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[HOT] Manoir de Yannick Saule

Yannick Saule

On m'appelle Yannick Saule


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Posté dans [HOT] Manoir de Yannick Saule   - Jeu 20 Oct 2011 - 12:26

Rappel du premier message :


La nuit a lancé ses étoiles à l'assaut des ténèbres, mais elles ne sont que de microscopiques lueurs égarées au cœur de l'infini manteau sombre. Seule une lune rousse illumine Midel-Heim et sa périphérie.

A travers les arbres, à l'intérieur de l'enceinte grillagée, rongée par la rouille, le manoir de Yannick Saule, le bellâtre, la brebis galeuse de cette famille richissime, tend ses murs gris couverts de lierre vers son halo blafard. La vieille bâtisse sommeille depuis des heures. Aucune lumière ne tressaille à travers les nombreuses fenêtres. Un silence profond règne sur l'antique demeure.

Agglutinés le long des murs froids, des massifs de buissons épineux, où s'emmêlent des ronces interminables et vigoureuses, laissent apparaître quelques croix de pierre, sous lesquelles sont enterrés les aïeux, ceux qui organisaient autrefois des fêtes gigantesques dont le vacarme se répandait à travers bois, couvrant durant des journées entières le ramage des moineaux et les harmonies du vent dans les branches. Quelques gargouilles dévorées par la mousse montent la garde, attentives, stoïques, et désormais inutiles, n'ayant plus aucune âme à escorter jusqu'aux enfers.

Seul l'unique résident du manoir veille encore, les yeux posés sur ce décor lugubre qui fut jadis si merveilleux. Il est planté devant l'unique fenêtre de sa chambre du premier étage, seule pièce, avec le salon du bas, chauffée et relativement confortable. Nu comme un ver mais totalement invisible depuis l'extérieur, il sirote un dernier verre d'alcool, cherchant à oublier dans son arôme fruité cette soirée funeste où il a perdu ses derniers galons au poker.

Yannick peste contre cet officier obèse qui lui a raflé ses dernières pièces d'argent, et maudit cette malchance qui s'obstine à l'accompagner partout. Une solution ! Bon sang ! Il doit absolument trouver une solution pour se remettre à flot.


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Posté dans Re: [HOT] Manoir de Yannick Saule   - Dim 30 Juin 2013 - 1:02


Espiègles mais caressants, lumineux mais tendres, les yeux noisette du gentilhomme s'éternisent au fond des prunelles de lapis-lazuli de la farfadette, et il sourit en l'étreignant, en la ceinturant de ses bras qui ne cherchent qu'à la retenir. Il sourit en écoutant sa voix un brin pantelante, en observant le doux roulis de ses lèvres roses, l'émail de ses dents blanches, sa langue de jeune ezealle qui pointe parfois le bout du nez, et qu'il aimerait capturer aussi, avec la sienne. Il sourit lorsqu'elle le houspille en riant parce qu'il plonge son regard dans les profondeurs troublantes de son décolleté, et c'est vrai que le joyeux luron ne perd pas une seule miette de ce joli panorama. Bref, il sourit parce qu'il l'aime. Elle est sa vie. Elle est la vie. Il a épousé son passé, mais elle est devenue son présent, son avenir.

Bien-sûr il aime la traiter de fripouille et de vilaine peste, mais ce sont là des mots d'amour. Ses mots d'amour à lui, surgissant épars des recoins les plus abyssaux de son âme. Ses mots d'éternel amour. Mais ce qu'il aime encore davantage, c'est lorsque la belle et lui se chamaillent et s'asticotent, pour un oui ou pour un non, ou même sans aucune raison, uniquement par jeu, et lorsqu'il a le dessus. Ah oui, le bougre adore ça, avoir le dessus, et en ce moment précis il est bigrement bien servi. Certes, il ne pouvait en être autrement, les dés étaient pipés, mais il est ravi : sa princesse est totalement en son pouvoir et la voici contrainte, pour poursuivre leur gentille escarmouche, non pas de l'implorer, mais malgré tout de quémander un brin de liberté de mouvement. Sa compagne n'a plus d'autre solution, et cette requête doit lui peser, car elle est fière et vaillante, même si elle n'a pas les moyens de ses ambitions. Elle a une personnalité bouillonnante, sa gamine, et elle n'aime pas perdre. Alors, va t-il lui faire le plaisir d'accepter d'emblée ? Ceci demande réflexion, car Yannick savoure sans modération cette position avantageuse, et Angélyne ne l'aimera pas moins s'il profite un tantinet de la situation. Donc rien ne presse, et il temporise, il prend le temps de se régaler des mimiques enjôleuses de la mignonne, qui sort le grand jeu pour l'amadouer, même s'il n'est pas dupe, et qu'elle le sait. La menace d'appeler les médors en renfort le fait sourire à nouveau. Leurs compagnons à quatre pattes seraient bien embêtés s'ils devaient prendre le parti d'un seul des deux amants.

- Eh bien, qu'est-ce que j'entends là ? L'indomptable Angélyne avoue son impuissance ! Ses charmants petits biscoteaux seraient-ils tout rabougris ? Madame n'a donc que de la purée de vitis dans les biceps ? Il faut que je vérifie ça ! ...  dit-il en emprisonnant les deux mains de la belle dans une seule de ses grandes paluches. Et, de sa main libre, le jeune gentilhomme se met à tâter délicatement le bras de sa captive, ce qui amène sur son visage une moue de tendre moquerie, car le résultat n'est guère concluant. Par Vama, ma petite chérie, mais tu es un véritable colosse, une montagne de muscles ! J'ai certainement eu beaucoup de chance pour arriver à te capturer ainsi ! C'est certainement parce que ta robe te gène dans tes mouvements que j'y suis parvenu... poursuit-il d'un air entendu, l'air de celui que la disparition de cette robe encombrante ne frustrerait nullement. Mais dis donc, qu'est-ce que ceci ? Ne serait-ce pas à moi ? ... ajoute t-il en déplaçant lentement les doigts vers un sein de la mignonne, à demi-dénudé, lâchement trahi par une bretelle fugueuse qui a pris un malin plaisir à se glisser le long de son bras. Délicatement, du bout de ses longs doigts joints, Yannick effleure le mamelon vermeil, le taquine, le sculpte, l'escalade, le kidnappe, dessine d'invisibles spirales sur le derme pâle et frémissant qui l'entoure, alors que ses prunelles attendries se promènent lentement du globe d'albâtre aux yeux d'azur d'Angélyne. Alors, as-tu encore besoin de renforts, ma chérie ? ... demande t-il d'une voix infiniment douce, et un brin taquine.

Puis soudain, surprenant sa superbe maîtresse en s'arrachant à cette « pause-tendresse », il lui lâche les mains, remonte vivement la bretelle vagabonde, enveloppe la mignonne toute entière dans ses bras, la renverse sur la couverture, l'y accompagne, et l'entraîne dans une farandole de roulés-boulés, de culbutes, de plongeons et de cabrioles, d'où la belle sort haletante et à nouveau prisonnière. Sauf les mains, que le gentilhomme lui abandonne généreusement. Et le bougre rit à nouveau, après un dernier tour qui les ramène au centre de la courtepointe, proie gracile et tendre prédateur étroitement enchevêtrés : Tu croyais t'en tirer comme ça, vilain lutin ? Tu croyais que la guerre était finie ? Pas question ! Va falloir que tu te libères encore une fois ! ... prévient-il en l'enlaçant gaiement mais mollement, en lui dévorant la bouche avec l'appétit d'un mort de faim, puis en la hissant au-dessus de lui, afin de ne pas trop écrabouiller son petit corps si fragile.
Angélyne Montaigu

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Posté dans Re: [HOT] Manoir de Yannick Saule   - Mer 24 Juil 2013 - 13:18

Essoufflée, délicieusement étourdie, par ces roulés-boulés, ce renversement de situation,  Angélyne tente de reprendre ses esprits. Difficile, lorsque son compagnon taquine tendrement son sein. Impossible, quand il l'embrasse aussi fougueusement. Elle a joué les séductrices, et la voilà séduite. Mais c'était couru d'avance … Il suffit que Yannick l'effleure de ses yeux chocolat, brûlants d'amour, pour qu'elle soit conquise. Alors là, au creux de ses bras forts, soudée à son corps, elle a beau s'en défendre, chaque position est encore plus troublante que la précédente ! Elle a lu que la victoire aime l'effort, mais là, ce n'est plus contre Yannick qu'elle se bat, mais contre elle-même, contre son cœur qui palpite, son corps qui réclame un armistice de caresses ...

Mais comment fait-il donc pour résister ? Nul doute qu'il la désire, au moins aussi fort qu'elle. Elle le sait. Elle ne peut l'ignorer, allongée de tout son long au dessus de lui. Pourtant, il semble rester maître de lui, alors qu'elle, elle renoncerait bien à cette leçon pour s'abandonner, enfin, à ce feu qui incendie ses reins, et tord son ventre ! Même ses petites phrases gentiment moqueuses ne la font plus réagir. Enfin presque … Le souffle court, son corps menu s'amollit, se laisse aller, rompu par les efforts,  par les derniers baisers. De sa main libre, elle repousse sa chevelure de neige dans son dos, et dégage le visage de Yannick, des mèches brunes qui le cachent. Elle veut le contempler, tout à son aise, voir ses prunelles s'assombrir encore, alors qu'elle le dévore des yeux longuement ...
Oh, et puis zut ! Elle aussi a bien le droit à une pause-tendresse ! On va bien voir s'il lui résiste encore longtemps …

- Attends un peu, espèce de bourreau ! Laisse-moi respirer ... murmure-t-elle dans un souffle, Pour l'instant, je suis très bien où je suis, pas envie de bouger ... Et il me semble que tu apprécies aussi … ajoute-elle avec un sourire coquin. Prenant appui sur ses mains, de chaque côté du visage de Yannick, elle continue d'admirer ses traits si familiers qu'elle pourrait les dessiner les yeux fermés, puis lentement elle descend vers sa bouche, qu'elle taquine du bout des lèvres, des dents, paresseusement, longuement, sans le quitter du regard. Et cette fois, si sa respiration s'accélère ce n'est plus à cause de l'effort ! En ralentissant le rythme, elle prend le risque de céder à la tentation, mais tant pis, elle finit par l'embrasser avec la même langueur voluptueuse, mêlant sa langue à la sienne, pour une danse sensuelle, lente …

Dans le ciel d'azur, le soleil se fait complice, et caresse  le dos, les jambes largement dénudées d'Angélyne. Elle savoure cette chaleur qui irradie dans tout son corps, le rendant encore plus sensible aux délices de cette étreinte lascive. Par Vama ! Mais … mais c'est elle qui succombe ! Non il ne faut pas, elle ne doit pas ! Pourtant elle se risque à prolonger encore un peu ce baiser auquel elle s'abandonnait. À regret, elle s'écarte enfin, ses iris d'argent captifs du regard mordoré de son amant immobile. Ses mains fines quittent la couverture pour se poser délicatement sur le cou de celui-ci, ailes blanches du papillon sur la peau hâlée. Ses pouces appuient légèrement sur sa trachée :

- Je peux t'étrangler dans cette position et tu ne pourrais m'en empêcher, tu n'en aurais pas le temps, ou peut-être que si, mais je ne veux pas essayer pour voir ... chuchote-elle d'une voix encore voilée d'émotion, alors que, négligemment, elle resserre sa prise avant de relâcher la pression instantanément. Pas question de lui faire mal ! D'ailleurs pourquoi ne pas profiter de ce léger avantage ? De l'attaque-suprise, Angélyne passe à la défense, préférant essayer de se libérer, plutôt que de triompher plus longuement. Les grandes mains de son adversaire pèsent au creux de son dos -et bon sang !- ce qu'elle aimerait qu'elles y restent, qu'elles la maintiennent fort, tout contre lui, qu'elles se faufilent insolemment sous sa robe entortillée autour de sa taille …
Mais non, non, elle tient à terminer cette joute ! Ses doigts glissent sur les épaules nues de Yannick, caressantes, avant de prendre brusquement appui sur sa poitrine.

- Attends mon gaillard, je n'ai pas dit mon dernier mot ! Tu n'me fais pas peur ! Tu n'as pas encore gagné ! Regarde ...

Elle se redresse vivement, se cambre, et tente de ramener ses jambes pour s'asseoir sur le ventre musclé de son compagnon … S'il lui en laisse le temps …
Yannick Saule

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Posté dans Re: [HOT] Manoir de Yannick Saule   - Ven 26 Juil 2013 - 11:17


Le zigoto apprécie t-il l'instant ? ... s'enquiert soudain la coquine, d'un air malicieux, faisant mine d'en douter un peu. Vilaine pestouille ! Saperlotte, c'est pas une question à poser à Yannick ça, c'est une évidence qu'il apprécie plus que tout ces délicieux instants ! Bon sang, ça doit se remarquer autant que s'il avait les bijoux de famille au milieu du front qu'il ne donnerait pas sa place pour tout l'or des Saule ou des Palder ! Et les baisers de l'adorable lutine, ses reptations tout le long de son ventre tendu comme la corde d'une arbalète, ses petites mains qui le tripotent partout, ses petits seins douillettement rivés à son torse, un peu comme s'ils appartenaient à la fois aux deux corps enlacés, fichtre, tout ça le fait fondre et, paradoxe étrange, l'endurcit encore davantage à un endroit très précis de son anatomie. D'ailleurs pour se bagarrer ainsi, par une chaleur aussi intense, faut vraiment qu'ils soient complètement zinzins, même si leur corps-à-corps était, au départ, justifié par une raison plus que légitime ! Et Yannick s'abandonne, lui rend ses baisers, les prolonge, les multiplie, autorisant ses grandes paluches à partir en mission de reconnaissance sous les jupons bleus qu'elles retroussent encore davantage. Fin de l'escarmouche ! Place à la tendresse. Allez-y mes dix doigts, ces deux collines blanches enfermées dans une culotte de dentelle ajourée sont à vous. Elles vous appartiennent. Allez y hisser votre pavillon ! D'ailleurs, de vous à moi, comment pourrait-il batailler avec son joli farfadet dans l'état où il se trouve, hein ? Avec une jambe supplémentaire aussi raide qu'une jambe de bois ...

Que se passe t-il alors dans la délicieuse caboche du bout d'chou ? Là voici qui contre-attaque, alors que l'escogriffe échafaudait de savoureux projets bien plus libidineux qu'une tentative d'étranglement ! La mignonne n'insiste pas, bien évidemment, elle s'amuse, elle défie son gentilhomme, mais le résultat est là : c'est reparti pour un tour ! Yannick a à peine le temps de lui faire remarquer qu'un étranglement prend du temps, qu'avec les mains libres il aurait tout le loisir de se dégager, voilà que la belle Angélyne se met à tortiller du popotin et à se déhancher pour lui échapper, à la manière d'un poisson se trémoussant dans l'herbe. La chétive enfant y met tout son cœur, son obstination lui rend quelques forces, elle cambre joliment le buste, cherche à chevaucher son compagnon, mais il y a un mais : bien que fluettes, les fesses couleur de lys et les cuisses fuselées de la mignonne ne peuvent se glisser hors de l'étreinte du loustic.

- Mmmm, dis donc toi ! Tu voulais étrangler ton seigneur et maître, infâme donzelle ! ... lui lance t-il d'un ton qu'il cherche en vain à rendre sévère, tâche compliquée, sinon impossible, car ses yeux rient aussitôt de bon cœur et se remplissent d'un océan de « je t'aime ». Tu es quand même culottée ! ... poursuit-il, et la mignonne ne peut le nier, car les mains de son gentilhomme préféré se prélassent à l'intérieur de ladite culotte. Tu vas voir ce que tu vas prendre, mon amour ! Je vais te plier en douze dans le sens de la longueur, te chatouiller jusqu'à ce que tu hurles à la mort, et puis ... son regard marron fait le tour de la prairie et du jardin à la recherche d'une idée abracadabrante ... Et puis te noyer au fond de l'abreuvoir des chemanoirs, celui où l'eau est toujours glacée ! ... décide t-il en lui adressant un rictus diabolique qui n'impressionne guère sa comparse, d'autant plus qu'il se mue aussitôt en un joyeux éclat de rire. Mais avant ça ! ...

