer les chemanoirs au triple galop vers la forêt toute proche.

Le matin repeint l'horizon d'un tendre incarnadin et de bleu turquoise lorsque la carriole atteint les grilles du manoir. Belzébuth et Malta, les deux médors, jappent joyeusement et font mille cabrioles insensées quand leurs maîtres en descendent, chargés de tout ce qu'ils ont dérobé chez Enata. C'est dimanche, les ouvriers chargés de la rénovation de la bâtisse sont en congé, et les tourtereaux auront le temps d'inspecter leur butin et de célébrer leur succès. Ils déposent leur récolte devant la cheminée du salon entièrement rénové, et s'y installent confortablement, face aux flammes qui dansent le long des bûches de bois sec que Yannick y a déposées, et qui lèchent avec un bel appétit le fessard noirci d'un immense chaudron de cuivre où bouillonnera bientôt l'eau claire destinée à un bain, décidé à l'unanimité, qui les ravigotera après leur épuisante épopée nocturne.

Tendrement enlacés, et déjà entièrement nus, les amants découvrent à leur aise tous les trésors qu'ils ont précipitamment entassés dans la gigantesque caisse. Ils n'ont pas fait le trajet pour rien, et le gentilhomme s'amuse à habiller de bijoux le corps menu de sa princesse. La voici prisonnière des bras de son amant, mais enveloppée de longs colliers de perles, parée de bracelets d'argent et d'or, les doigts lourds d'énormes bagues bien trop larges, qui ne lui vont pas du tout, ce qui les réjouit d'ailleurs beaucoup, et surtout coiffée d'un diadème somptueux, serti de pierres précieuses, que les flammes de l'âtre font étinceler comme une constellation d'étoiles dans les ténèbres. Pas à dire, ce salaud d'Enata avait un goût excellent. Vama ait son âme, si putride fût-elle.

Tandis que les deux médors se disputent un écrin vide en jappant gaiement, Yannick a repéré un étrange tapis de velours vert opaline, dans lequel deux précieux bougeoirs de bronze sont délicatement emballés. Curieux, il s'empare du tissu et le déroule. Bigre ! Il s'agit d'un tapis de cartes, d'un modèle ancien mais en bon état, et un jeu de trente-deux cartes s'en échappe et glisse sur le plancher. Le gentilhomme est guéri de ce vice, de cet asservissement que l'on nomme le poker, il a promis à Angélyne de ne plus céder à ce penchant néfaste, mais aujourd'hui c'est la fête, donc tout est permis ! Du moins si la puce accepte de jouer, ce qui est loin d'être sûr ...

Ohh mon cœur, je n'ai plus joué depuis des mois, ça me ferait plaisir de t'apprendre les règles et de faire une partie avec toi ! D'accord ? ... Il enfile en riant quelques bagues, sous l’œil étonné de son mignon lutin, et lui propose d'un air malicieux : Chaque fois que tu gagneras, je te donnerai une de ces chevalières. Et quand je gagnerai, je te confisquerai un bijou. Celui d'entre nous qui sera entièrement nu aura perdu la partie. Et le gagnant, c'est-à-dire moi, fera ce qu'il voudra de son esclave, c'est-à-dire toi. Tu relèves le défi, mon ange ?

Angélyne Montaigu

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Posté dans Re: [HOT] Manoir de Yannick Saule   - Lun 28 Jan 2013 - 3:47

De retour au manoir, Angélyne laisse Yannick prendre les commandes, elle est épuisée, mais à l'idée de faire l'inventaire de leur butin, un regain d'énergie la submerge et elle participe de bon cœur aux jeux espiègles de son compagnon. Les deux médors leur ont fait une fête endiablée et jouent à présent avec un malheureux écrin qui est déjà en lambeaux. Le feu crépite joyeusement dans l'âtre, et le salon a fière allure avec ses peintures propres et ses tentures émeraude. Il manque encore quelques meubles pour aménager cette pièce, mais le grand tapis moelleux et chaud leur suffit pour l'instant. Allongés, blottis dans les bras l'un de l'autre, les deux amants ne sont vêtus que des bijoux splendides qu'ils ont dénichés dans la chambre forte secrète d'Enata, et grâce à ce pourceau, ils ont de quoi subsister pendant quelques temps ...

Mais soudain, Yannick se lève pour extirper de leur trésor un paquet vert pâle, qu'elle se souvient avoir mis à la hâte dans le chariot cette nuit, avant de tomber sur les visiteurs indésirables. Elle a emballé dans une espèce de petit tapis, deux candélabres de bronze ainsi qu'un petit coffret de bois sorcier. A sa grande surprise ce ne sont pas les chandeliers qui intéressent Yannick, mais la petite boîte qui renferme un jeu de cartes neuf. S'asseyant face au gentilhomme, la voleuse sourit, attendrie par la mine de petit garçon qu'il prend pour lui demander de jouer avec lui. Bien sûr qu'il n'a pas joué depuis des mois, il lui a promis, mais malgré tout, le voir tout excité à l'idée de faire une partie de cartes, la chagrine un peu, saura-t-il s'arrêter ? La meilleure façon de le savoir est de se jeter à l'eau, non ? Alors après cette infime hésitation, elle entre dans son jeu, récupérant au passage, bagues et bracelets qui sont à sa portée, bien qu'il n'y ait plus guère de place sur ses doigts menus, sur lesquels les grosses chevalières bien trop larges pour eux, ont une fâcheuse tendance à glisser sur le tapis.

- C'est d'accord, trésor, faisons quelques parties de cartes, après tout tu as bien mérité de t'amuser un peu. Mais cette partie me semble quelque peu déséquilibrée, puisque je ne sais pas jouer et que toi tu es un expert des cartes … Quoique si tu perds aussi souvent qu'avant, j'ai mes chances de faire de toi mon esclave ... réfléchit-elle à voix haute, taquinant Yannick sur ses piètres performances antérieures. Il y a quand même laissé toute sa fortune et a bien failli perdre plus encore …

Déposant devant elle, quelques-unes des bagues qui l'encombrent pour pouvoir tenir ses cartes, c'est une Angélyne concentrée qui écoute attentivement les règles du jeu, plissant son front et suivant de ses yeux d'argent, les mains de son compagnon qui voltigent au-dessus des cartes, suivant ses explications savantes. Enfin les règles sauce Yannick, car le coquin a bien l'intention de gagner pour arriver à ses fins. Si elle a quelques vagues notions du poker, elles datent de la période où elle se cachait dans la ville basse. Elle a vu des parties enflammées, qui se terminaient parfois par des rixes, et d'autres où la concentration des joueurs était telle qu'un tremblement de terre ne les aurait pas fait ciller. Mais jamais, non, jamais, elle n'a pris le risque de s'asseoir à ces tables. Le peu qu'elle volait lui permettait à peine de manger …

- Bon, si j'ai bien compris il faut assembler les cartes par couleur, ou par valeur, et plus tu en as dans la main, plus tu as des chances de remporter la mise, c'est bien ça ? demande-t-elle innocemment en fixant Yannick du regard. Deux identiques c'est une paire, et trois un brelan, mais après tes histoires de combinaisons, ça se complique … Tu peux me redire tout ça, et peut-être que je te donnerai un baiser ou deux d'avance …
Un clin d'oeil coquin assortit sa demande, elle n'hésitera pas à se servir de tous ses atouts, et pas seulement ceux qu'elle a en main, pour gagner !
Yannick Saule

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Posté dans Re: [HOT] Manoir de Yannick Saule   - Mar 29 Jan 2013 - 0:43


Pas folle du tout, la belle Angélyne ! La coquine est même sacrément rusée ! La voici qui enfile donc toute une kyrielle de bijoux précieux afin de retarder le nu intégral, celui qui signifiera que le chenapan qui lui fait face aura triomphé d'elle. Ainsi vêtue de bagues élégantes, de colliers de perles fines et de bracelets d'or et d'argent, elle est plus étincelante que les vitrines de ces joailliers fortunés dont les enseignes lumineuses décorent les rues de la capitale. Mais elle ne fera que reporter un brin l'inévitable échéance, Yannick en est convaincu. Pas question qu'il se fasse plumer par sa princesse, d'autant plus qu'elle lui avoue sa méconnaissance du jeu. Elle aurait trop plaisir à le taquiner si elle gagnait la partie. D'ailleurs elle plaisante déjà, ce qui provoque quelques rires volontairement narquois de la part de son compagnon, qui force le ton. Et sa réplique fuse comme un vent d'orage.

- Tu as raison de rire maintenant, mon ange. Lorsque j'enlèverai le dernier de tous ces bibelots que tu portes à ton cou ou à tes doigts, c'est moi qui rigolerai. Tu n'y échapperas pas, mon trésor, et tu le sais. Inutile de le nier ! Tu le sais que je vais te battre à plates coutures ! D'ailleurs si j'étais à ta place, je ne me débarrasserais pas de tous ceux-là, ils te permettront peut-être d'y croire un peu ! ... ajoute t-il en souriant jusqu'aux oreilles lorsque son joli lutin retire quelques bagues trop lourdes pour ses doigts menus.

– A présent que tu as bien imprudemment accepté la partie, j'suis pas certain d'avoir envie de te détailler toutes les règles ! ... rigole le filou. Mais il tend néanmoins les lèvres vers la jolie frimousse de sa femme-enfant, et lui vole trois baisers joyeux en lui imposant un bref duel de leurs langues turbulentes et complices. Voilà ! Dans de telles conditions, j'accepte de t'expliquer le jeu ! ... dit-il en se rasseyant sur le vaste tapis bariolé, étalé devant la cheminée, où le feu brasille et crépite allègrement. Ce bruit, c'est le bois sec qui craque, ou ce sont tes genoux qui s'entrechoquent en signe de panique, mon cœur, parce que tu sais que tu vas être mon esclave et que je vais en profiter lâchement  ? ... demande t-il d'un air faussement dédaigneux, ponctuant sa question d'une mimique malicieuse.

– Allez, je te dis tout ! Note bien ce qui va suivre dans ta petite tête, mon ange. Et si c'est trop compliqué de tout retenir, tu peux même prendre quelques notes ! Voilà ! La main la plus faible, c'est la paire, puis en gros il y a ensuite les deux paires, le brelan, le full – un brelan et une paire –, la couleur – cinq trèfles, par exemple – et le carré. On peut aussi échanger trois cartes maximum, ça s'appelle « se défausser ». Ça permet d'avoir une main plus forte. Et puis bien entendu il faut bluffer pour faire croire à l'adversaire que ton jeu est terrifiant et qu'il l'a dans le baba. Alors tu peux lui proposer d'augmenter la mise. J'pense que c'est tout, ma cocotte.

Il la dévisage afin de vérifier si la puce a tout enregistré, tout en espérant au fond de lui qu'elle aura tout mélangé et qu'elle va s'embrouiller durant la partie et faire un tas de bêtises dont il pourra profiter. Ses yeux se posent alors ostensiblement sur les petits seins nus d'Angélyne, et le gentilhomme sourit à nouveau. Tu as un avantage sur moi, mon trésor, tu disposes déjà d'une très jolie paire avant de commencer la partie ! ... lance t-il en riant à s'en éclater la rate. Bon, j'vais nous chercher un pichet de rouge et deux verres. Tu peux distribuer les cartes si tu veux, mais je te préviens, je t'ai à l’œil, vilain farfadet ! ... prévient-il en se dirigeant vers la porte de la cuisine, entouré des deux médors qui halètent comme des soufflets de forge après leurs folles gambades dans la pièce.

