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Session de tortures et aveux difficiles

Nausicäa l'Indomptable
Forban du Désert

On m'appelle Nausicäa l'Indomptable


Infos Personnage
RANG: (joueurs que votre personnage à renconter en RP)
VILLE & APPARTENANCE : (ex : Muertiga - Les Gargans
MON AGE : 23
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PSEUDO HABITUEL : Azaëlle/Johnny/Lalah/Skye
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Posté dans Session de tortures et aveux difficiles   - Jeu 12 Jan 2012 - 4:11

Nausicaä était assise devant la cellule depuis 45 minutes. Elle somnolait légèrement, sa tête appuyée contre le mur. Il faisait plutôt frais mais une odeur nauséabonde se faisait ressentir dans toutes les cellules. Résultats de cadavres en décomposition surement.

La jeune Forban avait subit un combat éreintant alors qu'elle était partie chasser. Pour une fois, elle avait décidé de ne pas emmener avec elle son beau félin Sharkan et elle s'en voulait assez de cette décision. Au cœur du désert, elle était tombé sur un homme, forban par son apparence, qui ne lui avait laissé aucun répits. Néanmoins, elle avait finit par s'en sortir vivante et surtout victorieuse. Mais l'homme lui avait laissé de nombreuses séquelles, comme les trois marques qu'elle avait dans le dos. Par vengeance, après l'avoir assommé, elle l'avait trainé jusque dans le col. Chose pas très aisée, mais la rage était plus forte que l'épuisement. Et puis, elle ne manquerait pas une occasion de montrer à tous de quel bois elle se chauffait !

Nausicaä eut un frisson qui la réveilla brutalement. Elle s'était endormie un peu trop profondément cette fois ci. Elle tourna la tête faisant craquer tout son cou avant de s'étirer tel un félin. Elle tendit le bras vers la droite et attrapa une gourde à moitié rempli d'eau. Elle en but une bonne partie avant de s'en verser sur les mains. Elle se les nettoya avant de se toucher sa blessure du dos. Elle sentait sa chair à vif et enflée. Le sang avait fini par cailler laissant transparaitre de grosses croûtes épaisses et suantes. Elle fit une moue de dégout avant de balancer la gourde à terre.

La jeune femme se leva et s'approcha de la cellule. L'homme était toujours à terre, les mains attachés dans son dos, seul ses pieds étaient en libre mouvement. Elle se demanda dans combien de temps il se réveillerait et dans combien de temps Trias arriverait-il. Elle voulait faire justice elle même mais souhaitait aussi exterminer tout son Clan. Il était claire que l'homme dont elle ne connaissait toujours pas le nom, venait d'un Clan différent que le sien. Il n'arborait pas les couleurs du Clan et le fait même de lui avoir demandé son prénom tantôt était une preuve en soit. Qui donc ne savait pas qui était Nausicaä ?

Sur un coup de tête, elle vint ramasser la gourde presque vide et verser le peu d'eau qu'il restait sur le visage du prisonnier, espérant ainsi le réveiller. Elle l'entendit grommeler et marmonner pour lui même, mais aucune autre réaction vint. Elle l'avait peut-être frappé un peu trop violemment après tout. Lassée d'attendre encore, elle revint s'assoir contre le mur, un genoux relevé vers elle. Elle fixait la cellule et donc son "prisonnier". Il ne lui restait qu'à prier, pensa t-elle.
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Posté dans Re: Session de tortures et aveux difficiles   - Jeu 12 Jan 2012 - 10:54

Parmi les nombreuses choses que Trias n'aimait pas faire, se faire réveiller en pleine sieste pour aller torturer un prisonnier à l'heure où habituellement il mettait quelque chose dans son estomac occupait une place de choix.

Son clan était réputé pour ne jamais faire de prisonniers, quitte à devoir tuer tous ceux qui se mettaient en-travers de leur route, ce qui expliquait l'état de délabrement avancé des cachots qui avaient peu l'occasion de servir. Mais Nausicäa n'était pas originaire du clan, pas plus que ne l'était le prisonnier en question. Et Trias n'était pas prêt de passer sur un affront fait à sa belle-soeur, aussi tendues puissent être leurs relations.

Et puis, Il était étrange qu'elle se fasse attaquer par un autre clan, tout de même. Elle était plutôt connue, et normalement les clans plus petits ne s'en prenaient pas à eux. Peut-être que les tempêtes de sables à répétition et totalement hors-saison qui les empêchaient tous de faire des raids sur Korrul alors qu'ils auraient dû se remplir les poches, les ayant énervés et confinés ensembles, avaient rendus toute cette faune des bas-fonds de l'humanité encore plus agressive que d'habitude....


Ce qui n'empêchait en rien Trias de n'avoir aucune envie de torturer un prisonnier probablement déjà bien malmené. Il n'y avait rien de drôle à tabasser quelqu'un qui ne pouvait pas se défendre, encore moins si on passait en second.

Le chef du clan avait dit que sous sa direction, on verrait tous les forbans sous la même bannière pour vaincre définitivement les veilleurs pourpres. Par l'unification ou la domination. Clairement, ce n'était pas à l'ordre du jour. Sans parler de ses propres talents de diplomates plutôt aléatoires et de sa forte propension à ruiner de potentielles alliances en violant la fille du chef. Ou le fils. Ou la femme, si elle était suffisamment jeune.

Trias entra dans la pièce pour voir Nausicäa tenter sans succès de réveiller sa prise. La voyant se rasseoir l'air déçue, il s'annonça d'un grognement avant de prendre la parole d'une voix douce et plus réveillée qu'il ne l'était réellement:

"Me voilà. Visiblement j'ai pas été trop long vu que la belle au bois dormant ronfle toujours. Explique-moi mieux ce qui s'est passé, j'ai eu une version raccourcie. Qu'est-ce que qu'il nous veut à ton avis? Et qu'est-ce-que tu veux que je fasse d'une bouche en plus à nourrir ? "

Il regarda la femme de son jumeau d'un air grave, avisant ses blessures. Il lui aurait bien proposé de s'en occuper avant qu'elles ne s'infectent totalement, mais il était à peu près sûr de froisser sa fierté, et de se prendre quelques coups au passage. Il était probablement plus prudent de laisser son frère s'en charger.
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Posté dans Re: Session de tortures et aveux difficiles   - Jeu 12 Jan 2012 - 14:05

De l’eau. Il avait soif. De l’eau. Sa bouche était pâteuse, à cause du sable, du sang qui coulait dans sa gorge lentement, et de cette langueur lourde, presque comateuse qui l’engourdissait tout entier. « De l’eau Serret. » Il n’y avait pas besoin de dire merci. Le fond de ses yeux était blanc. Blanc comme la mer. Blanc comme le ciel. Et son nom ? Son nom signifiait « Argent » dans la langue d’Antan. Elle était noble. Il marchait dessus. La noblesse n’était pas commerciale. L’eau. Il aurait put boire toute l’eau de l’Oasis. L’Oasis, il s’y était déjà rendu une fois. Personne ne le savait. Il n’avait pas le droit. Il l’avait fait. L’eau. Il lui fallait cette eau. Il y avait à l’arrière de sa tête une énorme sangsue, qui pompait puissamment tout le sang de ses artères et l’élançait terriblement. Un gros insecte, une chose. Le ciel avait rosit. Rosit parce que la chose à l’arrière de sa tête était nue. Nue comme un ver. Ver ? C’était donc un ver. Et Serret, et l’eau ? Que faisait-elle ? Quand viendrait-elle ? « Serret ne viendra pas ». Si il retirait le Ver, peut être pourrait-il boire son propre sang. Le sang désaltérait-il ? Il n’avait jamais essayé. La mer se tordit. De l’eau. L’eau, il aurait donné un bras pour en avoir ne serais-ce qu’une goutte. Une minuscule goutte dans laquelle il voulait se noyer, avec laquelle il voulait s’étouffer. Il ne savait pas nager de toute façon. Nager ? Le désert. Nager non. Voler oui. Voler il savait. Voler, ça lui donnait l’impression d’être le maître. L’impression d’exister. Il existe dans ce désert. Le ver vient de se coller le long de son épine dorsale. Le ver. Le désert. Le ver. Le désert. Le ver. Le désert. Le ver. Le désert. Le ver. Le désert. Le ver. Le désert. La fille. Le ver. Le désert. La fille. Le ver. Le désert. Le ver. Le désert. Le ver…et la fille.