Sans autre plan que celui d'enfermer la frêle nymphette dans le creux de ses bras, Yannick se remet vivement en position assise, prenant soin cette fois d'emprisonner dans les siennes les mains graciles de sa maîtresse. Les voici face-à-face, la belle douillettement installée sur les genoux de son amant, leurs doigts emmêlés, le souffle un peu court, les cheveux ébouriffés, et les menaces du gentilhomme déjà oubliées ... du moins en apparence.

- Et si nous décidions cette fois d'une véritable pause entre deux empoignades, mon ange. Sans ruse ni entourloupe. Et nous reprendrions notre gentil duel ... heu ... éventuellement ... après ceci ... dit-il en posant un baiser léger sur les lèvres d'Angélyne. Et ceci ! ... ajoute t-il en butinant longuement son visage de poupée de porcelaine, avec la délicatesse et la gourmandise d'un insecte s'enivrant d'un pistil rarissime. Et encore ceci ! ... répète t-il en lui libérant les mains, et en happant du bout des doigts les bretelles de sa robe couleur d'azur, qu'il fait rouler le long de ses épaules nues, encore et encore, toujours plus bas, toujours plus loin. Car le bougre n'est pas rassasié, bien évidemment, et c'est le derme de neige d'un sein menu et ferme qui accueille alors le lent cortège de ses baisers brûlants. Rapidement, sous le tendre assaut de sa bouche, et celui de ses doigts qui la dévêtent complètement, il sent frémir et s'offrir le corps gracile de sa jeune maîtresse, qui brûle d'impatience, autant que le sien.

Voilà la mignonne entièrement nue, beauté fraîche et délicate, et Yannick s'empresse d'en faire autant, soulevant le postérieur pour se débarrasser de son pantalon. Il sourit à sa compagne, d'un air entendu. Il était impossible qu'ils n'en arrivent pas là, à force de s'étreindre et de se chevaucher. Il était impossible qu'il n'ait pas envie d'elle en la faisant ployer et se tordre si joliment entre ses bras. Ce séduisant dénouement était inéluctable.

- Je t'aime si fort ... dit-il en enveloppant à nouveau son corps de jeune sylphide et en la serrant contre lui, plus tendrement que jamais. Ses longues paumes remontent lentement le long des hanches fines de sa maîtresse, s'immobilisent un instant en haut de son dos, le temps d'un baiser, puis il l'étreint, la corsète, l'emprisonne, avec la retenue et la délicatesse que quémandent toutefois ses formes graciles. Yannick creuse les reins, doucement, leurs bouches s'épousent et leurs corps font de même, en une harmonie parfaite. Un savoureux corps-à-corps s'ébauche, infiniment plus doux que le précédent, même si le joli farfadet et son gentilhomme s'enlacent de la même manière. Seuls leurs soupirs et leurs mots d'amour troublent la tranquillité du jardin, où le temps aussi a décidé de faire une pause.

Angélyne Montaigu

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Posté dans Re: [HOT] Manoir de Yannick Saule   - Ven 2 Aoû 2013 - 4:41

Et voilà, impossible d'échapper à son coquin d'adversaire dont les mains ont exaucé son souhait, se glissant, impertinentes et possessives sous ses dentelles. Par Vama ce que c'est doux, ce que c'est bon, ses mains sur sa peau échauffée par le soleil, si avide de caresses.
Et si Angélyne se débat encore, tente de se défaire de l'étreinte plus amoureuse que guerrière, elle y met soudain bien moins de conviction, surtout sous les menaces drôles et tendres de Yannick. Et en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, il se redresse et emprisonne délicatement sa fragile maîtresse. Il sait qu'elle aime, être assise sur ses genoux, ses jambes graciles enroulées autour de ses hanches. Dans cette position, la différence de taille disparaît, hissant leurs visages à la même hauteur, et elle adore ça !

Amoureusement enchâssés, doigts mêlés, regards rivés l'un à l'autre, ils trônent au centre de la prairie, ils s'aiment déjà des yeux, avant même que les mots expriment leur désir d'une pause. Une pause-tendresse, une pause-caresse.

- Je désespérais de te l'entendre dire, mon amour, souffle-t-elle entre deux baisers. Et elle sourit tout contre les lèvres de son amant dont les doigts fripons ont entrepris de lentement glisser les petites manches de son corsage, libérant ainsi ses épaules, ses bras, mais surtout sa gorge d'albâtre aussitôt sillonnée par de flamboyants rubans de baisers.

- Je suis épuisée, garde moi dans tes bras, veux-tu ? On reprendra la leçon plus tard … ajoute-elle alors qu'instinctivement ses seins, fièrement érigés, s'offrent à la bouche gourmande qui les assaille avec délicatesse.
Quelques savantes contorsions de part et d'autres et la jolie robe d'azur se fond un instant dans le ciel avant de déployer sa corolle sur l'herbe, comme une délicate à peine éclose, bientôt rejointe par des dentelles nacrées et un pantalon froissé.

Sous le soleil, sous les caresses, la belle aux cheveux de neige ploie gracieusement, plonge ses mains dans les boucles châtaines, toutes emmêlées de leur bataille. Elle n'a guère besoin de guider son partenaire qui devine la moindre de ses envies, il connaît par cœur sa géographie, ses zones si réceptives à ses baisers. Si elle brûlait d'un désir urgent, alors qu'ils étaient enchevêtrés dans leur combat, Angélyne se livre maintenant langoureusement, presque paresseuse, elle s'abandonne avec délices aux fantaisies sensuelles de son amant. Et lorsque leurs bouches se retrouvent enfin, elles se régalent, se dégustent, se mordillent, se taquinent voluptueusement, puis s'unissent généreusement, à perdre haleine.

Comme s'ils avaient épuisé leurs forces lors de leur bagarre pour rire, chacune de leurs caresses est d'une nonchalante douceur. Même quand Angélyne accueille enfin Yannick en elle, la langueur s'imprime dans leurs gestes lents et tendres, chacun d'eux la savoure comme un mets délicat au goût exquis. Immobiles, peau contre peau, les monts et vallons s'emboîtent à la perfection, tant et si bien qu'ils pourraient n'être qu'un.
De longs soupirs s'échappent des lèvres vermeilles, alors que s'amorce la danse des amants, sur un tempo doux, une torpeur trompeuse qui attise lentement son désir déjà aux confins de ses limites. Des mots tendres bercent leurs va-et-vient alors que la jeune femme se donne éperdument à l'homme de sa vie, son amour, avec pour seuls témoins les arbres séculaires du Manoir Saule, les médors ayant déserté les lieux.

- Je t'aime ...
Yannick Saule

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Posté dans Re: [HOT] Manoir de Yannick Saule   - Dim 4 Aoû 2013 - 1:56


L'aimer. L'aimer encore. L'étreindre à n'en plus finir. L'étreindre à en oublier les heures, à en oublier le monde. S'enivrer jusqu'à plus soif de ce corps menu qu'elle offre à sa bouche. Y goûter sans mesure, s'en repaître comme d'un fruit délicieux, à petites bouchées polissonnes, à petits baisers caressants et voluptueusement impudiques. Savourer son derme de neige, lui dévorer la peau jusqu'à l'âme, en douceur, et puis recommencer, sans omettre aucun pore. Explorer ses collines blanches et graciles, s'attarder à butiner leur cime rose fièrement érigée, et bécoter sans fin l'étroit sillon qui les sépare en y plongeant le visage. Et ensuite la serrer, la serrer pour l'étouffer d'amour, la serrer au point de sentir palpiter son cœur contre le sien, et prolonger ce corps-à-corps langoureux au-delà des frontières du temps. L'aimer, l'aimer encore, et retarder l'exquise échéance au-delà du vraisemblable. L'emmener doucement là-bas, à petits pas, au pays bleu, celui des amants. Surmonter ce désir impérieux de s'abandonner en elle dans ce grand cri montant jusqu'aux cieux, et renaître indéfiniment à chaque reflux de leurs corps. Renaître plus fort, plus tendu, plus tendre. Voilà ce qu'il veut. Revivre et mourir en elle, longtemps, posément. L'aimer.

Et Yannick est soudain quelqu'un d'autre. Sa fantaisie est assoupie. Son humour à quatre sous expédié aux oubliettes. Adieu fadaises, adieu qualificatifs abracadabrants. Pause et temps mort pour leurs gentilles escarmouches et pour cette innocente bataille sans ennemi qu'ils reprendront plus tard, parce qu'ils aiment ça tous les deux, même si leurs cabrioles ne feront jamais d'Angélyne une baroudeuse de choc, ce qu'elle devra bien admettre un jour ou l'autre. Je t'aime ... répond-il à sa sylphide. Il vient de le lui dire le premier, mais il ne le lui dira jamais assez. D'ailleurs aucun mot n'exprime tout ce qu'il ressent. Ce mot-là n'existe pas et n'est pas près d'exister.

Ses longs doigts resserrent encore leur étau, ferme mais précautionneux, sur les hanches étroites d'Angélyne, sur sa taille de poupée. La frêle voleuse et son justicier ne sont plus qu'un seul corps qui ondule lentement. Pianissimo. Au rythme de leurs envies, de leur volonté, de leur fantaisie. C'est une vague indolente et sereine qui les emporte. Une marée incessante et tranquille. Yannick se cambre toujours davantage, longuement, faisant ployer délicatement la belle, qui le tient solidement enfermé dans l'écrin pulpeux de ses cuisses d'albâtre. Leur souffle et leurs soupirs se mêlent. Leur danse est exquise. Ils tanguent en duo, portés par un flot de tendresse, et le gentilhomme prolonge minutieusement chaque geste, creusant encore les reins lorsqu'il est totalement ancré en elle. Il l'aime passionnément, certes, mais avec douceur, avec quiétude. Ils se consument et se consomment avec une délicieuse modération, retardant la tempête au maximum. Retenant le temps. Et Yannick savoure à loisir les soupirs de sa maîtresse, les charmantes crispations de son visage posé contre le sien, qui poussent jusqu'à son paroxysme son envie d'elle, son besoin d'elle. Par Vama comme il l'aime.

Mais leurs corps se moquent d'eux. Leurs corps se moquent de leurs souhaits, de leurs aspirations, de cette retenue qu'ils contrôlent tant bien que mal. Leurs corps n'en font qu'à leur tête, et, insensiblement, leur tempo s'accélère. Leur amour s'enflamme. Vingt doigts pétrissent deux dermes bouillants de fièvre. La mignonne se prétendait épuisée mais elle se donne à corps perdu. Ils s'accrochent l'un à l'autre comme s'ils risquaient de se perdre, alors que rien ne les séparera. Et ils s'en vont, ils quittent la terre ferme pour rejoindre leur monde à eux. Leurs corps se tordent, leurs bouches se mordent, ils roulent sur la courtepointe, s'abandonnant à ce désir et cette passion frénétiques qui les emportent.

Plus tard, un siècle plus tard, alors qu'ils gisent les bras en croix, l'un contre l'autre, le souffle court,  les contours du manoir reprennent peu-à-peu leurs formes. La nature revit, un oiseau s'envole et les berce de ses trilles rauques. Au loin, les médors jappent joyeusement. Les amants sont de retour sur terre. Ils sont bien, divinement bien. Ils se donnent le temps de renaître. - Je meurs de chaud ... murmure le gentilhomme, dont le regard passe lentement de l'azur immaculé aux courbes graciles de sa compagne. Le loustic somnolant en lui se serait-il réveillé ? Apparemment. Car le voici qui se redresse d'un bond, qui se penche vers sa maîtresse, l'enveloppe de ses bras qu'il noue autour de sa taille d'enfant, la soulève, et l'emporte en riant vers l'immense abreuvoir de pierre bleue destiné à leurs nombreux chemanoirs. - A la flotte, moussaillon ! ... rigole t-il déjà, jubilant à l'avance, enjambant le rebord du bassin rempli à ras-bord, sans lâcher Angélyne, et s'asseyant dans l'eau, un brin attiédie par les feux du soleil du matin.
Angélyne Montaigu

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Posté dans Re: [HOT] Manoir de Yannick Saule   - Sam 24 Aoû 2013 - 9:44

Dans le silence paisible de la prairie, troublé par les soupirs et les serments, finit par résonner la longue plainte des amants qui accèdent enfin aux rives idylliques de l'extase. Puis repus, rassasiés d'amour et de plaisir, Yannick et Angélyne s'écroulent sur la courtepointe qui accueille douillettement leurs corps enchevêtrés, rompus, leur peau irisée de sueur sous la caresse du soleil, complice rayonnant de leurs jeux. Ses yeux couleur de brume sont encore voilés d'émotions, et se perdent dans le ciel d'azur festonné du feuillage des grands arbres qui les surplombent. La jeune voleuse tente de retrouver son souffle. Son cœur danse encore une sarabande désordonnée, et cogne fort sous sa peau d'ivoire, mais elle est merveilleusement bien, si bien qu'elle en a oublié les leçons de lutte, les Palder et leur clique, le monde entier pourrait s'écrouler, qu'elle ne lèverait pas le petit doigt ! Elle est bien là, blottie, abandonnée contre son Yannick, son amour, son univers …

Aujourd'hui, elle serait probablement morte, si elle ne l'avait pas rencontré, morte ou tellement rongée par la vengeance et la haine qu'elle végéterait encore dans son petit refuge de Midel-Heim, en attendant une occasion de coincer les escrocs qui ont ruiné sa famille. Yannick Saule ne l'a pas uniquement sauvée des griffes des Palder, il lui a offert une renaissance, une nouvelle vie pleine d'amour et de joies, avec un grain de folie aussi excitant que les cambriolages chez les Marchands, ou les riches Bourgeois. Elle l'aime. Si fort. Cet amour l'emplit entièrement, pleinement. Négligemment, elle pose la main sur son ventre plat, un jour il sera temps de lui offrir un héritier, un petit garçon aux yeux caramel aussi doux que ceux de son  père …  Une douillette torpeur berce la rêveuse qui n'est pas loin de s'assoupir, elle sourit vaguement en entendant Yannick se plaindre de la chaleur, et soupire un timide « Chuuuuuut » … qui se transforme soudain en un « Nooooon » fort et clair lorsque celui-ci l'emporte brusquement vers l'abreuvoir :

- Non, non ! Lâche-moi ! crie-t-elle, alors qu'elle quitte le sol et que, crinière chataîne au vent et sourire insolent jusqu'aux oreilles, son amant terrible court vers l'abreuvoir aux chemanoirs. Angélyne se débat, gigote dans tous les sens, se tortille comme un aranhyal hors de l'eau, bat des pieds, frappe des ses petits poings, -enfin pas trop fort, tout de même !- pour échapper aux grandes mains qui l'enserrent, mais c'est peine perdue, les bougresses la plaquent fermement contre la peau hâlée d'un torse musclé. Si serré. Elle perçoit même les vibrations des éclats de rire de son geôlier qui résonnent comme le glas de sa sieste, et qui couvrent ses propres plaintes, pitoyables :

- Pas l'abreuvoir, Yannick, non ! J't'en prie ! L'eau doit être glacée ! Non, repose-moi ! Pas l'abreuvoir ! Noooon ! hurle-t-elle encore, tandis que le vilain pose le pied dans l'eau sans frémir. Accrochée maintenant à son cou, comme le naufragé à sa planche,  Angélyne se recroqueville contre lui, elle essaie ainsi, désespérément, de retarder l'échéance, de différer le contact de son délicat épiderme avec l'onde fraîche. Elle n'essaie plus de se débattre, juste de se pelotonner le plus loin possible de l'eau, comme si elle pouvait échapper aux facéties balnéaires de son bien-aimé par le simple fait de se ramasser sur elle-même !

