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Arbre-maison de Greta et Raffaella Palder

Angélyne Montaigu

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Posté dans Arbre-maison de Greta et Raffaella Palder   - Ven 6 Avr 2012 - 3:57

Froid et humide. Le sol est frais, une odeur de moisi flotte autour du corps frêle, allongé et ligoté dans la sombre cellule exiguë. Une grande inspiration qui arrache un gémissement à sa gorge meurtrie, ses yeux aux pupilles dilatées, emplis d'effroi qui s'ouvrent brutalement sur le néant, et un cri d'angoisse qui se meurt pitoyablement sur ses lèvres sèches en une plainte douloureuse. Angélyne reprend durement conscience, affolée, apeurée, il est évident qu'elle a frôlé la mort de peu, Raffy, cette garce cruelle a bien failli l'étrangler pour de bon ! Et où donc est-elle ? Yannick doit être mort d'inquiétude, torturé par l'incompréhension ! Quelle gourde ! Elle a relâché sa vigilance, toute à son bonheur, à cet amour tout neuf et si fort. Elle aurait du se douter que son ennemie de toujours ne l'aurait pas oubliée, rancunière comme elle est …

Des larmes de rage, mais aussi de profonde amertume, de chagrin la submergent d'un seul coup, coupant sa respiration, lui arrachant des sanglots déchirants, engloutissant sous une vague insidieuse de panique, sa raison défaillante. Combien de temps s'écoule ainsi, dans les pleurs impuissants et les lamentations stériles ? Elle ne saurait le dire, mais elle finit par se reprendre, et se calmer, puisant dans sa haine viscérale envers les Palder, tout autant que dans son amour rédempteur pour Yannick. Elle a une carte maîtresse dans son jeu, carte qu'elle n'a pas l'intention de gâcher, car c'est ce qui la maintient en vie, pour le moment, les fameux documents compromettants de cet imbécile de Daran.

Tout en reniflant piteusement, elle rampe sur le sol de terre battue, se tortillant péniblement comme un ver pour parvenir contre un mur humide et froid. Prenant appui, elle parvient au bout de plusieurs essais infructueux à s'asseoir, dos à la paroi brute. La pièce n'est pas très grande, et dans l'obscurité elle distingue un fin rai de lumière pâle, qui se faufile sous une porte basse et massive. Que faire ? Ses mains attachées, serrées dans son dos, ses chevilles liées également, ne lui permettent pas de se contorsionner pour les passer sous ses fesses, et les ramener sur le devant. Réfléchis ! Bon sang ! Les aspérités du mur parviendront-elles à déchirer le licol, dont Raffy s'est servi pour la ficeler comme la petite dinde naïve qu'elle est ? Autant essayer, elle n'a rien à perdre, écartant ses mains à s'en tordre les poignets, déjà entaillés par ses liens rugueux, elle frotte énergiquement la corde contre les saillies de pierre,

Soudain des voix résonnent derrière la porte, des voix féminines connues, Greta et sa garce de fille approchent. Autrement dit, elle doit être emprisonnée chez elles, à Midel-Heim. Sautillant en appui sur ses pieds et ses fesses, Angélyne se rallonge au milieu de la petite pièce insalubre, faisant mine d'être inconsciente, elle écoute les deux mégères qui se sont arrêtées devant la seule issue de sa geôle. des bribes de leur conversation lui parviennent, car elles ont baissé prudemment la voix en stoppant devant l'ouverture : documents, échange, Daran, manoir sont les seuls mots qu'elle arrive à cueillir au vol ...
Raffaella Palder

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Posté dans Re: Arbre-maison de Greta et Raffaella Palder   - Sam 7 Avr 2012 - 4:32


Mère et fille traversent le jardin, aménagé à grands frais à mi-hauteur de l'énorme tronc de leur arbre-maison. Une haute palissade de bois brut protège les trois paliers de verdure, reliés par un large escalier de pierre, et qui abritent chacun un pavillon rustique, largement dissimulé par les branchages touffus et séculaires. Quelques statues de marbre, éphèbes nus et princesses plantureuses, surveillent consciencieusement les sentiers fleuris et les glycines amoureusement enlacées à une pergola de verre et de bois verni. Ce terrain clos est le domaine privé de Raffaella et Greta Palder, c'est là qu'elles reçoivent en secret leurs riches amants d'un soir lorsqu'ils désirent garder l'anonymat.

Cependant, alors que la nuit tombe sur Midel-Heim, elles sont là pour un tout autre motif ...

D'un pas décidé, elles s'approchent d'un de leurs nids d'amour, celui où elles ont enfermé la Montaigu, quelques heures auparavant. Elles ont un seul objectif : lui tirer les vers du nez et de l'obliger à leur révéler la cachette du dossier volé. Par prudence, elles n'ont pas encore averti Daran de la capture d'Angélyne, car ce-dernier manifestait autrefois un gros penchant pour cette petite dinde, et elles ont décidé par conséquent de mener elles-mêmes cet interrogatoire, qui ne devrait être qu'une simple formalité. S'il le faut, elles bousculeront un peu leur frêle prisonnière, et elle lâchera le morceau.