L’eau. Enfin. Le ciel timide, la sangsue le long de son échine, et l’Oasis quittèrent son esprit, il émergea de son délire. Il ne voyait rien. Il ne sentait rien. En réalité il ne voulait pas ouvrir les yeux, et quoiqu’il fasse il n’avait jamais eu un odorat très développé pour un forban du désert, c’est à peine si il pouvait identifier sa propre odeur. Il entendait son sang battre à ses oreilles, et progressivement, la douleur sournoise de ses blessures revenir. Sa bouche était toujours aussi pâteuse, ses bras gourds et tordus dans un angle qui n’avait rien de naturel. « … en plus à nourrir ? » Cette voix. Elle lui rappelait quelque chose…mais quoi ? En tout cas, ça ne pouvait pas être Serret. Dans un dernier élan, las de sa léthargie, il secoua violement la tête, se cognant contre le sol dur. Sa passivité l’énervait, l’énervait à tel point qu’il ne tarda pas à ouvrir les yeux, d’un seul coup, sans prendre le temps de s’adapter à la luminosité ambiante, il essaya de se redresser à l’aide de ses mains, mais elles ne lui obéirent pas et il dû rester allonger, face contre terre, coupé dans son élan. Il lui fallut quelques minutes pour réaliser qu’elles n’étaient pas libres. Que cet endroit n’avait rien à voir avec le désert korrulien, et qu’il n’était pas seul. Il avait sa fierté. Et qu’est-ce qu’un homme à terre, si ce n’est un homme vaincu ? Il se contorsionna, avec ou sans mains, il demeurerait debout. Ca n’avait rien d’une partie de plaisir, et c’était tout sauf gracieux, mais il finit tout de même par retrouver son équilibre suffisamment longtemps pour crocheter ses pieds et se relever, à hauteur d’homme.

Il ne distinguait que des ombres. Une grande, et une plus petite, à l’autre bout de la pièce, qui ne semblait pas s’intéresser à lui. Il glissa, de sa démarche étrange jusqu’aux barreaux qui se trouvaient là, sa respiration forcée par la fatigue, pas calme pour un sou, et pourtant immobile, cherchant d’un regard qu’il espérait accommoder une échappatoire à ce qui lui semblait être un traquenard.

Citation :
Hrp: Pas trouvé de soundtrack potable. è3è A vous de jouer les gars.
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Posté dans Re: Session de tortures et aveux difficiles   - Dim 15 Jan 2012 - 15:14

Jude était en pleine discussion avec le mécano du clan au sujet des pièces rapportés d’Ofgar. Lorsqu’il fût interrompu par Lars. Un gros balourd appartenant au clan. Plus utile par ses muscles que par sa tête. D’après le rapport de Lars : Nausicäa->attaqué-> a fait un prisonnier d’un clan adverse-> Jude doit aller au cachot.
Jude était resté impassible pendant le rapport de Lars, n’acquiesçant qu’à la fin du discours du barbare, salua le chef mécano avant de quitter les deux hommes. Jude prit la direction des cachots lugubres de Muertiga.

Jude y retrouva les deux seuls membres de sa famille. C’était d’ailleurs assez ironique de les voir réunir eux qui se chamailler pour un rien. Ce qui indiqua que la situation était prise au sérieux par Trias. Jude en s’approchant, vit l’état de sa compagne. Elle semblait exténuée, des égratignures parsemés son corp félin. La grimace qu’elle lui fit quand il posa sa main dans ses cheveux à son habitude. Il lui fit signe de se retourner, elle s’exécuta en bronchant et souleva sa longue tignasse. Jude vit avec horreur ce qui la faisait souffrir. L’énergumène qui se trouvait dans la salle à côté avait osé souillée le corps de sa dulcinée en lui faisant sa marque entre les omoplates.

Une rage froide montée en lui, cependant Jude devait d’abord faire face aux priorités. Nausicäa avait besoin de pansé ses blessures que cela lui plaise ou non. Jude lui agrippa le poignet, pas assez pour la faire souffrir, mais suffisant pour la conduire à leur troglodyte.

-« Trias je te laisse la vermine sous surveillance.»

Jude espéra que Trias lui laisserait un morceau du prisonnier afin de corriger l'insolent, le temps qu’il soigne sa femme.

Jude et Nausicäa remontèrent les escaliers, puis se dirigèrent jusqu’à leur quartier. Là-bas, Jude la fit assoir sur le lit conjugal, puis alla chauffer de l’eau et des tissus propres. Une fois prêt, il la rejoignit se plaçant derrière elle, faisant face à ce sigle sanguinolent.

-« Bon maintenant raconte-moi ce qu’il s’est passé, avant qu’on y retourne voir cette idiot, ne t’en fait pas, je te laisserai faire ce que bon il semble de lui. Je ne pense pas que Trias en sera vraiment offensé.»

Il inhiba d’eau un torchon propre. La plaie n’était pas belle et du sable s’était infiltré dedans. Jude entreprit de la nettoyer, avant de placer un onguent pour faciliter la cicatrisation.
Nausicäa l'Indomptable
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Posté dans Re: Session de tortures et aveux difficiles   - Lun 16 Jan 2012 - 4:50

L’entrée de Trias l’empêcha de sombrer une nouvelle fois dans le sommeil. Ce dernier se dirigea d’un pas vif vers le prisonnier puis commença sa jérémiade de reproches. La jeune forban n’avait fait appelle à lui que par dépit et non par envie. Les relations avec son « beau-frère » avait toujours été compliqué. Il n’avait jamais été dupe et n’arriver pas à avoir confiance en elle. En même temps, il avait raison. Nausicäa était du genre à berner les gens sans mauvaise conscience.

Nausicäa souffla un coup et alla répondre à la question de Trias lorsque Jude entra dans la pièce. Comme à son habitude il était silencieux mais l’air grave. Il s’approcha vers elle et lui demanda –enfin ordonna – de se retourner. Avec nonchalance elle se retourna, souleva ses cheveux avec une grimace. Elle n’avait toujours pas eut l’occasion de pouvoir admirer cette monstrueuse blessure mais le simple fait de sentir sa chair à vif lui suffisait pour le moment. Elle sentit une bouffée de colère envahir le corps de son époux et pouvait sans peine deviner ses pensées. Puis il lui attrapa le bras avec cette force insoupçonnée qui lui allait si bien. Nausicäa ne voulait pas quitter son prisonnier, elle eut un mouvement de recul mais la poigne de son compagnon était ferme. Elle renonça à lutter, la force lui manquant. La jeune femme n’aimait pas être traitée comme ça. Elle n’aimait pas qu’on lui dicte ce qu’elle devait faire et qu’on prenne les décisions à sa place. Malheureusement pour elle, Jude avait une fâcheuse tendance à faire d’elle ce qu’il voulait sans qu’elle ait son mot à dire. A force d’années de vie commune, elle avait appris à faire profil bas et à tirer avantage de cette situation. Mais à ce moment précis, son autorité l’exaspérait grandement.
Néanmoins, elle suivit docilement Jude, laissant son prisonnier avec regret. Ils arrivèrent dans leurs quartiers qui fort heureusement n’étaient pas très loin des cachots. La salle était assez grande et au milieu de la pièce se trouvait un très grand lit. Jude fit assoir Nausicäa sur le rebord puis lui demanda de s’expliquer.

« Je suis partie chasser ce matin hors du Col comme souvent. L’homme est arrivé et a voulu prendre ma proie. Je me suis défendue. C’était ma proie pas la sienne. J’ai remarqué qu’il n’abordait pas les couleurs du Clan et puis il ne savait pas qui j’étais. » En disant cette petite phrase, elle eut un sentiment de fierté qui la fit sourire. « Bien entendu il n’a rien voulu entendre et par conséquent, j’ai dû défendre mon repas. Je dois reconnaître que s’était un bon combattant. D'ailleurs ça me fait penser que je n'ai pas pu récupérer mon repas. En plus de m'avoir fait perdre mon temps il m'a fait perdre mon gibier » Il était rare que Nausicäa dise du bien de ces adversaire mais le constat parlait tout simplement : des blessures.

Elle grimaça un instant lorsque Jude passa de l’eau chaude sur une de ses blessures. Elle se sentait soudainement lasse et fatiguée. Ses jambes commençaient à trembler et elle plaqua les mains dessus pour les retenir. Elle n’aimait pas montrer de la faiblesse. Elle aurait été seule, elle se serait allongée dans un bon bain – privilège dû à son statut- et se serait endormie dedans. Mais elle n’avait pas le temps pour cela. Il fallait qu’elle retour voir le prisonnier et avoir des informations sur son Clan.
Nausicäa jeta un rapide coup d’œil à Jude qui paraissait impassible. Il avait le visage fermé comme toujours mais une légère tension émanait de lui.
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Posté dans Re: Session de tortures et aveux difficiles   - Lun 16 Jan 2012 - 13:24

Trias regarda son frère partir avec sa femme, étouffant une violente vague de jalousie dans un nouveau grognement.