Angélyne Montaigu

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Posté dans Re: [HOT] Manoir de Yannick Saule   - Mer 6 Fév 2013 - 6:42

Bon, ce jeu ne semble pas si compliqué, mais ce qu'Angélyne a du mal à comprendre, c'est comment Yannick a-t-il pu se laisser dépouiller sans réagir, sans réaliser qu'il jouait son avenir, sa vie. Il fallait vraiment qu'il soit désespéré ! Elle préfère ne pas y penser, car elle connaît cette sensation de vide, qui pousse à commettre les pires folies, les plus imprudentes, les plus insensées. A présent, c'est terminé ! Une nouvelle vie commence, et s'ils jouent aux cartes cette nuit, c'est sans aucun risque, sinon celui de devenir l'esclave consentant de l'autre, ce n'est qu'un jeu coquin, sans conséquence. Et même si elle se doute que l'espiègle gentilhomme fera tout pour gagner, elle est bien décidée à vendre chèrement sa peau !

D'ailleurs, elle profite de son absence, pour habiller ses pieds menus des bagues trop larges pour ses doigts, et ses chevilles fines se parent de bracelets en tout genre, puis elle ramène ses jambes sous elle, pour dissimuler son butin, ses réserves. Enfin elle se décide à distribuer les cartes, une par une, cinq chacun. Alors que les médors surgissent joyeusement dans la pièce, venant quémander des caresses, poussant le coude de la jeune femme de leur imposant museau, jusqu'à ce qu'ils obtiennent un gratouillis entre les oreilles, elle s'attend à voir arriver Yannick. Mais non, Angélyne se retourne, jette un œil vers la porte, toujours pas de Yannick, pas de tintement cristallin de verres qui s'entrechoquent, qui annoncerait son arrivée triomphante.

- Tu trouves les verres, mon cœur ? Tu veux un coup de main ? Ramène quelque chose à grignoter aussi s'il te plaît, je meurs de faim ! demande-t-elle ironiquement, sachant que depuis le nouvel aménagement de la cuisine, il a un peu de mal à retrouver ses marques.

Après tout, autant prendre un peu d'avance, elle découvre sa main, deux rois, deux neuf, un sept, pas si mal que ça ! Il y a sûrement moyen d'arranger la donne, qui a dit qu'une voleuse était honnête ? Vite elle n'a que peu de temps maintenant, elle saisit le paquet de cartes et y cherche fébrilement un roi ou un neuf à échanger contre son sept. Voilà, un joli neuf rouge, qu'elle glisse prestement entre ses deux noirs ! Parfait ! C'est quoi, déjà ? Brelan ? Oui c'est ça ! Elle se retient de retourner le jeu de son amant, autant garder un peu de suspense, ce serait quand même fort, qu'il puisse gagner contre elle, avec cette combinaison !
Elle repose le paquet de cartes et sa main, et attend le retour de son compagnon, en jouant avec les bagues qui s'obstinent à s'échapper de ses doigts à chacun de ses mouvements pour caresser Malta qui a posé sa bonne grosse tête sur sa cuisse menue. Négligemment elle s'étire et se blottit dans les coussins moelleux, il ne faudrait pas grand chose pour qu'elle ferme les yeux, et sombre dans le sommeil.

- Dépêche-toi, Yannick, sinon tu vas jouer tout seul ! Je ne vais pas tarder à m'endormir ! crie-t-elle dans un bâillement à se décrocher la mâchoire, suivi d'un éclat de rire cristallin qui résonne dans le salon presque vide de meubles.
Yannick Saule

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Posté dans Re: [HOT] Manoir de Yannick Saule   - Jeu 7 Fév 2013 - 5:36


Jadis infâme bric-à-brac, montagne de déchets, refuge préféré de quelques rongeurs tenaces et voraces, la cuisine est à présent totalement restaurée. Elle revit. Elle flamboie. On y mangerait par terre, sur ce parquet fraîchement posé qui brille comme un miroir et fleure bon l'encaustique. A l'exception d'une poignée de bibelots, utiles ou non, conservés par nostalgie, tout est flambant neuf, du dressoir à étagères multiples au buffet regorgeant de vaisselle d'argent, de fioles de verre et de cristal, de casseroles étincelantes et de plats de faïence de toutes les dimensions. Il devrait être simplissime d'y trouver ce qu'on cherche ! Que nenni ! Le gentilhomme s'était habitué à son fouillis, à son désordre traditionnel, et là il patauge un peu ! Sa bouille un brin fatiguée affiche toutefois un sourire affectueux lorsque sa jolie peste le taquine depuis la pièce voisine. C'est qu'elle le connaît comme sa poche, son zigoto !

T'inquiète pas, vilain lutin, j'vais bien trouver de quoi casser la croûte ! Et ne te moque pas de moi sinon ma vengeance sera terrible ! Et puis ne t'endors pas, j'arrive dans trois minutes avec plein d'intentions coquines ! ... jette t-il en enjambant patiemment un des turbulents médors, afin d'empoigner une bouteille de vin perchée au-dessus du bahut.

Étrange ... Seuls un bâillement digne d'un triqueballe à-demi mort d'épuisement et un éclat de rire farfadesque et frondeur lui ont répondu, et le gentilhomme, à présent, assez curieusement, n'entend plus rien. La puce se serait-elle réellement endormie ? C'est vrai qu'ils ont joué les cambrioleurs et les déménageurs durant toute la nuit, et que sa princesse est sans doute aussi éreintée que lui. Dès lors, c'est sur la pointe des pieds qu'il retourne vers le salon, où les médors l'ont précédé. Le gentilhomme, chargé d'un panier d'osier rempli de bonnes choses, et la bouteille coincée sous le bras, temporise un brin dans l'encadrement de la porte, s'imaginant trouver son bout d'chou assoupi. Fichtre non ! Pas du tout ! La pestouille est occupée à trifouiller dans la pile de cartes et à se servir tranquillement, profitant joyeusement de son absence. La diablesse ! Elle a osé ! Il aurait dû s'en douter !

Vile fripouille, gibier de potence, horrible mécréante ! ... s'exclame t-il en éclatant de rire, tandis que la puce sursaute, prise la main dans le sac alors qu'elle réintégrait le monticule de coussins ! Tu es encore pire que moi ! Tu ferais n'importe quoi pour gagner la partie ! Tu vas voir ce que tu vas prendre, mon trésor ! On ne roule pas impunément un gentilhomme de cette manière, surtout lorsqu'on n'est qu'une petite brindille de rien du tout !

Sans trop se presser, la mignonne ne pouvant lui échapper, Yannick dépose vinasse et becquetance sur le plancher ciré et se laisse choir à côté d'elle. Rater une si belle occasion de l'étreindre joyeusement, de l'asticoter, de lui chercher querelle, impossible ! Il adore ça, le bougre, et il sait très bien que sa délicieuse arsouille répondra du tac au tac, du moins s'il lui en laisse la possibilité. Angélyne serait même une véritable teigne si la nature lui avait donné autant de force qu'elle n'a de volonté et d'audace. Mais à présent, elle est à lui, les bras du gentilhomme l'ont ensevelie, l'ont noyée, l'ont engloutie, et elle est sa prisonnière. Le tendre corps-à-corps a désarçonné la belle, et à ses chevilles délicates tintinnabulent soudain deux rangées de bracelets lorsqu'elle roule au centre du tapis, captive de son amant.

Adorable filoute ! Tu les as dissimulés là pour préserver un petit pactole pour la partie de poker ! ... murmure le grand brun aux prunelles illuminées de malice et de tendre complicité. Tu es une rusée coquine, mon ange, mais tu as perdu ! Que vais-je faire de toi maintenant ? ... lui demande t-il comme s'il ne le savait pas déjà, ce que ses lèvres confirment d'ailleurs aussitôt en dévorant celles du fragile lutin.

Angélyne Montaigu

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Posté dans Re: [HOT] Manoir de Yannick Saule   - Sam 9 Mar 2013 - 4:34

Soudain la voix faussement en colère, plutôt rieuse même, de Yannick retentit dans son dos, la faisant sursauter violemment. Prise la main dans le sac ! Pour la seconde fois, ce filou a réussi à la surprendre en pleine action. Ce coquin est revenu à pas d'ézealle, et Angélyne doit reconnaître qu'avec tout ce qu'il rapporte, c'est un coup de maître ! Mais elle ne peut lui en vouloir, après tout, c'est elle qui a tenté de tricher en modifiant sa donne. Et la suite n'est que rires, tendres invectives et le plus agréable, de longs baisers passionnés. Elle n'a même pas le temps de se disculper pour les cartes, que les bijoux qu'elle avait dissimulés à ses jambes, la trahissent cliquetant joyeusement, lorsque le gentilhomme l'enlace et l'entraîne au centre du tapis, au milieu du jeu qui s'éparpille sous les deux amoureux qui s'embrassent longuement, fougueusement, oubliant le poker et ses subtilités.

Après une dernière étreinte qui les laisse pantelants, Angélyne contemple amoureusement son Yannick, et se dégage doucement de ses bras, tout en s'appuyant sur un coude, pour rester lovée contre le grand corps viril et chaud. Une idée quelque peu extravagante vient de lui traverser l'esprit, elle fronce son joli front, auréolé de boucles de neige : * Il n'oserait pas ! Quoique, il est plus rusé que nos deux gredins de médors affamés, en quête d'un os à ronger ! *

- Dis moi, mon cher trésor, tous ces baisers, j'espère que ce n'est pas pour remettre notre partie de cartes à plus tard, voire à jamais ! Ou alors, c'est parce que tu crains de perdre face à une néophyte comme moi ! insinue-t-elle, taquine en dessinant lentement sur son torse, des arabesques tarabiscotées, sans fin.
- Je ne peux pas croire que tu sois inquiet à ce point, je n'ai jamais joué, et même si j'ai compris les bases, enfin je crois, sans tricher, face à toi, je ne fais pas le poids ! Je parviendrai peut-être à grappiller quelques bagues, mais tu gagneras, c'est sûr ! Enfin on ne sait jamais la chance sera peut-être de mon côté, après tout elle n'a pas été très coopérative lors de tes dernières parties … termine-t-elle dans un clin d'oeil un brin provocateur, qui, elle le sait titillera, l'orgueil mâle de son amour de complice, et le poussera probablement à jouer ...

Elle s'assied près de lui, récupérant discrètement quelques babioles, qu'elle dissimule prestement sous ses jambes repliées, et ramasse les cartes disséminées par leur chahut sur le tapis coloré.
- Allez, mon ange, s'il te plaît ! C'est vrai que j'étais réticente à jouer, au début, mais tu m'as intriguée avec ce jeu, j'aimerais bien faire quelques parties, et après nous irons nous coucher, promis !

Bousculant un peu le gentilhomme pour saisir les dernières cartes enfouies sous les coussins sur lesquels repose nonchalamment Yannick, Angélyne bataille, chatouille, mordille, embrasse joyeusement, pour parvenir à ses fins. Elle y met toute sa force de persuasion toute féminine, toute sa tendresse, et son espièglerie, promenant ses lèvres gourmandes, ses petites mains coquines sur, sous le corps de son amant, peu disposé à l'aider apparemment, mais se réjouissant du jeu voluptueux auquel s'adonne avec empressement, la jeune voleuse. Enfin voilà la dernière carte extirpée avec beaucoup de chatouilles et de baisers.