Ses cris stridents se noient soudain dans un long « Oooooooooh » frigorifié, alors que, sourd à ses prières et hilare, Yannick s'assied dans le bassin de pierre bleue. Elle se retrouve assise sur ses cuisses avec de l'eau qui l'engloutit jusqu'à son minuscule nombril. Ses jambes fines s'agitent encore à l'extérieur de l'abreuvoir, mais la fraîcheur liquide hérisse déjà sa peau nacrée de longs frissons, crispe les aréoles rose sombre de ses seins menus, s'insinue dans tous ses pores et réveille son esprit guerrier. Quitte à être mouillée …  

De ses deux mains, elle arrose l'impudent qui savourait sa farce, elle soulève des gerbes d'éclaboussures qui s'irisent dans le soleil comme autant de minuscules pierres précieuses et s'abattent sur le visage moqueur, en une myriades de gouttes qui ruissellent joyeusement sur ses boucles auburn, sur ses joues barbues pour le plus grand plaisir d'Angélyne. :

- Grand fou, nous allons attraper la mort là-dedans , s'écrie-t-elle en riant, tu sais bien que je n'aime pas l'eau froide ! Enfin elle n'est pas si froide que ça, une fois qu'on y est … reconnaît-elle alors qu'elle cesse de l'éclabousser et pivote sur les cuisses de son tendre tourmenteur. Elle immerge ses jambes qu'elle fait lentement glisser sur celles de Yannick. Puis elle s'adosse à son torse, levant vers lui son visage fripon, aux joues rosies par sa résistance à ce bain forcé :

- Tu as pensé au savon, mon ange ? demande-t-elle faussement candide, avant d'attirer sa bouche vers la sienne et de l'embrasser avec gourmandise, longuement. Et oui, elle n'en a jamais assez …
Yannick Saule

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Posté dans Re: [HOT] Manoir de Yannick Saule   - Mer 28 Aoû 2013 - 0:48


Bien-sûr, la brindille aux boucles de neige cherche à échapper aux grandes mains de son impitoyable amant, elle s'agite comme un papillon affolé dont les ailes seraient enchevêtrées dans les mailles d'un filet, mais non, bernique, rien à faire, son délicat tortionnaire tient bon et ne lui laisse pas la moindre chance de se faufiler hors du cercle de ses bras. Tu es à moi, mon délicieux farfadet ! A moi quoi que tu fasses, quoi que tu dises ! ... lui lance t-il gaiement en pénétrant dans l'eau. Et le bougre jubile d'entendre ainsi protester et supplier sa frêle maîtresse, qui paraît d'ailleurs s'amuser tout autant que lui, d'autant plus qu'elle réussit à l'asperger copieusement d'eau claire lorsqu'il replie sa grande carcasse pour s'asseoir au centre de l'abreuvoir ! Et notre gentilhomme en reste baba, ayant sous-estimé les ressources de la friponne. Tout en la gardant captive de sa tendre étreinte, le voilà donc qui secoue sa longue tignasse et s'ébroue allègrement, à l'image de leurs médors lorsqu'ils gambadent de flaques en flaques le long des berges humides du Fleuve de Vie. Et, comme à chaque fois, les rires de la belle le désarment et l'amusent beaucoup. Ces instants de bonheur et de tendre complicité, il ne les oubliera jamais. Il lui en est redevable. Elle est son soleil, elle est le centre de son existence, et il ne la remerciera jamais assez de l'avoir ramené à la vie alors qu'il croupissait dans la plus morbide des déchéances.

La belle se love alors contre le corps de son amant, tourne vers lui sa jolie frimousse et lui offre ses lèvres, après une dernière boutade qui les fait rire en même temps qu'ils s'embrassent, et ils rient encore plus quand leurs langues s'entrelacent avec fougue. Les yeux de Yannick pétillent de tendresse et de gaieté lorsqu'ils se fondent au regard bleu d'azur d'Angélyne, tandis qu'il caresse, à tâtons, ses épaules blanches, qu'elle a posées contre son torse. Il interrompt un instant leur baiser pour lui répondre joyeusement ... Du savon, mon trésor ? Que nenni ! Mes mains suffiront amplement pour ce que j'ai en tête ... affirme t-il en laissant vagabonder le bout de ses doigts sur le buste menu de son mignon lutin.

Trois millions de baisers plus tard, Yannick se décide enfin à s'installer un peu plus confortablement, allongeant ses grandes guibolles que chevauchent les fesses blanches de sa compagne, et il pose délicatement la nuque sur le rebord de l'abreuvoir de pierre. Seuls désormais leurs visages et leurs épaules émergent de l'eau, ainsi que les genoux légèrement fléchis de la mignonne. Le gentilhomme lui prend les mains, et les garde dans les siennes en les déposant sur le ventre gracile et satiné de sa maîtresse. Ils sont infiniment bien, au centre de cet écrin ensoleillé, camouflé par les hauts murs du manoir et les rangées d'arbres en fleurs. Au-dessus d'eux, le ciel est imperturbable, et le silence qui les enveloppe n'est troublé que par le léger clapotis de l'eau et les jappements lointains et rares de Belzébuth et Malta.

- Je suis certain que nous ne pourrions pas être mieux qu'en cet instant, mon trésor. Je serais d'accord pour que le temps s'arrête définitivement. C'est encore le matin mais je ferais déjà volontiers une petite siestounette coquine et aquatique, avec dans les bras un joli farfadet à la peau de lys que nous connaissons tous les deux. Mais si ce farfadet préfère que nous nous étripions sauvagement comme avant notre gentille baignade, je suis son homme. Je me sens de taille à la briser en huit et à lui apprendre quelques prises, même si j'espère qu'elles ne lui serviront jamais. Du moment qu'elle couvre un peu ses petits seins roses, sinon je ne réponds plus de rien ! ... ajoute t-il en lui adressant un clin d’œil malicieux, avant de lui bécoter doucement la nuque, sous ses boucles de neige, à peine humides mais totalement ébouriffées.

Angélyne Montaigu

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Posté dans Re: [HOT] Manoir de Yannick Saule   - Ven 6 Sep 2013 - 12:17

Y-a-t-il un endroit au monde, où elle serait mieux que dans les bras de Yannick ? Angélyne ne se pose même pas la question, ce lieu n'existe pas ! Elle reconnaît que l'idée d'une sieste est fort tentante surtout après leur bagarre et leurs tendres ébats. Elle n'était pas loin de s'assoupir lorsque le coquin l'a plongée en riant dans l'abreuvoir, mais à présent, elle est bien éveillée. Elle doit reconnaître que l'eau fraîche était une idée de génie, ce bain forcé l'a revigorée, et elle est prête à en découdre !

Oui, mais voilà, les bras de Yannick sont si confortables, elle est allongée de tout son long sur lui, seuls ses genoux affleurent la surface, petits îlots d'ivoire à la surface limpide de l'abreuvoir. Unique inconvénient, mais non des moindres, elle ne peut plus l'embrasser à son aise. Mais elle se rattrapera tout à l'heure, et les yeux fermés, un sourire béat aux lèvres, elle savoure la quiétude de l'instant, les mains de son amant terrible qui ont élu domicile sur son ventre, emprisonnant tendrement les siennes, sa voix espiègle qui la berce douillettement, ses petits baisers qui musardent dans son cou, et le soleil qui caresse leur peau. Par Vama, si ce n'est pas le paradis, ça y ressemble fortement ! L'entraînement, ce sera pour plus tard, et contrairement à ce qu'elle pensait, la fatigue finit par avoir raison d'elle et Angélyne sombre dans le sommeil …

*****
Réminiscences de la nuit, ou conséquences de leur tendre bagarre, toujours est-il que c'est un cauchemar qui investit l'esprit de la belle endormie. Effrayant d'absurdité, cruel et illogique, la voilà de nouveau aux prises avec son ennemie jurée. Mais cette fois, c'est dans un champ immense qu'elle tente d'échapper à une Raffy, métamorphosée en un monstre chimérique, un mandrilosaure à visage humain ! Impossible de se battre contre un tel animal ! Aussi court-elle à perdre haleine sans parvenir à le semer. Elle court, mais la garce la rattrape et ses griffes manquent de peu leur proie. Elle court et soudain alors que le souffle fétide de la Palder l'effleure, qu'elle va la clouer au sol de ses pattes monstrueuses,  Angélyne tombe dans un obscur précipice dont elle ne distingue pas le fond … Elle s'éveille soudain, frissonnante, assise au milieu de leur baignoire improvisée !

Perturbée par ce songe aussi étrange, que celui de la nuit précédente, la jeune femme se blottit contre son amant, dérangé dans sa sieste par son sursaut. Pelotonnée sur lui, elle se raisonne silencieusement, se traitant de tous les noms de se laisser encore impressionner par cette sorcière. Ces rêves ne sont rien, elle ne possède pas le don de double-vue. Cependant Yannick a beau croire que leurs bagarres ne sont pas utiles, qu'elle ne se servira jamais de ce qu'il lui apprend, aux tréfonds de son âme, elle est persuadée qu'elles se retrouveront nez à nez un jour. Et ce jour-là le menu farfadet devra être prêt à combattre …

Quand il ouvre ses yeux chocolat encore ensommeillés, c'est un sourire triste qui accueille l'heureux dormeur, ainsi qu'un long baiser qui réconforte  Angélyne mieux que des mots, si bien qu'elle hésite. Doit-elle lui raconter, ou peut-elle simplement le défier de recommencer leur entraînement en jouant la carte de l'humour ? Elle décide de ne pas gâcher l'instant et de chatouiller l'orgueil masculin de son compagnon :

- Et bien gros paresseux ! Ce n'est plus une sieste, c'est une nuit en plein jour ! le taquine-t-elle, entre deux baisers. Crois-tu avoir suffisamment récupéré pour m'affronter, mon amour ? Ou bien jettes-tu l'éponge ? Ton farfadet a pourtant bien besoin d'en découdre pour s'aguerrir … Et les mots sortent de sa bouche sans qu'elle puissent les retenir en flots impétueux qui la soulagent du poids de son cauchemar :
- J'ai encore rêvé de Raffy … Deux fois dans la même journée, c'est bizarre, je ne pensais plus à elle … Enfin presque plus. Je ne crois pas aux rêves prémonitoires, mais j'aimerais bien être un peu plus armée pour la combattre. Je serai bien étonnée qu'elle ne vienne pas rôder par ici, quand elle aura fini de panser ses plaies. Comprends-moi, mon ange, je ne veux pas devenir une guerrière invincible, je veux juste pouvoir réagir si cette ordure s'avise de s'attaquer à nous. Je veux être prête à la recevoir, plutôt que d'être surprise comme la dernière fois. Aide-moi, mon amour, tu veux bien ?  termine-t-elle, arrimant ses yeux d'azur déterminés aux les prunelles noisette. Un nouveau long, très long baiser la laisse le souffle court et les joues rougies.

- Je vais aller au Manoir, nous chercher des serviettes pour nous sécher et me rhabiller un peu, sinon nous resterons couchés toute la journée, et bien que l'idée me séduise infiniment, mon amour, - et tu le sais n'est-ce-pas ? -, je tiens à ce que tu m'apprennes ces prises dont tu m'as parlé ... Je reviens vite ...

Angélyne embrasse une dernière fois son tendre mentor et dans une envolée de gouttelettes et de peau nacrée, la jeune femme court vers la maison, nue comme le jour de sa naissance, sans craindre de croiser quiconque si ce n'est leurs deux médors. Elle revient bientôt les bras chargés de serviettes moelleuses, et les pose sur la courtepointe. En attendant que Yannick sorte de l'eau, elle fouille dans les vêtements éparpillés pour enfiler sa culotte de dentelle :

- Dis trésor, tu n'as pas eu besoin de ta chemise ce matin, je peux te l'emprunter ? Je crains fort que mon fragile caraco ne supporte pas nos empoignades !  
Yannick Saule

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Posté dans Re: [HOT] Manoir de Yannick Saule   - Dim 8 Sep 2013 - 5:46


Alerté par un mouvement de son joli lutin qu'il a cessé, sans s'en rendre compte, de bécoter tendrement, pour s'assoupir à son tour, le gros paresseux ouvre un œil, puis deux. Et il s'étire avec toute la noblesse et la distinction qui le caractérisent, c'est-à-dire en bâillant à s'en décrocher les mandibules. Eh oui, un gentilhomme qui a vadrouillé durant des lunes, et qui a écumé – sans grand succès, le plus souvent – les plus infâmes tables de jeux des cabarets les plus sordides, ça n'a pas toujours les excellentes manières que l'on attribue d'office aux personnes jouissant de sa condition sociale. Non, chez lui, le vernis s'est écaillé au fil des brelans d'as et des carrés de valets qu'il poursuivait souvent en vain. Qu'importe. Il sourit au délicieux farfadet qui le « califourchonne » de sa croupe de gamine « marmousette » et qui le taquine gentiment. Voilà un réveil comme il les affectionne, à la fois tendre et joyeux. Déjà le bougre envisage les pires sévices corporels pour sa brindille, comme de lui grignoter le museau ou de la chatouiller à la faire hurler de rire et demander grâce, mais non. L'air soucieux de la belle l'en dissuade, et les premières phrases de sa princesse sont éloquentes ...

Raffaella Palder. Même absente depuis des semaines, elle est là, à côté d'eux, harpie cruelle et revancharde. Et elle ricanerait certainement d'entendre les craintes qu'Angélyne, son ancien souffre-douleur, devenue sa frêle rivale, formule à son propos. De toute évidence, un hypothétique retour de cette sorcière et de sa horde d'escrocs et d'hommes de main obsède de plus en plus sa compagne, allant jusqu'à perturber de plus en plus son sommeil. Que peuvent-ils y faire ? Pas grand chose. Ils ne peuvent anticiper ce retour possible, vu que cette maudite teigne s'est évaporée dans la nature, avec sa mère et son escorte de sous-fifres. Mais son bout d'chou a parfaitement raison, elle est particulièrement vulnérable du fait de sa fragilité, et Yannick serait un brin rassuré s'il la savait apte à se défendre. Et puis, ma foi, un sympathique duel avec la coquine, ça ne se refuse pas, c'est quasiment aussi jouissif et excitant qu'une partie de jambes en l'air, mais ceci, il le garde pour lui.

- On va faire ça, mon trésor. Ce soir, quand je me serai occupée de toi, tu seras un véritable phénomène : un mignon farfadet aux épaules de bûcheron ! ... lui promet-il en souriant de toutes ses dents. Oui, va vite chercher de quoi nous sécher, ma princesse, tandis que je cogite à la façon dont nous allons nous entre-tuer ! ... ajoute t-il sur ce même ton enjoué.

Après un baiser gigantesque et tout mouillé, la brindille s'encourt donc vers le manoir, sous le regard appréciateur de son gentilhomme préféré qui suit des yeux les petites fesses roses de sa gracile maîtresse, qui sautillent à chacun de ses pas. Joli tableau. Bien-sûr, l'échalas ne se fait aucune illusion, un gentil corps-à-corps ne la transformera pas en titan, mais les quelques rudiments qu'il pourra lui apprendre la sauveront peut-être un jour. Bien. Il sort à son tour de l'abreuvoir, et déploie au mieux la couverture qui leur sert d'arène, à quatre pas des murailles de pierre. Le soleil a déjà progressé dans sa course et la végétation environnante les protégera un brin de la caresse brûlante de ses doigts d'or et de feu. Le bout d'chou est déjà de retour avec une montagne de serviettes, qu'elle dépose à côté de lui. Il la regarde enfiler ces quatre centimètres de dentelles ajourées qu'on appelle communément une petite culotte, puis l'écoute réquisitionner sa chemise. Elle est à toi, mon beau lutin ... lui dit-il en essuyant superficiellement ses épaules menues et ses hanches de fillette. Puis il se rhabille également, revêtant son pantalon, resserrant sa ceinture, et ensuite il tourne le dos à Angélyne tout en se campant solidement sur ses longues guibolles, au centre de la couverture.  

Sans regarder sa compagne, il l'encourage de la voix : A toi l'honneur, ma chérie. Leçon numéro un. Te voilà surgissant en douce derrière ton plus coriace adversaire, qui ne semble pas t'avoir repérée. Voyons comment tu vas t'y prendre pour le bousculer et le mettre en pièces. Le prendre par les jambes, le cou, la taille ? Tu as le choix, ma mignonne ... ajoute t-il en se préparant à la réceptionner en douceur.

Angélyne Montaigu

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Posté dans Re: [HOT] Manoir de Yannick Saule   - Mar 17 Sep 2013 - 9:32

Angélyne ne quitte pas Yannick du regard, alors qu'il s'extrait de leur baignoire improvisée, leste et gracieux comme un incendios. Il se dirige vers elle, magnifique dans les rayons du soleil qui parsèment sa peau de gouttelettes scintillantes, la belle hésite : par Vama ce qu'il serait bon de se laisser aller à vivre, tout simplement, si cette menace sournoise que représente Raffy, n'existait pas, ou même n'existait plus !
Elle n'a vraiment pas le choix, cette journée est dédiée à la lutte, il le faut ! Et détournant ses yeux de ce grand gaillard, fort attirant, elle s'empresse de passer sa chemise bien trop large, et d'en fermer deux ou trois boutons, avant de succomber à son envie de farniente et de câlins. La voilà décemment couverte,  enfin pas vraiment selon les critères de la mode midelaine, mais suffisamment pour qu'ils s'exercent sérieusement.

