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Baraen "VI" Scipio

Invité

On m'appelle Invité

Posté dans Baraen "VI" Scipio   - Jeu 19 Juil 2012 - 10:24

Désolé, j'ai eu la main lourde. Je n'ai également pas reçu l'autorisation de Sybille pour m'incruste grave dans la famille de son ex, donc si jamais elle ou le staff voudraient refuser cette fiche à cause de ça, faites-vous plaiz. (A cause de ça ou d'aut' chose hein ?)




1 - Général
Identité
Nom : Scipio
Prénoms : Baraen Davad Sheidan, ou Baraen VI.
Surnom : Sa famille le surnomme Iune, diminutif de Iunior, ses amis l’appellent VI, et les plus proches Sissy (Six-Six, Sissy… ohoho, super drôle les mecs). D’aucuns ont essayé de lancer Babar, mais en vain.
Age : 45 ans.
Ville : Errande.
Langue(s) parlée(s) : Joyellien, Korrulien et, bien entendu, Mastroscien.

Profession
Rang : Conseiller du commerce.
Métier : Politicien
Vivenef : J’aimerais laisser ça en suspens (au niveau du nom et des générations) pour le potentiel joueur de Marcus, le frère de Baraen.
Famille proche : Une mère encore en vie, des enfants ainsi qu’un (des ?) frère(s ?).


2 - Physique
Taille : Un mètre quatre-vingt
Poids : 78 kg.
Couleur des yeux : Châtain sombre, on pourrait même dire noir.
Couleur et longueur des cheveux : Coupés courts, et souvent. Noir avec deux lames grises sur ses tempes, et un épis sel et poivre au sommet de son front.
Pigmentation de la peau : Légèrement mate.
Signe particulier : Une vilaine brûlure s’agrippe au torse de VI au niveau du cœur. Non pas la blessure d’un duel pour l’amour d’une demoiselle, mais un boulon brûlant ayant quelques mésententes avec notre protagoniste…
Il arbore fièrement le chiffre VI (Baraen sixième du nom) au niveau de la clavicule gauche, vieux souvenir d’une soirée arrosée entre amis d’enfance. Trois autres personnes ont leur chiffre sur la clavicule gauche (il y a III, IX et XVIII, le dernier étant issu d’une famille peu réputée pour son imagination en termes de prénoms). Un dernier tatouage, qu’il arbore moins fièrement, est un cœur tatoué sur sa fesse droite et frappé d’un prénom masculin… « Un pari stupide, » répond un Baraen agacé quand on l’interroge sur l’origine de cette étrange marque d’affection.
Pilosité : Les poils c’est bon, mangez-en. A part au niveau facial, où il essaye de s’accorder un peu d’ordre, son corps est laissé à l’état sauvage, même si l’on parle plus de bosquets que de forêts teutonnes.
Vestimentaires : Il a une belle mise, on ne peut lui refuser ça. Mais on ne peut pas le refuser à beaucoup de monde à la capitale, cœur de la mode. Il se distingue cependant par ses critères de sélection, qui se basent beaucoup sur ce qu’on lui rapporte de la plèbe comme de la mode. Personnage public, il a appris que tout détail était démonstration, signification, et donc influence. Ainsi, en fonction des affaires qui traversaient la capitale, ses pourpoints et ses robes d’apparats suggèrent la joie, le deuil, son appartenance aux Scipio ou au contraire son rang de Conseiller. Les manœuvres sont souvent jugées grossières par les Marchands, mais semblent parler au peuple sans qu’il comprenne vraiment.
3 - Psychologie
Défauts : Mais cette affectation vestimentaire, en serait-ce pas le prodrome d’un attentionwhorisme aigu ? Peut-être qui sait. Cela fait près de vingt ans qu’il vit à Sant-Poseïnos, vingt ans qu’il écoute le peuple, les bourgeois et les Marchands. Calculer mille petites vétilles, signaler par d’infimes symboles d’indicibles messages est sûrement devenue une seconde nature pour cet homme d’Etat. Héritage paternel, il est, au fil des années, toujours plus dispersé, et parfois, comme pris d’une angoisse soudaine, se noie dans un travail de façon convulsive et quasi-obessionnelle, avant de retomber dans une cadence plus lente, mais plus saine. Il lui arrive aussi d’être un peu borné, et un peu coureur.
Qualités : Il se distingue un peu du nid de vipères qu’est le Conseil par son aspect chaleureux et ouvert. Admirant profondément son père, et élevé dans une tradition de respect de la parole donnée comme des siens, il a hérité de la curiosité patriarcale, mais aussi d’un peu de son audace. Il est également honnête homme, ce qui a son importance dans une société dominée par les Marchands. Ne tombons pas cependant dans la caricature de l’ingénuité : ses amis compétiteurs lui sont fort sympathiques, mais n’en restent pas moins des compétiteurs. Garder une part de secret, n’est-ce pas cela la clef d’une relation durable et saine ?
Ambitions : Vice-Gouverneur des Erfeydes, qui sera renommée pour l’occasion la Scipionie. Prospérer, croître, briller.