Elles poussent la porte du petit pavillon en conversant gaiement, lorsque soudain Raffaella baisse la voix, et pose une main aux ongles impeccablement vernis sur le poignet de sa mère afin que celle-ci ralentisse le pas. Cette petite garce parlera, j'en suis persuadée, mais si elle se tait ou si elle cherche à nous mener en bateau, nous disposons d'une solution toute simple. Nous l'échangerons contre les documents dérobés à Daran, et j'irai moi-même négocier au manoir de ce crétin de Saule ! Il s'empressera de me les restituer pour récupérer sa catin ! Et ensuite nous nous débarrasserons d'eux, avec l'aide de toute la bande ! La diablesse se fend d'un large sourire, jubilant à l'avance à la perspective de ce double meurtre, qui lui permettrait de se venger définitivement de l'oie blanche et de l'impudent gentilhomme qui l'a flanquée dehors comme une malpropre, quelques années auparavant.

Les deux intrigantes descendent l'escalier menant à une crypte étroite creusée sous la bâtisse. C'est là que la Montaigu a été jetée, inanimée. Greta tourne la clef, et elles entrent. Un fin stylet orné de pierreries est apparu dans sa main gantée. Rien de tel pour faire passer aux aveux les captives les plus récalcitrantes, même si les deux bourgeoises ne désirent nullement tâcher leurs jolies toilettes du sang de cette demi-portion.

Leur souffre-douleur est allongée sur la terre battue, dans une position fœtale, et toujours dans les vapes, semble t-il. Raffaella soulève une infâme courtine rapiécée, fixée en haut du mur humide, et un étroit judas grillagé apparaît, permettant à la lumière du soir de pénétrer faiblement dans le trou à rats. Toujours inconsciente, ma p'tite caille ? ... s'enquiert joyeusement la harpie en s'agenouillant auprès de sa prisonnière, vérifiant d'emblée que ses poignets et ses chevilles sont toujours parfaitement entravés. Triomphante, exultant sans retenue, elle lorgne un instant vers sa mère, qui les observe, l'arme à la main, puis elle revient à sa victime et poursuit d'une voix cassante. Je sais comment te réveiller, ma chérie. Tu vas apprécier !

Sans crier gare, elle abat sa dextre, et gifle vigoureusement la Montaigu, une fois, deux fois, en ricanant cruellement. La longue chevelure de neige d'Angélyne est balayée par les torgnoles, et une goutte de sang apparaît sur le coin de sa bouche. Alors, tu vas causer, petite dinde ? Ou bien je dois continuer ? ... fulmine la Palder, déjà impatiente et passablement énervée.

Angélyne Montaigu

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Posté dans Re: Arbre-maison de Greta et Raffaella Palder   - Lun 9 Avr 2012 - 8:37

La vieille porte massive s'ouvre, vivement, dans un grincement sinistre, sur les deux méprisables harpies qui s'avancent au milieu de la cellule obscure. Leurs ombres jumelles, menaçantes se découpent dans la pâle et tremblante clarté des flambeaux du couloir, puis une autre faible lumière parvient d'une minuscule fenêtre, dévoilée par Raffaella et qu'Angélyne n'avait pas remarquée. Allongée sur le sol inégal, les yeux mi-clos, elle observe entre ses longs cils, les arrivantes, feignant une inconscience qu'elle croit protectrice, elle s'accroche à son immobilité forcée, alors que Raffy s'approche, le sarcasme aux lèvres et vérifie ses liens. Malheureusement, c'est sans compter la cruauté sans bornes de son ennemie jurée, les deux gifles magistrales qui s'ensuivent, la surprennent durement, et elle ne peut réprimer un gémissement de douleur qui amène bien sûr une joie malsaine sur le visage implacable de sa féroce tortionnaire ...

Quelque peu étourdie, elle fixe de ses yeux gris, étincelants de colère, les deux affreuses femmes, qui ricanent méchamment, en la regardant. Le goût métallique du sang qui s'écoule de sa joue entaillée, envahit sa bouche, sa lèvre supérieure aussi saigne un peu, mais rien de bien grave, c'est juste un peu douloureux. Elle vise et crache sur l'ourlet de la robe claire de Raffy, une jolie fleur vermeille s'épanouit sur l'étoffe chatoyante, maculant irrémédiablement le tissu précieux. Bien sûr que c'est un geste stupide qui va lui valoir de douloureuses représailles, mais par Vama, quel plaisir de voir se décomposer de rage, l'odieux minois de cette infâme garce !

- Oh excuse-moi Raffy, je crois que j'ai abîmé ta belle robe, ose-t-elle, cynique, d'une voix cassée, qu'elle ne reconnaît pas comme la sienne. Les serres de ce vautour femelle ont causé plus de dégâts qu'elle ne le pensait. Mais qu'importe, elle doit tenir bon, tenir la dragée haute à ces deux ignobles tortionnaires, pas question de leur donner les documents de Daran ! - Pourquoi m'as tu amenée ici ? Je n'ai plus rien que tu ne m'aies déjà volé, espèce de vipère malfaisante ! Vous avez anéanti ma famille, ce n'est pas suffisant ? Vous ne pourrez pas me garder éternellement ici ,Yannick viendra me chercher, je lui ai tout raconté, et il te connaît, Raffy, il sait que tu es une exécrable manipulatrice …