Il ne savait pas pour combien de temps, mais il était seul avec le prisonnier. Qui semblait dans un plus sale état encore que Nausicäa. Raison de plus pour ne pas avoir confiance en elle. Et pour respecter ses talents de combattante, aussi.

Le chef des gargans s'approcha de l'étranger, notant d'un regard qu'il s'était délié les pieds sans faire de remarques, et s'accroupit devant lui, les coudes posés sur les genoux, démontrant une nouvelle fois qu'il était parfaitement capable de toiser quelqu'un même sans profiter de ses presque deux mètres de hauteur, bailla à s'en décrocher la mâchoire et soupira, blasé plus qu'énervé:

"Pfffff.... Quelle connerie tout ça....tu peux parler ? "

Regard interrogateur à l'intéressé synchronisé avec les trois derniers mots. Trias avisa la gourde qui trainait à ses pieds. Vide.

"Si t'as soif, j'crois qu'c'est trop tard. Si t'as mal, j'vais pas jouer les infirmières, ça servirait à rien vu que ma très chère belle-soeur va gueuler si je la laisse pas te tabasser. C'est elle qui t'as fais tout ça ? "

Trias savait qu'il parlait tout seul. Mais il était victime d'un ennui terriblement profond et n'avait pas spécialement envie de taper le chef du clan d'à-côté. Que les multiples ornements de plumes trahissaient. Comment avait-il pû passer à-côté d'ailleurs ?

Nouveau soupir.

"Pfffff.... réponds-moi, Pilgrim: c'était une déclaration de guerre ou juste une vengeance pour ce que j'ai fais prendre à ta sœur ? "

En fait, étant donné que Pilgrim avait déjà quitté les lieux lorsque Jude et lui étaient arrivés, Trias était persuadé que le chef adverse n'était même pas au courant du viol de sa soeur à de multiples reprises. Si il y accordait la moindre importance, s'entend. Dans la catégorie des plus parfaits enculés, Pilgrim était franchement réputé au col. C'est dommage, Trias était persuadé qu'ils auraient pus bien s'entendre s'ils n'avaient pas été dans des camps opposés.


Mais Trias pensait souvent ça de ses victimes, alors, ça ne comptait pas vraiment, non ?
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Posté dans Re: Session de tortures et aveux difficiles   - Ven 20 Jan 2012 - 4:14

Pilgrim suivait le balai des ombres massives d’un œil vitreux. Il ne comprenait pas grand-chose à la situation si ce n’est qu’il était enfermé avec des personnes qu’il ne connaissait pas. Il détestait être enfermé. Les étrangers lui inspiraient une méfiance souveraine. Mais il n‘extériorisait pas. Il écoutait, regardait, et attendait. L’un d’entre eux était près. Trop près. Si près de lui à présent qu’il aurait pu lui allonger un revers avec la simple longueur de son avant-bras. « Si t'as soif, j'crois qu'c'est trop tard. Si t'as mal, j'vais pas jouer les infirmières, ça servirait à rien vu que ma très chère belle-soeur va gueuler si je la laisse pas te tabasser. C'est elle qui t'as fais tout ça ? » C’était snob. Cette voix lui disait quelque chose, il n’arrivait pas à mettre le doigt dessus. Pathétique jusqu’au bout. Une belle-sœur ? Répondre ne lui inspirait aucun intérêt. Soupir. « Pfffff.... réponds-moi, Pilgrim : c'était une déclaration de guerre ou juste une vengeance pour ce que j'ai fais prendre à ta sœur ? » « Qu’est-ce que t’a fais à ma sœur ? » L’instant d’après il s’était redressé à la hauteur de son interlocuteur avec une dextérité qui n’avait rien de naturelle. Son esprit n’avait plus rien de catatonique, il y voyait beaucoup plus clair, voir même un peu trop.

Les coins de sa bouches tressaillaient, ses narines frémissait, il demeurait sourd aux protestations de ses muscles raides. Pas que Pilgrim est eu de l’affection pour sa sœur, c’était presque sa putain. Mais ils étaient du même clan, ils avaient le même sang, et violer sa sœur c’était comme lui faire un doigt à lui. Il empoigna les barreaux avec une force telle qu’il aurait aisément pu briser ses propres ligaments dans l’entreprise, son visage déformés par la marque du métal froid qui s’écrasait contre ses mâchoires. En cet instant il ressemblait d’avantage à une bête qu’à un homme. Le sentiment d’être insulté était plus fort que la surprise d’être appelé par son nom, et son premier réflexe fut de planter son regard transporté par la folie dans celui de l’homme de l’autre côté des barreaux. C’était un test, une règle tacite de petite frappe, il n’appartenait qu’à Trias d’y répondre ou d’échouer.

Après un moment de flottement, il finit par lâcher sa prise, ses mains exsangues. C’était pathétique, un peu comme si dans son désir d’en découdre et de faire payer aux autres le prix fort il se consumait lui-même.
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Posté dans Re: Session de tortures et aveux difficiles   - Ven 20 Jan 2012 - 16:15

Jude écouta attentivement le rapport que lui faisait Nausicäa. Il n’émit aucun commentaire jusqu’à ce que sa compagne ait terminé. Pendant ce temps, il continuait de nettoyer et panser sa blessure. Il y plaça son onguent pour refermer proprement la plaie et que celle-ci cicatrise bien. Une fois fait il observa le travail accomplit.

Malgré tous ses efforts, le « P » restera gravé entre ses omoplates. Le prisonnier devra payer pour cet affront. Emasculait puis accrochait à un rocher lorsque l’astre brulant était à son zénith, semblait un châtiment à la mesure de Jude. Il n’éprouvait aucun plaisir à faire souffrir ses adversaires, mais Jude avait rapidement appliqué les lois au sein du col. Il avait aussi vite compris que c’était un moyen rapide pour être craint et respecter dans ce lieu.

Son ange dans cet enfer se retourna soudainement cherchant certainement une réaction de son époux. Comme à son habitude Jude ne retransmettait rien de ce qu’il éprouvait. Néanmoins, elle lui avait indiqué que l’homme enfermé dans le cachot, était bon combattant. Ce n’était donc pas un simple vagabond qui s’était aventuré trop près du col. L’homme était suffisamment entraîné pour mener un conflit en plein désert, il ne pouvait s’agir que d’un forban. Un forban qui s’attaque un Gargan qui plus est la femme de Jude, était soit terriblement audacieux, soit suicidaire.

-« Bien j’ai fini, je te conseillerais du repos mais ça serait t’offenser. De plus ton prisonnier t’attend encore dans sa geôle.»

Jude se leva du rebord du lit, rangea les affaires médicales dont il s’était servi. Nausicäa était au seuil de la porte à trépigner d’impatience. La torture pouvait véritablement commencer.
Nausicäa l'Indomptable
Forban du Désert

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Posté dans Re: Session de tortures et aveux difficiles   - Sam 21 Jan 2012 - 11:21

Malgré son silence, Nausicäa pouvait sentir son mécontentement. Lorsque Jude examina sa plaie nettoyée, tous les muscles de son corps se raidirent ce qui donna des frissons à la jeune femme. Elle voulait pouvoir voir elle aussi sa blessure et s’assurer que ce qu’elle avait cru sentir était faux. Hélas, l’absence de parole de son compagnon en disait plutôt long. Il se leva brutalement en déclara qu’elle avait besoin de repos. Bien entendu, il l’a connaissait assez pour ne pas lui imposer cette recommandation ce qui réjoui fortement la jeune forban. Nausicäa se leva et avec rapidité alla jusqu’au seuil de la porte. Elle lança un coup d’œil suppliant à l’encontre de son époux comme pour avoir son accord puis ouvrant la porte d’un coup sec, elle s’engouffra dans le long couloir.
Tout en marchant, elle réfléchissait aux types de tortures qu’elle pourrait lui faire subir. Mais avant cela elle voulait l’entendre, connaitre son nom et son clan. Ensuite elle pourra s’attarder à des jeux de tortures plus surhumains les uns que les autres. Et une fois que le forban sera mort, elle irait directement chez son clan pour déposer la tête de leur ancien camarade. Cette perspective très barbare parut la réjouir et elle s’autorisa un sourire suivit d’un petit rire sadique.