Préférences :
Alimentaires : Pas de préférence, bien qu’une faiblesse pour les plats exotiques, sortant de l’ordinaire.
Loisirs : Il a abandonné il y a bien longtemps la poésie, mais s’adonne encore aux quelques instruments de musique auxquels il joue depuis son plus jeune âge. Les poèmes ont quant à eux laissé toute la place aux derniers ouvrages parus en terme d’ingénierie, de génie, etc. Il chasse également tous vieux manuscrits parlant de près ou de loin du bois sorcier ou de l’extraction d’ithylium. Cette obsession paternelle lui a été transmise ; celle-ci est, disent certains, le moteur même des Scipio, qui cherchent à comprendre, connaître et surpasser les matériaux mystiques, comme s’ils étaient affligés d’un complexe d’infériorité face à ces ressources surnaturelles, quasi-magiques. Enfin, péché mignon de marchand d’armes, il a pris la sale habitude de tester les armes des Etablissements Scipio dans une chasse au Gerudaa des sables ou dans les montagnes d’Armory. Car s’il est des moments où l’on regrette les innombrables heures d’études des principes régissant le monde, blaster un monstre de deux cents kilos d’un seul coup de feu rachète tout le temps passé à déchiffrer la gnose absconse de grimoires poussiéreux.
Relationnelles :Il avait une femme, avant de servir l’Etat en tant que Conseiller. Elle lui a donné plusieurs enfants, s’est remariée. Sa mère a survécu à son père, mort quelques années après son ascension au rang de Conseiller. Marcus son frère, nouveau chef de la maison Scipio, est sûrement son plus proche partenaire commercial et politique. Je ne m’aventure pas sur la relation de Baraen avec son ex-belle sœur, la belle Sybille, mais préciserai simplement que son couple à elle, bien que brisé, survit par les deux fils qu’elle a donné à Marcus, ainsi qu’une proximité toujours forte – le seul endroit, vraiment, où ils ne sont pas mariés, ce sont dans les registres du Conseil.

4 - Comportement
..face à un danger : Audacieux, cherchant les opportunités.
..face à une négociation : D’humeur égale, chaleureux, ouvert.
..face à une nouvelle rencontre : Ouvert, trop chaleureux ?
..face à des sentiments nouveaux : Intrigué, curieux ou circonspect selon les circonstances.
..face à une perte/la tristesse : Pas fan-fan.

5 - Biographie :