- Je suis prête, et cette chemise me va à ravir ! minaude-t-elle en se pavanant devant son compagnon. Son rire cristallin éclate en trilles joyeuses tandis qu'elle lisse le tissu qui dissimule le haut de ses cuisses. Mais tu as raison ! Allons-y, au travail ! Prépare-toi à manger la courtepointe, trésor ! répond-elle à ses encouragements à l'attaquer. Elle relève machinalement les manches qui lui couvrent encore les mains et observe son amant, il lui tourne le dos, bien campé sur ses deux pieds.

* Ne pas foncer sans réfléchir ... Il en a de bonnes, si je réfléchis deux heures, fini l'effet de surprise ! *
Mais repousser le naturel, il revient au galop. Quels qu'ils soient, les moyens employés par Angélyne ne font guère le poids contre Yannick, même si secrètement elle espère toujours prendre l'avantage.
Alors elle décide de négliger le haut de son corps trop musclé pour qu'elle parvienne à le contrôler ne serait-ce qu'un instant. Elle se rue à l'attaque, et vise les jambes du gentilhomme, qu'elle tente de faire céder d'un coup de genou. Simultanément, de ses bras fins, elle emprisonne le torse et les bras du coquin, puis elle noue ses doigts menus, resserrant  ainsi le cercle pour l'empêcher de réagir de suite. Et elle pousse, elle pousse  de toutes ses maigres forces, afin de le déséquilibrer totalement :

- Bon sang c'que t'es lourd, tu pèses une tonne, gros patapouf !  grogne-t-elle, mais j'y arriverai ! J'vais te …
La suite devient inintelligible tandis que la grande carcasse s'affaisse sur les genoux, et l'entraîne avec elle ! La chute n'est pas aussi rude qu'elle le craignait, Yannick aurait-il deviné ses intentions ? Peu importe, elle le tient !

- Et voilà, c'était un jeu d'enfant ! Te voici mon otage, que vais-je faire de toi, maintenant que tu es à ma merci ? triomphe-t-elle collée au dos de son compagnon. Je sais ! s'écrie-t-elle d'un ton espiègle, en raffermissant le cercle de ses bras. Grrrrr, je vais te dévorer, tu vas me servir de déjeuner !  Elle mordille d'abord son oreille, puis descend le long de son cou jusque son épaule où elle laisse l'empreinte de ses petites dents nacrées, en mordant un peu plus fort :

- Voilà ! Tu es à moi, tu portes ma marque !
Yannick Saule

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Posté dans Re: [HOT] Manoir de Yannick Saule   - Mer 18 Sep 2013 - 9:56


A défaut d'être vigoureuse, ou même simplement de constitution moyenne, la friponne est aussi vive et pétillante que ces torrents drapés d'écume blanche qui dévalent les pentes abruptes du mont Centil, lorsque l'orage les tourmente et les assiège. Et Yannick a beau être sur ses gardes, cherchant à vérifier du coin de l’œil que son « enn-amie » préférée ne lui prépare pas une vilaine entourloupe de derrière les fagots, le joli canaillou aux cheveux de neige réussit à le surprendre et à l'envelopper de ses bras de chenapan gracile.

- Sapristi, satanée fripouille ! ... s'exclame t-il lorsque les seins menus de la mignonne viennent épouser son dos, et qu'elle le serre de toutes ses forces, jubilant déjà, triomphant sans vergogne, sûre d'être le félin et Yannick la proie qu'elle s'apprête à croquer.

D'ailleurs la brindille n'en reste pas là, mam’zelle persévère, s'en tenant sans doute à un plan imaginé pendant que le gentilhomme lui tournait le dos. Hop ! Un de ses genoux s'immisce entre les grandes guibolles de Yannick, se fraie un chemin, et bouscule tout sur son passage pour déséquilibrer l'échalas. Et notre gaillard, que croyez-vous qu'il fasse pour contrarier la belle ?  Rugir ? Ruer ? Se débattre ? Perdu ! Il ne fait rien. Gentiment, galamment, le voici qui s'affaisse au ralenti, échouant sur les genoux au centre de la couverture. Le bougre n'y était pas obligé, mais ça fait tellement plaisir à son mignon lutin ...

Cramponnée au dos de son amant, à ses bras, à son torse, à tout ce qu'elle peut saisir, ou à peu près, Angélyne l'accompagne d'ailleurs dans sa chute nonchalante, ne désirant à aucun prix abandonner sa position privilégiée. Tu es le plus joli et le plus léger sac à dos du monde ... lui lance le gentilhomme, avant de hurler comme un médor auquel on écrabouille la queue, lorsque le vilain farfadet lui plante quatre quenottes d'enfant dans l'épaule. Comme déclaration de guerre, on ne fait pas mieux ! Tu vas voir ce que tu va prendre, ignoble donzelle ! Apprête-toi à brouter la prairie ! ... la prévient-il en riant.

Vengeance ! La gamine lui immobilise plus ou moins les bras, mais le bougre a plus d'un tour dans son sac à malices, et il lui offre un baptême de l'air de première classe en se penchant subitement vers l'avant et en propulsant le bout d'chou au-dessus de lui d'un bon coup d'épaule. Le farfadet s'envole, jambes tendues vers le ciel, mais, bon prince, Yannick s'empresse de ralentir sa chute en lui soutenant les reins de ses deux grandes paluches ouvertes. C'est qu'il ne veut pas abîmer le délicieux popotin de sa princesse ! Ce fessard, c'est une œuvre d'art, c'est la perfection la plus absolue, c'est le nec plus ultra des postérieurs, même emballé dans sa blanche garniture de dentelles diaphanes !

La mignonne retombe donc lentement sur son gracieux séant, sans le casser en mille morceaux, écrabouillant simplement au passage quelques herbes tendres. Aussitôt, son gentilhomme préféré s'agenouille derrière elle, lui emprisonne la taille entre ses bras, et la serre délicatement contre lui. Et croyez-vous qu'il aura le triomphe modeste ? Morbleu, non, au contraire, le bougre est bien décidé à profiter de la situation et à taquiner un brin la frêle nymphette, dont les seins menus s'offrent à son regard gourmand par l'encolure de la chemise mal boutonnée. A ton tour d'être à moi, mon trésor ! Et je vais voir si tu es aussi comestible que mon épaule ...  ajoute t-il avant de mordiller précautionneusement une joue aussi rose et transparente que les pétales d'une fleur fragile, puis d'embrasser doucement la nuque de poupée.

- Il va falloir que tu sois particulièrement convaincante pour que je te lâche, ma chérie, et que tu me fasses plein de bisous partout, pour que je te permette de reprendre le combat ... dit-il en resserrant un brin son étreinte autour des hanches de sa maîtresse, afin de la maintenir totalement arrimée à son torse. A moins ... dit-il d'un air mystérieux ... à moins que tu parviennes à me faire passer également par-dessus tes épaules ! ... poursuit-il en souriant, car il ne croit pas une seule seconde que la belle, captive de ses bras étroitement noués, et assise dans l'herbe, donc pratiquement immobilisée, puisse y arriver sans son aide ou sa complicité, qu'il ne lui propose pas, ou du moins pas encore, afin qu'elle cherche d'abord à se dépêtrer seule de cette position embarrassante.

Angélyne Montaigu

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Posté dans Re: [HOT] Manoir de Yannick Saule   - Mar 1 Oct 2013 - 2:36

Non ! Ce n'est pas vrai ! Ce n'est pas possible ! Angélyne tenait si fermement Yannick, il ne pouvait pas s'en sortir comme ça ! Ce n'est vraiment pas juste ! Elle le serrait bien pourtant, et la voilà de nouveau emprisonnée dans ses bras, après un sacré vol plané qu'elle n'a même pas vu venir. Alors bien sûr, se sentir si pressée tout contre son torse est des plus agréable, et elle se laisserait bien aller à de nouveaux baisers. Mais pas tout de suite. Ce ne serait pas sérieux.

Et pour ne pas céder à cette nouvelle envie de tendresse, la frêle voleuse tente de prendre appui sur ses pieds. Puis elle pousse de ses épaules, de son corps menu, elle pousse de toutes ses forces, espérant faire basculer en arrière son adversaire. Mais les petits petons nus glissent sur les herbes folles, et ses fesses retrouvent aussitôt le sol, plutôt durement d'ailleurs. Elle ne l'aura donc pas comme ça.
Les tendres morsures qui taquinent sa joue, les moqueries de son coquin, ne favorisent guère la concentration. Pourtant sous les boucles de neige emmêlées, les neurones d'Angélyne tournent à plein régime, ils regroupent, décortiquent toutes les informations, tous les conseils qu'il lui a dispensés jusqu'à maintenant. Malheureusement aucun ne semble s'appliquer à la situation dans laquelle elle s 'est encore empêtrée. Elle tente la carte de la fragile créature en détresse pour amadouer Yannick :

- Aie ! Ne me serre pas comme ça, mon ange ! Pétard ! Je n'peux même pas me défendre ! Tu as une force herculéenne ! se plaint-elle, en se tortillant comme un saltis pris au piège. La petite futée sait bien que son amant-mentor ne lui fera jamais de mal, et si elle grogne, si elle gémit, il relâchera  peut-être sa prise, l'air de rien … Alors, elle en rajoute :

- Te faire des bisous ? Je ne peux même pas me tourner vers toi, regarde … Non ça ne va pas, ça ne va pas du tout ! Comment veux tu que je te fasse passer par dessus mon épaule ? Tu pèses deux fois plus lourd que moi ! D'ailleurs, je trouve que tu t'empâtes un peu, mon trésor ! C'est toi qui manque d'exercice ! assène-t-elle sans en penser un traître mot, histoire de chatouiller son orgueil. Elle tâte son ventre plat de sa main à peine assez libre pour le pincer doucement.

- Allez, mon cœur, laisse-moi un peu de place ! Rends moi mes bras, s'il te plaît ! Ils sont tout tordus, mes épaules me font mal à force de me tourniller dans tous les sens, gémit-elle en levant vers le visage rieur qui la surplombe, ses yeux clairs -son arme fatale- qui papillonnent des cils.

À force de contorsions, dignes des meilleures danseuses des tavernes de Matroos, Angélyne finit par libérer un bras, puis l'autre. Yannick y est sans doute pour quelque chose, il n'est sûrement pas insensible à ses efforts et à ses récriminations … Mais peu importe, c'est ce qu'elle souhaitait, et elle va profiter de ce minuscule avantage. Roulement de tambour ! La sylphide va tenter de faire accomplir à son bel amant, le même vol plané qu'elle. Après tout elle n'a jamais su dire non à un défi ! 
Ses bras frêles viennent s'enrouler telles des lianes sensuelles, autour du cou du jeune homme. La coquine pousse le bouchon jusqu'à se hausser de façon à effleurer ses lèvres de son souffle. Son corps frêle s'arque, se tend vers l'arrière, Angélyne essaie de mettre tout son maigre poids dans la balance, pour attirer Yannick par dessus son épaule.

- Voilà, c'est beaucoup mieux pour t'embrasser, lui murmure-t-elle, alors qu'elle dépose une myriade de petits baisers légers, sur sa bouche. Ma rançon est-elle suffisante ? Ou tu en veux encore, mon amour ? insiste-t-elle en jouant avec ses lèvres, prenant le risque ô combien excitant de se laisser prendre également au jeu. Puis sans attendre de réponse, elle porte l'estocade. Elle tire sur ses bras menus de toutes ses forces, et projette son buste vers l'avant, s'aplatissant au maximum sur ses cuisses. Sans doute espérait-elle que le corps puissant de son « enn-ami » suivrait le mouvement, mais c'était sans compter la force de la gravité ! Et la belle enrage de se retrouver encore coincée, assise, le nez sur ses genoux, dans une position inextricable et fort peu confortable, son Yannick reposant lourdement sur son dos !

- Par Vama ! Ce n'est pas possible ! Pas encore ! jure-t-elle le souffle court ...
Yannick Saule

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Posté dans Re: [HOT] Manoir de Yannick Saule   - Jeu 3 Oct 2013 - 4:07


Le gentilhomme la connaît sur le bout des doigts, sa princesse au corps d'enfant. Il sait exactement de quoi elle est capable. A l'abri des eaux limpides de ses yeux, dans lesquels les siens peuvent naviguer inlassablement, et sous ce visage angélique, sous cet air aussi inoffensif que celui de leurs médoriots lorsqu'ils dorment, se cache une fieffée coquine, un vilain canaillou qui cherche inévitablement un moyen de se libérer de sa tendre étreinte. Yannick n'est pas dupe. Les plaisanteries de la mignonne, sa charmante espièglerie, sa joyeuse révolte, c'est de la poudre qu'elle lui jette aux yeux pour endormir sa méfiance. L'échalas est sur ses gardes, car la rusée brindille aux cheveux de neige se joue aisément de lui en usant de ses charmes, et maintes fois elle a réussi à l'aguicher et à le rouler dans la farine ... Mais ses baisers, ahhh ses baisers, diantre ce qu'il aime ça. Le bougre n'en a jamais assez, il passerait des journées entières à lui tendre les lèvres et à lui dévorer la bouche. Il le sent, il le sait, il faiblit, ses soupçons s'étiolent, sa prudence vacille, le piège se referme lentement sur lui, son amour le perdra, mais c'est si bon de se perdre dans le regard transparent de la sylphide, de décider tout-à-coup qu'il ne renferme aucune malice, de s'abandonner à sa tendresse, d'être le prisonnier de sa douceur et de sa fragilité, de ...

Oups ! Satanée fripouille ! Vive comme une subite bourrasque, la sylphide resserre soudain la tendre étreinte de ses bras graciles, elle incline énergiquement son buste menu vers l'avant, cherchant à soulever le corps de son amant comme si elle voulait l'expédier à l'autre bout de la prairie. Fichtre, une autre qu'elle aurait peut-être réussi, profitant de l'effet de surprise, mais la mignonne a présumé de ses forces. Elle est d'une insigne faiblesse à côté de son gentil tortionnaire, elle parvient tout juste à l'attirer davantage contre elle et se retrouve le pif entre les rotules, avec sur les reins un rude gaillard de soixante-quinze kilos, c'est-à-dire d'un poids presque double du sien. Et le gentilhomme, bien-sûr, savoure aussitôt sa revanche. Tout en se débarrassant des bras de sa coquine, pour mieux l'envelopper des siens, il ne se prive pas de triompher gentiment.

- Eh oui, mon ange, je pense que Vama t'a abandonnée, te voici de nouveau en mon pouvoir ! Que disais-tu voici deux minutes ? Que j'avais pris un peu d'embonpoint ? Si c'est exact, c'est vraiment dommage pour toi, ma chérie. Ça ne va pas te faciliter la tâche pour te débarrasser de ce gros patapouf qui t'écrabouille ! C'est bien ainsi que tu m'as appelé, si j'ai bonne mémoire ... ajoute t-il alors que ses yeux noisette s'emplissent de gaieté et de malice. Attends, je recule un brin avant de te briser le dos ! ... poursuit-il cependant, bon prince, conscient de la situation pour le moins inconfortable de sa frêle maîtresse.

Le bougre s'apprête donc à la libérer, afin de lui expliquer la position de départ que requiert la prise qu'il lui enseigne, mais comment résister à l'envie de profiter un peu des circonstances ? Il se rassoit dans l'herbe, tout en conservant le corps menu d'Angélyne captif de ses bras. Pas question que je te libère ! Je te déclare coupable de turpitude et de félonie envers ton seigneur, mon amour ! Avec la circonstance aggravante que tu as profité de tes charmes pour me jouer un vilain tour ! Ceci mérite la peine capitale, je vais donc te déguster comme l'appétissant gibier que tu es ! Voilà ma sentence, elle est irrévocable ! ... ajoute t-il en riant, avant de lui grignoter la nuque et la gorge, puis les joues et les épaules, sans permettre à la belle de se dégager.

- Bien ! Après ce repas charmant mais fort peu copieux, il est temps de reprendre la leçon ! Mets-toi donc à genoux en me tournant le dos, mon joli bébé, et apprête-toi à me recevoir à nouveau sur les reins ! N'aie pas peur, je me ferai aussi léger qu'un sac de plumes, et je chercherai à te faciliter la tâche, puisqu'il s'agit d'un premier essai sérieux !

