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Striker -- on ne va pas mendier sa liberté aux autres : la liberté, il faut la prendre

Invité

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Posté dans Striker -- on ne va pas mendier sa liberté aux autres : la liberté, il faut la prendre   - Jeu 3 Oct 2013 - 14:18


Je suis Lorren Striker
« He is winding the watch of his wit ; by and by it will strike » Shakespeare



SURNOM :Striker, Gueule d'ange.
AGE:22 ans
VILLE :Sant Poseïnos
LANGUE(S) :Matroscien et Joyellien écrit et parlé ; Korrulien écrit avec des fautes, parlé avec un accent à couper au couteau.

Ce n'est pas le travail qui fait qu'on est fier ou pas ; c'est la façon de le faire.


GROUPE : Hors-la-loi
MÉTIER : Un peu tout ce qui lui passe sous la main. La vie ne manque pas d’opportunités.
GRADE : Touche le fond mais creuse encore.
ORIGINE : Lorren est le fils bâtard de Varen Shei’Arcath, le conseiller aux finances de Matroos. Son père est donc de souche marchande, sa mère d’origine modeste.
VIVENEF : Ça se mange ? Ça se revend ? Non ? Voilà.
FAMILLE PROCHE : Sa mère Johanna Striker, vit actuellement à Sant Poseïnos grâce au soutien financier de Varen Shei’Arcath, dont elle a été la domestique et la maîtresse. Tous deux sont également les parents de deux jumelles d’une quinzaine d’années, Senna et Aloïs, seules membres de la famille avec qui Lorren ait gardé contact.



PhysiqueCaractère

TAILLE : 1m76
POIDS : 69 kg
COULEUR DES YEUX : Gris
COULEUR & LONGUEUR DES CHEVEUX : Noirs, mi-longs, peu entretenus.
PIGMENTATION DE LA PEAU : Plutôt pâle.
SIGNE PARTICULIER : Rien de particulier. Pour les cicatrices et les tatouages de bad boy ténébreux, on repassera. Lorren est loin d’avoir la tête de l’emploi... il a même un visage d’ange.
PILOSITÉ : Il a les cheveux noirs, ne vous attendez pas à une pilosité invisible... Il se rase régulièrement, il ne supporte pas de se cacher derrière une barbe de plusieurs jours. Sans compter que ce serait dommage !
VESTIMENTAIRES : Noirs. Discrétion oblige, Lorren ne s’habille pas de vêtements ostentatoires et superflus. Il privilégie le pratique avant tout, même si ce n’est pas toujours confortable. Il n’y a pas trente-six tenues dans son armoire (d’ailleurs, il n’a pas d’armoire), il est loin d’avoir l’embarras du choix et il portera à peu près tout ce qui lui tombera sous la mains sans lui donner l’air d’un clochard, parce qu’on embauche difficilement les clochards. Il ne sort que rarement en plein jour et en pleine rue, mais s’il est forcé de le faire, il n’hésitera pas à dissimuler son visage.

DÉFAUTS : Lorren n’a pas toujours été aussi débrouillard, mais recevoir des ordres l’a toujours horripilé. À l'image d'un adolescent en pleine rébellion, il réagit très mal aux figures d'autorité. Il déteste se sentir aidé, ou pire : être pris en pitié ! Lorren est très fier... trop pour son rang, dirons certains. Au bord de l’arrogance. Peut-être refuse-t-il d’oublier que son père est Marchand ? En tout cas, il n’en faut pas beaucoup pour titiller son ego, et il a le sang chaud ! Le pire, c’est qu’il le sait, mais n’arrive pas à le contrôler. Véritable tête brûlée, il est très impulsif, pas vraiment patient, déteste attendre, prend ses décisions sur des coups de tête, et regrette ensuite de ne jamais écouter les conseils qu’il reçoit. Aussi têtu qu’il est imprévisible, Striker est une vraie tête de capri ! Il n’est pas idiot, il sait reconnaître ses torts et accepter qu’il a besoin d’aide, parfois, mais pour ce qui est de l’avouer... plutôt crever !
QUALITÉS : Striker est un jeune homme intelligent, conscient de ses capacités. Il est ouvert d’esprit, s’adapte facilement aux personnes et aux situations nouvelles. Extrêmement loyal envers sa famille (sa mère, ses sœurs) ou ses proches, il peut se montrer possessif envers ceux à qui il a accordé sa confiance. Pour cela, rien de plus facile : rendez-lui service. Il se sentira forcément redevable. Et vous détestera. Sa fierté, maudite soit elle, lui interdit de dépendre des autres alors qu’il peut se débrouiller seul, et soyez bien sûr qu’il affirmera toujours son indépendance... quitte à mentir pour préserver son ego ! Il y a un autre cas dans lequel Lorren se montrera dévoué : les plus faibles. C’est sa grande faiblesse. Faites-lui donc votre tête de triqueballe battu, et il ne résistera pas à l’envie de vous aider, parfois jusqu’à se sentir sincèrement responsable de vous ! Le pire, c’est qu’il se déteste pour cela. Lorren n’est, au fond, pas quelqu’un de méchant. Et considérant le milieu dans lequel il évolue, cela l’agace au plus haut point.
AMBITIONS : Il aurait aimé subvenir lui-même aux besoins de sa mère et de ses sœurs, afin de se débarrasser de son père une bonne fois pour toutes... ce qui est un peu compromis.