Pousser Raffy à bout n'est pas la meilleure idée, mais peut être qu'une fois hors d'elle, elle se trahira sur la suite des évènements ... Pendant qu'elle parle pour distraire les deux mégères, Angélyne tire sur ses liens, mais rien à faire, ils sont toujours aussi solidement noués sur ses poignets, tailladés par la corde rugueuse. Impossible de tenter de s'enfuir tant qu'elles sont là, elle ne ferait pas le poids face à ces deux molosses, autant essayer d'en apprendre un peu plus sur leurs projets tortueux, qu'ont-elles l'intention de faire d'elle ?
Raffaella Palder

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Posté dans Re: Arbre-maison de Greta et Raffaella Palder   - Mer 11 Avr 2012 - 1:20


Sale petite garce ! ... rugit Raffaella d'une voix haineuse, à la vue de l'infâme crachat sanguinolent maculant sa robe de soie rose, ourlée d'une dentelle immaculée, sa robe si élégante, sa robe préférée, celle qui accentue si bien la pureté et le galbe de sa nuque opaline et les reflets roux de ses cheveux bouclés. Réalisant peu à peu l'étendue des dommages causés à ses volants de guipure, elle écoute à peine les ridicules jérémiades de sa captive. Un accès de fureur défigure son visage, pourtant à peine éclairé par le rai de lumière qui s'insinue par le minuscule judas.

Ses yeux flamboient dans la pénombre, comme un incendie aiguillonné par le vent, et elle pousse un nouveau glapissement de rage. Tu aurais du t'abstenir de me cracher dessus ! Tu vas me payer ça ! Je pense que tu ignores encore de quoi je suis capable !

La Palder se redresse vivement, ses doigts agrippent rudement la chevelure de lys d'Angélyne, et elle hisse le visage de sa prisonnière à hauteur du sien. Les chevilles entravées de la frêle recluse ne lui permettent aucune stabilité, elle vacille misérablement et s'effondrerait si la harpie desserrait les doigts de sa crinière de neige. Mais Raffaella n'en a pas l'intention, au contraire, elle secoue longuement sa proie d'avant en arrière, avant de l'immobiliser face à elle et de la transpercer de ses yeux courroucés. Tiens la ! ... décrète t-elle, tendant soudain la jeune captive, réduite à l'état de pantin flageolant et pitoyable, à sa mère qui contemplait la scène en silence, admirative et fière de l'assurance manifestée par sa progéniture.

Et toi, ne t'avise pas de recommencer, sinon je te coupe la langue ou j'te crève les yeux ! ajoute Raffy à l'intention de la Montaigu, en lui brandissant sous le nez le poignard qu'elle a pris des mains de Greta.

Maintenue debout par la poigne de cette dernière, campée dans son dos et la tenant fermement sous les bras, Angélyne n'est plus qu'un jouet à la merci des Palder, et Raffaella lui applique la lame de la dague sur la gorge. A présent tu vas parler, et tout de suite ! Je sais que les documents sont cachés dans le manoir pourri de ton gentilhomme débauché ! Inutile de nier ! J'ai entendu votre conversation dans la salle d'armes ! Parle ! ... ordonne t-elle à nouveau d'un ton péremptoire, promenant la pointe de l'arme sur le buste raidi de sa prisonnière, qui cherche désespérément à rejeter son visage vers l'arrière pour échapper à la froideur métallique de la lame.

Un sourire cruel apparaissant sur ses lèvres peintes, Raffaella écarte généreusement l'échancrure du corsage d'Angélyne de la pointe de sa dague, et la balade ensuite, lentement, sans presser, sur la peau diaphane d'un sein menu de la captive. Tu as tout intérêt à parler très vite, sinon je taille dans le vif !

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Posté dans Re: Arbre-maison de Greta et Raffaella Palder   - Sam 14 Avr 2012 - 6:48

Stupide autant qu'irréfléchi, sa réaction instinctive de cracher sur la jolie robe, enfin si on aime le luxe ostentatoire, de Raffy, provoque une explosion de rage féroce sur le visage dur de la harpie. Sa vengeance cruelle ne se fait guère attendre, et de ses serres de vautour, elle empoigne la chevelure immaculée d'Angélyne et la soulève comme une vulgaire marionnette, ses forces décuplées par la hargne. Elle maintient ainsi à bout de bras la frêle voleuse, la secouant en tous sens violemment, cherchant à lui faire mal, et une douleur fulgurante lui arrache de pitoyables gémissements, vrillant son crâne maltraité.

Complètement déséquilibrée, Angélyne ne parvient pas à prendre appui sur ses pieds, ses chevilles sont ligotées trop serré, impossible de résister à la force phénoménale de sa tortionnaire, sa tête ballottée rudement la fait souffrir, et bien malgré elle, ses yeux se voilent de larmes de douleur autant que de rage. Raffy n'hésitera pas à la tuer, elle en est pleinement consciente, à présent qu'elle a déjà essayé de l'étrangler, alors la torturer, ce n'est qu'une peccadille pour cette garce malveillante ! Stupidement, elle la défie de son regard clair, noyé de larmes, mais brièvement, car la douleur est trop forte. Elle serre les dents et reste muette attendant la suite, la peur, insidieuse, lui nouant les entrailles.