L'escogriffe libère sa princesse, et lui tapote délicatement le postérieur afin qu'elle prenne la pose. Nous y sommes ! ... lance t-il dès que la brindille s'est installée. Et il l'observe un instant, adorable et délicieuse dans cette chemise quatre fois trop grande, mais la mignonne est tellement gracile qu'il ne sait pas exactement comment la saisir de peur de la briser en mille miettes. Doucement, Yannick. Il reprend pourtant le fil de ses explications, disposé à faire preuve de la plus extrême délicatesse dans chacun de ses gestes, une fois de plus. Ton mouvement n'était pas mal du tout quand tu as essayé de m'envoyer au tapis tout à l'heure, ma chérie, il te manquait simplement de l'amplitude pour arriver à tes fins, et sans doute un peu de force dans les reins et dans les bras. Cette fois-ci ce sera plus facile. Allez, à toi de jouer, maintenant ! ... dit-il en s'approchant et en refermant les bras autour des épaules d'Angélyne, se préparant à ce vol plané qu'il ébauche déjà, en se penchant résolument vers l'avant, au-dessus de la chevelure ébouriffée de sa maîtresse.

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Posté dans Re: [HOT] Manoir de Yannick Saule   - Mer 9 Oct 2013 - 12:19

Tel est pris qui croyait prendre ! L'étau tendre des bras de Yannick piège la frêle combattante, qui ne peut rien faire, sinon protester haut et fort. Enfin pas trop fort quand même car son châtiment est délectable et Angélyne l'apprécie à sa juste mesure. Elle frissonne à chaque contact des lèvres conquérantes, des dents victorieuses de Yannick qui investissent son cou, ses épaules, écartant, sans vergogne, du menton, la chemise bien trop large. Plaquée contre le buste du gentilhomme, elle lève son visage vers le sien, avec une moue provocatrice :

- Dis donc, mon voyou, tu ne profites pas de la situation, toi ? Tu n'essaies pas de me faire perdre la tête, peut-être ? Tu m'empêches de réfléchir ! Si tu commences comme ça, ou plutôt si tu continues, je crois que la leçon devra encore s'interrompre ! Et je ne suis pas sûre que tu sois capable ensuite de la poursuivre, mon chéri … se moque-t-elle gentiment, riant de bon cœur, avant de se hisser à sa hauteur et de planter un baiser appuyé sur les lèvres du coquin.

Mais il est temps de se remettre au travail, et habilement Yannick guide sa compagne pour qu'elle se positionne au mieux pour son second essai de mise en orbite d'un obus de soixante-dix kilos à la longue tignasse couleur feuille morte et au sourire ravageur. D'une main leste, il tapote le mignon postérieur de la belle, qui aussitôt réagit avec un oeillade assassine :

- Hé ! Pas touche ! Non mais ! On a dit qu'on s'y remettait sérieusement, espèce de malotru ! Allez, dis-moi comment t'envoyer au septième ciel, trésor ! s'écrie-t-elle en lui tirant la langue, avant de remettre la large chemise correctement, et de se mettre à genoux comme lui conseille son mentor. Ensuite, Angélyne attrape fermement les bras que Yannick vient de passer autour d'elle, et s'apprête à arracher son gentil patapouf du sol en bandant tous ses muscles. Quand soudain, un doute vient titiller sa détermination, elle se relâche aussitôt, et regarde son partenaire de ses yeux gris interrogateurs :

- Tu es sûrement le plus lourd de tous les sacs à dos, mon coeur, tu es certain que je ne vais pas me retrouver encore le nez dans l'herbe, écrasée par ton corps de rêve ? La théorie semble évidente, mais en pratique … Bon, assez tergiversé, tu es prêt ? J'y vais ! Attention à l'atterrissage, mon ange !

Angélyne assure de nouveau sa prise, mobilise toutes ses forces, et se jette à l'eau … Enfin à l'herbe, car comme elle le soupçonnait, en s'élançant ainsi vers l'avant, elle perd l'équilibre sous le poids de son amant, et l'entraîne avec elle. Ce bougre est allongé de tout son long sur elle, position quelque peu inconfortable compte tenu de leur gabarit respectif, mais il reste un rien érotique tout de même, ce corps à corps …  Et d'un coup, elle songe qu'elle ferait bien volte-face pour l'embrasser à pleine bouche, malheureusement il lui est impossible d'esquisser le moindre geste. Elle est irrémédiablement captive de Yannick. Encore une fois ! Et par Vama elle va ronchonner pour le principe, mais elle commence à apprécier sérieusement ces drôles d'étreintes aussi imprévues que troublantes ...

- Et voilà ! J'avais raison ! râle-t-elle dans un souffle. T'es bien trop lourd Yannick, t'es un gros patapouf ! Je confirme ! Allez pousse-toi un peu, mon gros trésor, que je puisse respirer ! Aide-moi à me relever qu'on recommence, j'ai pourtant fait ce que tu disais, non ?  …
Yannick Saule

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Posté dans Re: [HOT] Manoir de Yannick Saule   - Ven 11 Oct 2013 - 0:44


Et patatras, voilà un farfadet mordant la poussière, son joli minois s'immobilisant au ras des fleurs des champs. Et, chevauchant son dos menu, une impressionnante excroissance chevelue de soixante-dix kilos sans les bottes, c'est-à-dire son gentilhomme et professeur es corps-à-corps, ce zigoto complètement fou d'elle qu'elle surnomme affectueusement son « gros patapouf ». Et le bougre est hilare, bien-sûr, du fait de la position horizontalement peu académique de sa princesse, et de ses protestations indignées, alors que, dix secondes auparavant, la mignonne ambitionnait tout simplement de lui donner une bonne leçon et de l'expédier à l'autre bout de la prairie. Amusant, non ?

Fidèle à ses bonnes habitudes, Yannick a le triomphe modeste et la raillerie facile. Eh bien ma chérie, que fais-tu donc le nez dans l'herbe ? Suivrais-tu une odeur de gibier ? Ou bien aurais-tu égaré quelque chose ? Veux-tu que je cherche avec toi ? Bref, le vilain bonhomme jubile, il s'amuse beaucoup, mais, ne désirant pas transformer son frêle lutin en crêpe Suzette, il effectue un repli stratégique de quelques centimètres et s'installe confortablement sur le popotin délicat de sa terrrrrible adversaire, posant les genoux de chaque côté de ses hanches graciles. Mmmm ... Dommage que tu ne voies pas ce que je vois, mon ange. J'ai sous les yeux le plus joli dos de la terre. Oui mon cœur, bien-sûr que je vais t'aider à te relever, bien-sûr qu'on va recommencer et que tu as fait ce que je disais, mais vu que tu es à ma merci, je compte bien en profiter un peu. Je pense que ça ne t'étonnera pas plus que ça ...  ajoute t-il en affichant un large sourire, que sa captive, condamnée à cette position incommode, n'apercevra pas mais devinera sans doute.

- Bien. Par quoi vais-je commencer ? Quel est le petit bout de toi qui me tente le plus ? ... s'interroge t-il tout haut, prenant le temps de bien observer la nuque de porcelaine de son farfadet, dont la chevelure éparse, étalée dans l'herbe, comme un éventail immaculé, dévoile l'extrême finesse, l'opaline transparence. Non, ça ce sera pour plus tard ... décide t-il, sans préciser davantage à quoi la belle vient provisoirement d'échapper, afin de la laisser dans l'expectative. Eh oui, les jeux de l'amour sont parfois bien cruels, n'est-ce-pas ma pauvre Lucette ?

- Mmmm, plutôt ceci, peut-être.  Il n'en dit pas plus, mais ses doigts entrent dans la danse, et retroussent peu-à-peu la chemise qu'Angélyne venait de remettre en place quelques instants avant la prise manquée. Coincée sous son vilain bourreau, la mignonne ne peut échapper à ce début d'effeuillage, et d'ailleurs, le ferait-elle si elle en avait la possibilité ? Probablement pas, mais c'est tellement réjouissant pour le gentilhomme de croire qu'il a la maîtrise totale de la situation. Notre aristocratique loustic poursuit donc le lent déshabillage de sa sylphide, ne se contentant pas de relever un peu plus le bas de la chemise, non, bien entendu, le bougre y va carrément, découvrant entièrement le dos de la mignonne, jusqu'à ses omoplates finement dessinées, et même, allons-y gaiement, jusqu'à ses épaules graciles.

- Ne t'inquiète pas, ma chérie, je n'ai aucune intention libidineuse, je sais que tu tiens absolument à reprendre notre gentille bagarre, et que c'est très important pour toi, alors je regarde simplement à quel genre d'adversaire j'ai affaire, j'observe sa musculature, je repère ses forces et ses faiblesses ... ajoute t-il en mentant effrontément, bien entendu, ce que la belle n'ignore évidemment pas. D'ailleurs, à l'opposé de ce qu'il vient d'affirmer, et selon une logique qui n'appartient qu'à lui, Yannick se penche sur le dos dénudé de sa compagne, et embrasse doucement son derme de neige, ça et là, selon sa fantaisie. Et notre gentilhomme y prend goût, il déguste chaque pore, il savoure le grain velouté de la peau de satin, même si une herbe ou deux viennent se joindre à la fête, sans y être invitées. Qu'importe, il prolonge la séance, inondant de baisers le délicat sillon de sa colonne, remontant lentement jusqu'au tendre arrondi de sa nuque. Afin que la mignonne n'échappe pas à ses lèvres, il lui prend les mains, et les garde dans les siennes, les blottissant contre ses genoux.

Longtemps, dans ce silence monacal que même la brise s'abstient de troubler, il arpente de ses lèvres le corps menu de son adorable princesse, y dessinant mille courbes et mille serpentements imprévisibles. Lui faire perdre la tête, au risque de la perdre aussi, voilà le doux enjeu de cette stratégie torride. Et le vil patapouf guette chacun des frissons de sa compagne, il est à l'affût de ses moindres soupirs, et bientôt il l'aimera, il l'aimera encore.

Mais soudain, par Vama, voilà que deux ouragans débridés et frondeurs jaillissent des buissons et viennent se mêler à la scène, jappant, s'agitant, et virevoltant follement autour des amants : bon sang, les médors, Yannick les avait oubliés. L'un d'entre eux, profitant de leur position peu conventionnelle, réussit à leur lécher le nez et à mordiller une oreille du gentilhomme, qui s'écroule en riant aux côtés de sa maîtresse.

- Fichtre ! Je pense que nos bestioles ont décidé que nous devions reprendre la leçon, ma chérie. Fin de l'entracte ! ... lance l'échalas en repoussant vaille que vaille les joyeux envahisseurs. Mais j'ai plein d'idées pour la scène finale. Il suffira que nous choisissions un endroit plus tranquille, interdit à tous les enquiquineurs ... ajoute t-il en adressant une œillade suggestive à son joli farfadet. Bien. Nous reprenons où nous en étions, mon ange ? Tu te remets à genoux sur la couverture et je t'enlace par derrière. Cette fois-ci ça va marcher, un bon coup de reins et je vole jusqu'à Vanylle ... affirme t-il en riant de plus belle, et ne résistant pas, bien entendu, à tapoter à nouveau, du bout des doigts, le postérieur croquignolet de sa croquignolette, lorsque cette dernière reprend la pose. Indécrottable, ce Yannick !

Angélyne Montaigu

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Posté dans Re: [HOT] Manoir de Yannick Saule   - Lun 21 Oct 2013 - 7:32

Il paraît que la meilleure façon de prendre les choses du bon côté, c'est d'attendre qu'elles se retournent … Angélyne a beaucoup de chance, elle n'a guère à patienter avant que son lamentable et cuisant échec ne se transforme en une délicieuse séance de relaxation, façon Yannick. Certes, elle est encore sa captive, car il s'est confortablement installé sur ses fesses, d'après ce qu'elle entrevoit entre les brins d'herbe, qui lui chatouillent le visage. Et il jubile, il exulte, ce brigand ! Il savoure chacune de ses victoires, il la taquine, l'asticote, gentiment bien sûr, mais il en profite pour son plus grand plaisir, mais aussi pour leur plus grand bonheur à tous les deux.
Alors qu'il poursuit ses tendres menaces, ses mains friponnes ont largement retroussé la grande chemise dénudant son dos et ses épaules. Puis elles ont emprisonné les siennes, la privant de toute tentative de défense. La voilà à sa merci. Complètement. Mais elle adore ça ... Même si elle s'interroge sur les intentions de son gredin ...

Et puis les baisers pleuvent comme une chaude averse d'été. Le gentilhomme les sème lentement, avec une délicatesse toute sensuelle, il trace ainsi de longs ruisselets frissonnants qui dévalent sa peau d'ivoire. Il lui arrache de discrets soupirs qu'elle finit par ne plus retenir, abandonnant la lutte contre ses propres envies, s'abandonnant aux lèvres expertes de son chenapan d'amant. Elle se laisse submerger par cette tendresse voluptueuse. Au diable la leçon, les prises ! Elle les oublie pour se focaliser sur chaque parcelle de son dos, qu'effleure la bouche savante de Yannick, elle frémit, s'agite, vibre de désir …

Soudain une cavalcade joyeuse et bruyante trouble le doux silence complice de leurs jeux. Deux jeunes médors impétueux mettent fin à ses exquis préliminaires. Exigeant leur attention, ils les poussent du museau, lèchent, mordillent délicatement les amants qui roulent dans l'herbe en riant, cédant à la fougue de leurs compagnons à quatre pattes, distribuant des caresses.

- Terminée la récréation, mon ange ! Et c'est bien dommage ! Mais nous prendrons tout notre temps tout à l'heure, et cette fois, c'est moi qui mènerai la danse ! s'écrie Angélyne en repoussant gentiment Malta, qui tente de la débarbouiller de sa longue langue rose.
- Je te dois bien ça, un long massage pour relaxer tes pauvres muscles, après ces longs duels éprouvants et sans merci !

Taquine, mais docile, la frêle combattante reprend la pose, mais cette fois, elle attrape au vol la main baladeuse qui vient tapoter sa fesse et la porte à sa bouche pour y planter ses dents, mais pas trop fort, juste pour marquer la peau brune de Yannick. Puis elle y dépose plusieurs petits baisers avant de la libérer.

- Voilà ! Tu es marqué du sceau de l'infamie, mon trouble fête chéri ! Allez, concentre toi un peu, voyou ! Sinon je risque de t'envoyer valser en l'air plus vite que l'éclair ! Bon, peut-être pas jusqu'à Vanylle, mais au moins jusqu'à Midel-Heim …  Elle ajoute avec un clin d'oeil incendiaire :
- Et puis tu sais, amour, plus vite je progresse, plus vite nous pourrons nous exercer à d'autres jeux … Aux cartes, par exemple !  conclut-elle en lui tirant la langue, par dessus son épaule.

Elle rit de bon cœur, la menue guerrière, car taquiner Yannick et lui faire perdre la tête est un passe temps bien plus savoureux que ces leçons de combat rapproché. Mais elle ne le reconnaîtra pas devant lui, pas tout de suite, car elle a un besoin vital de cet apprentissage, pour leur sécurité à tous les deux.
Alors reprenant son souffle et accessoirement son sérieux, Angélyne se positionne consciencieusement comme tout à l'heure. Le doute subsiste quant à sa capacité de faire voltiger son « patapouf » préféré par dessus son épaule, mais elle sait que celui-ci ne renoncera pas tant qu'elle n'y sera pas parvenue. Alors avec toute la conviction et la force qui l'anime, voilà l'Ange, la monte-en-l'air, qui se cramponne fermement aux bras de Yannick. Elle tire vigoureusement, et simultanément cette fois elle donne un furieux coup de reins, poussant sur ses cuisses comme un diable qui sort de sa boîte …

Et ô miracle, ce n'est pas elle qui atterrit dans l'herbe ! Sitôt qu'elle réalise que son « ennami » est allongé là, devant elle, Angélyne se rue sur lui et s'assied sur son ventre :

- J'ai réussi ! J'ai réussi !  exulte-elle, un sourire triomphant aux lèvres. Par Vama ! Quel vol plané, mon cœur ! Quoique, à dire vrai, je n'ai rien vu, je fermais les yeux, persuadée que j'allais finir encore le nez dans l'herbe ! Bon sang ! J'ai réussi, je n'en reviens pas … On devrait peut-être recommencer pour être sur que ce n'était pas un coup de chance, non ? Qu'en penses-tu ? Non attends, j'ai une idée !