- Ouf ! La dernière ! Voilà, je recompte, le jeu est bien complet, mon cœur, on joue ? Ou pas ? interroge-t-elle, quelque peu essoufflée par la tendre bagarre.
- J'ai une idée, s'exclame-t-elle soudain, et si on misait par partie, celui qui gagne la première impose un gage à l'autre et ainsi de suite … Ou on continue en misant les bijoux, celui qui se retrouve les mains vides, doit un gage à l'autre ? Comme tu veux ! A toi l'honneur de choisir, mon amour ! Après tout, c'est toi le spécialiste de ce jeu ! conclut-elle, déposant un baiser sonore sur les lèvres de Yannick, puis elle entreprend de battre consciencieusement les cartes avant de les distribuer une nouvelle fois sans tricher, par contre …
Yannick Saule

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Posté dans Re: [HOT] Manoir de Yannick Saule   - Lun 11 Mar 2013 - 7:28


Tssssss. Perdre au poker contre son joli lutin à l’œil espiègle ? Impossible ! Inimaginable ! Ou alors il faudrait que Vama se range aux côtés de la puce, l'éclaire de sa lumière transcendantale, et se mette à traficoter les cartes. Mais Vama a des choses plus importantes à faire, non ? Bref, sa langoustine le taquine, elle paraît croire qu'elle a une petite chance, mais elle oublie un élément essentiel : elle a proposé de fixer un enjeu pour pimenter chacune de leurs parties, et ça, c'est une erreur. Une erreur colossale, gigantesque. Car un enjeu, ça signifie pour Yannick qu'il pourra soumettre la belle à chacun de ses désirs, à chacun de ses délires, qu'il pourra lui grignoter le museau autant de fois qu'il le voudra, qu'il pourra la serrer dans ses bras, la contempler avec de grands yeux triomphants, et lui dire d'une voix gentiment narquoise : « T'as perdu, ma coquine, tu es à moi ! ». Et ça, croyez-moi, ça n'a pas de prix ! Ça vaut tous les manoirs du monde !

Le gentilhomme s'empresse donc de relever le défi ! C'est d'accord, mon joli farfadet, un enjeu pour chaque donne. Je te laisse deviner ce que je pourrais choisir, mais ça risque d'être particulièrement torride, ma toute belle ... lui annonce t-il avec la lippe gloutonne d'un carnassier s'apprêtant à dévorer l'innocente proie coincée entre ses pattes.

Il se penche sur elle, tandis qu'elle bat les cartes avec application, lui chipe un baiser gourmand, et, en même temps, il lui rafle deux ou trois bijoux qui dépassaient de dessous ses menues gambettes. Il n'en aura pas besoin, il en est persuadé, mais il les agite un instant sous le joli nez d'Angélyne, afin qu'elle s'aperçoive bien qu'il a confisqué une partie de ses réserves. Ça fait partie de sa stratégie : un harcèlement de l'adversaire pour amoindrir son moral ! Et le bougre jubile en se rasseyant face à sa tendre péronnelle, dont il décide d'observer chaque geste. Deux précautions valent mieux qu'une. La pestouille est bien capable de tenter de le rouler dans la farine une seconde fois. L'est pas bien grande sa canaille, mais c'est une rusée compère. Et puis faut avouer qu'elle est drôlement bien roulée pour un p'tit bout de femme de rien du tout, et qu'il adore l'admirer de bas en haut, et de haut en bas, surtout lorsqu'elle n'est vêtue que de bracelets et de colliers, comme en ce moment.

- T'es trop loin de moi ! ... décide t-il soudain, parce qu'inévitablement, comme à chaque instant de leur vie commune, il a très envie de la frôler, de la toucher, de la tripoter. Il la saisit donc par les mollets, et tire vers lui en souriant. Il ne lui laisse pas le choix, et comme elle ne pèse pas plus lourd qu'une douzaine de plumes, il a tôt fait de la poser sur ses genoux, face à lui, et de lui nouer les jambes autour de sa taille. Et les cartes, me direz-vous ? Bien-sûr que ce n'est pas la position la plus conventionnelle pour une partie de poker, d'être ainsi face à face, étroitement enchevêtrés, avec son nez à lui à quelques centimètres de ses doudounes à elle, mais bon ça présente deux avantages colossaux : et d'un, il va pouvoir la bécoter tout son saoul, et de deux il va pouvoir la surveiller de près. Il y a même un troisième avantage, mais c'est un secret : il va peut-être réussir à zieuter dans son jeu si elle est un peu distraite. Et pour la distraire, il y a mille façons : lui parler des médors, lui servir deux ou trois verres de pinard bien tassés, et surtout, l'arme absolue, glisser une main polissonne le long de sa cuisse brune, là où le derme est plus fin, plus tendre, plus sensible, là où la puce est infiniment vulnérable, là où la caresse lui fera perdra tous ses moyens, assurément.

Derrière Yannick, le feu ronronne joyeusement dans l'âtre, les flammes lèchent avec ardeur le gigantesque chaudron de cuivre, rempli d'eau, qui pendouille et transpire, mais bon, comment dire, la principale source de chaleur de cette pièce rénovée, c'est la pression du mignon popotin de la puce sur les guibolles d'échalas de son amant. Finalement, n'est-ce pas sur Yannick que le piège va se refermer ? Soit ! La belle aux cheveux immaculés a distribué les cartes, et le cousin Saule s'empresse de reluquer si la chance a été de son côté. Bof ! Pas de quoi crier victoire ! Deux « huit », un valet, un « dix » et un « cinq ». Mais le gentilhomme en a vu d'autres. En bluffant, il a souvent gagné avec moins que ça. Un sourire éclaire donc son visage. Yannick paraît même infiniment satisfait. A présent, mise en place de la stratégie. Sa main libre se met à vadrouiller tranquillement sur la cuisse d'Angélyne, très près du léger duvet clair qui garde précieusement sa féminité la plus délicate. Démoniaque, non ?

Angélyne Montaigu

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Posté dans Re: [HOT] Manoir de Yannick Saule   - Mar 2 Avr 2013 - 1:32

Sérieusement, elle aurait peut être dû réfléchir à deux fois avant de proposer cette partie de cartes. Mais on ne se refait pas, Angélyne est une impulsive, une fougueuse frisant l'inconscience, elle fonce, elle réfléchit après ! Il y a fort peu de chances qu'elle gagne contre Yannick, joueur invétéré, mais qu'importe, elle ne pourra rien lui refuser, rien de ce qu'il demandera en échange de ses défaites. Et lorsqu'avec un sourire carnassier, bien plus éloquent que des mots, il l'attire sur ses genoux, enroulant ses jambes fines autour de sa taille, elle sait qu'elle ne va pas résister longtemps à un tel cocktail de malice, de sensualité, et d'amour. N'est-ce pas ce qui fait le charme du cousin Saule ? Ce qui l'a séduite, la rendant irrémédiablement amoureuse de ce grand escogriffe ?

Mais revenons donc à ces fameuses cartes qu'elle tient écartées devant ses yeux, car elle se doute bien que dans cette position, son coquin d'adversaire a une vue plongeante sur ses seins menus, mais aussi sur son jeu, qu'elle tente de lui dissimuler. Vainement, elle essaie de se concentrer alors qu'une main espiègle se coule lentement à doigts comptés sur sa cuisse, sinuant sur la peau tendre et sensible, et dont ils connaissent parfaitement la faiblesse. Yannick sait bien qu'il fait mouche, le bougre ! Et Angélyne ne peut contrôler les frissons de plaisir, qui grimpent délicieusement à l'assaut de sa chair délicate. Elle décide que la réflexion attendra quelques minutes. D'un coup sec elle ferme l'éventail des cartes, qu'elle garde précieusement dans sa main, autant éviter que ses paires ne se métamorphosent brusquement, pendant qu'elle est occupée à distraire le coquin qui la tripote sans vergogne. Elle enroule ses bras autour du cou de Yannick, plonge dans le regard chocolat, pétillant de projets inavouables.

- Si tu continues comme ça, mon amour, je ne suis pas sûre de te laisser terminer cette première partie. As-tu donc si peur de me voir gagner ? Ou crains-tu que je ne veuille accéder à tous tes désirs ? Te connaissant tu vas bien trouver quelques idées auxquelles je ne pourrais résister ! Et toi non plus ! murmure-t-elle provocante, effleurant de la pointe de ses seins fièrement dressés, le torse de son amant. Puis elle lui vole un baiser, et s'écarte avant de céder au désir qui affole délicieusement son ventre, et menace de l'embraser telles ces brindilles qui crépitent joyeusement sous le chaudron derrière eux. Car cette manœuvre est à double tranchant, et elle se demande si elle ne va pas envoyer valser ce jeu pour s'abandonner aux caresses de plus en plus étourdissantes, de son Yannick … Non ! C'est ce qu'il veut, elle le lit dans ses prunelles ardentes, elle tiendra ... Au moins cette partie ... Ensuite … Ensuite elle lui fera perdre la tête à son tour !

Les couleurs, les valeurs la narguent narquoises, et dansent devant ses yeux troublés . Tant bien que mal, Angélyne ne choisit qu'une carte à écarter et garde dans sa main ses deux « sept » et deux « dix », si la chance est avec elle elle arrivera peut-être à former un … un comment déjà ? Brelan ? Non, un Full, oui c'est ça ! Sinon elle gardera ses deux paires. De toute façon, il n'est pas forcément utile d'avoir de grosses combinaisons, le plus drôle dans ce jeu est de mentir comme un arracheur de dents ! Et de faire croire à l'autre qu'on a la main imparable. Le sourire satisfait de Yannick ne la trompe pas, il peut très bien avoir les meilleures cartes, ou bien des nèfles ! D'ailleurs ces doigts qui folâtrent le long de sa cuisse en sont la preuve, s'il était si sûr de lui, il n'essaierait pas de la distraire … Quoique tous les prétextes sont bons pour se toucher, se frôler, s'embrasser et … s'embraser !

- Je peux prendre jusqu'à trois nouvelles cartes, n'est-ce-pas ? Ou bien ne pas en prendre du tout, c'est ça ? demande-t-elle, innocemment, au culot, jouant les ravissantes idiotes.
- On mise maintenant, je suppose et on donne les nouvelles cartes ensuite. Alors … Que vais-je exiger de toi ? Si je gagne bien sûr …
Angélyne fait mine de réfléchir, elle regarde une nouvelle fois ses cartes, et feint l'assurance de celle qui tient la victoire dans sa main. Il y a tellement de choses qu'elle aimerait faire avec lui, mais il lui faut trouver quelque chose d'original, quelque chose de coquin aussi, tant qu'à faire …

- Le petit déjeuner au lit toute la semaine … Oui, je veux que tu m'apportes le petit déjeuner au lit tous les matins de la semaine prochaine …. mmmm, vêtu d'un simple tablier ! s'exclame-t-elle, plantant ses yeux malicieux, étoilés d'argent, dans le regard noisette. Avec un sourire gourmand, elle promène ses doigts sur la joue barbue de son amant, glissant doucement vers ses lèvres pleines, qu'elle esquive pour cheminer sur son cou, et s'aventurer sur son torse, dessinant de longues arabesques alambiquées, qui la conduisent jusqu'au nombril, et au ventre du jeune homme, qui palpite sous la caresse délicate, réponse de la bergère au berger ...

- Alors ? Que proposes-tu, mon coeur ? Allons je suis sûre que tu fourmilles d'idées ! Que mises-tu ? Veux-tu que je t'aide à réfléchir, trésor ? … propose-t-elle, d'une voix enrouée de désir, et sans attendre sa réponse, elle dépose un chapelet de petits baisers dans le cou de Yannick, à la lisière de sa barbe, sur sa peau tendre. Puis elle remonte lentement à ses lèvres pour un long, un très long baiser ...
Yannick Saule

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Posté dans Re: [HOT] Manoir de Yannick Saule   - Mar 2 Avr 2013 - 1:45

Le bougre connaît par cœur les faiblesses de son exquise maîtresse, le derme tendre de ses cuisses fuselées est l'une d'entre elles, et sa paluche tendrement envahissante se révèle d'une efficacité remarquable. La puce tressaille dès que les doigts de l'échalas s'y posent en conquérants malicieux et convergent vers sa féminité la plus intime, et de délicieux frissons parcourent sa peau diaphane, comme si la caresse de Yannick leur insufflait la vie et leur donnait l'opportunité de naître et renaître sans fin sur chaque parcelle de son corps charmant. Ses seins menus se dressent, s'épanouissent, s'arrondissent, comme les voiles blanches de ces goélettes gracieuses qu'une brise complice gonfle et pousse vers l'horizon. Et Angélyne enlace son amant, l'embrasse, avec une rare fougue, pressant ses tétons durcis contre son torse, et lui, spontanément, il la serre, des deux mains à présent, nouées dans son dos, comme s'il désirait imprimer sur la sienne la poitrine de son adorable lutin.