Nausicäa arriva devant la porte des cachots et l’ouvrit brutalement. Elle trouva ainsi Trias en grande discussion avec son prisonnier ce qui ne lui plaisait guère. Mais Trias était son « chef » malgré tout et elle lui devait un minimum de respect. Bien qu’elle soit l’épouse de son frère, cela ne lui assurait pas pour autant de rester en vie en cas d’irrespect. Elle retint donc la série d’insultes qui lui vint et se glissa discrètement devant la cellule. Le Forban était debout et dans un piteux état. Du sang coulé de part et d’autres, son visage était séché par le sable mais son regard était bel et bien toujours là. D’une intensité flamboyante, une étincelle de rage illuminée ce regard malicieux. Nausicäa eut un léger mouvement de recul par reflexe. Puis avec vivacité, elle se retourna vers Trias et déclara haut et fort :

« C’est mon prisonnier. J’ai le droit d’en faire ce que je veux. » Bien que sa voix fut sure, il n’en restait pas moins que la jeune femme appréhendait toujours la réaction du colosse. A son entré, elle avait cru entendre Trias appeler son prisonnier par son prénom mais elle n’en était pas sure. Elle jeta un rapide coup d’œil à Jude puis reporta son attention sur son prisonnier. Ce dernier la regardait fixement.
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Posté dans Re: Session de tortures et aveux difficiles   - Dim 22 Jan 2012 - 11:05

D'un pas sautillant, Loth pénétra dans l'ombre de la grande arche qui faisait office d'entrée au plus grand clan forban : Les Gargans. Le vent du désert l'avait guidée jusque là, et elle s'était laissée conduire docilement, toujours confiante dans ses choix. Elle arrivait par l'est, ce ne fut donc qu'au niveau de l'arche qu'elle vit la trainée de sang sur le sable. Un bon présage à ses yeux. Elle pénétra donc dans le territoire des Gargans avec un petit sourire ravi. Quelles bonnes surprises lui réservait la cité de Muertiga ?
Comme à une chasse aux trésors, la fille corbic suivit la trainée sur quelques mètres, dansant plus qu'elle ne marchait. Ces yeux pétillèrent lorsqu'elle découvrit une plume engluée dans le sable et le sang. Avec une délicatesse exagérée, elle se pencha et la ramassa. A hauteur des yeux, elle la fit tourner entre ses doigts et admira les coloris si différents des siennes.
La jubilation fit encore plus briller ses yeux mauve. Après tant de journée d'ennui, la forban se délectait de ce que lui réservait le "trésor" de sa nouvelle chasse en territoire Gargan.
Sa piste la conduisit à l'intérieur d'une grande construction à même la montagne, creusée par leur ancêtre plusieurs siècles auparavant. Du moins, c'était ce que la corrosion de la pierre indiquait. A l'intérieur, il faisait plus frais, mais les alentours étaient toujours aussi désert. Une autre plume cendrée, plus grande cette fois, l'attira dans l'antre de Muertiga comme une vulgaire proie.
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On m'appelle Invité

Posté dans Re: Session de tortures et aveux difficiles   - Lun 23 Jan 2012 - 13:50

« C’est mon prisonnier. J’ai le droit d’en faire ce que je veux. »

L'idiote. La probablement très forte, très respectable pour ses talents de combattante, très dangereuse et très instable, mais surtout la très idiote Nausicäa.

Trias se releva brusquement, passant à peine à quelques centimètres de Pilgrim avant de le dominer de toute sa taille sans lui lancer un seul regard, et se retourna vers sa belle-soeur en lui intimant d'un geste de le suivre dans la pièce d'à-côté.

C'était imprudent de laisser Pilgrim seul. Surtout les pieds déliés. Surtout avec ces vieux barreaux qui ne tenaient pas des masses. Lui-même ne représentait pas un grand danger dans son état, mais il était extrêmement improbable qu'un chef n'ait pas d'alliés pour venir le délivrer.

Mais ça, c'était le problème de Nausicäa. Trias avait d'autres problèmes à régler bien plus importants qu'une fuite de prisonnier. Comment éviter une guerre totale avec le clan de Pilgrim par exemple, au moins le temps de finir de construire leurs vaisseaux qui leurs assureraient un avantage énorme sur les autre clans. Ils avaient trop à piller chez les Korruliens pour prendre le temps de faire la guerre aux autres forbans.

Et Nausicäa qui avait tabassé le boss du clan qui jusque-là se tenait le plus tranquille et l'avait foutu dans une cellule à moitié inconscient, en plein milieu de leur repaire qu'aucun clan ennemi n'avait jsuque-là réussit à pénétrer. Il ne pouvait pas raisonnablement lui en tenir rigueur, mais Trias n'était pas vraiment connu pour être raisonnable.

Il sorti de la pièce, la jeune femme sur ses talons, et se planta devant elle, avant de murmurer d'un sérieux inhabituel:

"Tu sais au moins à qui tu as à faire là ? "

"Et dans quelle merde tu nous as foutu" termina-t-il mentalement.
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Posté dans Re: Session de tortures et aveux difficiles   - Mer 1 Fév 2012 - 13:36

Bon dieu ! Jude détestait la situation qu’il avait sous les yeux. Les deux êtres qui comptaient le plus à ses yeux avaient pris l’habitude de se déchirer dans des querelles futiles. Leur caractère bien trempé ainsi que leur piètre talent de diplomate n’arrangeait en rien les choses. Le pire dans tout ça c’était que Jude servait bien évidement de médiateur.

Jude hésita à répliquer qu’il s’agissait surement de l’une des nombreuses conquêtes amoureuses de son frère. Cependant l’attitude sérieuse (très paradoxale d’ailleurs) de son frère le fit se raviser.

Cependant la situation ne prêtait pas à faire des devinettes. Si l’individu avait une quelconque hiérarchie au col de Muertiga. Il fallait se débarrasser de lui rapidement avant que les ennuis commencent. Jude allait encore devoir être résoudre la situation.

-« Trêve de chamaillerie Trias et Nausicäa ! Quel est le nom de l’individu dans la salle d’à côté ? S’il a une quelconque importance, le temps nous presse. » Sa voix était calme mais ferme, les circonstances l'exigeaient.

Nausicäa n’aura surement pas sa vengeance tant espéré. Si le prisonnier annonçait une menace pour les Gargans. Il faudrait effacer toutes traces de son passage dans le secteur. Ce qui impliquait une exécution rapide caché du public. Le corps serait ensuite jeté en pâture aux ugrons du clan.
Nausicäa l'Indomptable
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Posté dans Re: Session de tortures et aveux difficiles   - Ven 3 Fév 2012 - 3:13

Nausicäa étudia longuement le comportement de Trias. Quelque chose l'intriguait dans sa posture. Il semblait quelque peu agacé mais surtout un peu nerveux. Elle jeta un dernier coup d’œil à son prisonnier avant de suivre le Chef des Gargans dans une pièce annexe. Apparemment ses plans commençaient à tomber quelque peu à l'eau, elle qui pensait pouvoir torturer à mort le forban. Trias lui posa une simple question mais qui ébranla fortement la jeune femme. Qui était donc ce mystérieux prisonnier ? A en juger par sa force physique et son accoutrement il n'était certainement pas un simple forban de bas étage. Néanmoins, elle ne l'avait jamais vue et le fait même qu'il ne sache pas qui elle était rendait la situation perplexe. Nausicäa leva les yeux vers Trias qui la regardait fixement, une petite lueur d'agacement se faisait piétiner par un sentiment plus profond d'énervement. Il attendant sa réponse sachant pertinemment qu'elle ne savait pas qui était l'homme.

Avant qu'elle puisse répondre, Jude la devança, moins patient pour une fois. Son époux était toujours entre les conflits de sa belle et de son frère, chose qui amusait énormément la jeune forban et dont elle profitait dans de nombreuses occasion.
D'un autre coté, elle n'appréciait guère que Jude prenne la parole. Après tout s'était son affaire pas la sienne. En y repensant de plus près, Nausicäa se mit soudainement à penser qu'elle aurait du tuer l'homme dans le désert et laisser son corps aux nombreux prédateurs.