Lorsqu'enfin Raffy la relâche, pour la jeter contre le giron de sa mère, Greta, son cuir chevelu lui fait un mal de chien, elle a l'impression que ses cheveux ont tous été arrachés d'un coup. Elle n'a guère le temps de souffler, que Raffy poursuit son petit jeu pervers, la lame d'un stylet acéré brille d'un éclat meurtrier dans la clarté blafarde du judas. Avec un sourire démoniaque, elle menace Angélyne de la pointe du poignard, qu'elle fait glisser lentement sur sa gorge palpitante. Elle sait, elle les a espionnés ! Quels sombres idiots, ils ont été de croire qu'ils étaient à l'abri ! Mais il est trop tard pour se lamenter, la fragile captive doit trouver une idée, vite ! Ne pas sombrer dans le désespoir, ne pas paniquer ! Comme un mantra, elle se répète ces phrases, alors que Raffy déchire son fragile bustier de soie, dévoilant sa peau laiteuse, et ses seins menus. Elle a beau se tortiller pour échapper à la pointe métallique si froide sur sa chair tendre, Greta la maîtrise d'une poigne de fer, aucun risque qu'elle parvienne à l'apitoyer, elles sont faites sur le même moule ces deux-là ! Mais il ne coûte rien d'essayer ...

- Je t'en prie Greta ! Aide-moi ... Raisonne ta fille avant qu'elle ne commette l'irréparable, pleurniche-t-elle avec conviction, Si vous me laissez partir, je vous rendrai les documents ...

Entre douleur et frayeur, Angélyne tente de raisonner, mais elle ne peut que subir, les insultes graveleuses et les menaces effrayantes. Un infime espoir alimente son instinct de survie, si ces deux mégères dénaturées la tuent, elles n'auront pas les précieux dossiers, Yannick ira les porter à la Milice, dénonçant les embrouilles du clan Palder, en espérant qu'il ne tombe pas sur un des sbires payés par Daran. Sa survie dépend de la façon dont elle va réussir à négocier sa vie, contre les preuves qui innocentent son père ...
Dans un sursaut désespéré, elle joue son va-tout et implore ses deux geôlières cruelles, d'une voix entrecoupée de sanglots pathétiques :

- Si je vous révèle où sont les dossiers de Daran, vous n'hésiterez pas à me faire disparaître ... Je vous les rendrai ... si vous me laisser partir saine et sauve ... Dès que je serai rentrée au Manoir, je vous les donnerai ... Mais ne me tuez pas, par pitié ... Si vous me tuez, vous ne saurez jamais où sont ces documents, jamais vous ne les récupérerez ...
Raffaella Palder

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Posté dans Re: Arbre-maison de Greta et Raffaella Palder   - Dim 15 Avr 2012 - 5:10


Un sourire dédaigneux sur les lèvres, simulant un total détachement, une sérénité à toute épreuve, Raffaella prolonge à loisir cette torture si cruelle, mais si divertissante, qu'elle impose à sa captive. Et la lame de sa dague s'attarde sur le derme d'albâtre des seins graciles d'Angélyne, qu'elle pourrait lacérer ou déchiqueter sans le moindre effort, puis elle effleure une délicate aréole, rose comme un ciel d'aurore, en égratigne légèrement le grain tendre, y traçant quelques éphémères sillons blancs qui reprennent rapidement leur teinte originelle.

Immobilisée par la poigne de fer de Greta, la Montaigu se crispe, mais la harpie n'en a cure. D'ailleurs elle cogite furieusement, les dernières paroles de sa prisonnière lui rappelant une autre possibilité qu'elle avait précédemment envisagée, avant de pénétrer dans cette cellule obscure. Un échange ! N'est-ce pas la solution idéale ? La solution qui permettra de passer outre des sempiternelles pleurnicheries de la Montaigu, de réunir dans un endroit désert l'oie blanche et son amant, de récupérer le dossier sans qu'aucune entourloupe ne vienne perturber leurs plans, et de se débarrasser pour de bon de cet encombrant duo ! Un échange, oui voilà la solution ...

Ferme la donc un peu, petite dinde ! Je réfléchis !

Les yeux de la tortionnaire se posent sur sa mère, toujours silencieuse, et visiblement peu émue par les supplications éperdues et désespérées d'Angélyne. Malgré son jeune âge, c'est Raffaella qui impose le plus souvent sa volonté lorsqu'un problème se présente et qu'il faut le résoudre de manière urgente. Dès lors, c'est sans demander l'assentiment de Greta qu'elle poursuit.

Voilà ce que nous allons faire ! Laissons mijoter cet idiot de Yannick cette nuit et demain matin ! Ensuite je me rendrai au manoir, je fixerai un jour et un lieu de rendez-vous à ce crétin, et nous y échangerons cette morveuse contre le dossier. Il n'osera pas s'en prendre à moi, car la vie de sa belle est en jeu ! Il comprendra que si je ne rentre pas, elle mourra ! Maman, n'hésite pas à la tuer si cela devait arriver !