PRÉFÉRENCES :
ALIMENTAIRES : Lorren n’est pas difficile. Tout ce qui entre dans son estomac est le bienvenu. On évitera tout de même la nourriture avariée, car mine de rien, il a l’estomac fragile. Il souffre d’indigestion dès qu’il mange un peu plus qu’à son habitude.
LOISIRS : Lorren mène une vie relativement simple... et compliquée à la fois. Ce qui faisait ses loisirs à l’époque où il vivait seul ou avec sa famille a radicalement changé depuis qu’il est recherché par les autorités matrosciennes. Il aimait les jeux de hasard avec ses amis, d’argent parfois, les vadrouilles en ville la nuit tombée, et sur les quais aussi, voir s’agiter les matelots qui débarquent et rembarquent les Vivenefs est un spectacle qui l’a toujours réjoui. Regarder les autres travailler est toujours agréable, n’est-ce pas ? Aujourd’hui, Lorren aurait plutôt comme préoccupation première de se cacher et de sauver sa peau. Résumons donc ses loisirs comme suit : manger, dormir, se cacher et trouver de l’argent. (Ce qui revient à dire qu’il n’a pas de loisirs.)
RELATIONNELLES : Lorren est quelqu’un d’honnête, dans le sens où il sera toujours correct et respectueux s’il ressent qu’on lui offre la même chose en retour. C’est même quelqu’un de très agréable à vivre quand on le connaît un peu mieux, souriant, drôle parfois, même si tout le monde ne partage pas son humour. Malheureusement, il s’énerve assez facilement et démontre alors son sale caractère. Il déteste se sentir rabaissé ou humilié et ne réagira jamais très bien à la provocation. L’ignorance lui inspirera la même chose en retour, le mépris lui fera serrer les dents en silence. En règle générale, il se sentira toujours plus à l’aise avec les gens de sa classe plutôt qu’avec les marchands ou les bourgeois (sans oublier qu’il ne peut réellement fréquenter ces derniers), même si les autres hors-la-loi le mettent parfois mal à l’aise ; il y a des moments où il ne se sent pas à sa place parmi eux. Il apprécie la compagnie des filles mais il n’a pas les moyens de se payer ce genre de services en ce moment. Leur faire la Cour ? Ah non, Lorren ne perd pas son temps avec le baratin, il va droit au but ! *paf*

Comportement
...FACE A UN DANGER : À moins d’être sous l’influence de la colère ou de l’alcool, Lorren essayera de se sortir d'une situation périlleuse en limitant les dégâts. Il n’hésitera pas à se battre s’il le faut, sa fierté parfois mal placée lui interdisant la fuite, mais en théorie il fera marcher son cerveau... en théorie.
..FACE A UNE NÉGOCIATION : Bien qu’il ne soit pas excessivement à l’aise avec les magouilles verbales, Lorren fera de son mieux pour ne pas se faire embobiner, l'occasion de démontrer l'intelligence qui se cache derrière cette bouille d'ange et ce caractère d'howok mal léché.
..FACE A UNE NOUVELLE RENCONTRE : Lorren se comporte prudemment avec les étrangers, avec méfiance même, et masque son inquiétude par un jeu d’ironie ; il est facile de reconnaître qu’il est nerveux une fois qu’on l’a percé à jour. Ensuite, tout dépendra du comportement qu’il a en face de lui. S’il est positif, Lorren le rendra, et vice-versa.
..FACE A DES SENTIMENTS NOUVEAUX : Lorren a beau agir sur des coups de tête, il est des choses qui demandent réflexion, et les sentiments en font partie. Ou alors, il boira pour se changer les idées...
..FACE A UNE PERTE / LA TRISTESSE : Lorren ne supporte pas de montrer ouvertement sa faiblesse, il se cachera donc dans un coin pour exprimer sa détresse, ou se frottera les yeux en prétextant une foutue poussière dans l’œil, et gare à celui qui le contredira. Et il boira pour se changer les idées !



«L’Histoire n'est pas plus figée ni morte que l'avenir. Le passé est tout près ; il commence à la dernière respiration qu'on a prise. »



Histoire
“ On recherche un jeune homme de type matroscien, cheveux noirs, taille moyenne, la petite vingtaine. „


Striker venait de s'adosser au mur pour écouter Berthy Qu’un-Œil quand elles étaient apparues au coin de la rue. Le grand gaillard faisait tourner une jolie montre en argent entre ses doigts crasseux, lui racontant celui à qui elle avait appartenu, l’œil brillant. Striker n'écoutait que distraitement et la distraction fut la bienvenue. Contrairement à son collègue, sa nuit avait été plutôt calme.
« C'est pour moi » dit-il en voyant l’œil unique de Berthy s'allumer d'une lueur mauvaise.
Il allait pas lui laisser tout rafler en une soirée, ce con. Il sortit de la ruelle d'un pas tranquille, les mains dans les poches, pour croiser le chemin de ses prochaines victimes. Elles étaient plutôt jeunes. L'âge de ses sœurs, à vue de nez, peut-être un peu plus âgées... pas assez pour se promener seules si tard après le coucher du soleil, à son avis. Mais elles en étaient probablement conscientes ; elles parlaient peu, leur pas était rapide, et c'est avec méfiance qu'elles s'arrêtèrent en le voyant.
« Bonsoir », salua-t-il avec son plus beau sourire.
L'approche avait tendance à décontenancer, il en profita pour lorgner les vêtements qu'elles portaient. Il détestait perdre son temps pour rien. Toujours trop pressé, le Striker. Il s'arrêta à quelques pas, il ne voulait surtout pas qu'elles s'enfuient. C'est donc sur un ton calme, presque amical, qu'il continua. Il aurait pris le même pour parler à ses propres sœurs :
« C'est un peu tard pour rentrer seules, vous n'avez pas peur de faire de mauvaises rencontres ? »
« Je te l'avais bien dit »
, chuchota l'une.
« Nous ne sommes pas loin », répondit l'autre avec un regard de défi.
Ça avait tendance à l'énerver qu'on fasse le malin devant lui, mais il devait se rappeler qu'il faisait aussi le malin quand il se sentait acculé, et cette pensée avait le don de le calmer. Il tendit le bras vers la gauche, l'autre toujours enfoncée dans la poche de sa veste.
« Ce que vous allez faire, c'est courir jusqu'au poste de la Milice qui se trouve à deux rues de là » conseilla-t-il sans se départir de son sourire « mais avant, vous allez m'filer tout c'que vous avez sur vous. »
Il sortit un couteau. Vous étiez toujours plus crédible avec un couteau, même quand vous aviez la bouille d'ange de Striker, et que cette même bouille d'ange vous attirait les rires goguenards de vos collègues.
« J'comprends pas comment tu fais, avec moi elles se tirent toujours en hurlant, même pas l'temps d'en placer une », commenta Berthy en sortant de la ruelle à son tour.
Ils quittèrent les lieux promptement, peu enclins à être là si les filles revenaient avec des gardes. Striker jeta un coup d’œil à son collègue :
« Ah ? J'ai toujours cru qu'les filles adoraient les borgnes à l'air pervers et aux dents jaunes, pourtant... On m'aurait menti ? »
« Ta gueule, Gueule d'ange. »
Striker esquissa un petit sourire. Il n'était pas particulièrement fier d'avoir détroussé deux filles sans défense, mais il faisait rarement le difficile ces temps-ci, et c'était toujours mieux que de les laisser à la merci de Berthy Qu’un-Œil... Les femmes ne fuyaient pas Berthy Qu’un-Œil sans raison. S'il avait le choix, Striker préférait toujours se contenter de petites extorsions comme celles-là plutôt que de cambriolages, comme ça avait été le cas presque un an plus tôt.
*
La villa était sombre et silencieuse, à l’image du lac à la surface noire et lisse. La lune ronde et lumineuse faisait étinceler les chandeliers d’argent posés sur des tables basses aux motifs tarabiscotés. Lorren Striker en fourra un dans son sac et traversa prudemment la pièce jusqu’à une lourde porte en bois. Ses lèvres esquissèrent une supplique silencieuse alors qu’il abaissait la poignée dans un grincement. De l’autre côté, le couloir était sombre, silencieux, et il y flottait une forte odeur de renfermé. Normal : les propriétaires étaient absents. Lorren se mordilla la lèvre et attendit quelques instants que ses yeux s’habituent à l’obscurité, nerveux. Ses pupilles dilatées, il avança pas à pas en faisant glisser ses doigts le long du mur pour se guider. Il repéra une pièce clinquante au sol dallé qui ne pouvait être que la salle à manger. Elle contenait un gros buffet qui l’attira irrépressiblement.
L’argenterie.
Lorren posa délicatement son sac à terre et ouvrit un à un les tiroirs qu’il vida consciencieusement, sans compter les autres très beaux chandeliers qui se trouvaient là. Un bourdonnement le fit sursauter.
« Raff ? » chuchota-t-il.
Cet idiot n’avait quand même pas quitté son poste ? Avait-il repéré de l’agitation ? L'estomac de Lorren se noua mais il empoigna tout de même le chandelier le plus proche pour aller vérifier. Lorsqu’il fut sur le point d’abaisser la poignée, la porte s’ouvrit sur un homme enrobé. Qui n’était pas Raff.
« Que faites-vous chez moi ? »
« Euh. »