«Non je ne sais pas. C'est un bon combattant qui ne lâche pas prise. Mais pas assez bon pour moi apparemment.» Nausicäa ne put s'empêcher d'ajouter cette petite remarque avant de poursuivre « Mais puisque tu as l'air de savoir qui est notre charmante princesse, qu'attends tu pour le dire ? »

Son ton de défis ne plairai surement pas à Trias, mais elle n'avait que faire des "bonnes manières". Elle sentait lasse et épuisée et n'avait qu'une hâte, découper son prisonnier en morceau en faisant durer le plaisir pour elle et l'horreur pour lui.
Cependant, Trias avait décidé qu'il en serait autrement...
Loth de la Vision
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Posté dans Re: Session de tortures et aveux difficiles   - Dim 5 Fév 2012 - 3:10

Au bas des escaliers aussi pentus que ceux qui menaient au sommet du cratère, Loth perçu l’écho de pas qui s'éloignaient. Elle risqua un coup d’œil dans la pièce sombre et puante. Il y faisait si noir qu'elle pouvait y pénétrer sans prendre de précautions particulières, ce qu'elle fit, se retenant tout de même de chantonner un air qui lui trottait en tête.
Ses mains coururent sur la paroi de pierre glissante, parfois humide. Dans le désert, une telle humidité était plutôt signe de sang que d'eau. Le contact glacé d'un barreau confirma ses doutes. Elle se trouvait au cœur des prisons de Muertiga. Loth réprima un frisson, les prisons, elle détestait ça. Sûrement qu'elle craignait l'enfermement plus que sa propre mort.

Un soupir rauque parvint à ses oreilles du fond de la caverne. En y regardant bien, il semblait qu'une faible lueur orangé animait des ombres sur une partie du mur. La jeune forban se dirigea vers elle, tranquillement, mais sa curiosité l'emmenant loin de la prudence. Col Muertiga et son clan favoris était réputé pour ne pas garder de prisonniers. Cependant, pas, soupir, lumière, semblaient lui souffler le contraire.
Sans grande surprise, elle découvrit un homme allongé dans le sable, derrière des barreaux rouillés. Un drôle d'oiseau dans un état misérable !
"Et bien et bien cher corbic ! Nous voilà face à un choix. Libérer l'oiseau de sa cage ou... participer au spectacle d'une longue mort teintée de rouge."

Toujours à la place du geôlier, la fille à plume s'accroupit pour mieux observer le prisonnier. Après de longues minutes durant lesquelles le son lointain de plusieurs voix vint troubler sa réflexion, Loth arracha l'une des plumes fixées à son espèce de jupe et crocheta la serrure avec le calamus. Une fois plus proche de l'homme, elle put se rendre compte à quel point son état était mauvais.
"Es-tu encore en vie au moins ?" Elle le piqua au bras avec la plume. Il ne broncha pas. Elle recommença en appuyant plus fort. Toujours aucune réaction. Elle se pencha vers son oreille et répéta la question. Soit il l'ignorait, soit il était déjà mort. Elle tenta autre chose. Sa gourde, accrochée à sa ceinture, était à demi-vide, mais elle pourrait facilement en récupérer une avant de quitter les lieux. L'eau tiède se déversa sur le visage de l'homme, qui remua vaguement.
"Bien ! T'es pas encore mort alors ! C'est pas gentil d'ignorer mes questions, protesta-t-elle sur un ton boudeur. Si tu n'avais pas ses plumes sur ton dos je t'aurais laisser là sans demander mon reste. Mais je t'aime bien, tu m'écoutes au moins, même si tu réponds pas."
Elle se redressa prestement, dénoua une corde de son crochet dans le mur et la fixa à sa taille. Puis elle passa un bras du zombie à plume autour de son cou et le hissa de toute ses forces sur ses pieds.
"J'aurai dû attendre qu'ils te vident un peu plus de ton sang, au moins tu serais moins lourd !"
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Posté dans Re: Session de tortures et aveux difficiles   - Mar 21 Fév 2012 - 5:34

[je m'excuse sincèrement pour le retard, je ne l'ai pas expliqué à tout le monde mais j'avais une grosse panne de RP. Même maintenant le résultat risque de ne pas être brillant, je m'en excuse platement. ]

La pensée profonde de Trias en cet instant, celle que la moindre parcelle de son corps lui hurlait, pouvait se résumer en trois mots:

"Journée de merde. "

Il ne les prononça pas à voix haute. Ceci dit, il les pensa tellement fort que ça ne faisait pas de grande différence, surtout devant Nausicäa, experte es décryptage du langage corporel, et Jude, son frère jumeau devant l'éternel.

Jude.... l'expression de Trias s'assombrit encore plus. Il pouvait pas la fermer, lui, de temps en temps ? Genre, juste pour pas systématiquement gâcher ses effets dramatiques ?

Pour éviter une énième prise de bec, il l'ignora superbement et se concentra sur Nausicäa. Il aimait bien quand elle le défiait. Surtout quand elle n'arrivait pas à l'énerver, comme maintenant. Dommage que la situation ne lui permettait pas de sourire de la chose.

Il se pencha sur elle et planta fermement son regard dans le sien pour lui résumer le mieux possible la situation:

"Celui que tu viens de tabasser, c'est Pilgrim, le chef du clan Cria Cuervos. C'est celui qui se fait le plus discret et c'est justement pour ça qu'il fait parti des plus dangereux. Pilgrim est le seul forban qui unit tous les membres du clan, autrement dit il a un pouvoir bien plus fort sur les Cria Cuervos que j'en aurais jamais sur les Gargans. Sinon, ils possèdent toute la partie basse de la ville et sont des experts en guérillas, si on se bat contre eux sur leur territoire on est mort quelle que puisse être la puissance de nos vaisseaux et le nombre de nos vassaux. Et tu viens de leurs faire découvrir l'emplacement de notre base. "

Trias fit volte-face, laissant les deux autres digérer l'information, et parti d'un pas vif pour s'enfoncer encore plus dans les geôles. Qu'ils se démerdent seuls, lui, sa journée promettait d'être longue.

[pour l'organisation des geôles, je suis partie du principe qu'il n'y avait qu'une seule porte, ce qui serait logique pour des geôles, et que Trias avait emmené Nausi du côté opposé à la porte ce qui permettait à Loth d'entrer et de sortir sans devoir nous croiser. ]

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Posté dans Re: Session de tortures et aveux difficiles   - Dim 4 Mar 2012 - 7:58

Pilgrim aurait aimé se dire que la situation aurait pu être bien pire. Mais il ne prenait pas assez de recule pour ça. Il se laissait choir, telle une loque humaine au plumage dépareillé sur le sol de pierre de sa geôle. Les Gargans parlementaient, et manifestement ils avaient décidé de prendre leur temps. Pilgrim se laissa tout simplement happer par sa torpeur lasse. Il n’avait plus d’énergie, ni pour se débattre, ni pour parler. C’était à peine même si il parvenait à respirer par voie abdominale, il aurait pu être mort, on y aurait vu que du feu.

Il fut brusquement réveillé par une sensation qui ne lui était que trop familière, celle du mal de mer. Il ouvrit les yeux tout d’un coup, les referma aussitôt – de l’eau dégoulinait sur son visage -, manqua de s’étrangler en avalant sa propre salive, et laissa échapper un gargarisme stupéfait quand il se rendit compte qu’il était debout, et qu’il marchait… ou plutôt que ses pieds trainaient par terre et avançaient tout seuls, sans qu’il est eu besoin de leur donner cet ordre. Il lui fallut quelques minutes toutes bien pesées pour se rendre compte…qu’un bras à plume était solidement enroulé autour de son cou et que non, il ne marchait pas, mais se faisait trainer par une petite chose qui le soutenait de toutes ses forces. La surprise lui fit faire un sursaut. S’en était presque risible. Une créature, une petite créature – d’après l’échelle de Pilgrim – toute vêtue de plumes à la manière d’un corbic et à la tignasse emmêlée qui lui chatouillait désagréablement l’épaule le tirait avec la résolution du condamné en direction de la porte. Porte qui avait été forcée, on ne savait comment. D’abord, il ne dit rien, se contentant de faire le mort, car seul Sa savait ce dont elle (c’était bien une femme) était capable. Il fallait une sacrée masse de muscle pour pouvoir tirer ainsi un corps inerte qui faisait le double de votre poids. Peut être faisait-elle partie des Gargans ? Pilgrim ne l’avait encore jamais vu, et si ça avait été le cas, il s’en serait souvenu à coup sûr ; tout le monde ne portait pas des plumes à Col Muertiga. Si elle était bel et bien un membre du clan de Trias sème-cendres, alors le conduisait probablement au pilori, ou tout du moins droit vers la mort.