Les pas des hommes résonnaient contre la pierre froide de l’arcade longeant le jardin intérieur. Au milieu de la cour verdoyante bruissait l’eau dans un murmure blanc. Elle sourdait des trois gueules de chiens de l’immense statue du cerbère Scipio, l’animal emblématique de ces Marchands d’Errande. Indifférent à la fraîcheur apaisante qu’offrait la fontaine à trois têtes dans cette lourde chaleur d’été, Baraen V et Baraen VI traversaient la travée et ses colonnes d’une allure absente. En même temps, ils discutaient et le fils tendait au père ses habits d’apparat, qu’il enfilait en ralentissant à peine le pas. Celui-ci avait le visage couvert de cendre noir, et une odeur d’ithylium calciné suintait des tous les pores de sa peau, comme tous les autres jours. Mais ce jour n’aurait pas dû être ordinaire pour ce solide quadragénaire : aujourd’hui, il mariait l’un de ses fils.
« Entends-tu ce que je te dis ? »
« Oui, Père, mais cela peut sûrement attendre jusqu’à demain, une fois que Marcus sera marié… »
« Le vieux Conseiller va prendre sa retraite… finalement la goutte l’aura rattrapé, ce vieux brigand, et une fois le vieux reparti dans sa tanière, la lice sera ouverte, toutes les familles se jetteront sur l’honneur d’offrir à l’Etat un Conseiller. »
« Père… » Mais Père n’écoutait pas. Baraen V, comme à son habitude, n’en faisait qu’à sa tête. Passant par-dessus la tête une longue robe de cérémonie blanche niellée d’obsidienne, il attrapa les colliers, les chaînes et les targes que Baraen VI lui tendait d’une main avide, les enfilant avec la plus grande négligence. Tout en se revêtant, il continuait son monologue sur la sortie honteuse du Conseiller Armond, il moquait sa maladie et bénissait Vama qu’elle lui accorda de voir sa chute. Armond et les Scipio ne s’entendaient guère. Le Conseiller et le patriarche des Scipio se vouaient une haine aussi farouche que discrète, et cela c’en était ressenti pendant de nombreuses années, où le Conseil refusait aux Etablissements du Cerbère et leurs prototypes de juteux contrats militaires en faveur de familles moins aguerries, d’armements moins efficaces. Barael V rongeait son frein depuis tout ce temps, mais il n’avait pas l’air de vouloir se contenter de la chute du Conseiller, il voulait carrément mettre la main sur le titre du vieillard. Le fils, bien qu’il ne sache pas comment il comptait s’y prendre, subodorait que le père comptait user d’une ruse quelconque pour se rapprocher de cet office conciliaire désormais vacant. Les dernières paroles du long discours du père de famille finirent par transformer ses doutes en certitudes. En de lourdes, écrasantes certitudes…
« C’est toi qui succéderas au Conseiller du commerce. »
Moi. Le jeune homme s’arrêta sur le coup. La sentence lui avait coupé le souffle, et s’il n’avait pas été son père, il lui aurait sûrement ri au nez. Il fallut six foulées à ce dernier pour qu’il ralentisse la cadence et jette un coup d’œil par-dessus l’épaule. « Je ne peux pas être Conseiller. » L’intonation était ambiguë, et la phrase avait été lancée avec timidité, sur le ton affirmatif autant qu’interrogatif. Loin de rassurer son enfant, le père gardait le silence. Happé par des idées soudaines, il pensait à autre chose, oubliant totalement ce dont il parlait. M’a-t-il seulement écouté ?
Baraen haïssait son père pour ces absences. L’homme était un excentrique. Esprit génial, il semblait affecté par le revers qui accompagne souvent celle-ci, c’est-à-dire une douce folie, un quelque chose d’éloigné. Gérant les affaires de sa famille, les voyages de sa vivenef, dirigeant ses forgerons, ses armuriers, ses intendants de carrière, accueillant notables locaux et émissaires gouverneaux, menant ses équipiers d’ingénieurs, produisant ses nouvelles machines, ce grand passionné arrivait à jongler avec tout ces portefeuilles. Hélas, la charge de travail et la déformation professionnelle qu’il endurait avait amenuisé comme détérioré les relations qu’il entretenait avec sa famille. Baraen avait souvent l’impression de n’être qu’un écrou de plus dans la complexe machinerie qu’était la vision du monde paternelle.
« Père… » L’homme ne cilla pas, plongé profondément dans son esprit. Au contraire, il susurra un « Peut-être qu’avec un injecteur plus souple… » distrait. « Père. » « A moins d’élargir le conteneur… mais comment, peut-être que l’ovale serait le… » « Papa ! »
Le silence se refit, mais cette fois-ci, Baraen V releva la tête vers son fils, qui sentait le sang lui monter aux joues. Il éprouvait comme une sorte de honte à être aussi familier avec le patriarche. Il utilisait souvent le mot sans trop savoir ce qu’il en pensait, le dit « Papa » étant des plus indéchiffrables, mais sentait que cela sonnait faux, que l’affection que portait le terme était trop forte pour désigner son géniteur. Le jeune homme aspira.
« Et le mariage ? »
« Ah ! oui, ton frère, oui, oui, nous y allons sur l’heure, oui. »
« Je voulais parler de mon mariage. De mes deux enfants et de ma femme… »