L'escogriffe n'est pas à plaindre, oh que non, il adore ça, et de plus sa stratégie fonctionne comme prévu, car il parvient pour l'instant à garder suffisamment de maîtrise de lui pour ne pas perdre de vue son objectif unique : gagner la partie de poker. Enfin, non, tout ne se passe pas vraiment comme prévu. Tout serait parfait si le mignon farfadet avait déposé son jeu sur le tapis et si le gentilhomme avait l'occasion d'y jeter un p'tit coup d’œil rapide et de réorienter un brin le cours de la partie si le besoin s'en faisait sentir. Mais non, pas de ça Lucette, la mignonne les a précieusement conservées au creux d'une de ses menottes, et l'entourloupe imaginée lui paraît provisoirement impossible à réaliser. Se douterait-elle de quelque chose, la jolie tourterelle ? Ferait-elle preuve de ruse et de réflexion alors qu'à l'habitude elle agit sans vraiment se poser de questions ? Prudemment, Yannick jette un œil vers ses propres cartes, à tout hasard, afin de ne pas être l'arroseur arrosé. Il aurait l'air fin si son asticot nourrissait le même projet que lui et si elle parvenait à examiner subrepticement son jeu alors que lui échouerait comme un grand bêta ! Non, il les a empilées entre la cheminée et leurs jambes nouées, sur un coussin de velours, et elles paraissent hors de portée de son trublion aux cheveux de neige. Voilà qui le rassure.

Pas longtemps, cependant, car le mignon têtard se met en tête de fixer un enjeu pour leur partie. Bigre, aurait-elle touché le gros lot ? Aurait-elle hérité d'une combinaison plus que satisfaisante qui lui permette d'être résolument optimiste ? Un brelan ? Un carré ? Il faut à tout prix qu'il le sache, mais en se montrant le plus futé des deux. Pas question qu'il se fasse prendre la main dans le sac ! Et pas question non plus qu'il se mette à agiter du croupion pendant toute une semaine, vêtu d'un simple tablier ! Le voici donc qui se met à cogiter, un sourire charmeur aux lèvres, comme s'il cherchait également une façon coquine d'intéresser la partie, alors qu'en réalité il s'ingénie surtout à trouver une astuce pour voir les cartes de la puce. Bon, je vous l'accorde, préparer une telle entourloupe, c'est pas joli joli, ça s'appelle tricher, mais finalement, n'est-ce pas l'adorable nymphette qui a commencé à filouter en essayant d'arranger les cartes en cachette ?

Et l'étincelle jaillit, alors qu'il vide son verre de vin à petites gorgées, pour gagner un peu de temps ! En fait, il s'agit même d'une double étincelle ! Un massage, voilà la trouvaille ! Ils en sont friands tous les deux, et s'il gagne la partie la puce devra s'y coller durant une semaine, voire davantage. Ce sera le pied ! Et, en attendant, il va lui en offrir un, bigrement long, exquis, voluptueux, un qui la désarmera, qui la fera succomber, qui la laissera pantelante et alanguie, et qui lui fera lâcher son jeu. Ce sera alors à lui de se débrouiller !

- J'ai trouvé ce que je voulais, mon vilain canaillou ! Si je gagne, tu devras me faire un somptueux massage chaque matin, avec tes deux p'tites mimines de poupée. Pendant au moins ... euh ... quinze jours ! Mais pas n'importe quel massage hein, pas un massage conventionnel, et d'ailleurs je vais te montrer exactement ce que je veux ! Approche, mon joli bébé.

Approcher, voilà un mot bien étrange, car la belle est déjà totalement soudée à son amant, à l'image de ces interminables faisceaux de lierre entortillés autour d'un tronc dénudé. Yannick lui prend néanmoins les poignets, et enroule les bras de la brindille autour de son cou. Bon, elle n'a pas lâché ses cartes, mais le gentilhomme s'y attendait. L'affaire n'est pas encore dans le sac ! Ce serait trop simple, et puis ne dit-on pas qu'à vaincre sans péril on triomphe sans gloire ? Voilà, ainsi ! ... murmure t-il en posant les mains au creux du dos de sa princesse, et en lui pétrissant tendrement le dos, remontant de sa croupe gracile à sa nuque qui l'est tout autant, puis redescendant lentement, lui creusant encore davantage les reins. Et le bougre prend tout son temps, il récidive, il surenchérit, il éternise, il multiplie à l'infini les brûlantes arabesques tout en écrabouillant amoureusement le corps menu de la brindille contre le sien, et en lui dévorant les lèvres et les joues avec délicatesse et persévérance. Les yeux du gentilhomme s'illuminent de plaisir et de tendresse à sentir son exquise maîtresse prisonnière de ses mains et de leur chaleur. Pardi, nul ne pourrait imaginer que le salopiaud manœuvre dans un but précis et peu avouable, même si, incontestablement, il n'échangerait pas sa place pour un empire.

- Abandonne-toi, mon amour, détends-toi, ne pense plus qu'à mes mains, ferme les yeux, laisse moi te regarder ... rajoute t-il, prêt à poursuivre la scène jusqu'à la fin de la nuit, ou du moins jusqu'à ce que la puce laisse échapper ses cartes ...
Angélyne Montaigu

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Posté dans Re: [HOT] Manoir de Yannick Saule   - Dim 14 Avr 2013 - 12:55

Angélyne découvre à ses dépens que le jeu de la séduction est bien plus dangereux que celui des cartes. Insidieux, sensuel, le piège se révèle à double tranchant, et se referme sur la jolie voleuse. Là, au centre du nid de coussins, la voilà prisonnière volontaire des mains expertes de son amant. Et ces diablesses connaissent chacune des parcelles de son corps, chacune de ses faiblesses, chacune des sensations qu'elles déclenchent avec une tendre application, une exquise persévérance qui mènent la jeune femme aux confins de la volupté. Qu'elle s'abandonne ? Bien sûr, elle ne demande pas mieux, c'est si intense, et doux à la fois … La nuit a été longue, et leur dernier voyage chez Enata a été plus que fructueux, mais en contrepartie les lourdes caisses à transporter ont quelque peu tourmenté les muscles du corps menu de la jeune femme.

- Tes mains sont bien plus efficaces qu'un onguent, les meilleurs remèdes à mes courbatures, mon cœur ! Tu peux continuer toute la nuit, si tu veux … Mmmmm, ça fait un bien fou, ne t'arrête surtout pas ! Encore … murmure-t-elle à l'oreille de son amant, d'une voix emplie d'une langueur douce et tendre.

Entre caresses et massages, les doigts de Yannick dansent sur la peau d'albâtre, dénouant chaque muscle, s'attardant sur chaque zone contractée, mais aussi sur celles plus sensibles, qui fondent, frissonnent sous les mains du gentilhomme. Savourant chacune d'entre elles, Angélyne n'est plus qu'un jouet entre ses mains. Bien-être, émoi, plaisir sont son seul horizon. Sans hésiter, sans se méfier, elle s'abandonne, sans réserves, en oublie les cartes et ce drôle de jeu, pour se concentrer sur les mains du gentilhomme qui la troublent, la submergent de tendresse et d'amour. Elle lâche prise et clôt ses yeux d'argent déjà assombris de désir. Les baisers pleuvent sur son visage, si doux, si chauds comme une averse d'été qui ruisselle sur sa peau, laissant aller sa tête en arrière, elle dégage son cou, avide de sentir les lèvres de Yannick le parcourir aussi …

- Tu sais très bien comment me faire rendre les armes, mon ange … je suis toujours volontaire pour un massage … surtout si c'est toi qui le donne … Faudra que tu trouves autre chose … comme mise, enfin, si on joue … Pour l'instant, je préfère sentir tes mains et tes lèvres sur ma peau …

Elle voudrait lui rendre la pareille, le caresser, le masser, l'embrasser ... Mais elle en est incapable, elle est comme engourdie, même si un feu ardent coule dans ses veines, annihilant sa volonté, embrumant tout ce qui n'est pas eux, leurs corps qui s'épousent, leurs bouches qui se dévorent ... Maudites soient ces cartes qui l'encombrent ! Et comme dans tout ce qu'elle fait, malgré ses bonnes résolutions, malgré les avertissements de prudence, la belle à la chevelure de neige fonce. Sans réfléchir …
Comme les pétales multicolores d'une fleur fanée qui s'envolent sous la brise matinale, les menottes de poupée lâchent les cartes importunes qui volettent, oscillent, et s'éparpillent sur les coussins dans le dos de Yannick, alors qu'Angélyne capitule en gémissant doucement sous les caresses savantes. Instinctivement elle resserre ses jambes, rapprochant encore leurs corps déjà soudés, attisant les vagues de désir qui enflent délicieusement douloureuses dans son ventre.

- Remettons ce jeu à plus tard, mon amour … Tu as gagné … je me rends … ce jeu-là me plaît infiniment plus que les cartes … dit-elle encore, la voix hachée, le souffle court. Garde-moi au creux de tes mains, de tes bras ...
Yannick Saule

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Posté dans Re: [HOT] Manoir de Yannick Saule   - Mar 16 Avr 2013 - 0:47


Il ne les voit pas, non, mais il les ressent, il les devine, ces cinq cartes abandonnées dans son dos par la fragile menotte de son mignon lutin, ces cinq cartes qui pirouettent et virevoltent lentement, pareilles à ces feuilles mortes qu'un vent léger emporte et dépose délicatement sur le sol. C'était le but de sa manœuvre, c'était l'objectif qu'il s'assignait, de faire perdre la tête à son exquise compagne et de reluquer si les dieux du jeu s'étaient montrés favorables à la puce. Saule, tu es un vil gredin, un butor, un magouilleur, mais voilà, tu as gagné, il te suffit de tourner la tête et tu sauras tout ce que tu désirais savoir. Tu peux triompher, abominable fripouille.

Oui, mais en définitive, rien ne presse. Les cartes de sa douce ezealle ne vont pas subitement disparaître, comme si un coup de baguette magique en avait décidé ainsi ! L'entourloupe du gentilhomme est un succès, le bougre est décidément le roi de cette somptueuse thérapie nommée « massage », mais c'est la façon utilisée pour parvenir à ses fins qui fut de loin l'instant le plus délicieux, le plus enivrant. Et Yannick se sent bien, infiniment bien, avec son tendre amour captif de ses bras. Ce qu'elle est belle et désirable, sa brindille, si joliment alanguie et frémissante, s'abandonnant langoureusement à ses mains, à ses lèvres, lui offrant en cadeau son corps menu de jeune sylphide, ainsi que ses plaintes, ses émois, ses tressaillements de plaisir, qui tous le bouleversent et l'attendrissent encore davantage. Jamais il ne l'a autant aimée. Jamais il ne l'aimera davantage.

Remettre le jeu à plus tard. Voilà le souhait de sa liane aux cheveux immaculés, et voilà un vœu que Yannick est ravi d'exaucer. D'ailleurs a t-il encore le choix ? Est-il encore maître de lui, de ses sentiments ? Non, il ne se commande plus. Son être tout entier exige le mariage immédiat de leurs corps. Son bassin se tend déjà vers les jardins les plus secrets d'Angélyne. Il va l'aimer. L'aimer. L'aimer, et plus rien d'autre ne compte. Il a gagné, lui dit sa puce. Il a même gagné à un jeu auquel il ne jouait point, le jeu de l'amour. Et elle se rend, elle désire qu'il la garde entre ses bras, ajoute t-elle, ce qui le fait sourire un bref instant, en dépit des pulsions qui bousculent son esprit.