« J'aurai dû attendre qu'ils te vident un peu plus de ton sang, au moins tu serais moins lourd ! » Elle parlait tout de même étrangement pour un membre du clan des Gargans, mais peu lui importait. Seule sa vie avait une vraie valeur, aussi, profitant de ses messes basses, et sans crier gare, il se dégagea brusquement de son étreintes, et la prenant par surprise, bondit en direction de la sortie, toutes plumes dehors. Dans son élan il fit un pas, deux pas, trois pas, et s’étala lamentablement e tout son long sur le sol de la geôle. Tout cela commençait à avoir un air de déjà-vu, et Pilgrim, à bout de nerf et de force proféra toute une série d’injures à faire pâlir un docker. Les tortionnaires ne semblaient pas avoir entendu le bruit de sa chute, il tenta de se relever en se ramassant sur lui-même, mais ses jambes cédèrent. Encore un chapelé de jurons. La fille-oiseau allait probablement vouloir lui faire payer le prix de sa témérité, à l’instar de la poule du chef. Décidément, les femmes n’étaient plus ce qu’elles étaient.

Si Pilgrim arrivait à sortir vivant de ces souterrains, il ne prendrait plus jamais l’initiative de porter secours à un forban en difficulté dans le désert. Il savait qu’il aurait dû dés le départ, dépecer en douce le ver géant et s’enfuir sans demander son reste. Mais que voulez-vous ? A être trop charitable on devient aveugle.

Citation :
C'est vraiment nul comme rp. Je regrettes vraiment de vous avoir bloqué, je m'en mords les doigts, je prie pour que vous ne m'en teniez pas rigueur, surtout toi, Nano. uu
Loth de la Vision
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Posté dans Re: Session de tortures et aveux difficiles   - Dim 4 Mar 2012 - 14:24

"Thththt..." fit-elle en secouant la tête de droite à gauche. "Tu es bruyant, rendors toi." Et la jeune forban lui asséna un violent coup sur l'arrière du crâne avec sa gourde pleine. L'effet fut immédiat, l'homme gris perdit connaissance. Il faut dire qu'il l'avait prise par surprise mais sa tentative d'escapade s'était soldé par un échec ridicule. Plus agacée par le fait qu'elle allait devoir une fois de plus se casser les reins à le soulever du sol qu'au geste clairement hostile d'un prisonnier envers son libérateur, Loth retint un second coup et arracha plutôt une nouvelle plume sur le dos du forban à terre. Elle huma son parfum, admira ses reflets argentés. Non, elle avait beau fouiller dans sa mémoire, jamais un tel volatile n'avait croiser sa route. "A quelle créature as-tu volé ces plumes..."

Quelques efforts plus tard, la fille corbic reprenait sa sortie vers le désert, lourdement ralentie par sa charge humaine. "Raaah ! Tu aurais pu être plus coopératif franchement ! Je devrais te couper une jambe, ça t'allègerait bien de 10 kilos, crois moi ! Le vieillard ne lâche pas sa béquille, sinon il chute. Oui oui oui, c'est ce qu'ils disent là haut."

Arrivée au bout du corridor, une lumière aveuglante annonça la sortie. Toutefois, il lui fallait encore gravir un étroit escalier et ce fut de trop. "Non non non ! J'en ai maaaarre !" L'ultra-émotif tapa du pied et ne retint pas ses larmes d'enfant fatiguée. Elle laissa tomber Pilgrim sur la terre sèche, puis s'assit sur la première marche pour bouder. Transporter un poids mort à travers les cachots de Muertiga n'était pas une partie de plaisir, mais Loth ne se préoccupait jamais de la minute qui suivait la présente, alors elle avait tracé sa route dans le noir, la chaleur étouffante des profondeurs du volcan, respiré les vapeurs de souffre que sécrétaient les parois instables. La prochaine fois, elle reviendrait sur ses pas au lieu de bifurquer au hasard. Cependant, sans en avoir connaissance, elle venait d'emprunter un passage peu fréquenté qui la conduirait plus à l'ouest de l'entrée principale, ce qui lui éviterait bien de tomber sur des Gargans furieux. Mais ça n'effleurer même pas son esprit détaché et naïf.

"T'es toujours vivant d'abord ?" fit-elle soudain en titillant du pied la tête de Pilgrim. Ce dernier semblait toujours inconscient, alors la fille à plume s'approcha plus près pour l'observer. Elle le retourna sur le dos ajoutant un petit "mangeur de terre" à son attention puis attrapa une brindille que le vent avait apporté jusque là et piqua sa joue comme un enfant qui aurait découvert un animal mort. "Pffff..... t'es mort. Dommage, j'aurai bien voulu savoir d'où venait ses plumes, je suis sure qu'elle m'irait mieux."

Puis une pensée la traversa et au lieu de se lever et partir, elle ouvrit un petit sac en cuir ficelé à sa taille et s'installa à califourchon sur le cadavre. "Tu n'en a plus l'utilité, alors je ne pense pas que tu n'y vois d'inconvénient à ce que je les récupère. T'es pas d'accord ?" Aucune réponse. "C'est bien ce que je disais ! J'en prendrais soin, tu peux partir en paix." Puis elle tendit la main pour arracher la première plume d'une longue série à venir...
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Posté dans Re: Session de tortures et aveux difficiles   - Mer 7 Mar 2012 - 12:34

Trias avait toujours eu la fâcheuse manie de surprendre Jude. D’une part qu’il prenne au sérieux les Cria Cuervos faisaient à moitié rire Jude. Il avait quand même réussi à violer la sœur de Pilgrim. Heureusement que celui-ci n’était pas trop porté famille. D’autre part son penchant pour les faibles avait toujours intrigué Jude. Même si les Cria Cuervos étaient sans doute imprenables sur leur territoire, ils avaient perdu de leur superbe d’antan. Les Gargans les avaient rejetés dans les bas-fonds du col durant leur guerre ouverte. La rumeur disait même qu’il avait disparu. Enfin aucun Gargan n’osait s’aventurer dans les quartiers malfamés pour vérifier ces dires.

Pour la petite histoire, Jude en arrivant à la cité des forbans hésitait encore entre Cria ou Gargan. Son choix s’était finalement pour les Gargans, il avait pensé alors que son potentiel serait plus apprécier chez eux (ça s’organise un raid mine de rien). En plus, il avait connu trop la noirceur des cryptes pour connaître celle des bas-fonds.

Soudain, Jude se demanda la bêtise de la conversation de défendre le chef de clan ennemi.

-« Et pourquoi pas tout simplement l’éliminer ? Les Cria Cuervos ont toujours été nos ennemis depuis leur arrivé sur le col. Comme tu l’as si bien dit Pilgrim à lui seul unit tous les membres. Tranche lui la tête et c’est celle des Cria que tu auras dans tes mains. Tu auras mis fin à leur lignée et par la même occasion tu auras une meilleure emprise sur les autres clans et même sur le tient. En plus de cela Nausicäa aura sa vengeance. Tout le monde est gagnant dans l’histoire. »

Jude voyait déjà l’hystérie du clan en apprenant la nouvelle. Le chemin était déjà tout tracé vers l’unification des clans de la cité et même du col. Il attendait juste que son frère ne se comporte plus comme un gamin et face des choix de chef.
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Posté dans Re: Session de tortures et aveux difficiles   - Mer 7 Mar 2012 - 14:04

Pilgrim s’était si bien ensuqué lors de sa dernière chute qu’il ne vit pas le coup partir. Sa tête heurta à nouveau le sol dans un bruit sourd et il en fut presque immédiatement renvoyé dans le coltard. C’était devenu une habitude, ce perpétuel aller-retour entre la réalité et l’inconscience, mais que pouvait-il y faire au juste ? Pas grand-chose. Tout ça, c’était la faute des femmes, ça avait toujours été la faute des femmes.

Un léger picotement d’abord, se fit ressentir quelque part dans son cou, puis, de plus en plus insistant, se transforma en un tiraillement bien distinct. Un peu comme si on avait voulu lui crever la peau, une force inconnue le tirait inlassablement vers le haut, exerçant une légère pression sur l’ensemble de son corps. Ce ne fut que lorsque le métal froid vint chatouiller sa peau dure et tannée par le soleil que Pilgrim se résolu à ouvrir les yeux. Il ne vit d’abord que des taches de lumières blanches, abstraites, évoluant en un camaïeu plus ou moins sombre à mesure qu’il bougeait imperceptiblement la tête, et qui, progressivement, devinrent plus nettes et plus précises.