« Oh. Eh bien tu la divorceras, ta mère s’arrangera pour lui trouver un nouveau mari. C’est une fille respectable, elle comprendra que nos intérêts divergeassent. »
La froide logique de son père ne le dérangea guère. Il affectionnait sa femme, certes, mais les divorces étaient monnaie courante dans les grandes familles, et les Marchands avaient parfois la négligence d’imaginer leurs filles non comme des individus mais comme les outils d’alliances puissantes et longues. Tous l’acceptaient, Baraen aussi. Il était d’ailleurs trop heureux d’avoir sorti le paternel de ses pensées pour penser aux conséquences qu’aurait le divorce.
« Et j’ai à peine vingt-cinq ans, je suis encore trop vert pour briguer un tel office. Sans oublier que je ne suis pas un puîné, et ne suis pas instruit. »
« Fadaises ! Vous avez tous reçus la même éducation et les mêmes maîtres, tu connais les marchés, tu as même secondé ton oncle sur notre vivenef pendant une douzaine de long-cours. Et tu es le meilleur élément des Etablissements Scipio. »
« Les Conseillers se doivent d’être des sages, des érudits… »
Le père s’esclaffa puis balaya les arguments d’une main agacée. Il fallait bien avouer qu’ils n’étaient guère convaincants, ces arguments. Cela faisait plusieurs générations de Conseillers que l’on se battait pour attraper un des offices, et ce n’était pas les plus sages et les plus érudits qui finissaient au Conseil, mais les fils des Marchands ayant le meilleur entregent, le bras le plus long, le coffre le plus inépuisable. Les élections s’achetaient, tout comme les bénédictions des collègues conseillers, l’accord du gouverneur. Tout était affaire de relations et de gallons d’or.
« L’ère d’Armond est terminée, les Marchands en ont assez de ces politiques archaïques. Ils veulent des hommes d’action, qui comprennent les nouveaux enjeux, pas un autre mandarin aussi lent que cupide. Qui mieux que toi ? Qui mieux que mon meilleur ingénieur ? »
Bien sûr, le patriarche mentait, et c’était un autre de ces penchants paternels que Barael détestait. Mais il fallait bien lui accorder ce point : comme tous les Scipio, il se piquait d’être un peu architecte, un peu forgeron. La cité avait de tout temps été le berceau des tailleurs de pierre, des armuriers, des mineurs et des architectes. Sise au pied de l’Armory, Errande sentait la glaise, le fer et le charbon, et la dure roche de la montagne avait fait naître des êtres ingénieux, des amoureux du défi physique. Elle brillait par ses sculptures et son travail de l’acier, et lorsque l’ère de l’ithylium sonna, cette pépinière d’ingénieurs-architectes attira bien vite le regard de ce qu’on appelait les Etablissements, sortes de succursales des maisons bourgeoises ou Marchandes dans lesquelles étaient réunies de grandes manufactures, prémices d’une véritable industrie.
Beaucoup des Etablissements avaient été créés par des bourgeois, les Marchands étant peu enclins à s’échiner dans cette mode qu’était la technologie, dont le marché semblait, il y a de cela quelques décennies, aussi minuscule que vulgaire – la preuve, il était dominé par les bourgeois ! Baraen V n’avait pas été de cet avis. Etait-ce à cause de son amour pour la géométrie et le reste des sciences dures, ou parce qu’il se retrouvait, tout jeune encore, à la tête d’une maison Marchande sur le déclin ? On ignore encore ce qui a motivé ce fou-furieux à vendre leur contrat perpétuel de tomates (la grande ressource de la famille à l’époque) et s’endetter sur trois générations. Tout ce qui est vraiment sûr, c’est que sa gageure fonctionna, et après une poignée d’années de déboires, les fourneaux Scipio se mirent à être rentables, très rentables.
Les deux hommes avaient abandonné la cour intérieure et sa lumière naturelle pour pénétrer dans un large corridor menant à l’escalier, d’où une musique qui dans ce lieu paraissait irréelle sourdait. Les festivités avaient débuté, et les luths commençaient à chanter leur lai déchirant. A chaque pas, on dépassait une armure, un harnois blanc, un plastron cérémoniel. Sur les murs, hallebardes, blasons et flamberges se mélangeaient aux prototypes des Etablissements Scipio : çà un projet de pistolet avorté, là un baudrier magnésique. Les tapisseries et les plafonds taillés reposaient dans la lumière orangée des lampes à plasma, dernière invention paternelle et grand gouffre énergétique. Ce long couloir était sûrement le symbole même du tournant qu’avaient pris les Scipio. La noble famille, comme beaucoup d’autres à Errande, s’était toujours targué de produire les meilleures armures et armes du monde, bien que peu des patriarches aient jamais fait autre chose qu’accueillir un vivier de forgerons talentueux sans jamais toucher un marteau de leur vie. Et s’il ne s’abusait, VI était persuadé que son père était le premier Scipio a vraiment mettre les mains dans le cambouis. C’était ironique, quand on y pensait. Le seul forgeron Scipio avait signé la fin de la forgerie Scipio : on avait remplacé les armures de plates par des speeders.