Cette décision catégorique, exposée d'une voix ferme, n'empêche pas la Palder de s'amuser encore un peu aux dépens de la captive. Elle la dévisage à nouveau, un rictus hideux et cruel déformant ses traits. Et si ton Yannick réclame une preuve tangible du fait que tu es en notre pouvoir, j'aurai ceci ! Elle arrache brutalement un pan du corsage d'Angélyne, et le lui brandit méchamment sous le nez ! La pointe de la dague se remet alors à décrire de menaçantes arabesques sur la poitrine menue de la Montaigu, escaladant lentement le galbe grêle de ses seins, rôdant entre ses rondeurs jumelles, éloignant la masse soyeuse de sa chevelure qui s'obstine à les couvrir.

Soudain, un ricanement pervers jaillit des lèvres trop pulpeuses de Raffaella. Son regard devient dur comme le roc. Sa main tenant l'arme se dresse violemment puis s'abat, plongeant vivement vers le buste de lys de la captive.

Prends ça, petite catin ! ... grogne t-elle d'un ton démoniaque !

Au dernier instant, elle retient toutefois son geste, ainsi qu'elle avait prémédité dans sa caboche malfaisante, et elle éclate d'un rire féroce devant les yeux apeurés d'Angélyne. Ah ah ah, tu as eu la frousse de ta vie, ma chérie ? Mais tu as trop de valeur pour l'instant, je vais te laisser vivre encore un peu. Cependant, sois-en persuadée, un jour ou l'autre je te couperai le cou, je t'en fais le serment !

Passe la moi, maman ! ... réclame t-elle alors à Greta. La harpie empoigne la frêle captive à bras-le-corps et la dépose sans ménagement sur la terre battue. Voilà, nous allons te laisser végéter jusqu'à demain. Finalement tu n'es pas si mal ici, dans cette cave. Personne ne viendra t'y ennuyer ! conclut la Palder dans un sourire, se dirigeant vers la porte, et glissant le bras sous celui de sa mère tout en lui rendant sa dague.

Angélyne Montaigu

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Posté dans Re: Arbre-maison de Greta et Raffaella Palder   - Jeu 19 Avr 2012 - 8:03

Un échange ? Peut-elle espérer s'en tirer à si bon compte ? Angélyne s'accroche farouchement à cet infime espoir, comme un naufragé à un espar flottant dans une mer déchaînée. Pétrifiée, crispée, elle subit le supplice de la lame de métal glaciale qui sillonne son buste dénudé, s'acharnant sur ses seins menus, déjà marqués de griffures rouges. Un long frisson de frayeur, qu'elle ne peut réprimer, dévale sa peau claire, alors que Raffy s'attaque aux aréoles rose sombre, Greta a resserré sa prise lui interdisant tout recul. Angélyne serre les dents, retenant un sourd gémissement qui reste prisonnier dans sa gorge. Encourager cette garce en cédant à la peur, à la douleur est la dernière chose à faire …

Sous les yeux effarés de la frêle prisonnière, les rouages tortueux du cerveau de Raffy fonctionnent à plein régime, et ses intenses réflexions, l'implacable furie les étale vaniteuse et triomphale, en regardant Angélyne avec mépris, ricanant méchamment. Imprévisible et perverse, elle arrache un pan entier du fragile bustier de soie, la dénudant jusau'à la taille. Bien sûr que Yannick reconnaîtra cette soie gris perle aux reflets chatoyants, il l'a caressée, froissée, et enlevée … Et son cœur saigne en pensant à lui, il doit être fou d'angoisse, et elle n'ose imaginer sa réaction, sa douleur quand il verra ce lambeau d'étoffe argentée …

S'accrochant à l'image tendre de son amour, elle supporte stoïquement, le petit jeu malsain et cruel de Raffy, de sa lame froide qui erre sur ses seins laiteux, marquant sa peau d'ivoire, de zébrures rosées. Elle s'évade, abandonnant son corps tourmenté à sa tortionnaire, réfugiant son esprit effrayé dans les bras de Yannick … Quand soudain la dague acérée s'élève dans les airs, accompagnée d'un rire sardonique et dément ! Les yeux exorbités d'effroi, Angélyne suit la course meurtrière du couteau

Le couteau s'arrête à quelques millimètres de sa peau frémissante, elle n'ose marquer son soulagement, d'autant que les deux mégères semblent avoir assez joué avec elle pour l'instant, Raffy la dépose sans douceur sur le sol froid de terre battue. Enfin elles quittent la pièce, bras dessus, bras dessous comme si elles rentraient de promenade, elles bavardent, abandonnant leur captive à son triste sort. La porte grince et se ferme, scellant le destin d'Angélyne.