Le propriétaire, visiblement, n’était pas absent. Il était même en tenue de nuit et Lorren se maudit cent fois d’être passé devant sa chambre sans le remarquer. Il s’apprêtait à inventer une excuse quelconque, mais l’autre lorgna sur le chandelier dans sa main droite, qui pendait inutilement à ses côtés.
« C’est à moi, ça... »
Une excuse. Maintenant. Vite ! Sans réfléchir, il l’assomma de toutes ses forces avec le chandelier. Il rassembla vite son sac, fourra les dernières valeurs que contenait le buffet dans ses poches, et ferma la porte pour étouffer les appels ensommeillés d’une femme. C’est là qu’il mit le pied dans quelque chose de liquide et poisseux. Il ne faisait pas assez clair mais Lorren devina aisément de quoi il s’agissait.
Et la villa s’éclaira.
Merde.
Il bloqua la porte avec le corps du gros bourgeois en fronçant le nez à l’odeur du sang et courut jusqu’au couloir opposé qui menait à un escalier puis à une autre chambre, dont émergea une domestique déboussolée. Contre toute attente, Lorren pensa à sa mère.
« Dégage ! »
Il écarta sans douceur la fille et s’enferma dans sa chambre alors que des cris et des pas agitaient toute la maison. La situation devenait incontrôlable. Et elle avait vu son visage, réalisa-t-il bien trop tard, alors que la domestique devait avoir accouru auprès de ses maîtres. Merde, merde, merde. Il s’acharna un peu sur la fenêtre pour l’ouvrir, les cris interrogatifs se firent affolés et un hurlement strident lui appris qu’on était entré dans la salle à manger. Merde.
Lorren jeta un œil en bas et vit le gus qui montait la garde détaler en courant. Derrière lui, les pas précipités se faisaient de plus en plus rapprochés, quelqu’un criait qu’il avait appelé la Milice, une femme pleurait de façon hystérique, on frappa contre la porte. Lorren grimpa sur le rebord de la fenêtre en hurlant des menaces à l’intention du fuyard :
« C’est ça, tire-toi ! T’as intérêt à courir vite s’tu veux pas qu’j’te botte le cul ! »
Il perdait toujours son sang-froid (et sa crédibilité) dans ce genre de situations. Un dernier regard en arrière lui apprit que la porte de la chambre avait été défoncée. Il lança le sac et sauta. C’est dans une haie jadis élégamment taillée qu’il atterrit ; il s’en extirpa maladroitement, sous deux paires d’yeux menaçants. Deux gros médors.
« Oh. »
Lorren se mit à courir pour échapper aux molosses qui le conduisaient, il s’en rendait compte, tout droit sur des hommes armés. Il étouffa un juron qui n’aurait pas fait plaisir à Rose, lâcha le sac et prit la seule option s’offrant à lui : le lac. Le voleur sauta en soulevant des gerbes d’eau autour de lui, et les cris et les aboiements s’estompèrent d’un coup. Il s’enfonça dangereusement dans les eaux sombres à cause des bibelots en argent qui alourdissaient ses poches, se débarrassa de sa veste et nagea de toutes ses forces, oubliant pour un temps de maudire ceux qui l’avaient abandonné.