D'un geste vif, elle attrape les mains de son amant, noue solidement ses doigts aux siens, et les plaque au sol de chaque côté du visage de Yannick. Elle raffermit l'étreinte de ses cuisses qui enserrent les flancs de son mentor. Ils sont nez à nez, si proches que leurs souffles se mêlent, les cheveux de soie les abritent des regards. Les yeux gris argent étincellent victorieusement et plongent dans les prunelles chocolat :

- Enfin tu es à ma merci, trésor ! J'ai remporté cette manche, et je vais prendre mon prix !  se réjouit-elle fièrement avant d'embrasser Yannick avec une joie féroce et sensuelle ...
Yannick Saule

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Posté dans Re: [HOT] Manoir de Yannick Saule   - Mar 22 Oct 2013 - 9:28


A dire vrai, même si la délicieuse brindille se montre particulièrement motivée et plutôt attentive aux conseils de son gentilhomme, jamais celui-ci n'aurait imaginé qu'elle puisse l'expédier ainsi dans les airs. A sa vive surprise, c'est donc à son tour de voltiger comme une poignée de feuilles mortes balayées par le vent et de goûter à l'âpreté de l'humus et au parfum douceâtre des herbes folles. Finalement, nul doute que le massage promis s'avérera aussi utile qu'exquis, surtout s'il se prolonge et se conclut par l'habituel déferlement de tendresse.

La fragile mais agile donzelle n'en reste pas là, et c'est légitime, c'est la conséquence naturelle des instants savoureux durant lesquels Yannick ponctue sa tendre supériorité par d'interminables étreintes. Hop ! La voilà donc qui s'installe à califourchon sur l'abdomen de son gentilhomme, qui, d'adversaire gentiment dominateur, passe soudain à l'état de monture de madame.

- Par Vama, mais tu es impossible, mon ange ! Ce n'est pas ce que nous avions prévu ! Je devais te montrer d'autres prises ! ... lance t-il à Angélyne alors que la belle cherche à lui immobiliser les mains dans ses frêles menottes. Lui dire qu'il adore ça ? Qu'il se régale de son impulsivité et de sa prompte riposte ? Inutile, ses yeux noisettes qui s'illuminent de plaisir sont d'une rare éloquence, d'autant plus que la chemise bien trop large que porte sa princesse bâille joliment et laisse entrevoir ses mignons seins blancs. Le bougre a beau en connaître chaque pore, chaque grain de leur derme de neige, il ne se lasse jamais de les contempler, et ses doigts les assiégeraient volontiers s'ils n'étaient pas emmêlés à ceux de son amante.

La première intention de Yannick est de se débarrasser délicatement de ce poids sur l'estomac, et d'envoyer rouler son adorable maîtresse à l'autre bout de leur pré fleuri, mais la situation s'avère plutôt plaisante, et l'euphorie de sa frêle poupée l'amuse beaucoup. La belle inconsciente jubile de croire que son amant est à sa merci, et le gentilhomme la laisse volontiers profiter de cet instant de triomphe. Elle est tellement adorable lorsqu'elle le nargue ainsi. Ça le rassurerait d'ailleurs si son Angélyne pouvait progresser à pas de géante et se montrer capable de se défendre contre d'éventuels agresseurs, mais il n'y croit guère. Sa gracile compagne ne sera jamais, hélas, de taille à s'opposer à leurs ennemis, notamment à l'ignoble Raffaella Palder, la meurtrière de sa maman, même si elle reste intimement persuadée du contraire.

Mmmm, les baisers de la mignonne l'empêchent de réfléchir, et il y répond tout naturellement, car il l'aime plus que tout, sa gamine. Cependant, au plus profond de lui, éclot et chemine une idée qu'il trouve peu-à-peu fabuleuse, voire même géniale. Peut-être qu'en émoussant totalement la résistance de sa compagne, en ruinant ses faibles forces, en la privant de toute énergie, ceci sans la malmener, bien entendu, eh bien peut-être qu'alors elle se rendra compte de ses limites et se montrera moins impulsive et imprudente si jamais les derniers escrocs réapparaissaient un jour ou l'autre. Bien. Stratégie adoptée à l'unanimité par notre gentilhomme.

Sans dissocier leurs lèvres, sans interrompre leur baiser enflammé, Yannick se met donc à repousser délicatement les bras de sa princesse. Il pourrait sans mal la culbuter sur son gracieux popotin, mais ce n'est pas son but, non, il veut la contraindre à résister de son mieux et à dilapider ses forces de fillette gracile, tout cela sans lui révéler quoique ce soit de la manœuvre, bien entendu.

Ainsi qu'il l'a prévu, la mignonne ne peut l'empêcher de se redresser lentement et de retrouver la position assise, même si elle demeure installée sur les cuisses de son amant. Les voilà à nouveau dans une pose bougrement érotique, les lèvres réunies, leurs doigts enchevêtrés, à hauteur des épaules, leurs corps agglutinés, mais le gentilhomme, s'il s'en délecte et y est particulièrement réceptif, s'efforce de s'en tenir à son plan. Ses yeux marron se noient dans le regard troublant de la belle, aux doux iris couleur de perle fine. Il abandonne un instant ses lèvres pour lui adresser un sourire encourageant et un brin narquois. Eh bien, mon amour, es-tu toujours certaine de remporter cette manche ? Il va falloir que tu utilises à fond tes mignons biceps si tu veux me résister et éviter de retourner brouter la prairie ! Vas-y, mon cœur, étonne-moi, montre-moi que tu es de taille à me tenir tête ! ... ajoute t-il de manière à la provoquer et à l'aiguillonner gentiment.  

Angélyne Montaigu

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Posté dans Re: [HOT] Manoir de Yannick Saule   - Jeu 21 Nov 2013 - 1:46

Décidément, la menue voleuse n'apprendra jamais la leçon ! En embrassant passionnément son Yannick, Angélyne en a encore oublié pourquoi ils étaient là, allongés dans la prairie. Laissant parler son cœur, son corps, elle s'est abandonnée à l'amour qu'elle porte à son grand escogriffe d'amant, à ce feu qui couve en permanence entre eux. Comment y résister ? Elle ne le sait pas, mais surtout elle ne le veut pas ! Et la voilà de nouveau assise sur les cuisses de son gentilhomme, position très suggestive, qu'elle apprécie énormément lors de leurs joutes amoureuses, mais, là, il faut qu'elle mette de côté ses sentiments, qu'elle contrôle ce désir brûlant qui s'invite, dès qu'ils se touchent, dès qu'ils s'enlacent …

Fermant ses paupières pour se couper du regard magnétique de son homme, Angélyne fait appel à toute sa volonté pour se dégager de sa douce emprise. Elle recourt aux grands remèdes, à cet esprit combatif qui lui a déjà permis de se sortir de situations difficiles, et que Yannick stimule de ses piques taquines. Il sait le bougre, il la devine, lit en elle comme un livre ouvert. Il sait qu'elle est prête à renoncer à lutter, préférant d'autres bagarres bien plus tendres … Elle s'écarte légèrement de son mentor, ne plus sentir son corps pressé contre le sien l'aide à se concentrer. Ses mains sont restées nouées, prisonnières des celles de son coquin de gentilhomme. Il faut qu'elle parvienne à le repousser dans l'herbe …
Lorsqu'elle rouvre les yeux, ses iris sont forgés dans l'acier, déterminés. Ses doigts ont renforcés leur prise, elle bande les muscles fins de ses bras, et reprend le combat :

- Attends voir !
souffle-t-elle en poursuivant son effort, autant pour intimider Yannick, si jamais c'est possible, que pour se convaincre qu'elle peut le renverser dans l'herbe. Tu seras … bientôt ... à ma merci, trésor ! 

L'Ange aux cheveux de neige veut y croire, et pousse sur les mains de son « ennami ». Toutes ses maigres forces sont monopolisées, sacrifiées dans ce geste fou, dans cet espoir insensé de renverser son tendre adversaire dans l'herbe. Mais si le corps de celui-ci a légèrement vacillé lors de son attaque, il ne bouge plus d'un pouce, solide comme un roc. Tous les muscles d'Angélyne sont mobilisés pour aider ses bras frêles, mais une activité aussi intense n'est pas dans leurs habitudes et la gracile combattante commence à en ressentir les conséquences. Ses yeux d'argent sont rivés au regard châtaigne qui pétille allègrement, charmeur, hypnotique  ...

Non ! Il faut qu'elle reste concentrée sur son objectif ! Ne pas se laisser séduire, ne pas succomber à son charme fou, par Vama que c'est difficile ! Elle doit oublier les tensions qui naissent dans ses bras, dans ses jambes, dans son dos, négliger les perles de sueur qui coulent lentement sur son front, et s'en viennent mourir en brûlant ses yeux, en salant ses lèvres. Elle s'acharne, pousse, grimace, gémit, mais ne rompt pas. Du moins, pas encore, car la douleur pointe son nez, et ses serpents insidieux s'insinuent dans toutes les fibres de son être. Ils répandent leur venin aux endroits stratégiques.

De malicieux, les sourires qui animaient le visage de poupée de la guerrière, se sont peu à peu métamorphosés en moues d'effort presque comiques. Mais à présent ce sont des grimaces laborieuses qui déforment le joli minois. Combien de temps peut-elle s'obstiner ainsi ? Quel seuil de douleur peut-elle endurer ? La victoire a certes un prix, mais les bras graciles se tétanisent, brûlent, s'affaiblissent. Elle ne pousse presque plus … Elle s'étiole, s'épuise. Elle s'affaisse doucement …

Angélyne, chose exceptionnelle, renonce. Angélyne abandonne ...
Yannick Saule

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Posté dans Re: [HOT] Manoir de Yannick Saule   - Ven 22 Nov 2013 - 12:32


En dépit de sa stratégie secrète, qui vise à amener son adorable brindille à plus de prudence en la confrontant à sa propre faiblesse, le masque du gentilhomme ne change pas d'un iota. Et ce n'est point l'insignifiant effort qu'il accomplit – les doigts dans le nez, à vrai dire – pour juguler la résistance de la belle qui va lui ravager les traits. Diantre non, pas du tout, son regard noisette demeure un mélange de cette tendresse protectrice et de cette malice débonnaire qui le caractérisent, son sourire reste gentiment charmeur et provocateur, et ses lèvres s'entêtent à poursuivre celles d'Angélyne, même lorsque la mignonne cherche à échapper à l'amalgame torride de leurs corps joyeusement emmêlés.

Par contre, la frimousse angélique du menu farfadet offre à son doux amant, qui la mange des yeux autant que des lèvres, un répertoire complet d'expressions aussi dissemblables que le sont l'eau et le feu. En effet, les iris bleu de mer luisent d'abord d'une intense jubilation, d'un appétit féroce de bataille, et surtout de victoire, et cela aussi longtemps que la belle s'imagine en mesure d'imposer sa loi. Ce qui ne dure guère, en définitive. Car, rapidement, la mignonne s'essouffle, son joli minois se crispe, fougue et furia s'éteignent au fond de ses mirettes de lapis-lazuli, et de minuscules perles de sueur illuminent son front de poupée gracile, trahissant la lassitude qui la gagne, l'ankylose et l'impuissance qui s'installent inexorablement dans ses bras menus.

Le gentilhomme en est attendri, conscient que sa maîtresse puise au plus profond de ses réserves, par orgueil, par vanité, pour lui résister le plus longtemps possible. L'adorable lutin est ainsi conçue, elle est à la fois fière et présomptueuse, fragile et inconsciente, et Yannick l'aime plus que tout au monde, mais il s'est fait un devoir de la mettre face à ses limites et il se tiendra à cette résolution. Et le bougre presse un peu plus sur les avant-bras de son gracieux farfadet, graduellement, presque insensiblement, et le résultat ne se fait point attendre, cette fois Angélyne plie, elle perd pied, et sans une prompte étreinte de son amant, qui l'enveloppe et l'emprisonne délicatement au creux de ses bras, contre lui, la belle s'affalerait lentement dans l'herbe, ses dernières forces réduites à néant.

Hop ! Par ici, belle enfant, ce n'est pas encore l'heure de se coucher ! Sauf si c'est nue et dans mes bras ... ajoute t-il en lui offrant une œillade particulièrement enflammée, voire même un brin – ou totalement – libertine. D'ailleurs, puisque tu es totalement en mon pouvoir, mon amour, je me déclare vainqueur de notre corps-à-corps, et je vais m'octroyer la plus délicieuse des récompenses : toi !

Alors qu'il l'enlace avec une extrême douceur, et que ses longues paluches épousent totalement les hanches un tantinet fluettes de l'éternelle chrysalide aux cheveux de neige, sous sa chemise à présent si généreusement entrouverte qu'elle en dévoile ses mignons seins blancs, le gentilhomme en revient à la suite de son plan. Tu sais, mon ange, ma mie, ma douce, tu es un vaillant petit soldat, tu es courageuse, tu es tenace, mais la nature, ou le sort, ou Vama, ou sans doute les trois ensemble, n'ont pas été particulièrement bienveillants envers toi, en ce qui concerne tes capacités physiques. Tu as un corps conçu pour l'amour, ma chérie, un corps conçu pour se marier à mes mains ... et le bougre sourit en envoyant ses dix doigts coquins farfouiller gaiement sous la chemise aux pans disjoints ... mais tu n'as pas un corps conçu pour la guerre. Même si nous nous entraînons longuement, même si tu progresses, tu auras du mal à résister à nos ennemis si jamais ils nous tombaient sur le râble par surprise. Imagine ce que cette catin de Raffy pourrait te faire si tu étais à nouveau sa prisonnière. Elle ne te donnerait plus l'occasion de t'échapper, et elle te briserait les os un par un, avec délectation. Elle est forte comme un homme, ne l'oublie jamais. Alors tu dois me promettre une chose, mon joli lutin. Plus d'imprudence ! Plus d'initiative inconsidérée ! Dans la mesure du possible, si un jour nous partons à sa recherche, tu ne me quittes pas d'un pas et tu modères tes pulsions si nous la retrouvons, elle ou ses sbires ! Tu ne fonces pas dans le tas la fleur à la boutonnière ! C'est d'accord, mon amour ? ...

Un baiser ponctue la requête du gentilhomme, dont les doigts poursuivent leur tendre cheminement sur le derme délicat de la sylphide, qu'il dévisage soudain d'un œil malicieux et gourmand. T'ai-je déjà montré la montagne de paille entreposée dans les écuries, mon cœur ? Tout en haut du tas, juste sous les combles, à travers les vitres, on a une vue incroyablement belle sur la forêt qui nous entoure. Il faut absolument que je te montre ça tout de suite ! ... ajoute t-il, pris d'une impatience féroce qui n'est, bien entendu, nullement imputable aux charmes de la végétation environnante, mais uniquement à ceux de son adorable compagne, laquelle n'est évidemment pas dupe de ce pitoyable prétexte. Aucune fenêtre des écuries ne donne d'ailleurs sur la forêt ...

Angélyne Montaigu

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Posté dans Re: [HOT] Manoir de Yannick Saule   - Jeu 12 Déc 2013 - 1:33

Vaincue, encore et toujours ! Terrassée par son amant-mentor, qui pourtant ajoute à cette victoire facile, tendresse et délicatesse, Angélyne se voit contrainte d'écouter les conseils avisés de Yannick. Son orgueil, sa fierté en prennent un sérieux coup ! Jamais elle ne sera en mesure de battre son ennemie jurée, de lui faire plier l'échine, de lui faire mordre la poussière. Bien sûr qu'elle va promettre d'être plus prudente, elle l'a déjà fait, bien sûr qu'elle fera attention de ne pas retomber sous le joug de la terrible Raffy. Mais sera-t-elle capable le moment venu de tenir sa promesse ? Elle fera de son mieux pour ne plus se mettre en danger, elle a un avenir radieux qui lui ouvre les bras ... Et ce coquin l'emporte vers les écuries, en riant …

- C'est bon, mon cœur ! C'est bon, je me rends, tu as gagné ! s'écrie-t-elle au diapason de l'impatience de son amant. Elle resserre ses bras autour du cou de celui-ci, tout en savourant la caresse de ses mains aventureuses, qui enflamme sa peau de délicieux frissons.
- Mettons de côté cette idée farfelue de faire de moi une guerrière sans coeur ! Tu as raison, la sorcière et sa mère s'entraînent depuis si longtemps à faire le mal, que jamais je ne serai à leur niveau, même si tu m'entraînais pendant des mois. J'ai compris la leçon, mon amour. Je serai prudente, enfin j'essaierai … Tu me connais, j'ai tendance à perdre toute raison quand je les croise, mais je te promets de me tenir tranquille.

