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La main dans le sac | PV Tolgan Isgramor

Invité

On m'appelle Invité

Posté dans La main dans le sac | PV Tolgan Isgramor   - Jeu 26 Déc 2013 - 8:08


La nuit était avancée et fraîche. Les tempêtes glaciales de la saison froide n'étaient pas loin. Pourtant, la peuplade ne laissait d'autre choix que de lutter contre ce froid mortelle. Dehors, exposés aux vents et dangers de l'île blanche. Alors ils chassaient comme ils étaient chassés. Ils se battaient comme ils étaient battus. Et ils volaient sans aucun scrupules ceux qui les rejetaient sans conditions, peu importe leurs actes, peu importe leurs talents, peu importe leurs âges. Tel était la fatalité du déserteur. Mais ces conditions plus rudes qu'aucunes autres ne faisait ils pas d'eux des surhommes ?

C'était ce qu'il arrivait à Ëvolýn de croire. Cette pensée lui donnait le courage d'affronter des combattants bien plus forts et grands qu'elle, de voler une réserve gardée par des molosses armés, de voler une forge brûlante. Ils avaient peur d'eux parce qu'ils avaient réussi à s'affranchir de croyances primitives et stupides, à se libérer du courroux d'un faux dieu et à trouver leur propre force. Ils avaient été forts, les autres restaient faibles. Alors ils luttaient comme des forts pour dérober aux mains des faibles ce qui leur revenait naturellement.

La jeune fille s'approchait de la haute palissade. Deux autres des ses compagnons étaient partis un peu plus tôt pour rejoindre l'opposé de la fortification. Un autre groupe les attendaient un peu plus loin dans un bois. Ils prépareraient la fuite en cas de complications. Ils étaient les plus forts et les plus grands. Les combattants. Ëvolýn et ses collègues étaient agiles, fins et discrets. Les voleurs. Dans d'autres villages, elles seraient entrée de jour et se serait comportée comme une voyageuse de passage, payant ses achats pour voler la bourse par la suite. Ici, à Pleyrion, la déserteuse était bien connu, s'étant déjà fait prendre quelques fois. Alors, elle devait agir au couvert de la nuit, telle une ombre furtive.

Le plus difficile était de grimper la muraille. Très haute et lisse, c'était une entreprise dangereuse et hard. C'était sans compter sur les talents de la petite. Elle avait repéré le meilleur endroit pour passer. Loin des tours et de l'entrée, un haut arbre poussait près et étendait ses branches jusqu'à toucher le bois de la muraille. Arrivée en haut sans un craquement ou la moindre chute de neige, légère comme une plume, Ëvolýn pris son élan et bondis. Elle s'accrocha à l'un des cordages et pris appuis de ses pieds contre le bois. Elle entama alors son ascension.

Endurante et entraînée, Ëvolýn n'était presque pas essoufflée une fois arrivée en haut. Le vent glacé battait son dos, plus fort que jamais. Pendu au rebord, elle se hissa discrètement. D'un coup d’œil elle s'assura que personne ne pouvait la voir. D'un agilité féline, la jeune fille passa par dessus la muraille et se retrouva pendu de l'autre côté. Elle chercha du pied un appuis, un cordage. Une fois trouvée, elle se mis à descendre le plus rapidement possible, vive et précise. Plus longtemps elle resterait dans les hauteurs de la muraille, plus elle aurait de chance de se faire repérer. Son cœur retrouva un rythme normale lorsqu'elle se trouva cachée par les arbres, les guetteurs ne la verrai plus de leurs tours. L'oreille attentive, elle guettait le moindre bruit de pas. Chanceuse en ce début d'intrusion, la jeune fille pu arriver au niveau de grosses branches sans rencontrer d'habitant. Elle se retourna, dos contre la palissade, jugea la distance, pris son élan et bondis. Elle atterri alors sur une branche qui ploya sous son poids. Vive et agile, elle s'empressa de rejoindre le tronc, ne voulant surtout pas briser son appui, ce qui lui vaudrait un débarquement immédiat de gardes.

La voie était libre. Ëvolýn continua alors son chemin. Elle suivait le cour d'eau à quelque mètres, profitant des pins pour évoluer en hauteur. La vie dans la forêt lui avait appris à se déplacer sur les branches aussi habilement qu'un tjanba. De plus, couverte de son manteau de cuir sombre, ses bruits de pas étouffés par ses bottes, elle était parfaitement indécelable.

Après quelque dizaines de mètres, les arbres se firent plus clairsemé. Ëvolýn dut descendre. Loin de son perchoir, la sensation d'insécurité se faisait plus oppressante. Cependant, l'épais brouillard lui donnait une cachette constante. Sur ses gardes, la déserteuse couru silencieuse jusqu'à une première maison. Elle s'adossa au mur. De là, elle aperçut sa cible. Une forge fumait encore à quelques centaines de mètres, un pâté de maison plus loin. La jeune fille décida de contourner le premier, se renfonçant sous le couvert des arbres. Arrivée au second groupement de chaumières, elle longea les murs, baissée au plus bas, prenant garde de ne pas dépasser du nuage de brume, silencieuse comme la brise. Dos au mur, elle pouvait sentir la chaleur. Le feu était si brûlant la journée, qu'il réchauffait parfois la forge plus de deux heures après l'extinction des feux.

Le silence régnait entre les maisons et aucun bruit ne sortait des murs. Seuls le clapotis du ruisseau tout proche venait rompre la paix de la nuit. La nuit, le domaine des voleurs. Ëvolýn jeta un dernier coup d’œil avant de plonger par dessus l'établis et de pénétrer dans la forge. Une fois à l'intérieur, elle n'enleva ni sa capuche, ni le tissus noir qui cachait son visage. Si quelqu'un arrivait elle devait être capable de sa cacher le plus efficacement et vite possible. Elle jeta un œil à la charpente et se dit qu'elle pourrait toujours y grimper. Place à la rapine !

Une grosse ceinture pleine de sacoches et d'attaches entourait sa taille. Une autre faisait le tour de son buste et  une large sangle sur ses épaules croisait son torse. Pour la mission, elle s'était allégée de tout objet superflu, ne gardant sur elle qu'une dague et un couteau au-cas-où. De toute façon, elle aurait bien fait de remplir ses ceintures de nombreuses armes. Cependant, il fallait tout d'abord remplir le sac de minerai. Ce serait le plus lourd, mais elle n'aurait pas à le transporter jusqu'à la muraille. Quelqu'un d'autre viendrait les chercher le lendemain dans une cachette non loin de là. Elle ouvrit alors un coffre et s'empressa d'enfourner son contenu dans le sac, prenant garde de ne pas faire trop de bruit. La forge n'était pas trop exposée aux regards, mais la nuit n'étant pas très avancée, il serait facile de réveiller quelque légers dormeurs.

Le sac remplis, elle le ferma avec une corde et se tourna vers les armes accrochées au mur. Elle posa sur l'enclume une peau et y déposa trois belles épées ainsi qu'une hache de bonne facture. Elle rabattit la peau sur les armes et sangla bien le tout. Elle se tourna ensuite vers une table sur laquelle était disposée de nombreuses dagues et couteaux. Elle commença à en passer quelques unes à sa ceinture quand un bruit la tira de ses affaires. Un bruit bien trop proche. Elle n'avait pas à lever les yeux pour savoir que c'était trop tard. Elle était prise la main de le sac.
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