Jace avait été le premier. C’était son meilleur ami, à l’époque où il vivait encore chez sa mère. Celui qu'il embarquait dans toutes ses aventures. Ils vadrouillaient dans les beaux quartiers de la ville en imaginant la vie des gens qui vivaient là, et Lorren avait toujours la langue plus acérée quand il s’agissait d’imaginer ce qui se cachait sous les voiles dorés des villas au bord de l’eau. On disait que l’argent ne faisait pas le bonheur.
Jace préférait se rendre sur les quais du littoral, admirer l’activité grouillante du spatioport. C’était un lieu qui ne dormait jamais, et Lorren aimait cela. Il aimait se perdre dans la foule, suivre un matelot jusqu’à sa taverne préférée, bifurquer au dernier moment pour entrer dans les pas d’un couple pressé, imiter la course des gamins qui le dépassaient en riant. C’était un jeu qui plaisait à Jace aussi, mais ce qu’il préférait, c’était s’asseoir et imaginer la vie des passants. Parfois, Lorren s’arrêtait de courir pour s’asseoir à ses côtés et regarder, mais il n'était pas aussi attentif. Un jour, son ami avait décidé qu’il adopterait l’une de ces vies qui le faisaient rêver. Il s’était engagé comme mousse à bord d’une vivenef, avait laissé un Lorren déboussolé. Il n’avait pas compris ce qu’il essayait de lui expliquer depuis toutes ces années.

Le second avait été son père. Johanna Striker disait qu’il Lui ressemblait. « Tu as les yeux de ton père », disait-elle, et au début Lorren le prenait comme un compliment. Il ne savait pas vraiment ce qui avait attiré sa mère, cela dit. D’après elle, ça c’était fait comme ça, voilà tout. Et quelques temps plus tard, il était là. Il gambadait joyeusement dans la maison sans se douter que son existence-même était une honte, une tâche sur le blason de la famille marchande de son père. Lorren s’en fichait. Il était jeune, ce n’étaient que des mots. Il comprenait à peine ce que l’on disait dans son dos. Et il aimait son père.
Oh, n’allez pas croire que ce dernier était particulièrement aimant ou démonstratif. Mais il était "bon". Lorren était presque sûr qu’à cette époque, il aimait et respectait ce père qui était gentil avec sa mère, le saluait en lui ébouriffant maladroitement les cheveux, leur apportait de petits gâteaux cadeaux quand il rentrait de voyage. Il n’aurait jamais cru qu’il lèverait la main sur sa mère. Ou sur lui.
Lorren avait six ans quand c’était arrivé. Ses parents se disputaient de plus en plus ces derniers temps. Lorren essayait de l’ignorer, il n’aimait pas les histoires d’adultes. Mais cette fois là, ça avait dépassé les cris. Ça avait dérapé. Il s’en était pris à elle, et il s’était tourné vers lui. Lorren n’avait pas compris. Étalé sur le sol, sonné, la pommette en feu, il n’avait toujours rien compris. Il y avait eu des pas, partout. D’autres cris. Les pleurs des jumelles. Et maman était revenue pour le relever et elle l’avait emmené avec elles.
Il n’avait plus jamais revu son père.
Il ne le voyait plus comme tel, bien sûr. Il n’avait jamais compris la raison de son acte, alors il avait fait comme beaucoup de gens : il avait remplacé l’incompréhension par du rejet, du dégoût, de la haine. Il le haïssait sans même être sûr de savoir à quoi il ressemblait, qui il était vraiment. Oh, il l’avait revu un jour, de très loin. Il n’avait pas approché. Il hésitait entre le confronter ou simplement le frapper pour l’empêcher de déblatérer ses conneries de politicien. Tout ce qu’il savait, c’est qu’il ne voulait plus rien avoir à faire avec lui. Cette pensée mûrit en même temps que lui, et vint un âge où il ne supporta plus de vivre dans cette maison payée par cet homme qu’il haïssait tant. Il en était même venu à détester sa mère qui acceptait son argent. C'est là qu'avaient commencé les disputes. Johanna n’arrivait plus à le gérer, et il le sentait. Il en profitait. Il repoussait toujours plus les limites qu’elle lui imposait ; mais comment pouvait-elle lui imposer son autorité alors qu’elle ne s’imposait pas face à cet homme ? Lorren ne comprenait pas. Ne voulait pas comprendre.
Il ne s’intéressait plus à eux, de toute manière, alors il allait l’oublier. Comme Jace...

« On se concentre ! » le rabroua le précepteur en tapotant le bureau sous son nez.
« Grm. »
Lorren et ses sœurs bénéficiaient d’une bonne éducation grâce au soutien financier de leur père. Ils ne parlaient pas de lui, jamais, mais Lorren savait que sa mère lui en était reconnaissante ; grâce à cela, Lorren, Senna et Aloïs auraient plus d’opportunités dans la vie que de simples enfants de domestiques. Cette idée lui était insupportable.
« J’ai dit : on se concentre ! »
« Allez vous faire f- »
« LORREN ! »

Johanna Striker venait d’entrer, l’air épuisé après sa journée de travail, mais assez en forme comme toujours pour rabrouer son fils. L’adolescent la jaugea un instant du regard en se demandant pourquoi elle se donnait tout ce mal. L’argent que versait le paternel était suffisant pour leur permettre de vivre confortablement sans manquer de rien...
C’était d’elle qu’il tenait sa trop grande fierté, cependant.
« Quoi, encore ? »
« J’aimerais que tu t’adresses poliment à ton précepteur. Il est gentil de perdre son temps avec toi, ne rends pas les choses plus insupportables pour lui. »
« Oh, ce n’est pas... une perte de temps. Votre fils est intelligent et apprendrait rapidement s’il... se donnait la peine. »
« Fayot. »
« Lorren ! »
soupira sa mère.
« Quoi ? » répéta le concerné, un air de défi sur le visage.
Ses sœurs entrèrent au même moment, évitant comme souvent une nouvelle altercation entre leur frère et leur mère. Lorren était persuadé qu’elles entendaient toujours tout et faisaient exprès d’apparaître dans ces moments-là.
« Mamaaan, Aloïs m’a volé ma robe ! »
« Tu sais bien que le rose ne te va pas au teint, Senna. Le rose, c’est ma couleur. »
« On a le même teint, idiote ! »
« Qui est-ce que tu traites d’idiote, idiote ? »

Lorren sourit malgré lui. Leurs disputes puériles ressemblaient presque à celles qu’il avait avec sa mère. Peut-être poussaient-elles la comédie jusque là. Il n’était pas le seul qui soit « intelligent et apprendrait rapidement s’il se donnait de la peine ».