Et rivant son regard ciel aux yeux pétillants d'amour et de malice de son amant, elle scelle son serment d'un long baiser, qui la laisse pantelante, et diablement insatisfaite. Elle en veut plus, toujours plus : de ses mains expertes sur sa peau enfiévrée à ses lèvres exigeantes et gourmandes sur sa bouche, de ses mots doux chuchotés à son oreille à son corps à la musculature parfaite qui épouse le sien si exactement, si intimement. Après tout, Yannick a raison, elle est faite pour lui, autant qu'il l'est pour elle. Si parfaitement accordés, deux moitiés d'un tout. Indissociables. Elle a sans cesse besoin de le toucher, de le caresser du regard, de l'aimer … Et c'est ce qu'elle veut, l'aimer, là, maintenant, tout de suite, toujours …
Lorsqu'ils franchissent le seuil de l'écurie, une ombre complice les accueille, alors que leur escorte composée de leurs deux médors virevolte autour d'eux en aboyant gaiement.

- Malta, Belzébuth ! Chuuuut ! Allez jouer dehors, les coquins, papa et maman doivent discuter en privé !   leur ordonne-t-elle gentiment, entre deux baisers passionnés à son amant.
- Pose-moi, mon ange, et grimpons vite au sommet, au cas où nos gentils médors n'obéiraient pas, sinon ces deux voyous sont capables de vouloir participer, comme tout à l'heure. Léchouilles et chahutage garantis !  …

Angélyne se laisse glisser lentement contre le corps si divinement musclé de Yannick. Provocatrice, elle laisse traîner ses mains fines et taquines sur la peau nue, se délectant des frissons qu'elle déclenche. Prélude délicieux et fripon. Mais dès que ses petits pieds touchent le sol, voilà la chipie qui escalade la montagne de ballots de paille, distançant son amant qui reluque sûrement sa culotte de dentelles qui monte, qui monte, et qui arrive la première au sommet. Si bien que c'est un visage de poupée rosi par l'effort et tout sourire qui apparaît à la cime :

- Tu traînes, mon amour ! lui crie-t-elle, narquoise, à plat ventre sur les chaumes, elle disparaît un instant, puis resurgit agitant dans sa main fine et délicate, la chemise de Yannick qu'elle a prestement retirée.
- Attends, voilà de quoi te motiver un peu, mon coeur ! Et tu as raison la vue est magnifique d'ici ...

Et elle lâche le vêtement, corolle blanche et légère qui descend doucement, se gonflant de l'air tiède de cette journée, avant de se poser mollement sur la tête de son compagnon, au milieu des rires cristallins de la canaille perchée tout là-haut.
Yannick Saule

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Posté dans Re: [HOT] Manoir de Yannick Saule   - Dim 15 Déc 2013 - 13:26


Inaltérable source de tendresse ou d'espièglerie, les yeux clairs du mignon farfadet affichent soudain une détermination remarquable. Leur charmant duel s'est révélé utile, la délicate enfant ayant pris conscience de ses limites physiques, et la voici désormais résolue à ne plus commettre d'imprudences en cas de nouvel accrochage avec les escrocs et leur âme damnée, la Palder. L'horrible Raffaella Palder. Si bien que le gentilhomme se réjouit d'avoir utilisé cette méthode un brin déloyale pour amener sa délicieuse compagne à plus de pondération. La belle émet bien quelques réserves, car elle a parfois du mal à tempérer sa fougue, mais Yannick les balaie d'un énorme baiser, car il est convaincu qu'elle s'efforcera de s'en tenir à sa promesse.

C'est donc l'âme beaucoup plus sereine et tranquille qu'il l'emmène vers les combles qui surplombent l'écurie et la montagne de paille qui y sommeille. L'âme plus sereine, certes, mais surtout la mine enjôleuse, les yeux caressants, les doigts bougrement cajoleurs, et au fond de la caboche une ribambelle de velléités plus coquines et croustillantes les unes que les autres. D'autant plus que la frêle sylphide paraît soudain partager le même empressement que son amant, et la même passion immodérée pour ce monticule de chaume qui leur tend ses bras odorants et pour le nid douillet qui le couronne.

Hop ! Le temps pour Yannick de confier son pantalon tout chiffonné au timon de bois d'une charrette aussi vieille que le monde, voilà que le mignon fessard d'Angélyne, et le soupçon de dentelle transparente qui l'habille, ou le déshabille, c'est selon, disparaissent au faîte de la tour de paille. Fichtre, elle a rampé là-haut à la vitesse de l'éclair ! La frimousse du farfadet réapparaît cependant bien vite, rieuse, mutine, espiègle, et la belle offre aux yeux amusés de son gentilhomme préféré le plus joli lâcher et envol de chemise qu'il ait été donné de contempler. La cotonnade blanche termine d'ailleurs ses gracieuses arabesques aériennes en coiffant la longue tignasse café au lait du maître de céans.

- Voilà un coup parfait, ma princesse ! ... s'exclame Yannick, la mine rieuse, tout en se débarrassant non sans mal de ce capuchon tombé du ciel. Mais à présent, fais-moi une place, j'arrive ! J'ignore si tu es au courant, mais notre corps-à-corps n'est pas terminé, ma jolie ! J'ai encore quelques bottes secrètes à t'apprendre ! Et quant à ma motivation, tu vas pouvoir constater qu'elle est intacte, ma p'tite chérie ! ... lui lance t-il joyeusement en escaladant vivement l'immense meule de foin.

- Et maintenant, j'vais te dévorer en entier ! ... annonce t-il en enlaçant la brindille et en la renversant sur la couche de paille. Et je sais déjà par quels morceaux je vais commencer ! Par ceux que je préfère ! ... précise t-il en reluquant les petits seins blancs de la belle, pour lesquels il éprouve une vénération particulière. Car le monde est ainsi fait, le peintre est le fétichiste des couleurs, le musicien est celui des notes et des sons, et Yannick est celui des discrets roploplos de sa fragile maîtresse.

Penché sur elle, il dépose tout d'abord une flottille entière de petits baisers mouillés autour de son nombril de menue fillette, puis sa bouche entame lentement un tendre et sinueux périple sur sa peau tiède, un tendre périple qui la rapproche de ses cibles privilégiées, de ce ravissant duo qui se dresse fièrement vers elle. Et la voilà donc qui escalade les courbes gracieuses d'un charmant globe d'albâtre, couronné d'un frêle bourgeon vermeil qu'elle gobe aussitôt, délicatement, et qu'elle butine et mordille du bout des lèvres, longuement, sans hâte, mutine et précautionneuse, tandis qu'une main de l'affectueux tortionnaire batifole et vagabonde avec une tendre nonchalance sur le derme de satin pâle d'une hanche fine, qui en frissonne délicieusement. Le jeune gentilhomme lève alors ses yeux couleur chocolat vers le visage limpide de la belle, et il lui sourit. Tout simplement. Sans dire un mot, alors que ses doigts continuent leur lent manège. Amant comblé et complice ému des sensations qu'éprouve sa princesse.

- Je te veux ... murmure t-il enfin, après ce long tête-à-tête muet, ce dialogue de leurs âmes. Soulève ton popotin, ma chérie ... ajoute t-il en souriant tendrement, alors que sa main s'immisce déjà sous un ourlet de dentelle diaphane pour débarrasser la sylphide de son dernier voile. Et la petite culotte d'Angélyne s'envole également jusqu'à la terre battue de l'écurie, où elle retrouve sa cousine la liquette.

Nue. Là voilà nue. Superbe diablotin aux yeux d'ange, au corps gracile et charmant de femme-enfant. Ce qu'elle restera toujours. Et la bouche du grand brun entame une nouvelle randonnée sur les courbes délicieuses de la brindille, en direction de ses cuisses un peu minces, distillant en chemin des milliers de baisers aussi doux qu'un matin de printemps. Nouvelle halte buissonnière dans le creux délicat du nombril, puis lente migration vers le duvet léger et presque transparent surplombant son mont de Vénus. C'est là que le gentilhomme interrompt son voyage, c'est là qu'il s'attarde, c'est là que ses lèvres épousent d'autres lèvres, fines, roses, et délicatement ciselées. C'est là qu'il insinue le bout de sa langue et assiège longuement un doux bourgeon érectile qui répond à ce troublant contact. C'est dans ce lit de paille qu'ils vont s'aimer comme jamais.

Angélyne Montaigu

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Posté dans Re: [HOT] Manoir de Yannick Saule   - Jeu 6 Fév 2014 - 3:09

Dans la douceur de cette fin d'après-midi, le Manoir Saule s'est assoupi, libéré de l'attention experte des ouvriers qui ne reviendront que le lendemain. Les aboiements joyeux des turbulents médors résonnent au coeur des jardins avoisinants. Au sein de  l'écurie, de soupirs de plaisir en sourires complices, de baisers fougueux en caresses expertes, Yannick et Angélyne s'aiment longuement dans cet écrin de paille. Ils s'aiment passionnément comme les deux garnements terribles qu'ils sont, comme les deux morceaux d'un tout qui s'unissent pour toujours mieux se retrouver …

Perchés au sommet de cette montagne de chaume, isolés dans leur cocon de bien-être, dans un silence ouaté, les deux amants essoufflés et comblés restent enlacés, les jambes enchevêtrées. Le cœur d'Angélyne bat toujours la chamade, son corps vibre encore des délicieuses sensations qu'ils viennent de partager. Mollement ses doigts fins redessinent sans fin les muscles du torse, du ventre de Yannick, taquinant la peau qui se hérisse de frissons sous ses caresses aussi légères qu'une plume de Nareshio.
Son cerveau finit par émerger des brumes capiteuses du plaisir, et il entreprend d'échafauder à foison des théories plus extravagantes les unes que les autres sur la disparition des sorcières Palder. Au creux des bras de Yannick, la frêle aventurière se sent invincible, à l'abri des menaces de ces deux harpies. Mais dès qu'elle s'éloigne de lui, une crainte obscure, irraisonnée revient insidieusement la hanter. Et si jamais elles s'en prenaient de nouveau à eux, à lui ? Elles l'ont déjà privée de sa famille. Si elles s'attaquaient à son homme, si elles lui faisaient du mal, ou pire, elle n'y survivrait pas cette fois ...
Lors de leur dernière rencontre avec Greta, celle-ci a compris que les deux tourtereaux avaient raflé toutes les bourses que son frère avait dissimulées dans son bureau. Elle a sûrement du le dire à sa fille, et désormais elles ruminent certainement une vengeance. Ce pactole a redonné vie au Manoir, Yannick et elle sont à l'abri pour un moment, ils se sont même offerts un petit vaisseau de transport qui leur permettra de se déplacer de ville en ville ... Mais tous leurs projets ne pourront se réaliser que lorsque les deux mégères ne seront plus une menace. Alors comme Angélyne l'a promis, elle dévoile ces pensées importunes à son amant, sans rien omettre :

- Mon ange, je t'ai promis de ne plus jamais affronter seule les Palder et leur clique. Mais je n'aurais l'esprit tranquille que lorsque je les saurai sous les verrous. Bien sûr la voleuse que je suis, peut difficilement aller à la Milice pour les accuser, même si les preuves que nous détenons sont irréfutables. Et je ne veux pas que tu sois impliqué, tu l'es déjà bien assez … jusqu'au cou ! s'exclame-t-elle, et mutine, elle niche son nez dans le cou du gentilhomme qu'elle parsème de baisers, le mordillant tendrement.

Puis Angélyne se redresse pour contempler le visage de Yannick, elle se hisse sur le corps du jeune homme, s'allongeant confortablement sur lui. Elle s'appuie sur son torse de ses deux mains et plonge son regard céruléen dans les prunelles chocolat, profondément tendres. Elle hésite à troubler définitivement ce charmant intermède, mais elle sait que si elle ne parle pas, son amant la questionnera jusqu'à ce qu'il lui tire les vers du nez, alors autant se lancer. Même si elle adore sa façon de lui extorquer des aveux ...

- Nous en avons déjà discuté maintes et maintes fois, mon cœur, il faut que nous localisions ces deux garces, sinon nous n'aurons jamais la paix, nous devrons toujours regarder par-dessus notre épaule. Ces viragos sont capables du pire, nous l'avons déjà expérimenté, je ne veux plus vivre avec cette menace permanente. Retournons chez Enata, retrouvons la servante, et voyons ce qu'elle peut nous apprendre. Depuis notre dernière visite elle a du glaner d'autres rumeurs, d'autres informations. Ou peut-être même qu'elle et son jules n'ont pas tout dit … Qu'en penses-tu, trésor ?
Yannick Saule

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Posté dans Re: [HOT] Manoir de Yannick Saule   - Ven 7 Fév 2014 - 1:01


Ce qu'il les hait ! Bon sang ce qu'il les hait ces sinistres gorgones qui obsèdent les jours et les nuits de sa mini-princesse ! Il hait ce danger latent qu'elles représentent, il hait leur bassesse, leur cruauté, il hait cette imagination inépuisable qu'elles mettent au service de leurs complots. Et sapristi, sa douce Angélyne parle d'or, ils n'ont déjà que trop attendu, ils ont même imprudemment relâché toute vigilance depuis que le manoir retrouve doucettement son éclat d'antan, et ceci ne peut se reproduire. Plus question de retarder les échéances, non, ils doivent absolument retrouver ces harpies et les mettre hors d'état de nuire afin de goûter enfin à cette existence merveilleuse qui s'offre à eux.

Voilà d'excellentes résolutions adoptées par notre gentilhomme, mais il éprouve un mal fou à s'arracher à cette tendre étreinte qui refleurit à chacun de leurs baisers et qui les coupe du monde extérieur depuis l'aube. La vie serait si délicieuse sans ces catins ... murmure t-il à l'oreille de sa brindille, la voix empreinte d'un léger trémolo d'amertume. Mais nous en viendrons à bout, ma chérie, je t'en fais le serment ! Et je suis persuadé que ton plan est excellent. Nous devrions retrouver sans peine la grosse dondon et son coquin, et nous nous y prendrons mieux que la dernière fois. Notre aisance financière si chèrement acquise nous permettra de les récompenser pour leurs renseignements. Crois-moi, il n'y a pas mieux qu'une jolie bourse pour tirer les vers du nez à des marauds. D'ailleurs je doute qu'ils soient restés fidèles à ce patron disparu comme par enchantement, ils doivent sans doute éprouver pas mal de rancune envers lui, et ça facilitera notre tâche. Allez, zou, préparerons-nous à entrer à nouveau en guerre, mais cette fois c'est nous qui choisirons le champ de bataille, et nous aurons l'avantage de la surprise ! ... jette Yannick d'un ton résolu.

Il se tait, esquisse un étrange sourire, puis ... : Mais avant ça, une dernière prise ! ... lance t-il soudain d'un timbre joyeux, désireux de profiter au maximum de ces charmants instants de complicité et de tendre quiétude qu'il partage avec sa sylphide.

Et zou, ses mains qui erraient nonchalamment sur le mignon fessard de l'espiègle farfadet, depuis l'entame de leur conversation, se referment illico sur ses hanches menues de femme-enfant, et le vilain bonhomme renverse la belle, lui fait accomplir un demi-tour dans la paille, et la chevauche à sa manière, c'est-à-dire avec une extrême délicatesse en dépit de ses rugissements sauvages et de sa joyeuse exubérance. Il l'enlace, et ils se battent encore, à grands coups de chatouilles canailles, de caresses polissonnes, et de bécots voyous.

- Tu as gagné ! Je me rends ! ... croasse t-il enfin, paralysé par un accès de rire totalement incontrôlable, et s'écroulant les bras en croix. Un dernier baiser met un point final à leurs escarmouches, et les amants se rhabillent enfin, au pied de la montagne de paille qui fut leur nid et leur arène.

Les heures ont défilé, durant leurs jeux coquins, mais cette fois la récréation est bel et bien terminée. Une stratégie est à mettre en place. Escortés de leurs infatigables médors, Angélyne et Yannick regagnent l'intérieur du manoir et s'effondrent côte à côte dans le canapé du salon du premier étage afin d'y préparer leurs plans. Et le gentilhomme développe calmement ses idées, tout en débouchant une bouteille de vin pétillant et en picorant allègrement dans une assiette creuse débordant de charcuteries diverses.

