Histoire
Tout n’était plus que chaos. La mort des dirigeants des marcher d’Horlogerie artisanale de Matroos avait plus marqué la dernière de la famille que tout le milieu des Marchands. Leurs fil, un vil être de la pire espèce, s’était empressé dans sa jeunesse de contre carrer cette mort subite par quelque coups d’éclats sur le marcher, inventant l’Horlogerie à l’Ithylium qui permet de faire briller les chiffres dans le noir en appliquant une fine couche de produit pure contre les gravures de chiffres et les aiguilles. Très cher et rapidement prisé de la Bourgeoisie, ces petits trésors sortirent en série limité, amenant une certaine excitation et redorant d’un coup la renommée de la famille… (Tout ceci alors que la devise familiale reste et restera, jusqu’à ce jour présent « Moins il y a de l’Ithylium dans nos Horloges, plus il y a d’Ithylium pour Matroos! » Vous savez, la mécanique pour la mécanique, le plaisir presque magique de voir les choses s’activer sans user de matière impure autre que l’ingéniosité des pièces et de leurs formats…)

Il y avait pourtant un point noir à cet histoire de succès et de mortalité, et c’était bien sûr la plus jeune, la petite Frionel, qui ne semblait pas prendre goût à cette ambiance étrange et contradictoire. Le plus clair de son temps fixant son frère, ce dernier se senti vite dérangé par cette attitude qui aurait du être tout autre, en vue de sa bonne action. Il tenta bien de la remettre sur le chemin du sourire, cadeaux, parades, présentations de prétendants, lui laissant même, éventuellement, choisir son futur époux…

Mais Frionel n’était pas du genre à se laisser distraire par ces images et ses promesses agréables. Son frère avait changé d’une façon subtile et malsaine, et quelque chose lui disait que la mort de ses géniteurs n’était pas une coïncidence fortuite face au destin familiale... et marchand. N’aillant jamais eut de preuve, mais pleine d’intuition, son frère Almir fini par l’éloigner des affaires et du milieu des riches et bien portants, l’obligeant à rejoindre les forces de la Milice alors même qu’elle n’avait pas eut ses premier saignements, vers l’âge de ses quatorze ans.

Passé de l’aisance et la suspicion aux entrainements et à l’effort, ne fut pas quelque chose d’aussi facile qu’il y en a l’air. La petite Davoth se prit souvent de béguins pour ses camarades d’entrainement, mais au grand jamais n’aura-t-elle exprimé ces sentiments et désirs. Rapidement, tout ce qui aurait put être féminin en elle s’estompa pour le combat, la performance et la prise d’arme.  Une solide milicienne se format au cours des trois années où elle choisi la médecine face à la fascination du fonctionnement corporel, qui lui rappelait les Horloges que son père fabriquait encore à l’occasion malgré son statu. Pour elle, c’était ce qui se rapprochait le plus de sa famille… En quelque sorte.

Ses premières missions de terrain furent fructueuse et plus rapidement qu’elle ne le crut, elle du affronter les pirates, soigner ses camarades. Garder un blesser en vie, amputer certaines parties… Sa fascination pour les poisons venant d’une mission particulièrement désagréable, jamais Frionel n’aurai crut que le temps et la puissance de succion puisse jouer sur une vie à ce point. L’une des seules raisons qui la pousserait bien à poser ses lèvres sur la peau d’un camarade, d’ailleurs.

Si elle n’avait de nouvelle de son frère, elle savait désormais que le rôle qu’il lui avait assigné, pour la désenchanter de toutes famille future, de toute succession possible et de tout respect pour la femme que Matroos pouvait attribuer aux petites bourgeoises bien nantis, avait agit d’une manière bien différente pour sa propre valeur, sa propre vision du monde. Si elle le soupçonnait toujours du meurtre de ses parents, malgré toutes ces années, elle avait par ailleurs le plaisir d’être respecté dans ses rangs et de faire quelque chose d’utile…

La tentative d’agression qu’elle subit par l’un de ses anciens camarades (action qui lui apprit qu’abandonner tout code esthétique avait son bénéfice) lui montra certaines choses, comme le plaisir de trancher une chaire traitresse, d’en annuler toute la couleur et d’observer la vie qui s’échappe d’un regard d’abord souriant et perfide…

Entre autres.

Ses cours de médecine l’auront conduit vers sa passion présente, celle de l’apothicaire. Quant à sa monté de grade, de quelques mois récentes, pour bon service accompli depuis dix huit ans, lui gonfla le cœur et l’autorité d’une satisfaction à la fois bienveillante et malsaine.

La surprise, par ailleurs, venait de frapper. Avec sa gradation, une mission plus particulière… et glacée.