Histoire
Daeran a grandi dans un milieu très strict, emprunt du style martial dicté par le devoir et les traditions. Il n’a jamais connu une enfance comme les autres, il était déjà formaté et préparé pour son insertion future dans les Veilleurs Pourpres tout comme son frère. Son père s’occuper de leurs éducations d’une main de fer, très pointilleux n’acceptant pas l’échec qui était soldé par de lourdes punitions.  Daeran ne connut que le devoir, l’enseignement et très peu de loisirs, prenant plus tard exemple sur son père qui symbolisait jusque-là, le but à atteindre et à dépasser. Tout comme enfant rêvant d’autre chose les débuts fut difficiles notamment de comprendre que les choix ne dépendent pas eux et que s’opposer n’était en aucun bénéfique. Daeran fut le plus insubordonnés des deux fils jusqu’aux jours où il abandonna sa liberté pour se plier à la discipline de son père.

Dès les premières lueurs du 4ème automne, lors du jour du Remerciement, les deux enfants se sont vu attribué le motif reptilien du « Ka’As » en guise de tatouage. Daeran et son frère ne comprenait pas vraiment l’intérêt mais cela semblait faire plaisir à leur père, disant qu’ils appartenaient véritablement au peuple Korruliens. Ce n’est bien plus tard, qu’ils ont appris la signification et ce que symboliser ce Ka’As. Depuis ce passage, une certaine compétition fraternelle débuta, chacun était envieux d’être meilleur que l’autre.
Progressivement son corps se transformant, prenant du muscle, prenant des centimètres chaque nouvelle saison, passant ainsi d’un corps frêle et chétif à celui d’un jeune adolescent. Les deux fils firent la fierté de son père surtout lors de l’adhésion chez les Veilleurs Pourpres, les deux furent acceptés avec brio. Mais leurs ambitions ne s’arrêtent pas là, la dualité continuer et secrètement aspiré à dépasser le rang de leurs propres pères.

Daeran et son frère ont toujours été inséparable depuis le début, toujours ensemble dans les bonnes choses comme les pires.  Leurs intégrations au sein des Veilleurs, renforcèrent cette cohésion, effectuant quasiment toujours les mêmes ordres de mission. C’est ensemble qu’il exprime parfaitement leurs potentiels, pouvant compter sur une aide plus que mutuelle. Ils accédèrent tout deux très rapidement au rang d’officier, depuis ils se sont juré d’obtenir conjointement. Daeran s’occuper plus du côté stratégique et son frère participé activement à la réussite.

Daeran ne compte plus les fois où son frère lui est venu en aide pour le sortir de situation difficile, résultat à une prise de risque trop important. Ce qui lui valut à son frère de nombreuses cicatrices, c’est pourquoi progressivement Daeran pris une voix différente que son frère en devenant pilote tandis que son frère préféré rester simple soldat jusqu’au moment où tous les deux fut promu au rang d’officier.  Depuis lors petit à petit les ordres de mission différaient, son frère était souvent réquisitionné pour ses aptitudes dans tes missions de défense, tandis que lui était cantonné aux patrouilles ou à la surveillance des portes notamment lors des festivals.
Néanmoins c’est lors d’un de ses festivals qui fit la rencontre de Vanélia qui deviendra plus tard son épouse, elle aimait raconter l’anecdote sur leurs rencontres dès qu’elle en avait la possibilité : il rencontra son chemin après avoir honteusement glissé le long des dunes. Cette histoire l’amusé terriblement à contrario de Daeran.

Daeran était heureux d’avoir un premier enfant, un fils qui plus est. Tout comme pour lui, il était destiné à suivre la coutume chez les Vara’Da de rejoindre les rangs des Veilleurs.  Il transmit le maximum de ses connaissances à Orwenn et le fortifiant à chaque entrainement tout en lui exemptant punition, se refusant de faire les mêmes choses que son père.  Daeran avait énormément de fierté en regardant Orwenn, ignorant pratiquement sa fille qu’il n’avait jamais vraiment voulu. Toute son attention ce concentré sur son fils et couvert d’éloges lors de son adhésion chez les Veilleurs.