Vingt ans s’étaient écoulés depuis ce fameux jour où Baraen V maria l’un de ses fils et en lança un autre dans le grand jeu de la politique. Vingt longues années qui s’étaient pourtant égrenées si vite, vingt longues années et VI n’en revenait toujours pas d’avoir été intronisé au sein du Conseil. En fait, dix-huit années pour être exact. Car pendant près de deux ans, l’office resta vacant, convoité par deux puissantes familles. Ces dernières avaient investi tant d’or et de temps dans leur campagne respective que plus aucun ne voulut reculer, radicalisant progressivement ce qui devait être une tournée de pots de vin et de recommandations en une guerre larvée. Chaque semaine amenait son lot de nouvelles rumeurs, et les pires accusations atteignaient à chaque fois un nouveau fond. On achetait les bardes pour qu’ils chantent la gloire de son candidat, les poètes pour rédiger des brûlots infâmes, les malfrats pour qu’ils malmènent les clients de l’adversaire. On s’échinait tant à se mettre des bâtons dans les roues que Sant-Poseïnos frôla l’émeute de la faim. Cette période troublée, que le père de Baraen aimait à nommer « le grand N’Importe-Quoi », se termina à la mort (accidentelle, je vous rassure) d’un des candidats. Alors auréolé de cette odeur de sainteté qui semble suinter des cadavres, les petites gens s’indignèrent des flots de diffamations dont on l’avait assailli et dont, de son vivant, elles s’étaient régalées. Son adversaire, qui avait l’audace d’être encore en vie, perdit tout crédit. Coupable tout désigné, on murmurait qu’il aurait engagé des pirates pour abattre son ennemi, que dis-je des pirates ? des forbans et des chamanes ! Comment, des simples êtres humains ? Non-da, l’homme avait, par quelque sorcellerie maudite, fait appel à un astiver pour dévorer son malheureux concurrent et se repaître de son âme. Couraient ainsi mille rumeurs dans la capitale, la manifestation d’une colère subite et dégoûté. La foule, bien sûr, oublierait vite, mais à cet instant, elle abhorrait celui qui avait survécu, celui qui les privait d’une campagne qui avait échauffé toutes les passions.

