Histoire "En cette fin d'automne 1791, nous avons enregistré le décès de la trop jeune Amelwen.
Sa perte est une terrible nouvelle pour toute la communauté, aucun adulte ne devrait jamais avoir à enterrer un enfant, et l'Ordre adressera toutes ses prières pour accompagner l'âme de cet enfant, fauchée avant même d'entrer en fleur.
Les obsèques se sont déroulées dans la douleur et la déférence, mais il est à déplorer que le frère de cet enfant ait adressé publiquement de sévère reproche à Ruyn pour son sévère, mais infaillible jugement, reproches que nous ne citerons, tant la portée de ce blasphème est abjecte.
Les circonstances tragiques de l’événement nous poussent à ne pas adopter une conduite trop sévère pour cet égarement de l'esprit qu'a connu le jeune garçon. Néanmoins, nous nous devons de faire tout notre possible pour ramener l'enfant dans la lumière de Ruyn.
Aussi préconisons-nous de mettre en avant l'instruction du jeune homme, afin qu'il comprenne et reconnaisse la valeur du jugement de Ruyn, la grandeur du destin qu'il tisse pour nous, et que sa sœur est morte à dessein, un dessein mystique certes, mais que nul mortel ne peut remettre en cause.
Votre fidèle serviteur à jamais, XXXXXXXX, Oöphrus de Penjoie"
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" En ce début d'été 1795, nous avons à enregistrer la plainte de la famille Aun'va, à l'encontre de la famille Laurehirthi.
Les faits faisant objet de plainte sont les suivants : l'aîné de la famille Laurehirthi aurait débauché la benjamine de la famille Aun'va, avec toutefois le consentement de la jeune fille.
L'absence de viol dont l'enfant témoigne de bonne foi et sans contrainte n'est toutefois pas un motif de relaxe, en effet, le jeune Laurehirthi a volé la pureté de la jeune Aun'va, et à sa famille la dote qu'elle aurait pu apporter.
En outre, il apparaît qu'à la suite d'une dispute entre les membres des famille, les Doyens Laurehirthi, croyant défendre leur honneur de bonne foi, ont terni l'image de la famille Aun'va par la calomnie et le mensonge.
Pour tout ces préjudices, l'aîné de la famille Laurehirthi est condamné par la présente à 3 loyales années de travaux honnêtes pour le compte de la famille Aun'va, reconductibles aussi longtemps que la famille ayant subi préjudice le juge nécessaire afin de compléter le remboursement de la virginité de la benjamine Aun'va et la réputation de la famille.
Cette peine sera assortie de trois jours de pilori, sans nulle nourriture ni boisson, afin que la société de Penjoie inflige à ce débauché la peine qu'elle-même jugera méritée.
Ainsi nous parlons devant Ruyn, et tenterons de racheter les fautes terrestres de ce sinistre individu. Puisse le faiseur d'Oasis le châtier dans l'outre-monde, à la mesure de ses fautes devant l'éternité.
Ainsi , nous, Ink'latra, rétablieront l'ordre que Ruyn impose à Korrull et au monde dans son infinie mansuétude et sagesse."
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" Ces prêtres me font pitié. Ils me sont encore antipathiques : mais depuis que je suis parmi les hommes, c’est là pour moi la moindre des choses.
Pourtant je souffre et j’ai souffert avec eux : prisonniers, à mes yeux, ils portent la marque des réprouvés. Celui qu’ils appellent Ruyn les a mis aux fers !
Aux fers des valeurs fausses et des paroles illusoires ! Ah, que quelqu’un les sauve de leur bienfaiteur !
Alors que le désert les massacrait, ils crurent un jour atteindre une Oasis ; mais voici, c’était un monstre endormi !
Oh ! voyez donc les demeures que ces prêtres se sont construites ! Ils appellent Temples leurs cavernes aux odeurs fades.
Oh ! cette lumière factice, cet air épaissi ! Ici l’âme ne peut pas s’élever jusqu’à sa propre hauteur.
Car leur croyance ordonne ceci : « Montez les marches à genoux, vous qui êtes ceux dont Ruyn ne veut, vous qui êtes les parasites de l'oasis ! »
En vérité, je préfère voir un regard impudique, que les yeux battus de leur honte et de leur dévotion.
Qui donc s’est créé de pareilles cavernes et de tels degrés de pénitence ? N’était-ce pas ceux qui voulaient se cacher et qui avaient honte du ciel pur ?
Et ce n’est que quand le ciel pur traversa les voûtes brisées, quand il contemplera le sable fin à travers les murs en ruines, que j’inclinerai de nouveau mon cœur vers les demeures de ce Dieu.
Ils pensèrent vivre en cadavres, ils drapèrent de noir leurs cadavres ; et même dans leurs discours je sens la mauvaise odeur des chambres mortuaires.
Et celui qui habite près d’eux habite près de noirs étangs, d’où l’on entend chanter la douce mélancolie du Ka'as trompeur.
Il faudrait qu’ils me chantassent de meilleurs chants pour que j’apprenne à croire en leur chamans : il faudrait que ses disciples aient un air plus sauvé !
En vérité, leurs chamans eux-mêmes n’étaient pas issus de la liberté et du septième ciel de la liberté ! En vérité, ils ne marchèrent jamais sur les tapis de la connaissance.
En vérité, ils n'ont été choisis que pour satisfaire leur dieu, et le peuple sur lequel ils règne meurt quand ils ne protège que celui qui les a fait esclave !
L’esprit de ces chamans était fait de lacunes ; mais dans chaque lacune ils avaient placé leur folie, leur bouche-trou qu’ils ont appelé Ruyn.
Leur esprit était noyé dans le mépris et quand ils enflaient et se gonflaient de mépris, toujours une grande folie nageait à la surface.
Ils ont chassé leur troupeau dans le sentier, avec empressement, en poussant des cris : comme s’il n’y avait qu’un seul sentier qui mène à l’avenir ! En vérité, ces bergers, eux aussi, faisaient encore partie des brebis !
Ces bergers avaient des esprits étroits et des âmes spacieuses ; mais, mes frères, quels pays étroits furent, jusqu’à présent, même les âmes les plus spacieuses !
Sur le chemin qu’ils suivaient, ils ont inscrit les signes du sang, et leur folie enseignait qu’avec le sang on témoigne de la vérité.
Mais le sang est le plus mauvais témoin de la vérité ; le sang empoisonne la doctrine la plus pure et la transforme en folie et en haine des cœurs.
Le cœur en ébullition et la tête froide : quand ces deux choses se rencontrent, naît le tourbillon que l’on appelle « Ruyn».
En vérité, il y eut des hommes plus grands et de naissance plus haute que ceux que le peuple appelle Chamans, ces enfants volés par un monstre qui ne sert que lui-même !
Et il faut que vous soyez sauvés et délivrés d’hommes plus grands encore que de ceux qui étaient les sauveurs, mes frères, si vous voulez trouver le chemin de la liberté."
-Extrait d'un discours donné par Ondolinde sur la place du marché de Penjoie, et qui l'à mené à l'ostracisme.
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