*
On peut dire qu'il avait été le troisième. Pendant des années, Johanna Striker s’était entêtée à s’asseoir dans la petite cuisine, une lampe allumée, les mains occupées mais l’esprit ailleurs, alors que son fils aîné ne rentrait pas. Oh, elle savait qu'il finissait toujours pas revenir à la maison, mais il s’attirait tellement d’ennuis ! Elle ne pouvait pas lui reprocher son indiscipline. Il n’avait aucune figure paternelle à la maison depuis ses six ans. Elle avait sincèrement aimé Varen, et n’avait connu que deux autres hommes en dix ans, mais rien qui ait pu marquer l’esprit de Lorren ou de ses sœurs. D’ailleurs, l’adolescent avait toujours mis un point d’honneur à remballer quiconque tentait de s’imposer comme « l’homme de la maison » à sa place. Johanna était trop fière pour imaginer que la seule présence de son père eut sût redresser l’adolescent rebelle, sans compter qu’elle avait toujours fait figure d’autorité, même quand ils vivaient dans la grande et belle villa avec Lui... mais elle savait que Lorren aurait agi différemment s’Il avait été là. Elle ne pouvait souhaiter qu’il revienne. Ne le voulait pas. Mais à chaque fois que son fils rentrait tard dans la nuit (ou tôt le matin), que leurs cris indignés réveillaient la maisonnée, elle se demandait invariablement comment il aurait réagi si, pour une fois, Il avait été celui qui l’attendait là.

Vint le jour où elle cessa d’attendre. Elle était fatiguée de s’acharner à lui faire entendre raison, lui qui avait la tête aussi dure qu’elle ! Lui qui lui ressemblait tant... mais tenait beaucoup de son père physiquement. Cette comparaison avait tendance à l’échauffer plus qu’aucune autre. Alors, le jour où elle était devenue incapable de hausser le ton, le jour où il l’avait défiée en lui reprochant de s’abaisser à accepter l’argent sali d’un père qui ne voulait, n’avait jamais voulu d’eux, elle lui avait demandé ce qu’il aurait fait à sa place. Elle voulait le faire réfléchir.
Il l’avait très mal pris. Il avait hurlé, les filles en avaient pleuré pendant des heures, effrayées et inconsolables devant leur famille qui se déchirait, encore. Et finalement, entre deux insultes, il avait répondu.
« La même chose que lui », avait-il dit.
Et il était parti.

“ On recherche un jeune homme de type matroscien, cheveux noirs, taille moyenne, la petite vingtaine. „


Techniquement, Raff était quatrième à le lâcher, mais Striker accusait toujours Renant. Renant n'était pas particulièrement important, mais il avait sa petite réputation, et c'était LA personne à s'attacher si vous vouliez mettre un pied dans les affaires moins... légales de Sant Poseïnos. Mais qui payaient mieux. Lorren avait tout naturellement été attiré par l'idée. Il était parti de chez lui à seize ans, et pendant un temps, il s’était gonflé de la vanité des jeunes gens émancipés et indépendants. Il avait vite déchanté. Sa vie n’était qu’un enchaînement de petits boulots minables, et il découvrait cette parte de la population matroscienne qu’il ignorait jusque là, inconsciemment protégé par son milieu privilégié. Ce n’était sûrement pas ce à quoi il s’attendait en rêvant de liberté. Il avait pourtant commencé par travailler honnêtement ; il fut serveur dans une taverne, coursier chez une apothicaire, cireur de chaussures dans la rue... mais tout cela ne payait pas bien et Lorren était impatient. Il voulait plus, et il le voulait vite. Il avait rencontré Renant et les autres petit à petit ; Rohd Les-Petites-Affaires, l’aubergiste qui avait été le premier à l’engager, Agripa Senard l’apothicaire, Rose la courtisane, Jimmy le livreur de journaux, qui avait aussi été son collègue pendant un temps, Berthy Qu’un-Œil ou Joe la Frime, et doucement, il avait compris qu’ils avaient tous un pied dans cette seconde vie, moins glorieuse, mais nécessaire à leur survie. Bien sûr, il voulait faire partie de leur monde. Bien sûr, il savait cela stupide.
Bien sûr, il l’avait fait.
Mais Lorren faisait beaucoup de choses stupides.
La suite ? Vous la connaissez.
*
Lorren Striker émergea du lac en crachant ses poumons, trempé, épuisé, les jambes tremblantes et le cœur affolé. Il se mit à courir pour trouver l’établissement de Rohd. Il se jeta sur la porte comme si ses poursuivants étaient toujours sur ses talons. Quelques filles se retournèrent, étonnées. Lorren n’écouta pas les appels du propriétaire et se dirigea immédiatement au deuxième étage du bordel, porte du fond, où l’attendaient Renant et les autres. Il ouvrit le battant à la volée, encore tout essoufflé, et repéra immédiatement le rouquin à l’air prétentieux dans le coin.
« Ah, voilà l’beau gosse ! Alors, comment ça s’est passé ? »
Lorren marcha sur lui et lui colla son poing dans la figure. Enfin... C’est ce qu’il aurait fait si les trois autres gars n’avaient pas anticipé son geste. Ils le retenaient et il se débattait comme un gosse impuissant, rouge de colère, de honte et d’avoir nagé et couru comme un fou.
« Comment ça s’est passé ? Comment ça s’est... Je vais te dire, moi, comment ça s’est passé ! » tempêta Lorren, hors de lui. « J’ai buté un homme, voilà c’qui s’est passé ! Ton pote m’a lâché, une domestique m’a vu, j’ai la Milice au cul ! T’es content ? J’croyais que ça devait s’passer tranquille, T’ES CONTENT ? »
Renant eut l’air surpris, mais pas longtemps. Il haussa les épaules avec un petit sourire désabusé, l’air de dire, je ne comprends vraiment pas pourquoi tu te mets dans cet état.
« Relax, Striker. Tu vas t’y faire. »
Le pire, c’est qu’il avait raison. Lorren se rendit compte que les bas-fonds de Sant Poseïnos grouillaient d’hors-la-loi comme lui, pas foncièrement méchants (pas tous, en tout cas) qui n’avaient pas choisi cette vie mais qui s’en accommodaient parfaitement. Lorren, ou plutôt Striker, comme on l'appelait ici, avant fini par s'en accommoder aussi, et même plutôt bien. Mais jamais il n’avait pas oublié cette fameuse nuit où il s’était jeté dans le lac. Il le regrettait amèrement, il avait culpabilisé, beaucoup. Il était humain, il était honnête, il n’avait jamais voulu faire de mal, pas comme ça, pas prendre la vie d’un autre homme, non, jamais. Il en avait pleuré, il avait imploré la pitié de Vama, il ne s’était jamais senti aussi pieu qu’en cette période de sa vie. Ça le rongeait, au fond, Lorren était quelqu’un de sensible. Mais il ne fallait pas le montrer, c’était une faiblesse que de culpabiliser, la preuve, même son paternel n’avait jamais culpabilisé, il en était certain. Il ne parlait pas de lui, ni de sa mère, ni de ses sœurs. Striker n’avait pas de famille. Striker ne culpabilisait pas.