- Espèce de sorcières sadiques, de catins malfaisantes. Je vous hais, vous m'entendez ! Je vous hais ! Leur crie-t-elle, en rage, mais ses derniers mots se perdent au milieu de déchirants sanglots qui s'échappent enfin, la libérant de son angoisse, et elle pleure longuement à inonder le sol de la cave, sur sa bêtise, son imprudence, sur son amour ... Elle pleure, elle pleure toutes les larmes de son pauvre corps, jusqu'à l'épuisement, et finit par sombrer dans un sommeil agité, peuplé de cauchemars ...
Raffaella Palder

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Posté dans Re: Arbre-maison de Greta et Raffaella Palder   - Ven 20 Avr 2012 - 9:29


La porte de la cellule est à peine refermée, et mère et fille tournent déjà les talons, Raffaella serrant entre les doigts, comme un trophée, le corsage déchiré de la prisonnière. Après quelques pas à l'extérieur, dans le calme de la nuit qui déplie son noir manteau, un hurlement de colère leur parvient, à-demi étouffé par l'épaisseur des murs. La Montaigu ! Elle vomit sa rage et son impuissance, mais ses cris ne provoquent qu'un haussement d'épaules dédaigneux de la part des Palder, dont le rire sarcastique fuse dans le sentier obscur. Cette petite catin inconsciente a retrouvé un brin d'audace parce qu'elles s'éloignent ! Elle était beaucoup moins fière lorsque Raffy a fait mine de lui enfoncer la dague dans la poitrine, et elle mériterait sans doute que ses deux tortionnaires s'amusent encore un peu à ses dépens, pour lui faire regretter ses injures, mais l'obscurité tombe rapidement sur leur jardin des délices et la journée fut particulièrement éprouvante et mouvementée.

Elles s'avancent dans une virevolte de froufrous, sous la lune qui déverse son or par pleines brassées sur les parterres en fleurs, et elles longent lentement la pergola de verre qui paraît illuminée comme une salle de bal. Un couple de marbre gris, une fière amazone aux seins nus et un géant cyclope à l’œil unique mais concupiscent, s'est allongé sur son socle mouluré pour mieux s'aimer sous les frondaisons. Tout ce luxe, toute cette harmonie, cette magnificence, ce n'est pas cette petite garce ni son chevalier servant qui réussiront à leur enlever ! La récupération du dossier brûlant coïncidera avec leur mort, et Raffaella y veillera personnellement !

Bras dessus, bras dessous, elles franchissent les portes de leur Eden et empruntent les passerelles en enfilade qui les mènent tout droit au bâtiment principal. Rodées aux pires magouilles, friandes des entourloupes les plus sournoises, les deux femmes savent parfaitement ce qu'elles attendent l'une de l'autre. Dès le lendemain, Greta s'occupera seule d'Angélyne, qui est totalement à leur merci et ne présente plus aucun danger, tandis que Raffy ira agiter le corsage de la captive sous le nez de Yannick Saule, au manoir, et elle pourra ainsi négocier sans appréhension l'échange entre l'oie blanche et les documents. Le Bellâtre est un débauché et un rustre, mais il sera suffisamment intelligent pour ne poser aucun problème. La vie de la demi-portion sera entre ses mains.

De toute manière, Raffaella n'ira pas discuter avec lui la fleur au fusil, elle sera armée, et son ancien amant ne l'impressionne nullement. Lorsque le lieu de rendez-vous sera fixé, par elle, et rien que par elle, elle avertira l'oncle Daran qui réunira ses complices en vue de la transaction, et, au moment du face-à-face, lorsqu'ils auront récupéré l'ensemble des papelards, ils zigouilleront ces deux idiots et feront disparaître leurs cadavres dans la forêt. Les animaux sauvages s'occuperont rapidement du nettoyage par le vide.

Bonne nuit, maman chérie ... susurre la harpie en bécotant la joue de Greta, dans le couloir menant à leurs chambres respectives. Sous peu nous serons débarrassées de ces deux trouble-fête, et nous pourrons reprendre notre exploration des nouvelles boutiques de la ville. Grâce à l'argent des Montaigu, nous serons encore plus belles ! ... conclut Raffy en éclatant de rire, et ce sentiment d'hilarité et de satisfaction se prolonge jusqu'à ce qu'elle s'allonge au fond de sa couche, en soupirant d'aise au creux de ses draps de soie.

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Posté dans Re: Arbre-maison de Greta et Raffaella Palder   - Mar 24 Avr 2012 - 7:08


Arbre-maison de Greta et Raffaella Palder 120131091055892363

Le lendemain.

Des pas qui dégringolent l'escalier, puis qui franchissent le porche de l'entrée, juste sous sa fenêtre, la réveillent en sursaut dans sa chambre déjà baignée de soleil. Greta Palder s'étire lentement, comme une chatte en chaleur, dans le doux cocon de soie immaculée qui l'enveloppe encore. Elle tend l'oreille vers ces bruits familiers, et perçoit le tambourinement rapide des sabots ferrés de la monture de Raffaella, qui ricochent allègrement sur les dalles de granit de l'immense parvis qui s'étale au pied de leur luxueuse propriété. Les yeux mi-clos, elle imagine sa superbe fille galopant, cheveux aux vents, vers le manoir délabré de Yannick Saule, ce dépravé, ce flambeur, ce gentilhomme aux mœurs libertines, désormais fauché comme les blés. Un soupçon de crainte l'envahit subitement, mais ce sentiment n'est que fugitif, car Raffy est à même de se débrouiller dans toutes les situations, et surtout car elles disposent toutes deux de la carte du jeu la plus précieuse : la jeune Montaigu, enfermée dans les caves d'une des annexes de leur arbre-maison.