C’est à ce moment que Baraen sortit de son effacement. Plus discret et plus neutre que les deux favoris – non pas tant par calcul, mais par manque de moyens –, il s’avança comme le troisième homme, un être loin des passions politiques et au-dessus des querelles de chapelle. L’idée fit son effet, et au final, Baraen plut. Son nombre d’années (il n’avait que vingt-sept ans) dégageait quelque chose de jeune, ses engins motorisés quelque chose de neuf, les bourgeois voyaient en ses promesses ambiguës et vagues un partisan à leur besoin de reconnaissance, les Marchands voyaient tout l’inverse. On s’était lassé de la division, et on voulut un consensus entier, comme pour amnistier les fièvres de deux ans d’âpre campagne. Son élection fut unanime, et depuis, Baraen évita par tous les moyens d’amoindrir la légitimité qu’il tirait de ce vote. Il n’était, après tout, qu’un fils de Marchands provinciaux, sans soutien solide à la capitale ou de manne financière capable de maintenir tout le monde heureux.

Commença dès lors une éprouvante partie de jonglerie où l’artiste dut protéger sa popularité tout en parvenant à effectuer sa fonction de Conseiller du commerce. Difficile, me direz-vous, d’atteindre ces deux buts quand on est responsable des taxes et impôts. A vrai dire, difficile est un mot assez faible pour décrire l’agilité morale et juridique dont fit preuve le jeune Baraen. Je n’entrerai pas dans les détails, mais disons pour la faire simple qu’il fit beaucoup d’efforts pour donner l’impression de faire beaucoup d’efforts. Prônant la modernisation des structures servant le Conseiller, il se lança dans le remplacement systématique des agents des anciens Conseillers par des gens des Scipio, souvent des ingénieurs errandiens. Rationnalisant au maximum la fiscalité, il s’amputa d’une partie de ses prérogatives en faveur du Conseiller des Finances, notamment les plus impopulaires, comme la perception des grandes taxes et des impôts extraordinaires. Bref, rien d’intéressant dans toutes ces petites ruses administratives. En conclusion, on peut dire que Baraen, en bon homme du statu quo, ne faisait rien et ce avec beaucoup de bruits. Une période de laisser-faire s’instaura. Le jeune Scipio, comme ses prédécesseurs, se contentait de ratifier les grands contrats, de récolter les taxes, de percevoir ses cadeaux.

Il est deux choses, cependant, qui changèrent vraiment. La première, c’était sur la façon dont Baraen dépensait ses ‘cadeaux’. Ce qu’il n’engouffrait pas dans les Etablissements du Cerbère, il le dilapidait dans des fêtes publiques et des frasques. Toutes les occasions étaient bonnes pour se rappeler auprès de la populace, l’anniversaire du gouverneur, la majorité de son fils, la production d’un nouveau modèle Scipio. Il avait même, lors d’une année particulièrement faste, lancé la construction de l’Amphithéâtre Tharidus en l’honneur du gouverneur. Les frasques étaient quant à elles moins reluisantes, mais aussi moins onéreuses. Par calcul ou par inclination naturelle, Baraen avait vite pris goût aux comédiennes, aux artistes et aux courtisanes. C’est simple, il s’éprenait d’une de ces gloires éphémères, la couvrait de cadeaux, la mettait dans son lit avant de s’en débarrasser, là aussi avec des cadeaux. Cela faisait jaser dans les chaumières, mais on le vitupérait avec attendrissement, comme s’il était un lointain cousin qui avait réussi et se laisser aller à des errements. A force de scandales et d’aventures, la populace s’attachait à Baraen, et certains mois, quand il était un peu trop calme, on allait aux nouvelles, on demandait s’il n’était pas alité, on s’inquiétait. « Qu’est-ce qu’il nous prépare ce goujat de Scipio ? »

Voilà le premier vrai changement. Le second, je le crains, est moins léger. Il s’agit du rapprochement entre les Etablissements Scipio et le Gouvernorat. Car si Baraen était Conseiller du commerce, il l’était aussi de l’industrie. Et cette dernière, au fil des années, ne cessait d’enfler. La technologie, stimulée par les nombreuses découvertes relatives à l’ithylium, devint la grande passion du gouverneur, qui ne cessait de s’étonner des miracles qu’elle rendait possibles, et de la puissance de feu qu’elle promettait. Dois-je prendre la peine d’expliquer ce qu’il arriva ? Les Etablissements Scipio signèrent plus de commandes d’Etat que tous les autres Etablissements réunis et prirent une avance considérable au niveau technique. Soutenus, évidemment, par le Conseiller du commerce, ils devinrent indispensables avant même que l’on s’en inquiétât, et lorsque les rivaux voulurent une plus grande parité dans le partage des commandes, celles-ci étaient devenues trop colossales pour qu’ils puissent les exécuter. Ainsi se noua une longue et confuse relation entre le Gouvernorat et les Etablissements Scipio. Pendant près de dix ans, ces derniers imposèrent un quasi-monopole sur les contrats militaires, jusqu’aux Libelles des Secrets.

