Histoire
Tout commence par un petit air de piano. Quelques doigts se balade, quelques notes qui s'enchaine. Une mélodie caressant les tympans d'un homme. Et lui caressant du regard les mains joueuse d'une femme. Lui était le meilleur ami du cousin de cette fille. Elle était la cousine d'un homme mort. Elle jouait, jouait sur sa mort, jouait la tristesse, jouait pour l'enterrement de ses cendres. Et lorsque sur cette tombe de terre elle planta cette graine, il vit en lui éclore une fleure. Rouge, piquante, belle. Une rose. Elle ne le remarqua pas, elle ne remarquait que le vide, le manque, et il le savait. Lui il voulait combler ce manque, celui la, et les autres. Il voulait la rendre heureuse. Il était amoureux, un peu. Beaucoup.

Il ne la revit pas. Du moins, pendant un moment. Pendant dix ans. Dix longue année ou il l'a aimer, sans jamais la revoir, il avait aimer un souvenir. Mais ce jours la, Dixième anniversaire de la mort de son meilleur ami. Alors qu'il retourne sur sa tombe sylvestre, un arbre robuste a désormais ses racines profondément enfoncer dans le vestiges. Et dans ses branches, la haut, là où on entend les oiseaux, une mélodie. Un violon. Est-elle une déesse ? Que cache-t-elle d'autre ? Quel autre talent ? Elle est là. Son sang ne fait qu'un tour, mais son cœur bas comme jamais. Dix ans plus tard elle n'était que plus belle. Il n'aimait plus le souvenir, le passé, mais bien le présent. Et plus fort qu'avant. Elle semblait concentré, ou perdu. Il ne savait pas trop. Il vit juste une petite perle humide rouler sur sa joue. Il s'assit au pied de l'arbre, écoutant, sans faire un bruit. Il ne voulait pas l'effrayer. Il s’endormit.

Lorsqu'il ouvrit les yeux, elle était encore là, mais elle était descendu, elle était assise, a coter de lui, jouant encore. Il sursauta, paniqua un peu, mais il se sentait comme lourd, enchainer a l'arbre. Ses sentiments l'attachaient a ce lieu. Elle engagea la conversation et plus rien ne les arrêta. Quelque sourires échangés, une longue conversation, une prise de conscience, une déclaration. Il s'embrasse. Une année encore. Une année encore s'écoule et tous les jours ils se voient au même endroit, sous cette arbre, sur ce souvenir, qui ne les attristes plus, ils ressentent un manque, mais quelque chose est venu le combler, pour les deux. Et c'est donc après cette année, au onzième anniversaire, qu'il fit sa demande. Et lorsqu'elle dit oui, il entendit la voix de son meilleur ami le félicité. Comme s'il avait été la, tout le long, pour les pousser. C'est ce jours la, pour cette évènement, que leur corps se mêla pour la première fois, créant ainsi la vie.

C'est ainsi que je suis né. Moi, Theodor ainsi que mon frère jumeaux David, nous somme le fruit d'une union que beaucoup juge magnifique. Moi je pense que toutes les rencontres devraient ce faire ainsi. Neuf mois plus tard donc, nous sommes nés. Ce fut une surprise pour ma mère d'avoir des jumeaux. Mais un bonheur aussi. Mon frère et moi avons donc grandit dans la capital, pas trop loin de la tombe, avec ce grand arbre. Chaque année on allait y pic niquer, en souvenir de sa mort, de la rencontre de mes parents, et de leur mariage. Mon père tenait une belle boutique d'instrument, alors que ma mère était professeur. Notre famille gagnait assez bien sa vie. Certe nous n'étions que de simple citoyen, mais avec une vie aisé et agréable. Voir enviable. Ma mère m’éduqua dans la musique et le savoir, tous les jours elle me ramenait un livre, et moi je me passionnais pour celui la. Mon frère lui s'entrainait a ce battre. Je n'ai jamais compris cet obsession chez lui... La culture ne semblait pas plus l’intéresser que ça. A sept ans je jouais pour la première fois pour un évènement particulier. Un air de piano que j'avais composer avec ma mère, je l'avais nommer "Ema". C'est le nom de la petite sœur dont ma avait accoucher. Je pensais ne jamais avoir a le rejouer pour un grand évènement. Et pourtant, Ema mourut d'une maladie infantile quelque jours après son troisième anniversaire. On l'entera, a coter de l'arbre, le grand arbre à souvenir.  A partir de mes 9ans, ma mère paya un précepteur général pour moi, et un militaire pour mon frère. Mon éducation culturel commença donc.