Après une toilette minutieuse, après une longue séance de coiffure et de maquillage, l'impitoyable sœur de Daran Palder est prête. Elle se mire encore un instant devant l'immense miroir de son délicieux boudoir, orné d'exquises fleurs vermeilles, se passe le bout de l'index sous les yeux afin de rectifier un détail du fard saupoudrant ses pommettes saillantes et en rehaussant délicatement l'éclat, et la voilà qui dévale à son tour l'escalier menant vers la cour, inondée de soleil. Sous la manche droite de sa robe de taffetas bleu de mer, se cache un stylet joliment ciselé, d'apparence anodine mais à la lame particulièrement affilée. C'est avec cette arme qu'elles se sont amusées, la veille, à effrayer leur prisonnière, dans sa cellule obscure. Et c'est là que Greta se rend, traversant à présent les jardins discrets, à l'atmosphère lourde et enivrante de puissantes senteurs exotiques. Elle n'a rien de particulier à traficoter là, non, mais elle désire s'assurer que tout est en ordre, ainsi qu'elle l'a promis à Raffaella. Et rien ne l'empêche de s'amuser un peu.

Elle tourne la clef, et pousse la porte qui gémit sur ses gonds. Angélyne est là, endormie en position fœtale sur la terre battue de sa prison. La Palder se penche et vérifie d'une main sûre les liens garrottant la frêle captive. Parfait ! Elle n'a aucune résistance à craindre de la part de cette petite roulure. Elle la saisit par l'épaule et la secoue vivement, à plusieurs reprises. Elle a un sourire moqueur lorsque la prisonnière ouvre les yeux. Alors, ma chérie, tu as passé une bonne nuit ? Tu n'as besoin de rien ? Peut-être un verre de vin ou une cuisse de poulet ? Elle réfléchit un peu, et se réjouit à l'avance de la torture mentale que son cerveau démoniaque vient de concocter ...

- Sache que nous avons modifié nos plans ! Nous avons envoyé une équipe d'une dizaine d'hommes armés jusqu'aux dents chez ton Yannick ! A cet instant précis, il doit être mort sous les coups de nos complices, et le manoir doit être en flammes ! C'est triste, hein ? ... jubile t-elle, sans montrer la moindre émotion, et regrettant que cette solution n'ait pas été choisie par Raffaella. C'était un excellent moyen pour faire disparaître le Bellâtre et les documents. Et c'est un excellent stratagème pour voir s'effondrer la Montaigu.

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Posté dans Re: Arbre-maison de Greta et Raffaella Palder   - Dim 29 Avr 2012 - 11:02

Une nuit d'encre a déployé ses ailes sombres sur la ville, dévorant le paysage familier, peuplant les alentours, d'ombres fugitives et de bruits lugubres. A la lueur fantomatique de sa lanterne, Angélyne avance sur le sentier qui la ramène au Manoir Saule, elle presse le pas, avec l'impression angoissante qu'on la suit, elle jette des regards inquiets par dessus son épaule, mais rien, personne …

Soudain un mur immense se dresse devant elle, lui barrant le chemin, incrédule, elle pose la main sur la pierre et longe la muraille improbable jusqu'à une porte de bois, monumentale, sculptée de de créatures effrayantes. Elle lève sa lampe à la hauteur de ses yeux troublés, cherchant la clenche, le système d'ouverture de cette maudite porte, elle doit entrer, elle doit passer ce rempart pour enfin, rejoindre Yannick. Avec fébrilité, elle passe sa main libre sur les sculptures étranges, au loin, elle entend la voix altérée de Yannick qui l'appelle, elle veut lui répondre mais aucun son ne passe ses lèvres sèches. De rage, elle martèle ce satané portail de ses poings frêles …


Et soudain, ses yeux gris tourmentés, aux pupilles dilatées par l'angoisse, s'ouvrent sur l'obscurité menaçante. L'humidité latente de son cachot la pénètre insidieusement, faisant naître des vagues de frissons sur sa peau nue, lui rappelant avec une désagréable acuité, où elle se trouve. Le cauchemar s'efface, laissant derrière lui, ses vapeurs délétères qui empoisonnent le cerveau confus de la jeune femme. Ses bras, ses mains douloureux, et ankylosés se manifestent, et de nouveau elle tente de relâcher ses liens, mais sans grand espoir de réussite. La peur, l'angoisse, le découragement l'assaillent, soufflant sur ses fragiles espérances, comme les bourrasques d'automne dispersent les feuilles mortes aux quatre vents.

- Yannick, Yannick, où es-tu ? murmure-t-elle, retenant rageusement ses larmes de désespoir, qui, inexorables, envahissent ses yeux. Mais un grincement dissonant annonce l'arrivée déplaisante de ses garces de geôlières, elle referme rapidement les paupières, feignant le sommeil, à l'affût du moindre bruit. Pas de péroraisons insultantes, pas de discours victorieux, il n'y a qu'une des deux cruelles punaises, qui s'approche pour vérifier ses liens, avant de la secouer sans ménagement, pour l'éveiller.