Car lorsqu’on en eut assez de l’hégémonie Scipio, on les contraignit à vendre leurs secrets par le truchement des Libelles des Secrets, sortes de brevets avant l’heure. Les Scipio résistèrent tant qu’ils purent, arguant la tradition qui voulait que chaque famille Marchande pouvait garder ses connaissances cachées. On le leur refusa et acheta leurs Libelles à un prix d’or, ce qui fit taire un peu les réticences des Etablissements du Cerbère. Depuis, l’hégémonie monopolistique s’est transformée en simple domination technologique. Les Scipio, que cette spoliation avait rendu prudents, investirent leur tas d’or dans des domaines encore inexplorés, ou tout simplement, par souci de diversification, dans le grand-commerce traditionnel. Le complexe militaro-industriel était maintenant partagé en une demi-douzaine d’Etablissements, petite oligarchie où l’on se connaît tous, où l’on accorde ses violons ou ses prix, où l’on s’embrasse, où l’on se trahit en famille.

Nous savons donc que Baraen VI Scipio ne faisait pas grand-chose sinon favoriser les intérêts de sa famille ou se faire mousser par la plèbe. Cela n’est guère encourageant. Et la suite ne relève pas l’homme je le crains. Car il me faut approfondir un peu les positions de cet homme qui n’est pas seulement un ambassadeur de ses Etablissements familiaux, mais également un Politicien. On peut se dire qu’un Conseiller qui a servi trois gouverneurs devrait avoir une position bien campée au sujet de la question bourgeoise, au sujet des pirates, au sujet de tout.

Eh bien non. L’homme a toujours su se dégager une marge de manœuvre et appliqua tout au long de sa carrière une politique d’opportunisme léger. Certains diront que c’est par timidité politique, par manque de caractère. Hélas, c’était, au contraire, à cause de la faiblesse de Baraen, qui avait, si vous me passez l’expression, le cul entre deux chaises. Les Scipio évoluaient principalement dans des domaines à majorité bourgeoise (la technologie, comme dit plus haut, n’ayant guère attiré beaucoup de grandes maisons Marchandes, plus habituées au grand-commerce qu’à l’artisanat et l’industrie). Aussi, les Marchands d’Errande, et surtout Baraen, étaient incommodés. D’un côté, ils ne pouvaient pas cracher sur les revendications sociales de leurs principaux partenaires. D’un autre côté, ils ne pouvaient pas donner l’impression de frayer avec la faction égalitariste, sous peine de perdre prestige et opportunité commerciale… Voilà pourquoi Baraen ne se prononce jamais sur les luttes entre Marchands et bourgeois, n’intervenant que dans des cas individuels pour l’un ou l’autre camp.

6 - Et toi cher joueur ?
Où as-tu trouvé le forum ? Sur le internet. Non sur un fofo, mais je pourrais plus dire lequel.
Première impression : Ca sent bon le sable chaud.
Robin Hobb ça te parle ? Bien sûr que j’connais ! Petit-Jean, frère Tuck, Sherwood et tout l’tremblement.
Tes autres pseudos habituels : Georges.






Zoey Dälganith
Déserteur

On m'appelle Zoey Dälganith


Infos Personnage
RANG: Thorstein
VILLE & APPARTENANCE : Les Murmures de la Sylve
MON AGE : 22 ans
Féminin
MESSAGES : 588
AGE : 34
INSCRIT LE : 13/07/2012
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http://www.ile-joyaux.com/t864-zoey-dalganith-deserteuse
Posté dans Re: Baraen "VI" Scipio   - Jeu 19 Juil 2012 - 12:12

Bienvenue o/ officiellement

Je suis fan du dessin de l'avatar ** je sais pas où tu l'as trouvé, mais l'expression est juste géniale ! D'ailleurs, si ça t'intéresse, Thélador, un membre du forum, sait bien colorisé les dessins, elle avait fait un super truc pour le sien. Enfin je parle pour elle là, mais Thélou est gentille :p

Concernant la fiche donc : je commence par un détail, dans métier, faudrait plutôt mettre Politicien que Marchand, mais tu peux préciser ses origines marchandes également ^^ Pour la vivenef par de soucis, tu peux laisser le choix au futur joueur.

Citation :
Il chasse également tous vieux manuscrits parlant de près ou de loin du bois sorcier ou de l’extraction d’ithylium. Cette obsession paternelle lui a été transmise ; celle-ci est, disent certains, le moteur même des Scipio, qui cherchent à comprendre, connaître et surpasser les matériaux mystiques, comme s’ils étaient affligés d’un complexe d’infériorité face à ces ressources surnaturelles, quasi-magiques
Ca c'est bien. J'aime les perso curieux sur ce genre de choses :p

Bon sinon, et bien j'ai absolument rien à redire à ta fiche. Je l'ai dévoré, un plaisir à lire(aidé de mon dico par moment xD) l'histoire est très très complète, elle apporte plein de choses à ton personnage mais pas seulement. D'ailleurs, gros impact sur le forum, va falloir que j'apporte quelques précisions sur les Marchands et bourgeois ^^ (plus le droit de partir là du coup :p).