Daeran apprit la nouvelle de la mort de son frère lorsqu’il revenait de patrouille. Il pensait à une mauvaise blague de premier abord avant d’entendre qu’il a succombé suite à une maladie parasitaire : « Fouille Crasse ». Cette nouvelle le rendit instable, il ne comprenait pas pourquoi il ne pouvait pas voir son frère. Les Veilleurs avaient beau dire que c’était dans le but écarter tout risque de propagation des œufs des parasites, Daeran en faisait plus preuve de raison. Après avoir repris son calme, il demanda pourquoi était-il le seul atteint par ce parasite ? Les Veilleurs en charge lui présenta la situation, qu’il dénombra 4mort supplémentaire, appartenant à la même escouade et ayant contracté cette maladie parasitaire suite à leurs dernières missions.  Ils lui demandèrent d’éviter d’ébruiter l’affaire pour prévenir e tout mouvement de panique.  A la fin de cette même année, une seconde nouvelle de décès lui parvint. Il s’agissait d’Orwenn, son propre fils ayant était assassiné par les Forbans.

Daera ne pouvait supporter la nouvelle, son fils prodige  incarnant tous ses espoirs disparus à son tour.  Il essaya de camoufler sa tristesse devant sa famille et les autres Veilleurs. Mais le moral de sa femme et lui était vraiment atteint, ce qui eut probablement des effets sur la grosse difficile de Vanélia qui s’acheva sur la mort du nouveau-né et d’elle. Cet évènement fut la goutte d’eau, tous ses repères et les personnes qui lui étaient chères ont disparu en l’espace de 2 ans. La disparition de son épouse le transforma entièrement. Daeran n’était plus qu’habité par la tristesse qui se transforma très rapidement en rancœur, puis en haine tournée vers sa fille Enaia, du simple fait qu’elle  portait les mêmes traits que sa mère.

Daeran suite à la perte de son fils, de son adorable épouse et de l’enfant qu’elle portait.  Les circonstances aboutirent à le rendre plus renfermer sur lui-même. Il ne supportait plus l’idée d’être seul, en oubliant presque sa fille.  Afin d’éviter de raviver ses douleurs, il décida de faire disparaitre le maximum de trace et souvenir pouvant lui rappelant ses douloureux épisodes. Il ne pouvait en revanche se débarrasser d’une photo datant d’avant la naissance d’Enaia.  Suite à la perte de Vénilia, c’est toute une partie de Daeran qui mourut ce jour-là. Simplement animer de haine et de dégout lorsqu’il pose ses yeux sur Enaia, le dernier membre de sa famille, sa fille…
Se demandant pourquoi c’était elle est non Orwenn qui était encore de ce monde et non succomber lors d’une patrouille.  Daeran a toujours désiré avoir un fils, fort et robuste comme descendant.  De ce fait, il devient le dernier homme vivant de la lignée des Vara'Da, ce qui renforça son sentiment de lypémanie lorsqu’il songe à cette idée. Néanmoins progressivement, il se reprit peu à peu, refusant de s’abonner au désespoir. Se disant que son épouse n’aurait jamais voulu qu’il soit dans cet état, bien qu’Enaia lui rappelait chaque jour sa femme.  Il reprit donc l’enseignement qu’il avait inculqué à Orwenn, mais cette fois destinée à Enaia, auquel cas il avait durci cet apprentissage. Son but premier était de lui montrer que cette voie à laquel elle aspiré, de devenir Veilleurs Pourpres lui était résolument impossible.  

Malgré les pires sévices, les entrainements intensifs, Enaia avait tenu bon. Mais Daeran se trouva mis en échec. Le jour où elle fut acceptée dans les rangs des Veilleurs Pourpres, et promu au même rang que lui alors qu’elle n’avait que 21 ans. Il dut se rendre à l’évidence qu’il avait eu tort durant toute cette année, refusant de voir ses qualités et ses compétences.  Se voile qu’il avait créé de toutes pièces se rompu lorsqu’il apprit qu’«  Enaia Lysean » avait été titularisé « Bras droit des Veilleurs » seulement 6 ans après son intégration. Toutefois la haine et la tristesse se trouvent être résiduelles, reprenant vite le pas sur les quelques compliments, éloges qu’il a pu lui faire, symbolisé par le tatouage sur son épaule gauche suite à sa demande.