- Voilà qui n'est point tombé dans l'oreille d'un sourd, mon trésor. Alors tu es à moi, tu m'appartiens totalement, puisque telle est ta volonté ... souffle t-il d'une voix rendue étonnamment rauque par cette onde de désir qui afflue de toutes parts et le submerge.
- Tes mains, mon ange ... poursuit-il en les enfermant délicatement dans les siennes, et, sans les lâcher, en enveloppant le corps mince d'Angélyne dans la chaude prison de ses bras, ses bras qu'il noue au creux des reins de la frêle chrysalide aux formes si pures.
- A moi, tu es à moi toute entière ... répète t-il en la serrant à l'étouffer, en prenant possession de sa bouche, en harcelant ses lèvres de vermeil. Après de longs instants savoureux, durant lesquels la captive et son tendre bourreau s'embrassent à perdre haleine, le gentilhomme libère enfin les mains fines de sa compagne, et, incapable de refouler plus longuement son désir, il l'enveloppe de ses bras et s'insinue doucement en elle, creusant le dos, lentement, précautionneusement. Et leurs corps enchevêtrés roulent sur le lit de coussins, que la proximité de l'âtre a tiédis, et y tanguent en cadence dans une danse sensuelle et lascive.

Un ouragan les emporte loin, là où le temps s'arrête, là où ils n'ont plus conscience de ce qui les entoure, jusqu'au vertige, jusqu'à cet éblouissement soudain qui les laisse pantelants et morts d'épuisement, comme vidés de toute substance. La partie de poker se termine ainsi, par une paire d'amoureux enlacés se dirigeant vers la chambre, suivie par une paire de médoriots qui y finira aussi la nuit. Deux paires, en quelque sorte, sans compter le somptueux fessard du mignon farfadet que flatte gentiment la paluche du gentilhomme. Le jeu gagnant.
Angélyne Montaigu

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Posté dans Re: [HOT] Manoir de Yannick Saule   - Mar 21 Mai 2013 - 12:39

En amour, il n'existe pas de défaite, la reddition est une délicieuse victoire qui se partage à deux. Le sommeil ravit les deux turbulents amants, et les emprisonne au pays des rêves, alors que le soleil entame sa course quotidienne dans le ciel de Midel-Heim.
Mais s'ils font lit commun, amoureusement enchâssés l'un à l'autre, Angélyne et Yannick font rêve à part. Et celui qui emporte la jeune voleuse se transforme soudain en un horrible cauchemar qui mêle insidieusement les mésaventures qu'ils ont vécues quelques mois auparavant à des images encore plus terribles et effrayantes. Une Raffy aux traits déformés par la haine et la folie la poursuit dans une sombre forêt, armée jusqu'aux dents. Les branchages fouettent désagréablement son visage alors qu'elle court comme si elle avait la mort aux trousses, et c'est tout comme …

C'est en sursaut, en nage, qu'Angélyne ouvre les yeux, il lui faut quelques secondes pour réaliser, reprendre pied dans la réalité. Les bras qui l'enserrent tendrement sont ceux de Yannick, doucement elle se dégage laissant dormir son amant. Elle dépose un baiser léger sur son front, et sort du lit. Elle a besoin de s'activer pour se dégager de la chape de peur malsaine qui l'oppresse encore. Elle a besoin de lumière, d'air frais et de … De se préparer un en-cas … On réfléchit toujours mieux le ventre plein !

- Malta, Belzébuth, appelle-t-elle dans un murmure, alors qu'elle enfile à la hâte son peignoir de soie chamarrée, dont elle noue la ceinture, après avoir refermé précautionneusement la porte. Elle se sent déjà plus rassurée avec les deux médors qui l'accompagnent en bas, pressés de sortir dans le jardin. Elle lâche ses deux compagnons dans la prairie à l'arrière du manoir, et va s'asseoir non loin de là, sur une vieille souche, songeuse.

Ce rêve est un rappel à l'ordre, un signe que le couple ne doit pas relâcher sa garde. Angélyne ne peut pas vivre comme ça dans la crainte perpétuelle que cette satanée catin revienne avec des envies de vengeance ou de meurtre. Le Manoir Saule a retrouvé sa splendeur d'antan, ou presque. Cela risque fort d'éveiller la curiosité, y compris celle des complices des Palder. Où qu'elles soient, ces vipères avides l'apprendront un jour ou l'autre et la frêle voleuse devra être prête à les recevoir, à défendre son territoire et sa famille, à se défendre … Elle doit apprendre à se battre ! Le plus difficile sera d'en convaincre Yannick …

Après cette courte introspection, la jeune femme passe à l'action. Elle fonce dans la cuisine, pioche dans les placards, la glacière et prépare un petit-déjeuner pantagruélique, bien que l'heure soit largement dépassée. Laissant les médors à leurs exploration, elle monte le lourd plateau chargé de victuailles et le pose sur le coffre au bout de leur couche, après avoir ouvert acrobatiquement la porte.
Longtemps, elle contemple Yannick, encore profondément endormi. Les draps se sont entortillés autour de ses hanches, ses longues jambes reposent sur la courtepointe, son dos est exposé et elle y découvre la trace d'une griffure, reste de leurs ébats nocturnes, probablement. Ses longs cheveux s'étalent sur l'oreiller comme un soleil aux rayons caramel. Son beau visage détendu, cette barbe de trois jours qui la chatouille lorsqu'il l'embrasse, ses lèvres pleines expertes en baisers, ce nez droit qu'elle aime suivre de son doigt … Ce qu'elle l'aime, ce tendre coquin … Non ! Pas question de tout perdre encore, à cause des Palder ! Elle n'y survivrait pas cette fois. Yannick c'est son amour, son ami, sa famille, son univers. Elle doit le persuader, il doit l'aider, lui apprendre comment se défendre, comment le défendre …

Renonçant à se coucher près de lui, car ce qu'elle a à lui dire est trop important pour être oublié au creux de sa tendresse, de sa passion, elle choisit rapidement une robe de cotonnade bleue, sans trop de fioritures, ni froufrous, pas de jupons encombrants, juste une culotte de soie et de dentelle blanche. Une ceinture de satin lui prend élégamment la taille, de petites manches ballons laissent ses bras nus, et son décolleté est raisonnable, dévoilant la naissance de ses seins, la jupe ample lui couvre à peine les chevilles. Elle est prête à en découdre ...
Elle s'agenouille près du lit, sur le tapis de laine, son visage à la hauteur de celui de son dormeur. Délicatement, elle souffle sur ses paupières closes, avant de déposer un chapelet de baisers légers sur son visage, sans en oublier une seule parcelle. Et comme le réveil semble laborieux, elle s'attaque à sa bouche, taquinant ses lèvres jusqu'à ce qu'elle obtienne une réponse paresseuse, qui la fait tressaillir malgré elle, réveillant la boule de feu dans son ventre. Elle s'écarte doucement avant de succomber, et fixe de ses yeux gris, le jeune homme :

- Bonjour, mon amour ! Il fait un temps superbe dehors ... J'ai monté un plateau pour le petit déjeuner, mais nous pourrions aussi bien le prendre dans le jardin, si tu veux. Nos gentils molosses y sont déjà … Je … J'ai … Je me suis réveillée en sursaut tout à l'heure avec … avec Raffy à mes trousses … Dans mon rêve, c'était si réel … J'ai eu si peur …
Déterminée, elle plonge dans les yeux chocolat, pour appuyer sa demande, espérant ne pas essuyer un refus, doublé d'un sourire moqueur …
- Je veux que tu m'apprennes à me battre. Sérieusement, mon cœur, pas pour rire comme dans la salle d'entraînement. Je veux être capable de me défendre, de te défendre s'il le faut … Je ne veux plus craindre de recroiser cette maudite garce et son ordure de mère … S'il te plaît, Yannick, aide-moi, apprends -moi … Allons manger dans la prairie et montre-moi quelques prises, s'il te plaît trésor ...
Yannick Saule

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Posté dans Re: [HOT] Manoir de Yannick Saule   - Jeu 23 Mai 2013 - 1:31


Même s'il ne lui en parle guère, afin de ne pas raviver chez elle une cohorte de souvenirs douloureux, les hantises et les obsessions de son délicieux farfadet sont aussi les siennes. Il les épouse même à plein temps, il les vit tout comme elle, aussi intensément, car si la bande des infects escrocs Palder est largement décimée, son duo le plus féroce est toujours de ce monde : les harpies mère et fille, Greta et Raffaella. Cette dernière, surtout, représente un danger sournois et latent, car elle est d'une cruauté sans borne et forte comme un homme. Bien-sûr, elles se font discrètes depuis que Yannick les a mises en fuite, elles pansent leurs plaies, elles entretiennent leur rage, elles magouillent sans doute dans un endroit tranquille au détriment de bourgeois fortunés et naïfs qui succomberont à leurs charmes, mais ces deux démones ont la dent dure et la rancune tenace, et un retour fulgurant est toujours possible. La présence des médors est certes rassurante, mais elle ne garantit pas une absolue sécurité. Dès lors, bien évidemment, le souhait qu'émet le joli bout d'chou réjouit le jeune gentilhomme : tout ce qui peut contribuer à faire front, à résister à une riposte éventuelle de ces deux teignes agressives, est bon à prendre !

Voilà les pensées qui affluent et s'entrecroisent dans l'esprit de Yannick lorsque sa ravissante maîtresse lui réclame son aide pour apprendre quelques rudiments de lutte. Il y a cependant un « mais ». Il y a un os dans la purée. Et l'amoureux inquiet tient à en faire part sans tarder à sa princesse. Il s'assied donc sur le rebord du lit, lui prend la main, et l'attire sur ses genoux. Ils sont bien comme ça. La tentation d'emprisonner son bel ange sous la couette se fraie d'emblée un chemin entre les oreilles du gentilhomme, mais il tient bon. S'il cède, ils y resteront toute la journée, alors qu'ils ont à présent d'autres projets. Sa compagne est bien mignonne dans cette robe bleue toute simple, dépouillée de toutes fioritures, de tout falbala, bougrement mignonne même, mais elle parait aussi plus jeune, plus gracile, presqu'une enfant, et c'est bien là que réside le problème : il ne faudrait pas qu'elle cherche à tout prix l'affrontement avec les Palder même si elle arrive à s'améliorer, à maîtriser quelques prises, car sa fragilité est manifeste. La nature l'a créée ainsi, elle est frêle et le restera, en dépit de tous ses efforts.

- Bien-sûr que j'accepte, mon cœur ! En doutais-tu vraiment ? Tu sais, ma chérie, je vis les mêmes appréhensions que toi depuis la disparition de ces deux sorcières. Nous devons nous tenir prêts si jamais elles réapparaissaient un jour pour venger la mort de Daran ! Mais tu dois me promettre une chose : même si tu t'estimes un jour de taille à les affronter, et que la vie t'en donne l'occasion, tu ne dois commettre aucune imprudence, tu ne dois pas leur voler dans les plumes sans m'avertir ! Tu es souvent trop impulsive, ma chérie, et ça t'a déjà mise en grand danger. Tu as déjà failli y laisser ta peau, et je ne veux plus que tu coures ce risque ! C'est d'accord, tu me le promets ? Allons-y alors, mon ange ! Fais vite le décompte de tes os, car il t'en manquera sans doute un ou deux quand tu seras passée par mes mains ... ajoute t-il en souriant, alors qu'Angélyne sait pertinemment qu'il sera le plus doux possible, même s'ils s'exercent avec beaucoup de sérieux, et qu'il s'en voudra éternellement s'il lui faisait mal par mégarde.