Un étrange éclat attira son attention. Le soleil faisait danser ses rayons sur les barbes raides d’un amas de plumes sombres et géminées. Des plumes qui lui apparurent tout de suite comme celles d’un corbic. Et quel corbic cela devait être pour posséder autant de plumes ! Il commençait à se dire que voir des corbics géants n’était peut être pas très bon signe quand son regard un peu flou croisa celui d’une paire d’yeux étrangement violines. Non, il ne délirait pas. Ces prunelles là étaient bien réelles, et il n’eut pas suffisamment de bon sens pour se tenir hors de portée de leur propriétaire. Elle lui faucha deux plumes en un seul tour de main. Plumes qui collaient à sa peau fixées par de la résine, ce qui lui arracha un grognement de douleur. Pauvre petit va. Son esprit commençait à retrouver sa réactivité, et quand le bras véloce à la poigne furtive plongea à nouveau dans sa direction, il eut le réflexe de le barrer de son propre avant-bras. Ses muscles protestèrent, mais il n’y prit pas garde, avisant l’inconnue qui semblait avoir prit ses aises en s’asseyant impunément à califourchon sur lui.

Pas que Pilgrim détesta découvrir une jeune femme négligemment chue en travers de son propre corps, et il aurait bien trouvé le moyen de lui faire des avances si elle n’avait pas été armée et n’avait pas eu non plus quelques précieux échantillons de son propre plumage dans les mains. Lentement tout lui revint, le sous-terrain, les Gargans, et sa petite virée dans le désert. Il se servi de ses coudes pour se redresser. Un gargarisme un peu effrayant s’échappa de sa gorge. C’était un forban, une femme, mais pas n’importe laquelle. Elle portait des plumes. Ce détail ne laissait pas Pilgrim indifférent. Avant qu’elle ait pu esquisser le moindre geste hostile à son égard, il referma ses mains sur sa gorge, toute désirable qu’elle était. Il n’en vit rien. Ainsi, si elle souhaitait l’attaquer, elle serait prévenue.

« Qui es-tu ? » Sa voix lui paraissait bien rauque tout à coup. Ses yeux s’étrécirent et ses pupilles se dilatèrent. Il accentua très légèrement la pression de ses doigts sur le cou de la jeune femme, mais celle-ci avait l’air d’une autre trempe. Il courba l’échine, non sans avoir lancé un regard méfiant à son interlocutrice, et se pencha pour sentir les plumes qu’elle arborait si fièrement. Drôle d’oiseau. Dans un ultime reniflement, il secoua la tête, un peu dérouté. « Je ne reconnais pas ton odeur. Qui es-tu ? » Il n’avait pas suffisamment la foi pour formuler des phrases plus complexes. Ses yeux troubles et dérangeants balayèrent le visage de la fille-oiseau. C’était elle qui avait ouvert la porte de sa geôle. Etait-ce elle également qui l’avait délivré ?
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Posté dans Re: Session de tortures et aveux difficiles   - Mer 7 Mar 2012 - 14:26

Il était clair que Trias prenait un malin plaisir à pointer du doigt les erreurs de la jeune femme. Mais cette dernière ne se laissa pas démonter et soutint fièrement le regard du chef. Les révélations de Trias la laissèrent quelque peu perplexe. Son prisonnier était donc un chef de clan… pourtant il n’avait pas l’air si fort que ça. Si Nausicaa avait pu le battre c’était qu’il n’était pas assez brillant pour diriger un clan. La jeune femme savait que si elle se battait contre Trias ou même Jude, elle n’en ressortirait qu’en petit morceau. Mais elle se garda bien de faire part de cette constatation à voix haute. En outre, la forban ne voyait pas où était le problème. Si ce dénommé Pilgrim était désormais au courant de leur repère, il n’y avait qu’a le tuer. Tâche dont Nausicaa serait enchantée de s’occuper. Lorsqu’elle voulut répondre, elle fut prise, une nouvelle fois, de court par Jude. Mais pour une fois, elle ne fut que très ravie de sa déclaration. Ainsi donc, il rejoignait son avis. Mieux valait tuer l’homme, enterrer le corps quelque part et faire comme si de rien n’était. La seule ombre au tableau, Nausicäa ne pourrait pas se vanter de l’exploit.

« Qu’il soit chef de clan ou non, cela ne change rien. Il m’a défié. Il a perdu et je réclame désormais sa vie. » Elle parlait avec assurance mais sa voix était légèrement plus perchée qu’elle ne l’aurait voulu. Elle parlait sur la défensive malgré elle. « Jude a raison, sa mort arrangerait bien du monde. Et puis, un Clan de moins n’est pas forcément une mauvaise chose. »

Nausicäa s’impatientait. Elle ne s’était toujours pas reposée et bouillait intérieurement. A quoi bon parler encore et toujours. Elle aurait pu à ce moment même, être en train de découper en morceau son adversaire. La jeune femme se maudit intérieurement d’avoir amené son prisonnier jusqu’ici. Instinctivement, elle glissa une main dans son dos et effleura du bout des doigts sa blessure. L’homme avait pris bien soin d’enfoncer assez profondément sa lame afin que l’inscription ne puisse cicatriser correctement. Ainsi, elle aurait à vie une marque, lui rappelant sans cesse qu’elle avait faillis y passer. Mais justement, «failli » et elle était toujours vivante. Assez vivante d’ailleurs pour pouvoir graver dans le corps de l’homme son prénom en entier. Un grand « Nausicäa » sur son visage. Cette pensée la réconforta quelque peu et lui fit même monter un léger sourire. Dès qu’elle en aurait fini avec cet homme, elle demanderait à Jude de couper un bout de sa chair afin de supprimer les écrits. Elle l’aurait bien fait elle-même mais découper un bout de son dos lui paraissait assez difficile. La forban détestait devoir demander de l’aide à son époux mais elle se voyait mal demandait à Trias. Mieux valait s’entailler tout le dos dans ce cas.

Sur cette pensée insatisfaite, elle lança d’un ton qui se voulait un peu trop arrogant :

« Bon alors, as-tu pris une décision ou allons nous discuter ici encore longtemps ? Je ne voudrais pas que notre hôte meurs sans mon aide ».
Loth de la Vision
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Posté dans Re: Session de tortures et aveux difficiles   - Mer 7 Mar 2012 - 14:38

*Vivant !* Et cette pensée fut comme un signal d'alerte pour la jeune forban. Son corps se raidit, sa main retourna vite prêt de son corps après le contact avec la peau dure de ce qu'elle jugeait mort quelques secondes plus tôt. Elle resta immobile, les sens en éveil, et attendit de voir où balancerait la réaction à venir, hostile ou amicale ?

Hostile.

L'étau sur son cou la surprit une nouvelle fois, mais ce fut la force que l'étranger y mettait qui l'interloqua le plus. L'agression laissa vite place à l'excitation folle d'une forban née dans la violence. L'admiration devant cet homme au premier pied dans la tombe désormais bel et bien vivant et irradiant de force malgré son piteux état illuminèrent ses iris. Un rire étranglé tenta un passage entre sa gorge serrée, mais le résultat un peu bizarre n'illustra pas son émotion.

Son odeur hum ? Personne ne la connaissait, elle ne se laissait pas renifler comme un vulgaire garuda. Elle exerça une légère torsion de la tête pour desserrer la prise sur son cou et siffler une réponse.
"C'est l'odeur de la fille du grand corbic que tu ne connais pas. Loth. Celle qui a libéré de leur triste sort ces merveilleuses plumes qui couvrent ton corps. Mais tu es bien vivant pour un cadavre plumé ! Ha ! Ton nom ! Dis le moi."
Loth de la Vision planta son regard mauve dans les yeux de son adversaire, proie du corbic une minute plus tôt. Elle ne tenta aucun mouvement pour se libérer, elle ne le craignait pas. Malgré son comportement hostile, elle lisait en lui l'égarement d'une bête revenue de loin, et une pointe de... quoi ? Agacement ? Hum, amusant.
Elle sourit, prenant plaisir à la petite scène qui brisait sa routine des derniers mois. Il fallait suivre le vent. *Le vent a toujours raison*
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Posté dans Re: Session de tortures et aveux difficiles   - Ven 9 Mar 2012 - 15:46

[HRP: Je me suis sûrement mal exprimée dans mon dernier message, mais Trias avait complétement abandonné la discussion et s'était barré pour aller méditer en laissant Jude et Nausicäa faire ce qu'ils voulaient avec le prisonnier, ce qui ne manquera certainement pas de mettre Jude hors de lui, mais bon, Trias s'en fout un peu ^^' autrement dit je risque de quitter le RP sous peu]

Trias entendit à peine les remarques de son frère, se contentant de noter mentalement qu'il risquait d'y avoir une discussion plus qu'animée entre eux deux la prochaine fois qu'ils se verraient, et il était déjà enfoncé dans les couloirs sombres des cachots quand sa belle-soeur prit la parole. Qu'ils se débrouillent sans lui. De toutes façons il était de notoriété publique (en tous cas entre eux trois) que le vrai chef des Gargans c'était Jude, et que son propre rôle dans l'histoire se limitait à être la tête publique, celui qui était visé, et celui qui frappait.