“ On recherche un jeune homme de type matroscien, cheveux noirs, taille moyenne, la petite vingtaine.
Agression – extorsion – vol à la tire – vol par effraction – violation de domicile – meurtre „

Striker arracha le portrait parmi ceux qui muraient le couloir adjacent au bordel. Tous les mecs avaient leur portrait ici. Ici, tout le monde savait qui vous étiez. Et personne à la fois.
« Qu’est-ce que t’en dis ? »
Il leva l’annonce au niveau de son visage et fixa Rose avec la même expression sérieuse, presque méchante. Il n’avait jamais cette expression en vraie. Quiconque connaissait Lorren Striker aurait ajouté un petit sourire à cet air morose, absolument pas réaliste.
« T’es plus beau là-dessus », ricana Rose. « Ils ont gommé tout tes défauts. »
« Quels défauts ? » s’exclama Striker sur un ton faussement incrédule.
Mais elle avait raison, Rose. On voyait qu’il était mieux sur l’image. Il était comme il aurait dû l’être.
« Bonne soirée ? » enchaîna-t-elle en jouant distraitement avec ses cheveux.
Rose était "la blonde". Striker avait toujours eu une affreuse mémoire des noms, surtout pour les filles, il les reconnaissait à la couleur de leurs cheveux, à leurs yeux ou à de petits détails du genre. Alors Rose était la blonde, avec le sourire en coin et les tâches de rousseurs sur le nez. Striker s’était toujours demandé si elle en avait autre part, mais se payer les services de Rose n’était pas dans ses moyens. Elle était gentille, elle ne rechignait pas à faire la conversation quand elle s’ennuyait et elle lui demandait toujours comment se passait ses journées... ou plutôt ses soirées, vu qu’il ne sortait que très peu de jour. C’était, à peu de choses près, ce qui se rapprochait le plus d’un ami ici. Rose était plus gentille que la plupart des autres filles. Mais pas à ce point. Ils remontèrent ensemble le couloir parsemé d’affiches qui menait à l’entrée cachée du bordel, celle qui n’était pas pour les filles.
« Boaf, rien de spécial. Ça m’casse les c... ça m’les casse de devoir attendre sur Renant, mais j’ai pas l’choix. » Striker essayait de ne pas être vulgaire avec les filles, même si Rose disait toujours qu’on s’en fichait un peu. Mais sa mère l’avait bien éduqué. « L’autre m’a pas contacté depuis. »
Striker avait un contact, un certain Allain Grandsabot qui lui donnait de petits boulots ça et là, de temps en temps. Bizarrement, il lui faisait plus confiance qu’à Renant, qu’il connaissait pourtant depuis plus longtemps. Peut-être parce qu’aucun des contrats de Grandsabot n’avait tourné au meurtre accidentel ?
« Et tes sœurs ? » demanda Rose avec son petit sourire en coin qui avait tendance à l’agacer ; c’était celui qu’elle prenait pour lui rappeler qu’il n’avait pas un rond.
Il haussa les épaules. Il n’aimait pas parler de sa famille, mais Rose avait accidentellement découvert l’existence de Senna et Aloïs un jour où Lorren les avait vues en cachette. Il les voyait souvent. Trop pour leur propre bien. Mais ni elles ni lui n’avaient le cœur à rompre leurs entrevues secrètes.
« Elles vont bien, aux dernières nouvelles. »
Elles lui manquaient terriblement. Et sa mère, aussi, même s’il avait plus de mal à le reconnaître. Elle acceptait l'argent de son père, qui les avait rejetés, qui ne s’occupait d’eux que pour se donner bonne conscience, probablement, alors qu’il devait leur cracher dessus dans leur dos, là-bas, dans sa villa de rêve avec sa vie de rêve et sa famille de rêve. Lorren détestait presque autant le nom des Sheir’Arcath qu’il détestait son père. Et sa mère, sa mère qui acceptait son aide ! Cela le mettait hors de lui. Il ne l’avait plus supporté. Il avait voulu couper les ponts, avec tout ce qui le rattachait à cette vie pourrie par l’argent de son père. Il avait quitté sa mère, et il l’avait traitée de tous les noms. Ce n’était pas une façon de parler à la femme qui vous avait mis au monde.
« T’as des enfants ? » demanda-t-il un peu brusquement.
« Moi ? Tu sais quel âge j’ai ? » ricana Rose en prenant une pose suggestive.
« Mais t’en voudrais, un jour ? »
« Pas avec toi, si c’est c’que t’essayes de m’dire. Quoi qu’avec ton physique et le mien, on pourrait faire de beaux bébés. »
« C’est pas c’que j’voulais dire », grommela Striker en essayant de passer outre la provocation. « Tu crois que t’auras des gosses un jour ? »
Rose lui lança un regard critique.
« Si ça arrive, j’suis pas sûre que ce sera parce que j’l’aurais voulu, Striker. »
« Mais... si ça arrivait... tu crois qu’tu... »