- Et de plus tu nous as préparé un immense plateau-repas, mon trésor ! ... s'exclame t-il en apercevant une montagne de nourriture qui pourrait nourrir la moitié des habitants de l'île. Tu me prends par les sentiments, ma douce ! C'est sans doute pour que je ne te brise pas en mille morceaux ! ... ajoute t-il pour la taquiner. J'ignore si ça marchera, mais j'avoue que c'est bien essayé ! On va le savoir tout de suite ! ... dit-il en enfournant la moitié d'une brioche et en passant vivement un pantalon.

Et les voici nus pieds dans la prairie qui se cache sous les arbres en fleurs, derrière le manoir. Les deux médors y gambadent, guettant un rongeur, ou poursuivant une odeur. Yannick pose le déjeuner dans l'herbe dense, et étale une couverture à l'ombre des branches. Hé oui, le cousin Saule apprécie son confort depuis que la roue de la fortune a tourné en leur faveur. On sera bien ici mon cœur pour se crêper le chignon ! J'sais pas encore comment on va procéder, tu m'as pris au dépourvu, je l'avoue. Improvisons, et chaque fois qu'un de nous deux sera en difficulté, on cherchera la meilleure façon de s'en tirer ! C'est ainsi que tu apprendras le mieux, ma chérie. Et ensuite on s'attaquera tour à tour, pour tenter d'immobiliser l'autre. D'accord ?

Le gentilhomme s'agenouille au centre de la couverture, et se tourne vers l'extrémité de leur propriété, là où serpente et chuchote un ruisseau ténu. Un vague sentier y mène, tracé par les caprices du temps. Les lieux sont encore à aménager, mais l'endroit est charmant par son désordre et son anarchie, autant que par sa tranquillité. Ce coin est vraiment joli ... dit-il en suivant des yeux un Butineur au plumage vermillon voltigeant entre les corolles d'un likit d'un rose éclatant.
Angélyne Montaigu

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Posté dans Re: [HOT] Manoir de Yannick Saule   - Mer 29 Mai 2013 - 4:41

Comment résister à l'appel de cette nature luxuriante ? À ce paysage romantique et sauvage ? Les rayons du soleil le subliment, le dessinent comme l'artiste sur sa toile, caressant chaque détail. Il va servir de cadre à leur pique nique improvisé et à leur leçon de lutte. Les jardiniers n'y ont touché que pour tailler les arbres qui en avaient grand besoin, la prairie, les fleurs colorées et parfumées demeureront à l'état naturel, libres de pousser et d'éclore dans une joyeuse anarchie. Le décor est planté, le plateau est posé dans les herbes hautes, la couverture est étalée à l'ombre des arbres. Même Yannick est sensible à l'harmonie paisible du lieu, agenouillé au centre du tapis de jeu, il admire son domaine, rêveur.

Sur le chemin, Angélyne a eu tout le temps de réfléchir à ce que son amant lui a demandé dans la chambre, elle a promis d'être prudente, bien sûr. Même si c'est contre sa nature fougueuse et irréfléchie, même si elle a déjà à plusieurs reprises rompu cette promesse, elle a promis encore une fois, avec sincérité et amour. Les Palder sont une engeance dangereuse et machiavélique, mais elle sera prête à les recevoir, grâce à Yannick …
D'ailleurs pourquoi ne pas commencer tout de suite ? Après tout, chaque fois elle a été attaquée en traître. A son tour ! Et profitant que son tendre adversaire lui tourne le dos, la frêle voleuse confiante, s'avance, aussi silencieuse qu'un incendios, en chasse. Comment va-t-elle s'y prendre ? Quelle prise serait la plus efficace ? Elle n'en sait strictement rien, mais elle va essayer de le déstabiliser, de lui faire perdre l'équilibre pour avoir une petite chance de prendre le dessus ...

Attaquer de dos n'est sûrement pas la meilleure tactique, aussi, Angélyne se glisse-t-elle sur la gauche de son rêveur, plongé dans la contemplation du panorama. Puis elle se lance. Elle encercle de ses bras fins, le torse de son amant, comme pour l'enlacer ... Sauf qu'elle lui bloque les bras et affermit sa prise, enfin elle essaie, car elle connaît la force de son opposant, et ses muscles à elle sont loin d'être aussi performants !

- Voilà, je te tiens ! s'écrie-t-elle, victorieuse, ses yeux d'argent pétillants de malice. Comment vas-tu te défaire de moi à présent, mon tendre amour ? Tu es mon prisonnier ! termine-t-elle avec un grand sourire.

Trop de confiance attire le danger, dit-on, et la belle Angélyne est coutumière du fait. C'est un triomphe incontestable qu'elle désire ! Une victoire totale ! Elle décide alors de poursuivre son attaque ... Fermement campée sur ses jambes, elle tente de pousser le jeune homme, pour le faire tomber sur la couverture. Oui, mais voilà, pieds nus dans l'herbe grasse, ce n'est pas aussi stable qu'elle l'escomptait. Ses petons d'ivoire dérapent lentement, mais sûrement et c'est elle qui perd l'équilibre ! Perdant son avantage, Angélyne s'affale de tout son poids sur Yannick. Elle l'entraîne dans sa chute desserrant l'étau gracile de ses bras pour se protéger. Par chance, elle a toujours le dessus puisqu'elle se retrouve à plat ventre sur le flanc du jeune homme. Piquée au vif, elle se redresse aussitôt, assise à califourchon sur sa hanche. Sa jupe bleue, largement relevée, dévoile ses cuisses blanches et fermes qui emprisonnent vivement les mains de son amant le long de son corps ...
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Posté dans Re: [HOT] Manoir de Yannick Saule   - Jeu 30 Mai 2013 - 0:00


Eh oui, voilà ce qui arrive quand on bâille aux corbics, un vilain bout d'chou aussi féroce qu'un forban du désert vous tombe dessus pour tenter de vous mettre la pâtée ! A dire vrai, le farfadet n'est pas d'une habileté étourdissante, non, elle ripe même un brin dans les herbes folles comme si ses jolies gambettes refusaient d'être les complices de sa ruse et prenaient le parti de son compagnon, mais elle parvient malgré tout à chevaucher son gentilhomme préféré. La chance du débutant, sans doute ...

Et l'escogriffe, me direz-vous, il ne bronche pas ? Il se contente de compter les fleurettes parsemant la prairie ? Il continue à écouter chanter la rivière ? Non, bien entendu, mais en plus d'être surpris par la coquine, il est bien résolu à éviter tout mouvement brusque qui pourrait malmener un peu trop sa blanche ezealle, et dès lors il ne fait guère d'efforts pour contrarier son attaque. Le cri de triomphe d'Angélyne indique d'ailleurs à quel point la belle est heureuse de son stratagème, et ça, ça vaut de l'or pour Yannick ! Quand son lutin fripon est content, il l'est aussi. C'est qu'il y tient, à sa p'tite peste. Et puis, en définitive, rien ne sert de brûler les étapes, pourquoi se tracasserait-il, la mignonne est aussi frêle qu'une brindille au vent d'automne même si elle continue à ne pas s'en apercevoir, et il retournera la situation dès qu'il le décidera.

En attendant, morbleu, la péronnelle jubile comme une aveugle qui voit enfin le ciel, car elle est parvenue à emprisonner son amant entre ses cuisses et à lui immobiliser les bras le long du corps. Elle pèse sur lui de tout son poids, lequel, faut bien l'avouer, n'est pas titanesque. C'est qu'elle n'est pas plus lourde qu'un oreiller de plumes, la gamine. Bien. Quand faut y aller, faut y aller !Yannick va s'y prendre en douceur, sans rudoyer sa princesse, mais il ne va quand-même pas passer la journée entière à l'écouter s'enorgueillir de sa situation privilégiée. Fichtre ! L'honneur du mâle est en jeu ! Bien-sûr, le filou n'a pas à se plaindre de sa position, celle-ci pourrait être bien plus déplaisante, en général il adore être enfermé entre les cuisses fuselées de sa belle amante, mais il est temps de réagir un tantinet et de renverser la tendance, et accessoirement, de culbuter aussi la pestouille.

Voilà donc l'échalas cherchant à récupérer un de ses bras, et l'opération se révèle plus délicate que prévu. Angélyne a eu le temps de se positionner au mieux, et elle a bien assuré sa prise. Madame plane fièrement tout là-haut. Madame domine de toute sa splendeur. Yannick est donc contraint de produire un réel effort, auquel il ne s'attendait nullement. Mais ça marche ! Il reconquiert son bras gauche, lentement mais sûrement, d'abord jusqu'au coude, puis jusqu'au poignet, puis enfin, il retrouve l'usage de sa paluche, et simultanément, il retrouve aussi le sourire. Ses yeux noisette défient gentiment les prunelles d'azur de l'adorable créature qui le monte toujours comme s'il était un de leurs chemanoirs.

- C'était bien joué, ma fripouille, mais à présent c'est mon tour !

La main libre du gentilhomme grimpe lentement le long de la jambe de sa compagne, qu'il palpe un instant en lui souriant effrontément, et puis zou !, il la saisit par la taille, la repousse vers le centre de la couverture sur laquelle la mignonne effectue deux tours complets qui retroussent ses jupes et dévoilent une jolie culotte de dentelles ajourées enveloppant le plus charmant postérieur que la terre ait jamais porté. J'suis pas v'nu pour rien, j'ai vu la lune en plein jour ! ... glousse t-il en se redressant enfin et en reprenant la même pose, à genoux, les fesses posées sur les chevilles. A l'aise. Détendu. Mais cette fois beaucoup plus attentif.

- Allez mon trésor, on remet ça ! Je ne devrais pas te le dire mais tu t'es bien débrouillée et j'ai eu du mal à récupérer mon bras ! Attaque-moi de face, cette fois-ci, ma chérie. Sauf si tu préfères aller te recoucher pour éviter de subir ma loi ! ... ajoute t-il en lui lançant une œillade fanfaronne et provocatrice. C'est qu'il sait comment la manœuvrer, son Angélyne. Il suffit de la taquiner et de l'aiguillonner un brin, et elle démarre au quart de tour ...

Angélyne Montaigu

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Posté dans Re: [HOT] Manoir de Yannick Saule   - Jeu 6 Juin 2013 - 10:20

Une bouffée de puissance envahit la jeune voleuse, elle est euphorique d'être parvenue à rétablir la situation à son avantage. Que c'est grisant de gagner ! Angélyne n'en a guère l'habitude, alors elle s'en délecte, et le compliment de Yannick avive ses joues, déjà rosies par l'effort. Mais il fallait s'y attendre, c'est une victoire éphémère, ce coquin libère sans trop de mal l'un de ses bras. Et il en profite perfidement : cette main qui vagabonde sur sa cuisse, et s'attarde délicieusement, c'est de la triche, à n'en pas douter. Mais c'est si agréable, si doux … Il fallait s'y attendre, son amant connaît par cœur toutes ses faiblesses, toutes ces zones traîtresses qui réagissent au moindre de ses effleurements … Non ! Il ne faut pas qu'elle se laisse distraire, sinon … Sinon ... D'une main aidée par un nerveux coup de rein, son adversaire l'envoie rouler sur la couverture, aussi facilement qu'il aurait jeté un caillou sur le chemin.