C'est la voix aigre-douce de Greta qui lui parvient, moqueuse, perfide, Angélyne se tourne vers elle, pour planter son regard qu'elle voudrait acéré, comme les lames effilées des épées de la salle d'armes. Cependant la vieille peau sournoise lui assène le coup de grâce, elle crache son venin mortel, affirmant que Yannick a été tué ce matin, que leurs spadassins serviles sont allés réduire en cendres, le Manoir …

- Non, non ! hurle Angélyne, anéantie. Non ! Ce n'est pas possible, non, Raffy n'aurait pas fait ça ! Elle n'aura jamais les documents de Daran, si elle a touché un seul des cheveux de Yannick. Ils atterriront sur les bureaux de la Milice ! a-t-elle le courage de mentir. malgré sa voix qui se brise sur ses derniers mots. Les paroles venimeuses de la mère de Raffy, s'insinuent vers le coeur meurtri de la misérable captive, s'enroulant autour, comme un serpent malfaisant, l'enserrant dans ses anneaux, étouffant sa raison, et le faisant sombrer dans le terrible désespoir d'une vie morte, vide de sens, sans Yannick.

Sous le regard jubilatoire et triomphant de sa tortionnaire, les larmes qu'elle retenait, difficilement franchissent les barrières fragiles de sa volonté défaillante, balayant telle une déferlante, ses derniers et infimes espoirs. De puissants sanglots, déchirants, terrassent le pauvre corps ligoté, ensevelissant ses rêves d'une vie heureuse à peine ébauchée, sous un champ de ruines, les ruines d'une vie sans son amour de Yannick. Hébétée de douleur, elle se recroqueville sur elle-même, ne voulant plus entendre cette harpie démoniaque qui s'acharne pourtant à déverser son fiel ...
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Posté dans Re: Arbre-maison de Greta et Raffaella Palder   - Mar 1 Mai 2012 - 1:45


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Volupté et satisfaction. Onctueux mélange. Voilà ce que ressent la plus âgée des Palder devant le nouvel effondrement de la Montaigu ! Pas une once de pitié ne l'effleure, que du contraire, elle jubile intérieurement devant la jeune pleurnicheuse. Greta est moins violente que Raffaella, tout en étant également de robuste constitution, mais elle est bougrement machiavélique. Les rouages de sa caboche sont sans cesse en fonctionnement afin d'imaginer mille scénarios capables de manipuler ses voisins. Sa cruauté s'exprime dans la perfidie de ses propos, et non pas dans la force de ses poignets, ni dans son adresse à combattre à l'arme blanche. Mais son expérience lui a appris que la pire douleur est celle qui brise les rêves et les espoirs, qui s'insinue dans un esprit troublé pour y semer la pagaille et le désordre, et qui noue ensuite les entrailles jusqu'à en faire perdre la raison. Il n'est de pire souffrance que celle qui vous prive de l'être le plus cher, surtout s'il s'agit du seul qui vous reste. En l'occurrence le Bellâtre.

Alors l'adorable maîtresse de maison en remet une deuxième couche, penchée sur sa prisonnière. - Tu es idiote, ou alors tu ne veux pas comprendre ! Ton prince charmant est mort ! M, O, R, T ! M comme Macchabée, O comme Occis, R comme Repos éternel, et T comme Trépassé ! Et le manoir Saule, pfiouuu ..., disparu, volatilisé, on a pu voir les flammes cette nuit depuis la colline qui surplombe la ville, et maintenant il n'y a plus que des cendres et des murailles fumantes ! On n'a pas récupéré le dossier qui y était caché, non, c'est vrai, tu as raison ...  

Elle fait mine de réfléchir un instant, et d'admettre qu'Angélyne n'a pas entièrement tort, pour mieux détruire ensuite son ultime argument.

- Mais ça n'a aucune importance, puisque tout a brûlé ! Il n'y a plus aucune trace de notre machination, et les galons sont en lieu sûr ! La milice ne disposera jamais d'aucun élément pour nous coincer ! Tu as mal choisi ton camp, petite gourde ! Lorsque mon frère Daran s'est intéressé à ton joli p'tit cul, tu aurais mieux fait d'écarter les cuisses et de le satisfaire de temps en temps, tu serais aujourd'hui ... que sais-je, son épouse ou sa maîtresse, qu'importe, mais tu serais riche et tu ne serais pas enfermée dans ce trou à rats où on va te laisser moisir jusqu'à la nuit des temps, vu que tu ne nous es plus d'aucune utilité !

Voilà, Greta Palder a terminé de répandre son venin et ses persiflages. Elle a fait mouche ! Plusieurs fois, sans doute ! La Montaigu geint à nouveau comme un animal blessé, roulée en boule et vautrée dans ses larmes. - Tu n'es plus rien ! Tu n'as plus rien ! Au retour de Raffy nous déciderons de ton sort ! Si tu étais blonde pulpeuse ou superbe rousse, comme ma fille, nous pourrions sans aucun doute tirer un bon prix de ta petite personne dans un des bordels de la ville, mais ça me parait impossible, tu n'as vraiment rien à offrir à un homme ! En fait tu formais le couple idéal avec Yannick Saule, vous êtes pareils : deux pitoyables ratés, deux erreurs de la nature.

Un horrible rictus de condescendance, de mépris, s'en vient crisper le visage de la Palder. Elle hausse les épaules en jetant un dernier regard sur le corps sanglotant de la captive, et elle sort vivement de la geôle, refermant la porte à double tour.

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Posté dans Re: Arbre-maison de Greta et Raffaella Palder   -

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