Elle s’impatientait. Striker se mordilla la lèvre et regarda ailleurs, mal à l’aise. Les grandes discussions, ce n’était pas son fort.
« Tu crois qu’tu les aimerais quand même ? Quoi qu’il arrive ? »
Rose afficha un air surpris. Un instant, il crut qu’elle allait encore se moquer de lui. Mais son expression s’adoucit.
« Et toi ? » sourit-elle.
Il ne s’attendait pas à ce qu’elle lui retourne la question, et aussi gentiment ! Pourtant, il avait une petite idée de la réponse... ah. Il ne pouvait décemment pas l’avouer. Il choisit de se défiler, comme d’habitude :
« C’est pas une invitation, j’espère ? Parce que j’suis vraiment fauché, et tu l’sais. C’pas sympa, Rose. »
Elle éclata de rire, évidemment. Ça marchait toujours.
« Fauché, fauché... t’as qu’ce mot-là à la bouche. Ça pourrait être pire, Gueule d’ange. »
Il savait qu’elle n’avait pas tort. Ce n’était pas si horrible. Ça aurait pu être pire.
Il aurait pu dépendre encore de ce père qu’il haïssait tant.
Auquel il pensait aussi souvent qu’à Jace.
Il secoua la tête, salua Rose avec son plus beau sourire (même s’il savait bien qu’elle faisait pas crédit) et frappa de mauvais cœur chez Renant :
« Dis-moi qu’t’as un truc pour moi. »
Le rouquin sourit en le voyant. Vama en soit témoin, il se détestait tellement pour dépendre d’un type pareil, mais il avait une dette envers lui depuis qu’il avait foiré le cambriolage de la villa bourgeoise. Le comble. Et cet idiot de Raff qui s’en était sorti sans rien de plus qu’une petite remontrance, mais où allait le monde ? Striker aurait été à la place de Renant, il l’aurait fait bouffer à une meute de médors enragés. Vama sait qu’on ne fait jamais ce qu’on veut dans la vie, soupira-t-il. Avoir Renant en face de lui avait toujours tendance à exacerber ses mauvaises pensées.
« T’es fauché, beau gosse ? J’te sens hyper motivé ! »
Je suis fauché à cause de toi, ducon. Striker ravala sa colère et se força à sourire, de ce sourire en coin qui trahissait sa nervosité :
« T’sais bien que j’suis toujours au taquet. »
Toujours. Striker pouvait faire n’importe quoi ; il pouvait accepter de dépendre de Renant, supporter que Raff n’ait pas été bouffé par des molosses, et même devenir le meilleur ami gay de Rose si elle le voulait, tout, Vama était témoin, peu lui importait, du moment qu’ils ignoraient autant que lui qui était son père.



Où as-tu trouvé le forum ? On m'a harcelée pour que je m'inscrive. ("On", c'est la joueuse de Skip.)
Première impression : Oh la la ma chérie tou est paaarfaite !
Robin Hobb ça te parle ? "On" me harcèle aussi pour que je lise ses livres.
Tes autres pseudos habituels : Appelez-moi Striker, parce que ça envoie du pâté (en croûte). Et moi, j'aime le pâté en croûte.

Invité

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Posté dans Re: Striker -- on ne va pas mendier sa liberté aux autres : la liberté, il faut la prendre   - Jeu 3 Oct 2013 - 16:44

Bonsoir Striker ! Bienvenue sur IJ ! :violet: 

Ta fiche est vraiment chouette, bon courage pour la terminer ! :youpi: 

Au plaisir de te croiser, si tu passes une fois par Errande !
Talis Hadmas
Citoyen

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Posté dans Re: Striker -- on ne va pas mendier sa liberté aux autres : la liberté, il faut la prendre   - Jeu 3 Oct 2013 - 16:49

Bienvenue sur le forum :wou:
Bon courage pour ta fiche ! =)
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Posté dans Re: Striker -- on ne va pas mendier sa liberté aux autres : la liberté, il faut la prendre   - Ven 4 Oct 2013 - 7:01

Merci pour votre accueil et vos encouragements ! :mumu:
Azaëlle
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Posté dans Re: Striker -- on ne va pas mendier sa liberté aux autres : la liberté, il faut la prendre   - Ven 4 Oct 2013 - 7:35

Bienvenue sur IJ o/
Mais c'est un predef ça *w*

Citation :
(d’ailleurs, il n’a pas d’armoire)
XD LE détail xD

Citation :
Faites-lui donc votre tête de draoma battu
Rooh on est à Matroos tu aurais du mettre huum triqueballe tiens Very Happy /sors/

J'ai hâte de lire l'histoire, ca promet *w*




Skip la Plume

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Posté dans Re: Striker -- on ne va pas mendier sa liberté aux autres : la liberté, il faut la prendre   - Ven 4 Oct 2013 - 7:38

*danse de la victoire*
:danse: :danse: :danse: 

BIENVENUE What a Face
Citation :
Il n’y a pas trente-six tenues dans son armoire (d’ailleurs, il n’a pas d’armoire)
J'ai ris bêtement xD Ça me rassure de sourire toujours autant à tes descriptions faussement sérieuses :heart2: Je ne te dis pas bon courage, tu sais ce que je pense de tout ce que tu écris jeune padawan 7166c'est moche, comme Striker VITE LA SUIIITE :wou:
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Posté dans Re: Striker -- on ne va pas mendier sa liberté aux autres : la liberté, il faut la prendre   - Ven 4 Oct 2013 - 10:09

Bienvenue à toi!

J'ai eu bien du plaisir à lire ce qu'il y avait et comme les autres j'avoue avoir bien ris le détail de l'armoire Very Happy Tout comme la conclusion à plusieurs reprise de l'alcool pour arranger les choses XD
Jack l'Infortuné

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Posté dans Re: Striker -- on ne va pas mendier sa liberté aux autres : la liberté, il faut la prendre   - Sam 5 Oct 2013 - 1:17

Si le reste de l'histoire contient d'autres petites perles comme celle-la, je ne manquerai pas de la lire ;P

Lorren a écrit:
Lorren n’est, au fond, pas quelqu’un de méchant. Et considérant le milieu dans lequel il évolue, cela l’agace au plus haut point.
Mais qu'il vire psychopathe ce petiot *u* !