- Pffff, tu triches ! s'écrie-t-elle, furieuse de s'être laissée distraire, mais le rire au bord des lèvres. Et puis il n'y a rien sous cette robe qui ne te soit inconnu, mon amour …

Et il se moque le bougre ! Il taquine, il aiguillonne, il la connaît par cœur, il sait, il croit qu'elle va foncer tête baissée. Mais non, pas cette fois, elle a promis, alors autant essayer de respecter son serment. Yannick s'est replacé à genoux au centre de la courtepointe. La jeune femme se redresse et rabaisse vivement ses jupes, dans une envolée bleue « fesse-tonnée » de blanc.
Prenant la même position que son amant, elle lui fait face, les mains sagement posées sur ses genoux, ses doigts fins jouant avec les rubans soyeux de sa ceinture. Elle cogite. Un sourire mutin étire ses lèvres. Elle a trouvé. Elle plante son regard argenté dans les yeux chocolat qui se gaussent d'elle, tendrement. Après tout elle aussi peut lui faire du charme, c'est certes un jeu qui s'est déjà retourné contre elle, mais il n'y a aucun danger, bien au contraire ! Finir, vaincue, dans les bras de son compagnon est en soit une douce victoire ... Mordillant sa lèvre inférieure, elle continue de le regarder, et un brin aguicheuse, elle murmure :

- De face, tu dis ? Voyons voir … Elle écarte une mèche folle qui balaie sa joue, et la range derrière son oreille. Puis elle tend la main vers Yannick, et suit de son index la ligne virile de sa mâchoire. Je n'aurais jamais la force de te contrer ainsi … Et tu le sais très bien, espèce de voyou !

Espérant avoir suffisamment détourné l'attention de son opposant du jour, Angélyne se jette sur lui refermant ses bras frêles autour du torse du gentilhomme, tentant de nouer ses mains dans son dos, afin de l'immobiliser . Mais elle a quelque peu présumé de son effet de surprise ! Il retombe comme un soufflé, l'effet de surprise, et la voilà prisonnière d'un étau chaud et musclé ! Elle est dans de beaux "bras" !
Yannick Saule

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Posté dans Re: [HOT] Manoir de Yannick Saule   - Ven 7 Juin 2013 - 11:02


Elle est ravissante, et, par Vama, elle ne l'ignore pas. Elle est farfadet mignon et espiègle, elle est sa princesse de porcelaine, elle est bulle de Borgo et de malice, elle est « fesse-tin » de roi, elle réunit dans ce corps minuscule tout ce que Yannick adore, et, en cet instant précis, elle en joue avec art, avec un talent consommé. En un mot comme en cent, la pestouille se révèle une comédienne remarquable. Son compagnon le sait, il est conscient du piège que lui tend la belle, il est sur ses gardes afin de ne pas être surpris une seconde fois, mais c'est plus fort que lui : il devient sa proie, il devient ce rongeur anesthésié, ankylosé par le regard doucereux et la danse hypnotique du serpent malin qui lui dit : « Approche, aie confiance, tu n'as rien à craindre de moi ... ».

Et lorsqu'Angélyne passe à l'attaque, d'un plongeon gracieux et félin vers l'avant, le gentilhomme s'emmêle un instant les pinceaux, à la fois surpris, amusé et charmé. La coquine a ainsi le temps de l'entourer de ses bras menus, ce qui, en définitive, constitue un grand classique du genre mais ne le met nullement en difficulté, la belle ayant plutôt le format « adorable lutin » que le format « bûcheron taillé dans le granit et capable de défricher une forêt entière en un clin d’œil ». Et, sans se presser, sans rudesse, sans violence, Yannick fait de même, et ses mains larges comme des battoirs à linge se posent au creux des reins de sa compagne et serrent contre lui son corps gracile, qu'il fait tendrement ployer vers l'arrière en se courbant vers elle. Angélyne cherche à l'étreindre, à lui résister, mais le gentilhomme, encore agenouillé, assure sa prise sans difficulté. La belle est à lui. C'était joué d'avance, c'était inévitable, mais il la dévisage aussitôt de ses yeux bruns, au fond desquels miroite un océan de tendresse accompagné, ma foi, de quelques lueurs espiègles et taquines.

- Oui mon amour, j'avoue, je savais très bien qu'en m'attaquant de cette manière tu n'avais aucune chance d'arriver à tes fins. D'ailleurs tu le savais aussi, mais tu as risqué quand même ... Il sourit, puis effleure délicatement de ses lèvres celles de sa frêle adversaire. Angélyne a été fidèle à son image, hardie et téméraire jusqu'à l'inconscience, mais il ne lui en fait pas le reproche, préférant qu'elle s'en rende compte par elle-même, ce qui devrait la marquer davantage et lui servir en cas de mauvaise rencontre, à l'avenir.

- Mais à présent te voilà dans la panade, ma chérie, et je n'ai pas l'intention de te lâcher, même si tu me couvrais de mille baisers, et même si tu prenais un air désolé et pitoyable de pauvre médor battu ... Il rit en la dévorant de son regard noisette, l'enveloppant davantage encore entre ses bras, l'inclinant un peu plus vers l'arrière, l'obligeant à cambrer les reins, ce qui accentue joliment l'arrondi de ses seins menus, à travers le coton bleu d'azur de sa robe légère. Bigre, cette position devient particulièrement troublante et équivoque, d'autant plus que les cuisses dénudées et parfaitement sculptées d'Angélyne se sont écartées, lorsqu'il l'a capturée, et qu'elles entourent à présent les siennes, mais Yannick s'efforce de rester stoïque. Son bout d'chou désirait une bagarre sérieuse, et elle l'aura. Foi de gentilhomme. Il sera héroïque. Enfin, il fera de son mieux ...

- Essaie donc de te dégager, mon trésor. Vas-y de toutes tes forces ! Montre-moi de quoi tu es capable, mon ange ! Imagine que je sois un vilain bouseux de la bande à Raffy ! ... ajoute t-il afin d'aiguillonner sa compagne, en espérant toutefois que l'éventualité qu'il vient d'évoquer ne se présentera jamais, car Angélyne n'aurait vraisemblablement pas le dessus ...

Angélyne Montaigu

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Posté dans Re: [HOT] Manoir de Yannick Saule   - Jeu 20 Juin 2013 - 2:09

Accepter l'idée d'être prisonnière, de ne plus pouvoir réagir, c'est être vaincu. Et c'est un mot qui ne fait pas partie du vocabulaire d'Angélyne ! N'est vaincu que celui qui croit l'être, elle rejette la défaite, elle refuse d'accepter que les deux bras, même aimants, qui l'enserrent, la tiennent fermement, et ne la lâcheront pas de sitôt. Cette attaque, qu'elle espérait « surprise », s'est bien retournée contre elle ! Mais courageusement elle plie, et comme le roseau du poète, elle ne rompt pas, du moins pas encore. Elle se cambre sous la poussée tranquille de Yannick, et résiste tant bien que mal. Dans les yeux noisette qui la couvent, tendres et espiègles, elle reconnaît l'étincelle du désir qui les illumine soudain. Elle sourit, consciente de l'équivoque de leur position. Bien sûr, elle pourrait en profiter, elle connaît son Yannick par coeur, elle pourrait le faire chavirer ... Mais non, pas maintenant, elle veut apprendre à se battre, à se défendre …

- Je suppose que tu ne m'aideras pas ! Tu ne me diras pas comment me dégager … s'écrie-t-elle mi-rieuse, mi-songeuse. Elle cogite, décortique, analyse … Il faut vraiment que je fasse tout toute seule … Attends voir, tu n'as pas encore gagné !

Ses bras frêles se dénouent maintenant, inutiles autour de son compagnon. Deux mains fines viennent se poser délicatement sur les épaules du fils Saule, comme pour l'attirer vers elle. Mais au contraire, elle le pousse brusquement, elle le pousse de toutes ses forces, tout en se tortillant pour échapper à son étreinte ferme et lâche à la fois. Rien à faire ! Elle reste captive de cet étau imperturbable. Et Yannick qui ne semble même pas forcer ! Elle enrage, grimace sous l'effort qu'elle renouvelle, tentant de s'écarter du jeune homme, en se cambrant à la limite du supportable. Sans plus de succès … Si bien qu'elle abandonne cette option avant d'épuiser toutes ses ressources. Que faire ?

Face à Raffy ou à l'un de ses sbires, elle n'aurait pas le temps de réfléchir, mais dans les bras de Yannick elle ne craint rien, d'autres stratégies s'offrent à elle. Il n'est pas question qu'elle use de son charme, cependant. Puisqu'elle ne parvient pas à s'extirper de sa tendre prison, en repoussant son geôlier,  elle change de tactique et s'escrime sur les grandes mains qui reposent tranquillement dans son dos. Elle s'arc-boute, s'appuie contre le torse de son adversaire, pour s'accrocher de toutes ses forces aux poignets solides, qu'elle tire, tord ...  mais qui lui résistent aussi !

- Je suis dans le pétrin ! soupire-t-elle, découragée. Si je me battais contre cette sorcière de Raffy, elle m'aurait écrabouillée depuis longtemps …

Puis elle croise de nouveau les prunelles caramel, caressantes, enjôleuses, et elle réalise. En se collant ainsi contre Yannick, elle a accentué encore l'ambiguïté de leur corps à corps, aiguisant aussi ses propres sens, même si elle se garde bien de le dire. Seulement voilà, sa peau d'ivoire n'est pas d'accord, ses cuisses dénudées épousent celles de son amant, éprouvant divinement chacune des contractures de leurs muscles. Ses seins, pressés contre le torse ferme et surtout nu, protestent, se tendent dans leur prison d'étoffe, quémandant ses caresses. Infiniment troublée, Angélyne détourne le regard et secoue la tête. Non, ne pas se laisser entraîner sur la pente, ô combien délicieuse, du désir … Tout à l'heure, se promet-elle intérieurement, alors qu'elle attrape maladroitement les doigts de son compagnon, dans une tentative désespérée pour les desserrer ...
Yannick Saule

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Posté dans Re: [HOT] Manoir de Yannick Saule   - Ven 21 Juin 2013 - 4:30

Dans le pétrin ... lui dit-elle. L'image est jolie. Effectivement, la frêle perce-neige a vu se refermer sur elle les bras de son compagnon, et elle a beau se tordre et se trémousser comme une contorsionniste cherchant à pénétrer toute entière au fond d'un dé à coudre ou d'un bocal de vitis, rien à faire. Mission impossible. La voilà prisonnière. Oui, ma chérie, et d'ailleurs je pense que tu n'es pas seulement dans le pétrin, tu es déjà cuite ! ... constate le gentilhomme dont les yeux chocolat se régalent gentiment des efforts désordonnés et inutiles de sa maîtresse. Ce serait un énorme mensonge de prétendre que le bougre ne se délecte pas de la situation délicate dans laquelle la belle s'est fourrée, ni du contact exquis de leurs cuisses et de leurs bustes. Le gredin profite même de sa position privilégiée pour reluquer tout à son aise, sans se cacher le moins du monde, la naissance des seins d'albâtre d'Angélyne, d'autant plus que les reptations et les déhanchements laborieux auxquels se livre la mignonne malmènent et entrouvrent le haut de son délicat corsage bleu d'azur. Bref, si sa princesse ne mettait pas tant de fougue à tenter de lui échapper, le bonhomme Yannick s'octroierait volontiers une petite pause afin de grignoter tendrement les rondeurs qui palpitent sous ses yeux réjouis. D'ailleurs le regard affûté du filou a noté que sa belle amante n'est pas insensible à cette étreinte exquise. Non, elle est aussi troublée que lui, ses seins menus sont tendus plus que de coutume, et ses yeux coquins pétillent comme des flammes qui dansent.

Au moment précis où le gentilhomme envisage sérieusement à passer à l'action, la bougresse change de tactique ! Elle pose ses mains blanches et graciles sur les épaules de son tendre bourreau et tente, l'inconsciente enfant, de le repousser. Tiens donc. Comme si un farfadet menu pouvait déplacer une montagne. Même pas en rêve, ma chérie. La mignonne grimace, son joli minois se contracte bougrement, tant son effort est rude, si bien que Yannick s'en veut un peu de lui imposer un tel exercice, mais il ne la lâchera pas. Il sait qu'Angélyne tient à se tester, à apprendre, à s'endurcir, et, même s'il ne l'avouera pas, il ne donnerait sa place pour rien au monde : sa princesse est superbe en cet instant, sa ténacité et sa fragilité sont à la foi émouvantes et magnifiques, et il l'aime plus que tout. Ce qui ne l'empêche pas de sourire en la dévisageant : Cuite et recuite, mon amour. Faudra trouver autre chose.