- Les ouvriers reviennent demain afin de terminer le rejointoiement des façades. Ils en ont encore pour plusieurs semaines, mais, en un sens, ça me rassure, car ainsi nous ne laisserons pas le domaine sans surveillance. J'en toucherai un mot au chef d'équipe dès demain. Je lui expliquerai que nous partons en voyage pour quelques jours. Je ne préciserai pas davantage, car nous ignorons si nous retrouverons rapidement la servante de Darius Enata et si nous devrons réellement voler jusqu'à Sant Poséinos pour y dénicher nos escrocs. Il y a peut-être du neuf depuis notre dernière expédition à Midel-Heim. De toute manière, il faudra emporter quelques armes, et, bien entendu, nos médors, qui sont de taille à décourager les agresseurs les plus téméraires. Vois-tu autre chose, ma chérie ? Tu sais piloter, je pense ? Tes parents te l'avaient appris, non ? ... s'enquiert Yannick, tout en agitant une rondelle de saucisson devant la bouche de son gracieux lutin, une énorme rondelle qu'il tient négligemment entre le pouce et l'index, mais qu'il a, bien entendu, l'intention de dévorer lui-même dès que la mignonne ouvrira son joli bec tout rose pour la happer.

Angélyne Montaigu

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Posté dans Re: [HOT] Manoir de Yannick Saule   - Lun 24 Mar 2014 - 2:46

Nichée dans les coussins moelleux du canapé, Angélyne écoute avec attention l'exposé de Yannick. Il résume brièvement les différentes actions qu'ils devront mener avant leur départ, ainsi que ses doutes quant aux serviteurs d'Enata. Que sont-ils devenus depuis que leur maître s'est évanoui dans la nature ? Ou plutôt depuis qu'il a fini comme nourriture pour les poissons du Fleuve de Vie, mais ça, seuls les deux tourtereaux connaissent la vraie fin d'Enata. Les petits frisottis neigeux qui ourlent la nuque gracile de la voleuse frissonnent un brin à l'évocation de cette lamentable histoire, mais c'est terminé désormais. Personne ne saura jamais ce qui s'est passé dans cette clairière, les diablesses Palder, tout comme leur dernier complice vivant, ont intérêt à ce que ce secret reste enfoui au fin fond des bois de Midel-Heim ...

Mais lorsque le coquin, avec son assiette de charcuteries diverses sur les genoux, joue avec une rondelle de saucisson, Angélyne ne veut plus penser qu'à la réussite de leur entreprise, et se prête volontiers aux facéties de son amant. Bien sûr dès qu'elle fait mine d'ouvrir le bec et d'attraper ladite tranche, et celle-ci disparaît aussitôt dans la bouche de Yannick, qui rit de sa mine déconfite. Mais l'assiette est encore bien pleine et elle se sert généreusement, dévorant à pleines dents des morceaux de jambon de papouff, délicieusement parfumé aux épices.

- Bien, les dés en sont jetés, mon amour, nous partirons demain, dès que les ouvriers seront au travail. Tu as raison, le chef d'équipe me semble de confiance, nous pouvons lui laisser la maison. Et puis je ne le vois pas dérober quoique ce soit ici, ce serait un bien mauvais calcul ... Notre nouveau module de transport est prêt à voler, nous ferons nos bagages demain. Pour l'instant ...  

Elle se penche pour saisir son verre qu'elle avait posé sur le sol, au passage elle distribue aux deux médors les reliefs de son repas, qui disparaissent en un éclair. Malta vient poser son museau imposant sur la cuisse de sa maîtresse, quémandant des caresses de ses yeux morts d'amour, papouilles que la jeune femme lui dispense de bon cœur, tout en portant un toast :

- Pour l'instant, trinquons, mon amour, à notre magnifique manoir, à notre belle vie, à nous ! Et à cette nouvelle aventure dans laquelle nous nous lançons ... En espérant que nous réussirons et qu'elle soit moins dangereuse que les précédentes ...

Les verres de cristal s'entrechoquent, et se vident doucement. Lovée contre la poitrine de Yannick, Angélyne sent la fatigue tomber comme une chape de plomb sur ses frêles épaules. Le Borgo ambré y est certainement pour quelque chose, tout comme leurs exercices de la journée. Ses muscles protestent contre cet excès d'activité dès qu'elle esquisse un mouvement. Elle étouffe un bâillement, puis un second, avant de lever son minois vers le jeune homme :

- Mon chéri, je n'ai pas la force de rejoindre notre chambre. Restons ici, tu veux bien, le feu tiendra toute la nuit, et puis je suis trop bien pour bouger ...
La frêle voleuse se hisse jusqu'aux lèvres de son amant, y dépose un long baiser avant de reprendre sa place et de fermer ses yeux d'argent. Le sommeil l'emporte rapidement ...

****
Une langue râpeuse qui lèche consciencieusement sa main, une truffe humide qui renifle sa joue et tente de se faufiler dans son cou, ce n'est pas le réveil câlin dont Yannick a le secret ... Angélyne ouvre ses yeux encore gonflés de sommeil sur Malta, toute contente d'avoir éveiller la belle endormie, sa longue queue fouettant l'air de bonheur.

- Espèce de coquine, viens là ... lui dit-elle en ramassant ses jambes et en s'asseyant sur le canapé. Elle câline longuement le gros animal, tout en se demandant où est passé son amant, et surtout depuis quand est-il levé.
- Tu sais où est parti Yannick, ma belle ? Viens, on va aller voir si on le trouve, ce brigand est certainement à la cuisine en train de nous préparer une bon petit déjeuner.

Elle remet un peu d'ordre dans ses cheveux, glissant ses doigts dans la masse rebelle de ses boucles de neige pour les discipliner. Elle enfile rapidement sa robe qui gît sur le sol, puis se précipite dans le couloir, la femelle médor sur ses talons, escorte loyale et affectueuse.
Des bruits de marteaux résonnent dans la maison, les ouvriers sont déjà à pied d'oeuvre. Mais quelle  heure est-il donc ? Précédée de Malta, elle descend les escaliers quatre à quatre, ces mêmes marches qu'elle avait montées en catimini, il y a quelques mois, pour dérober les dernières pièces de valeur qui traînaient dans le manoir délabré. Elle sourit avec tendresse en y repensant, puis suit les bonnes odeurs qui s'échappent de la cuisine, où elle retrouve son homme affairé aux fourneaux. Le ceinturant de ses bras menus, elle se serre contre lui :

- Bonjour, messire Saule, que nous prépares-tu pour le petit-déjeuner ? Qu'est-ce qui sent si bon ? As-tu eu le temps de parler au contremaître ? Mais avant tout j'aimerais bien un baiser ...
Yannick Saule

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Posté dans Re: [HOT] Manoir de Yannick Saule   - Mer 26 Mar 2014 - 9:56


C'est, ma foi, assez inhabituel, mais le bougre est matinal. Ce n'est pourtant pas le corps de poupée du mignon lutin endormi dans ses bras qui l'a écrabouillé, ni son souffle à peine perceptible qui l'a réveillé en lui chatouillant le lobe de l'oreille, non, ce qui pousse l'échalas hors du divan, c'est l'imminence de l'aventure, c'est ce désir impérieux, mêlé d'appréhension, de retrouver la trace de leur pire cauchemar, la Palder. La Palder et ses sbires, la Palder et sa hargne. Ce danger latent qu'il est absolument nécessaire d'annihiler afin de vivre à tout jamais en paix.

Le gentilhomme repousse donc délicatement sa princesse, soutenant un instant de ses doigts sa nuque fine, couleur de tendre kaolin, avant de la déposer au creux d'un coussin encore imprégné des parfums de paille tiède, d'herbes sauvages, et de la chaleur de leurs corps enlacés. Yannick sourit béatement en se remémorant leurs étreintes de la veille, ainsi que leurs joyeuses bagarres factices, qui, malgré tous les efforts de la belle, n'ont pas fait d'elle un redoutable colosse. Il l'observe un moment, puis, presque sans les toucher, il embrasse ses lèvres fraîches et roses, sans parvenir à s'en détacher, les butinant à distance, mais il prend sur lui, il se montre héroïque et se lève malgré le corps ravissant et presque nu d'Angélyne que dévoile sa chemise retroussée et entrouverte, et en dépit de ses courbes graciles qui le captivent et le retiennent par ce réseau d'invisibles liens que l'on nomme amour.

Hop ! Mille choses à faire ce matin. Déjà les premiers ouvriers s'affairent au dehors. L'ombre d'une échelle apparaît furtivement par la fenêtre. Yannick recouvre sa mini-merveille aux cheveux de neige, saute dans ses vêtements et ses bottes, dégringole les escaliers, et se précipite à la rencontre du contremaître, un brave gars avec qui il a eu le temps de sympathiser depuis l'entame des travaux de rénovation. Bref conciliabule, et accord total. Le manoir restera sous haute surveillance durant le voyage des tourtereaux, en échange d'un léger supplément sonnant et trébuchant. Avec Belzébuth gambadant joyeusement autour de lui, le gentilhomme passe à l'étape suivante : le petit-déjeuner et la préparation du ravitaillement pour leur voyage vers Midel-Heim. Pour notre aristo-cuistot, la becquetance n'est pas un élément négligeable, seul un estomac bien rempli permet au corps et au ciboulot de fonctionner correctement. Sous les yeux intéressés du médor, il se met donc au boulot en sifflotant, et de délicieux parfums de brioches et de macarons s'évadent bientôt du four à pain creusé dans un angle de la cheminée. Le bougre est dans son élément, il savoure déjà avant d'y goûter. Comme le dira plus tard un poète, rien n'est plus beau que les mains d'un gentilhomme dans la farine.

Yannick sursaute donc lorsque deux menottes graciles et translucides viennent tendrement lui entourer la taille. Il « volte-face » en souriant aux questions et aux taquineries de son joli bout d'chou.
- Un baiser ? Un seul ? Pas question ! Personne ne dérange Messire Saule pour si peu ! Mais bon, à titre exceptionnel, il acceptera peut-être de faire une dérogation ... dit-il en capturant entre ses grandes paluches la frimousse aussi coquine qu'angélique de sa maîtresse et en embrassant aussitôt chaque pore de son visage malicieux.
- Mes brioches ! ... s'exclame t-il soudain, en se précipitant vers le four à bois. Ouf ! J'ai bien cru qu'elles étaient calcinées, mais ça va, elles sont parfaites ! Allez, à table, ma jolie péronnelle, on va s'en mettre jusque là !

L'échalas distribue quelques miettes de macarons aux médors, s'installe face à sa maîtresse, puis change d'avis, soulève le gracieux popotin « angélynien » et se glisse par-dessous, sur sa chaise, tout en grignotant distraitement un bout de brioche.
- En ce qui concerne le manoir, c'est arrangé. Il sera bien gardé, et, à l'avenir, plus personne ne pourra s'introduire dans la propriété lorsque les murs d'enceinte seront terminés. C'est un sacré soulagement. Et si nous préparions nos bagages, maintenant, ma chérie ? Faudra pas oublier ta tenue de passe-murailles, tu sais, celle que tu avais mise pour te glisser ici la première fois, et qui te fait ressembler à un mignon petit morveux, ou plutôt à un vilain chenapan. Ce que je ne pense pas que tu sois, mon trésor, mais ça demande peut-être une vérification ! ... précise t-il en introduisant, mine de rien, une de ses mains sous la jupe bleu d'azur de la sylphide, afin de lui caresser le haut de la cuisse, là où le derme est infiniment doux et lisse. Les yeux de Yannick rient de façon espiègle lorsqu'ils dévisagent la frêle brindille qui gigote un peu sur ses genoux. C'est très chatouilleux, un lutin. Vous l'ignoriez ?

Angélyne Montaigu

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Posté dans Re: [HOT] Manoir de Yannick Saule   - Mer 28 Mai 2014 - 10:22

La rafale de questions d'Angélyne est avalée par un baiser, ou plutôt plusieurs, espiègles et langoureux qui sonnent délicieusement l'entame de cette journée. Baisers qui se prolongent jusqu'à ce qu'une odeur de brioches cuites à point titillent les narines du cuisinier en chef. Prenant place la jeune femme pioche dans les plats et assiettes qui trônent déjà sur la table. La brioche brûlante est délicieuse, et la bouche pleine, elle ne peut -ni ne veut- protester lorsque Yannick l'assied sur ses genoux. N'est-ce pas la meilleure façon de prendre son petit déjeuner en ce jour de départ pour une nouvelle aventure ? Le Manoir sera bien gardé, les ouvriers se chargeront de terminer les travaux, même en leur absence, il ne reste que quelques effets à jeter dans un sac, et direction la demeure d'Enata pour retrouver les domestiques qu'ils avaient croisés lors de leur dernière visite.

Mais une main coquine s'est glissé sous sa robe, et cette main connaît par cœur la jambe qu'elle explore délicatement, déclenchant des vagues de frissons sur la peau de sa propriétaire. Les yeux taquins de Yannick dévisagent sa maîtresse, ils savent très bien l'effet que lui font ces caresses, elle se trémousse en riant sur les cuisses de son amant :
- Dis donc espèce de coquin ! Tu n'en as donc jamais assez ! le gronde-t-elle affectueusement, entre deux baisers, et bloquant la fautive, elle poursuit :
- Et moi non plus ! Si tu continues, tu sais très bien que nous finirons au lit pour la journée, mon cœur. Et nous devrons remettre notre départ à demain. Maintenant que nous sommes décidés, j'aime autant que nous partions tout de suite, si tu veux bien … J'ai hâte d'être fixée … Même si j'adorerais poursuivre cette discussion dans notre grand lit …

Et prenant entre ses mains fines le visage de son amour, elle plonge dans ses yeux chocolat, avant de l'embrasser longuement, lui rendant en quelque sorte la monnaie de sa pièce. Mais à ce jeu, chacun est gagnant ...
Le petit déjeuner se termine entre becquées, taquineries, et tendresse. Yannick se charge d'empaqueter les victuailles, pendant qu'Angélyne prépare leurs affaires, sans oublier sa fameuse tenue de monte-en-l'air, pantalon, chemise et bottes noirs, qui sont si chers au cœur de son compagnon et amènent un sourire sur ses lèvres corail, lorsque les souvenirs de sa première visite s'imposent à son esprit. La voleuse s'est fait ravir son cœur, cette nuit là, et elle n'a plus quitté son homme depuis. Enfin sauf quand les Palder s'en sont mêlés. Cette garce de Raffy vient systématiquement troubler leur bonheur. Il est temps qu'ils s'en occupent. Sérieusement. Et cette fois, ils auront un coup d'avance …

Les bagages sont prêts et chargés dans leur petit module de transport. Yannick siffle les deux médors qui rappliquent aussitôt et grimpent dans l'appareil. Confiants, ils se roulent en boule entre les différents sacs sans demander leur reste. Du moment qu'ils sont avec leurs maîtres rien ne les arrête. Angélyne se glisse aux commandes et c'est parti ! Direction Midel-Heim et l'arbre-maison d'Enata !

L'activité habituelle du spatioport leur permet de passer complètement inaperçus dans la foule de voyageurs, commerçants et badauds. Leur escorte « médorienne » est par contre remarquable, mais ils ne peuvent laisser les deux animaux seuls dans le modules sans risque de retrouver leurs bagages sans dessus-dessous. Qu'importe en ville, ils ne seront pas les seuls à se promener avec leur animal de compagnie. De frêles passerelles en ponceaux de bois et de cordes, ils atteignent rapidement l'arbre-maison du complice des Palder. Ils n'y sont pas retournés depuis plusieurs semaines, puisqu'ils avaient vidé de son précieux contenu, le coffre-fort secret. La bâtisse ne semble pas à l'abandon, les serviteurs d'Enata ne savent toujours pas que leur maître a fini dans le Fleuve de Vie, ils le croient toujours en voyage à la Capitale. Tout ce qu'espère Angélyne c'est parvenir à leur soutirer quelques informations sur Raffy. Contournant la bâtisse, elle stoppe devant l'entrée de service :

- Comment allons nous procéder, Yannick ? Il fait jour, tu penses qu'on peut pénétrer dans la maison par surprise, par ici, ou on s'annonce à la grande porte ?

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Posté dans Re: [HOT] Manoir de Yannick Saule   -

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