Bienvenue et bon courage pour la suite !
Invité

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Posté dans Re: Striker -- on ne va pas mendier sa liberté aux autres : la liberté, il faut la prendre   - Dim 6 Oct 2013 - 5:32

Azaëlle a écrit:
Citation :
Faites-lui donc votre tête de draoma battu
Rooh on est à Matroos tu aurais du mettre huum triqueballe tiens Very Happy /sors/
Je n'ai pas pu vérifier sans le site, mais j'ai remplacé. Razz Des idées pour la tête de capri et l'howok mal léché ? xD
Skip --> tu as vu la référence ?
Giacomo --> l'alcool, y'a que ça de vrai ! *paf*
Jack --> ne t'en fais pas, il n'est pas encore complètement au fond du trou, et les gens changent quand ils n'ont plus rien à perdre... (J'dis ça j'dis rien, je n'ai rien prévu de précis encore. Razz)

Merci à tous pour votre accueil et vos encouragements, je les transmettrai au pavé qui me sert déjà d'histoire. *paf*
Esheban Ondeluire
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Posté dans Re: Striker -- on ne va pas mendier sa liberté aux autres : la liberté, il faut la prendre   - Dim 6 Oct 2013 - 9:05

Bienvenuuuuue sur IJ ! Very Happy

Bel avatar, ce sont les demoiselles de Matroos qui vont être contentes.

Bonne chance pour la fin de ton histoire.
Amuse toi bien sur le forum. Smile
Varen Shei'Arcath
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Posté dans Re: Striker -- on ne va pas mendier sa liberté aux autres : la liberté, il faut la prendre   - Lun 7 Oct 2013 - 13:26

Je viens de me rendre compte que je n'ai pas salué mon fils o__o
BIENVENUE GAMIN n__________________________________n

Cette histoire est juste... fabuleuse. J'aime j'aime j'aime j'aime !
Grim Hagen
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Posté dans Re: Striker -- on ne va pas mendier sa liberté aux autres : la liberté, il faut la prendre   - Lun 7 Oct 2013 - 13:35

Bienvenue Lorren !

Miobë pourrait bien t'aimer à la folie. :heart2: 
.........................Ah non, ce n'est qu'un bâtard.

:tourvol: 
Skip la Plume

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Posté dans Re: Striker -- on ne va pas mendier sa liberté aux autres : la liberté, il faut la prendre   - Lun 7 Oct 2013 - 16:08

Lorren Striker a écrit:
Skip --> tu as vu la référence ?
°° Nope, va falloir que tu m'éclaires sur ce point !

J'ai beaucoup aimé ton histoire, et Lorren a la classe je le déteste et je te déteste de faire un pavé qui se lit aussi vite, j'en veux pluuus :wou: Keupine de la taille 9 pour pas faire peur héhé xD
Dommage qu'on se croise pas en rp, mais sait-on jamais, si tu ne sais plus quoi faire de lui, tu peux toujours le ramener à Vanylle What a Face
Invité

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Posté dans Re: Striker -- on ne va pas mendier sa liberté aux autres : la liberté, il faut la prendre   - Lun 7 Oct 2013 - 17:09

Merci ! :heart2:
Varen Shei'Arcath a écrit:
Je viens de me rendre compte que je n'ai pas salué mon fils o__o
Je savais que tu me détestais, papa ! ;___;
Grim --> Lorren pourrait l'aimer à la folie....... mais c'est une Shei'Arcath par alliance. What a Face
Skip --> Jo le clodo ? Razz

Eeet ma fiche est terminée ! J'espère n'avoir laissé aucune incohérence ou incompréhension sur mon chemin pavé de bonnes intentions de pavés. Bonne lecture !
Azaëlle
Chamane

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Posté dans Re: Striker -- on ne va pas mendier sa liberté aux autres : la liberté, il faut la prendre   - Mar 8 Oct 2013 - 7:29

J'ai tout simplement dévoré ton histoire ! Tu écris merveilleusement bien et c'est un plaisir de tout lire. L'histoire est super passionnante bref j'ai un coup de coeur pour ce personnage !
Et les Shei'Arcath sont pas tous mauvais T.T ma pauvre Eshisil a rien demandééé ! (d'ailleurs ca pourrait devenir un rp interessant une rencontre entre eux *a une idée*).

Bref, pour moi c'est parfait o/
Agazhar Börl
Oracle

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Posté dans Re: Striker -- on ne va pas mendier sa liberté aux autres : la liberté, il faut la prendre   - Mer 9 Oct 2013 - 6:49

Bienvenuuuuuuuuuuue (officiellement 8D)

Alors là ! Je suis conquise ! Cette histoire est géniale, un plaisir à lire ** tu écris vraiment bien mais c'est surtout le rythme, l'importance accordée aux perso secondaires et tout qui m'a plu **Je veux connaitre la suite xD
Du coup j'ai rien à redire côté cohérence, c'est tout bon tu as bien saisie l'univers matroscien donc je valide o/
Bon RP :wou:
Invité

On m'appelle Invité

Posté dans Re: Striker -- on ne va pas mendier sa liberté aux autres : la liberté, il faut la prendre   - Mer 9 Oct 2013 - 9:08

Ooh ce joli vert. :mumu:
Merci beaucoup !
Chilali Kohanakishi
Peuplade

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Posté dans Re: Striker -- on ne va pas mendier sa liberté aux autres : la liberté, il faut la prendre   - Jeu 10 Oct 2013 - 17:02

Cette fiche est trop cool ! :geek: 
Ce perso est génial, c'est merveilleusement bien écrit (et j'adore les dialogues XD) et... mais mais mais ! Skip ! C'toi qui l'a ramenée ?! Viens là que j'te bisoute !
:hugy: 

Bienvenue sur IJ ! 8D
Invité

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Posté dans Re: Striker -- on ne va pas mendier sa liberté aux autres : la liberté, il faut la prendre   - Ven 11 Oct 2013 - 16:58

Merci beaucoup ! :heart2: *aime mettre des dialogues partout*
En fin de compte, je ne regrette pas de m'être fait harcelée par Skip ! *patpat* :bravebete: Razz

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Posté dans Re: Striker -- on ne va pas mendier sa liberté aux autres : la liberté, il faut la prendre   -

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