Son lutin est coriace. Si elle lui demandait de la libérer, c'est sûr qu'il le ferait. Peut-être pas instantanément, non, peut-être qu'il la taquinerait un brin, selon leurs bonnes vieilles habitudes d'amants, d'amis, de complices, tout ça à la fois, mais il la délivrerait, bien entendu. Mais non. Sa compagne ne renonce pas, ses mains fuselées se déplacent vivement et elle cherche à présent à déloger les poignets ou les doigts de Yannick qui lui emprisonnent les reins. Voilà l'opportunité rêvée pour le gentilhomme d'assurer encore davantage sa prise, tout en douceur, avec mille précautions, mais sans appel. Irrémédiablement. Zou ! Ses grandes paluches abandonnent un instant la peau de satin blanc de sa dame de cœur pour se refermer en hâte sur ses doigts fluets. Et le gredin n'en reste pas là ! L'occasion fait le larron, dit-on. Prolongeant son geste, il ceinture à nouveau sa compagne, tout en gardant ses mains prisonnières des siennes, serrant juste un peu afin de les immobiliser. Il croise ensuite les menus poignets de sa bien-aimée au creux de son dos cambré. Hop. Et ce n'est pas tout. Pourquoi s'arrêterait-il en si bon chemin ? Toujours agenouillé au centre de la couverture, il attire le corps menu d'Angélyne encore plus près du sien et installe ses petites fesses de poupée sur ses longues cuisses jointes. Adjugé ! Vendu ! Elle est à lui !


- En prison. Voilà, petite peste ! Ça t'apprendra à me sauter dessus par surprise, vilain diablotin ! Comment vas-tu t'en sortir à présent ? J'aimerais voir ça ! ... lance t-il en riant à sa délectable captive, dont la frimousse d'enfant espiègle frôle à présent la sienne. Boucles de neige et tignasse brune s'emmêlent. Chaque pore du visage d'Angélyne est la cible de ses yeux noisette. Yannick ne rit plus. Saperlotte, qu'il est malaisé de ne pas la noyer sous un torrent de baisers.
Angélyne Montaigu

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Posté dans Re: [HOT] Manoir de Yannick Saule   - Ven 28 Juin 2013 - 3:54

En prison ! C'est exactement ce qu'elle ressent ! Prisonnière de ses bras musclés qui pourraient l'écraser en une seconde, mais qui n'en feront rien, captive de ses yeux merveilleusement tendres qui s'assombrissent de désir ! Par Vama, qu'il est difficile de résister à ce regard qui l'enveloppe dans une vague de douceur, attisant le feu qui inonde ses reins et son ventre … et qui lui ramollit le cerveau ! Impossible de réfléchir ! Yannick est bien trop près ! Bon sang, ce qu'il est beau, son homme, son complice, son ami …
Mais si elle cède à son envie de l'étouffer de baisers, si elle esquisse le moindre geste tendre, c'en est fini de sa leçon ! Et elle sera bien incapable de faire marche arrière …

Bravement, Angélyne se trémousse à s'en tordre les bras, les poignets, la situation est inextricable. Elle souffle, elle soupire, elle grimace, Yannick l'a plaquée contre lui, réduisant encore sa marge de mouvement. Sa robe s'est entortillée autour de sa taille, et son corsage malmené menace de laisser s'échapper ses petits seins, et ses fragiles épaulettes, glissent insidieusement sur ses bras tirés en arrière. Assise désormais sur les genoux de son compagnon de jeu, elle enroule inconsciemment ses jambes nues autour des hanches de celui-ci, accentuant sans le vouloir leur position déjà diablement sensuelle. Et lorsqu'elle s'en aperçoit, il est trop tard pour reculer, et de toute façon elle ne peut pas poser les pieds par terre, et puis elle n'en a pas envie, elle est bien ...  

Cherchant son souffle, elle abandonne un instant ses contorsions inutiles et douloureuses, par sa faute, entêtée qu'elle est à refuser de s'avouer vaincue ! Sans ses mains, elle ne peut pas grand chose, serrée ainsi contre le torse nu de son adversaire. Cette situation est à la fois exaspérante, mais aussi terriblement … enivrante, affolante pour tout son corps menu qui épouse celui de Yannick, à la perfection. D'ailleurs elle n'est pas la seule à qui cette étreinte spéciale fait de l'effet : contre son ventre qui s'embrase, palpite et durcit celui de son amant. Lui aussi est … tendu ! Et lorsque son regard d'argent croise les yeux chocolat, elle y lit le même sentiment, la même envie, et une étincelle d'espièglerie. Leurs respirations sont au diapason, courtes, hachées, elle sent son cœur battre la chamade tout comme le sien, résistera-t-elle encore longtemps ? En trouvera-t-elle la force ?

- Tu me serres trop ! C'est pas juste, la seule façon de me dégager serait de te donner un coup de tête, dans le nez et je me refuse à te faire mal, mon cœur. Contre cette sorcière de Raffy ou son horrible mère, je n'hésiterais pas, c'est, me semble-t-il, la seule solution pour me sortir de là ... réfléchit-elle à voix haute, puis elle souffle sur les mèches brunes et les boucles de neige mêlées, qui viennent chatouiller son visage, et se coller à ses joues, perlées de sueur, sans grand succès ... Elle surprend ainsi son regard gourmand qui caresse sa poitrine à moitié dévoilée ...

- Et puis arrête de lorgner mon décolleté, comme si c'était une friandise ! Tu me fais perdre mes moyens, espèce de coquin, tu le sais très bien ! Je n'arrive pas à réfléchir ! Allez s'il te plaît, trésor, laisse-moi un peu de marge, que j'essaie de me dégager ... supplie-t-elle en papillonnant gracieusement des cils, ses yeux pers rivés aux prunelles acajou. Elle minaude, espérant apitoyer son bel adversaire. Certes, c'est un coup bas, mais bon, à la guerre comme à la guerre ! Et puis, juste au cas où le charme n'opérerait pas, bien que leurs corps soient déjà fort mordus par la fièvre du désir, elle tente :

- Allez trésor, si tu ne me laisses pas une chance,  je ... je vais te ... j'appelle Malta et Belzebuth qui nous observent depuis qu'on a commencé. Ils se demandent si on joue, ou si c'est du sérieux …  
Yannick Saule

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Posté dans Re: [HOT] Manoir de Yannick Saule   - Dim 30 Juin 2013 - 1:02


Espiègles mais caressants, lumineux mais tendres, les yeux noisette du gentilhomme s'éternisent au fond des prunelles de lapis-lazuli de la farfadette, et il sourit en l'étreignant, en la ceinturant de ses bras qui ne cherchent qu'à la retenir. Il sourit en écoutant sa voix un brin pantelante, en observant le doux roulis de ses lèvres roses, l'émail de ses dents blanches, sa langue de jeune ezealle qui pointe parfois le bout du nez, et qu'il aimerait capturer aussi, avec la sienne. Il sourit lorsqu'elle le houspille en riant parce qu'il plonge son regard dans les profondeurs troublantes de son décolleté, et c'est vrai que le joyeux luron ne perd pas une seule miette de ce joli panorama. Bref, il sourit parce qu'il l'aime. Elle est sa vie. Elle est la vie. Il a épousé son passé, mais elle est devenue son présent, son avenir.

Bien-sûr il aime la traiter de fripouille et de vilaine peste, mais ce sont là des mots d'amour. Ses mots d'amour à lui, surgissant épars des recoins les plus abyssaux de son âme. Ses mots d'éternel amour. Mais ce qu'il aime encore davantage, c'est lorsque la belle et lui se chamaillent et s'asticotent, pour un oui ou pour un non, ou même sans aucune raison, uniquement par jeu, et lorsqu'il a le dessus. Ah oui, le bougre adore ça, avoir le dessus, et en ce moment précis il est bigrement bien servi. Certes, il ne pouvait en être autrement, les dés étaient pipés, mais il est ravi : sa princesse est totalement en son pouvoir et la voici contrainte, pour poursuivre leur gentille escarmouche, non pas de l'implorer, mais malgré tout de quémander un brin de liberté de mouvement. Sa compagne n'a plus d'autre solution, et cette requête doit lui peser, car elle est fière et vaillante, même si elle n'a pas les moyens de ses ambitions. Elle a une personnalité bouillonnante, sa gamine, et elle n'aime pas perdre. Alors, va t-il lui faire le plaisir d'accepter d'emblée ? Ceci demande réflexion, car Yannick savoure sans modération cette position avantageuse, et Angélyne ne l'aimera pas moins s'il profite un tantinet de la situation. Donc rien ne presse, et il temporise, il prend le temps de se régaler des mimiques enjôleuses de la mignonne, qui sort le grand jeu pour l'amadouer, même s'il n'est pas dupe, et qu'elle le sait. La menace d'appeler les médors en renfort le fait sourire à nouveau. Leurs compagnons à quatre pattes seraient bien embêtés s'ils devaient prendre le parti d'un seul des deux amants.

- Eh bien, qu'est-ce que j'entends là ? L'indomptable Angélyne avoue son impuissance ! Ses charmants petits biscoteaux seraient-ils tout rabougris ? Madame n'a donc que de la purée de vitis dans les biceps ? Il faut que je vérifie ça ! ...  dit-il en emprisonnant les deux mains de la belle dans une seule de ses grandes paluches. Et, de sa main libre, le jeune gentilhomme se met à tâter délicatement le bras de sa captive, ce qui amène sur son visage une moue de tendre moquerie, car le résultat n'est guère concluant. Par Vama, ma petite chérie, mais tu es un véritable colosse, une montagne de muscles ! J'ai certainement eu beaucoup de chance pour arriver à te capturer ainsi ! C'est certainement parce que ta robe te gène dans tes mouvements que j'y suis parvenu... poursuit-il d'un air entendu, l'air de celui que la disparition de cette robe encombrante ne frustrerait nullement. Mais dis donc, qu'est-ce que ceci ? Ne serait-ce pas à moi ? ... ajoute t-il en déplaçant lentement les doigts vers un sein de la mignonne, à demi-dénudé, lâchement trahi par une bretelle fugueuse qui a pris un malin plaisir à se glisser le long de son bras. Délicatement, du bout de ses longs doigts joints, Yannick effleure le mamelon vermeil, le taquine, le sculpte, l'escalade, le kidnappe, dessine d'invisibles spirales sur le derme pâle et frémissant qui l'entoure, alors que ses prunelles attendries se promènent lentement du globe d'albâtre aux yeux d'azur d'Angélyne. Alors, as-tu encore besoin de renforts, ma chérie ? ... demande t-il d'une voix infiniment douce, et un brin taquine.

Puis soudain, surprenant sa superbe maîtresse en s'arrachant à cette « pause-tendresse », il lui lâche les mains, remonte vivement la bretelle vagabonde, enveloppe la mignonne toute entière dans ses bras, la renverse sur la couverture, l'y accompagne, et l'entraîne dans une farandole de roulés-boulés, de culbutes, de plongeons et de cabrioles, d'où la belle sort haletante et à nouveau prisonnière. Sauf les mains, que le gentilhomme lui abandonne généreusement. Et le bougre rit à nouveau, après un dernier tour qui les ramène au centre de la courtepointe, proie gracile et tendre prédateur étroitement enchevêtrés : Tu croyais t'en tirer comme ça, vilain lutin ? Tu croyais que la guerre était finie ? Pas question ! Va falloir que tu te libères encore une fois ! ... prévient-il en l'enlaçant gaiement mais mollement, en lui dévorant la bouche avec l'appétit d'un mort de faim, puis en la hissant au-dessus de lui, afin de ne pas trop écrabouiller son petit corps si fragile.

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