Qu'il s'occupe un peu du sale boulot lui aussi cette fois, surtout que lui ça lui faisait plaisir.

Trias s'enfonça encore plus profondément et passa par une porte dérobée qui donnait sur une suite de couloirs éclairés à la torche, allant au plus profond de col muertiga. Il avait besoin de méditer.
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Posté dans Re: Session de tortures et aveux difficiles   - Dim 11 Mar 2012 - 9:32

Décidément son frère pourtant chef du plus grand forban, n’était pas le moins du monde responsable. Il partait bouder à chaque fois que le sujet ne lui plaisait pas. Il croyait vraiment que Jude prenait un quelconque plaisir à torturer les gens. La loi du plus fort qui règne sur le col et ça ne date pas d’hier. Si monsieur ne voulait pas se salir les mains, alors ça serait son jumeau qui en prendrait la responsabilité. Ce n’était pas la première fois, le meurtre de leur père en était un très bon exemple. A vrai dire, Jude commençait à s’y habituer. Il était simplement las des nombreux caprices de son frère.

-« Vient Nausi, mon frère semble nous laisser le choix sur le sort du prisonnier. »

Jude sorti lui aussi de la pièce, pour rejoindre la gêole de Pilgrim, la main sur le fourreau de son sabre prêt à décapiter le chef du clan ennemi. Il placerait ensuite sa tête sur un piquet pour fêter la nouvelle victoire Gargan. Nausicäa aura son moment de gloire en ayant capturé à elle seule un chef de clan.

Cependant à son arrivée, la cellule avait été forcée et le prisonnier manquait bien évidement à l’appel. D’après les traces qui parsemaient le sol poussièreux. Pilgrim avait reçu une aide extérieur. Jude sentait une colère froide montait en lui, laissait un prisonnier d’une telle importance sans surveillance était une erreur de novice. Palabrait des heures avait été d’une stupidité profonde. Nausicäa semblait bouillonner derrière lui, prête à hurler cette injustice, sa vengeance devra donc attendre.
-« On s’en va, on a plus rien à faire ici … » le ton de Jude était résigné.

Partir à la poursuite de Pilgrim aurait été une erreur. Les cachots étaient de véritable labyrinthe avec plusieurs sorties, de plus les Crias Cuervos adoraient ses endroits confinés pour tendre des embuscades. En plus de cela, Jude n’avait comme seul renfort Nausicäa qui était déjà éreintée.

Enfin Jude savait que Pilgrim n’en resterait pas là. Il avait subi un affront et voudrait surement sa revanche. La partie d’échec entre les deux protagonistes pouvait commencer. Jude avait hâte de prévoir les prochains coups de son adversaire
Nausicäa l'Indomptable
Forban du Désert

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RANG: (joueurs que votre personnage à renconter en RP)
VILLE & APPARTENANCE : (ex : Muertiga - Les Gargans
MON AGE : 23
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AGE : 32
INSCRIT LE : 03/07/2011
PSEUDO HABITUEL : Azaëlle/Johnny/Lalah/Skye
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Posté dans Re: Session de tortures et aveux difficiles   - Lun 12 Mar 2012 - 5:09

Citation :
[ Ah bah Trias j’avais carrément pas compris et apparemment Jude non plus XD. Donc on va dire que Nausi te parlais pendant que tu te barrais ! J’éditerai plus tard pour cette précision Surprised ]

L’attitude de Trias avait le don d’énerver Nausicäa au plus haut point. Un coup il semblait intéressé, et soudainement il s’en fichait complètement. Enfin, la jeune femme haussa les épaules et suivit Jude, trépignant d’impatience. Elle faillit rentrer dans ce dernier, qui s’était arrêté subitement. Avec agacement, la Forban le contourna et compris tout de suite la raison de son arrêt. La salle était entièrement vide. En jetant un bref coup d’œil à la cellule elle remarqua que celle-ci avait été forcée de l’extérieur. Une flaque d’eau à terre commençait à s’évaporer et des gouttes de sangs parsemaient l’extérieur de la cellule. Soit l’homme s’était enfui seul soit il avait reçut une aide extérieur. Nausicäa trancha pour la seconde option. Il n’était pas en mesure de pouvoir sortir seul, en plus de forcer une serrure.

Une colère soudaine envahit tout le corps de la jeune femme. Elle se retint de hurler et de casser tout ce qui pouvait être cassable. Nausicäa dû faire un effort surhumain pour retenir les tremblements de rages qui la secouait. Elle qui pensait pouvoir réclamer son dû, en faisant souffrir l’homme qui l’avait humilié, elle aller devoir passer à autre chose. Toute sa haine se redirigea un instant vers Trias. Si seulement il n’avait pas fait des manières, elle l’aurait depuis longtemps découpé en morceau. Et puis Jude aussi, il n’avait rien dit et comme d’habitude, il avait subit les humeurs de son jumeaux.

Avec haine, elle fit le tour de la cellule, s’agenouilla et essaya de repérer des indices sur l’identité du sauveur. Quelques plumes baignaient dans la flaque et elle s’empressa d’en ramasser une. Maigre consolation qu’un petit trophée de guerre. Enfin, elle se tourna vers Jude et le regarda longuement avec énervement. Puis elle tourna les talons, et sans un mot quitta la salle.
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Posté dans Re: Session de tortures et aveux difficiles   - Dim 18 Mar 2012 - 6:49

Citation :
/RÉVISIONS BAC BLANC DE FRANÇAIS YAPEE !/

Fallait-il répondre ? Fallait-il donner son nom ? Pilgrim resta perplexe face à la requête de la fille-oiseau. Et puis, de quel nom voulait-elle parler ?

Légère flexion du cou dans un sens, puis d’un l’autre pour tenter de se dégager. Si délicat mouvement qu’il était presque satisfait de la puissance de l’étau que formaient ses mains. « Loth. » Fit-il d’une voix toujours aussi éraillée, une lueur dans le regard, comme si il réfléchissait. Un prénom étrange, pour une fille étrange. Le prononcer lui rappelait le bruissement de l’eau, quelque chose de lisse, d’insaisissable, et sans accroche. Quelque chose d’incompréhensible. Tout aussi incompréhensible que les vastes plans qui se dessinaient en cet instant dans son esprit détraqué.

Après un instant de réflexion, il finit tout simplement par desserrer son étreinte. Toute somme faite, elle ne l’avait probablement pas libéré et trainé à travers le Col dans le seul but de le massacrer, là où les Gargans étaient tout disposés à faire du bon travail. Obéissant à une simple impulsion, d'un geste ample et, sans en demander la permission, il cueillit une longue plume de corbic sur la jupe de la demoiselle, lui adressant au passage un regard plein de défi. « Pilgrim. » Le mot vint tout seul. Sans d'avantage d'explications, elle n'en avait pas besoin. Il tira une plume de son propre dos. Une belle plume, qu'il lissa patiemment du bout de ses doigts avant de la déposer sur les genoux de Loth.

Il enfouit prestement la plume sombre qu'il lui avait dérobé dans les replis de ses hardes et, avec la bonne vieille agilité que donne l’habitude, d’un même mouvement, se releva. Il s’abima encore quelques instants dans la contemplation de quelque chose qu’il était probablement le seul à voir et qui se trouver à ses pieds. Quelque chose lui échappait, c’était indéniable, mais il n’avait pas le temps de s’attarder, pas dans cet état, et pas à découvert. Il secoua prestement les plumes accrochées à son dos, et, s’armant de courage, tourna les talons, dans la direction opposée, sans un mot de plus à l’égard de sa bonne fortune.

Si elle voulait, alors, elle pouvait. Si elle savait, tout irait de sois. Si elle ne savait pas, c’est qu’elle n’était pas faite pour être tenue au secret. Pas faite pour devenir l’une des leurs. Si elle le souhaitait, elle saurait où les trouver. Les corbeaux ne sont pas difficiles à débusquer.

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Posté dans Re: Session de tortures et aveux difficiles   -

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