Quinze ans. Quinze ans que je suis né. Ma vu se détériore un peu plus chaque jours. Et j'ai beau voir des médecins, encore et encore, il ne trouve rien. Mes yeux bleu pâlissaient, perdait de la couleur, de la vie. Et cette couleur emportait ma joie de vivre avec elle. Je ne trouvais plus de raison de sourire, de sortir, ou d'apprendre. Et alors que mes amis perdaient leur virginité, je perdais la vu. Cette même année ma mère accoucha d'une petite fille qu'elle nomma Bella. Je repris Ema au piano pour cet évènement. J'avais tellement l'habitude de le jouer que ma cécité ne fut même pas un obstacle. Et pour la première fois depuis longtemps, un sourire se dessina sur mon visage, mes yeux toujours planter dans le vide. Je passais alors ma vie au piano. Et c'est grâce a ceci que je repris gouts a la vie, bien que cela me pris cinq ans. En même temps, durant ces cinq ans, j'ai appris a vivre avec cette cécité. Me voilà âgé de vingt ans, du tout haut de ma joie de vivre a nouveau, de ma culture, et de mon ambition je deviens alors précepteurs. Je commence dans les hautes familles de la citoyenneté. Petit à petit je me fais une réputation. Pour finalement être engager à vingt deux ans chez des nobles. C'était un petit garçon d'une dizaine d'année. Il était curieux, intelligent et passionné. Être son professeur n'avait rien de difficile. Il a un frère, avec qui je m'entend bien. Très vite nous devenons amis, si ce n'est meilleur ami. Il se nommait Philippe, et je ne sais pourquoi, mais je ressentais bien plus que de l'amitié pour lui. C'était étrange, je tombais amoureux de quelqu'un que je ne voyais pas, et qui est d'un homme. Lorsque j'ai essayer d'en parler a ma mère, elle semblait triste, mais ne m'a rien dis a ce sujet. Je me suis longtemps questionner sur ce sentiment avant de réaliser que si je l'aimais lui, c'est que je n'aimais pas les femmes, et lorsque j'ai eu le malheur d'en parler à mon père, il entra dans une colère impressionnante avant de m’ordonner de ne plus jamais répéta ça, que c'était de l’hérésie.

Philippe et moi avions continuer à nous voir, lui me considérait comme un ami, et moi secrètement je l'aimais. Je continuais de faire cours a son petit frère. Petit frère dont la curiosité et la franchise me percèrent le cœur. Lors d'un cours sur les maladies, me prenant pour exemple, il me dit que j'étais alors une erreur. Repensant au drame, a ce que j'étais, ce que j'aimais, ce que mon père m'a dit. Je suis alors retourner au pied de cet arbre, celui de mon enfance, l'arbre des souvenirs pour y pleurer. Étais je vraiment une erreur ? Je ne savais plus ou j'en étais... J'ai passer la nuit au pied de cette arbre, et au petit matin, en me réveillant. Je vis au loin deux silhouette. Un enfant tenant un bébé dans les bras. Il m'a regarder longtemps avant de me demander d'être fier de moi. A ce moment là, je me réveilla de nouveau, tout ceci ne semblait être qu'un rêve... Philippe me retrouva sous la tombe sylvestre. Il était essoufflé, il avait couru jusqu'ici après avoir découvert ce que son petit frère m'avait dit. Il me tint alors le même discoure, il me demanda d'être moi même, et d'en être fier. J'ai sur le coup hésité a lui avouer ce que je ressentais... Mais j'ai simplement continué de vivre, en étant fier, ou plutôt en essayant. Il arrive parfois que je retourne seul sous cette arbre, pleurer ma vu, ma sœur, mes petits malheurs dans une vie qui semblait parfaite.

L'éducation du petit frère de Philippe était fini, mon travaille aussi. Âgé de vingt neuf ans, je me retrouvais sans travaille. J'avais réussi a me détacher de Philippe, nous n'étions plus qu'amis. Sans ambiguïté. Mais je restais un de ces êtres qui aimais ceux du même sexe. Je restais aveugle aussi. Je restais un homme heureux, trainant quelque boulet de malheur avec lui.