Je valide donc, et pour le lien avec Sybille, si tu dois faire des modifs signale le nous quand même.

Bon RP o/

Invité

On m'appelle Invité

Posté dans Re: Baraen "VI" Scipio   - Jeu 19 Juil 2012 - 14:08

Hop édité, merci pour la validation express et le reste, c'est gentil.

Pour Théladar, si elle est chaude, je veux bien voir ce que ça donne c'est sûr !
Agazhar Börl
Oracle

On m'appelle Agazhar Börl


Infos Personnage
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MESSAGES : 5290
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INSCRIT LE : 18/03/2011
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http://www.ile-joyaux.com/t34-noreshia-saule-fille-de-marchand
Posté dans Re: Baraen "VI" Scipio   - Jeu 19 Juil 2012 - 14:27

Nickel !

Je lui en ai fait part Wink
Invité

On m'appelle Invité

Posté dans Re: Baraen "VI" Scipio   - Jeu 19 Juil 2012 - 14:31

Je suis là c'est moi !!

Bon, demain j'ai décidé de trifouiller sous photoshop, donc je vais essayer de faire quelque chose. Mais je ne promet rien, des fois les images rendent mal quand je les colorent.

Sinon à part ça ; Bienvenuuuuuuuuuuuuuuu
Azaëlle
Chamane

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Posté dans Re: Baraen "VI" Scipio   - Ven 20 Juil 2012 - 6:23

Bienvenue parmi nous !
Tous les Conseillers sont pris du coup c'est génial *w* manque plus que ceux de Korrul Smile

Citation :
Ambitions : Vice-Gouverneur des Erfeydes, qui sera renommée pour l’occasion la Scipionie. Prospérer, croître, briller.
XDDDD

J'ai appris pleins de nouveaux mots en lisant ton histoire haha, du coup tu m'as l'air de bien t'y connaitre dans ce domaine c'est super Very Happy
J'espère que tu restera actif **

Amuse toi bien !
Enaîa Lysean Vara'Da
Veilleur Pourpre

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Posté dans Re: Baraen "VI" Scipio   - Sam 21 Juil 2012 - 11:21

Bienvenuuuuuuuue cher conseiller !

Superbe fiche, longue mais agréable à lire !
Amuse toi bien sur le forum (:
Ylaria Desnolancès

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Posté dans Re: Baraen "VI" Scipio   - Sam 21 Juil 2012 - 12:38

Bienvenue à toi ! Belle fiche ! Bon rp Wink
Isidro l'Mécano

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Posté dans Re: Baraen "VI" Scipio   - Sam 21 Juil 2012 - 15:45

Bienvenue !
Eh bien quelle fiche ! Bravo !
Bon RP ! Very Happy
Sybille Vitelli
Politicien

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Posté dans Re: Baraen "VI" Scipio   - Ven 27 Juil 2012 - 15:44

Bienvenue !

Un beau frère et collègue par la même occasion, ça fait plaisir ♥ (si jamais établir un lien t'intéresse...).

Ce personnage me fait penser à Little Finger dans GoT et est très bien élaboré, j'ai adoré l'histoire. D'ailleurs en ce qui concerne la famille Scipio, tu as géré, si jamais quelqu'un se décide à jouer Marcus je renverrai vers toi pour que vous voyiez les affaires familiales (et le blason a de la gueule).

Bref, ravie que tu aies été inspiré, ce personnage promet énormément !
Chilali Kohanakishi
Peuplade

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Posté dans Re: Baraen "VI" Scipio   - Dim 29 Juil 2012 - 17:33

Encore une fois, vu l'heure, j'ai lu en travers mais j'aime déjà ce perso ! Il m'a l'air super intéressant °°
Et j'aime beaucoup son avatar, en passant.

Bienvenue et bon RP ! o/

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Posté dans Re: Baraen "VI" Scipio   -

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