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Incognito... Tels les mirages du désert.

Invité

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Posté dans Incognito... Tels les mirages du désert.   - Dim 22 Juil 2012 - 6:03

    Depuis quelques semaines, le désir qui rongeait Sawen se faisait aussi ardent que les sables de Korrul. Le festival de bon-entente allait voir le jour, comme chaque année, et cette fois il lui tardait de s'y rendre. Mu par un objectif bien particulier, le mercenaire espérait y croiser une de ces infimes particules qui manquent à son passé. Korrul lui avait toujours été inaccessible, pour des raisons logiques, quant au festival, il n'avait guère pu y trouver son bonheur plus tôt, pour des motifs assez tordus, mais bien réels.

    Introduit subtilement (c'est à dire par l'intermédiaire d'une bourse d'argent) au sein d'une caravane de saltimbanques, le sang-mêlé voyait la porte des festivités s'ouvrir de derrière son chariot. Vêtu d'une tunique claire, dépourvu d'armes en apparence, il semblait presque innocent. Tel un petit garçon sans malice, qui réserve bien sa cruauté, sous de subtils apparats.

    Une fois l'entrée franchie et la garde passée, il s'extirpa du "carrosse" de fortune, remercia ses hôtes provisoires, et s’éclipsa en une fraction de seconde. Les allées transitoires regorgeaient d'âmes diverses, aux teintes et cultures variées, ici se mêlaient mondes et histoires, sans bisbille, trêve précaire, les restes d'anciennes amertumes supplantés par le commerce et le profit. Sawen y trouvait son compte, attirant moins les regards et les suspicions, il pouvait à son aise, chercher le vieux marchand de ses désirs.

    Déambulant parmi les étalages, il espérait trouver ce vieux brigand avant le déclin du jour, mais celui-ci avait toujours été telle l'anguille sous les mers, dissimulé et difficile à saisir. Pourtant, en ces lieux, il ne pourrait lui échapper...


    -"Sbraaaf"

    Tandis qu'il marchait d'un bon pas, dans une allée un peu plus désertée, Sawen heurta quelque chose. Ou plutôt, ce quelque chose lui fonça dedans. De toute évidence il s'agissait d'une personne, et qui semblait avoir bien couru. Le mercenaire fut alerté par des bruits de pas, et, sentant la bonne affaire, il saisit l'importun, afin de l'emmener sous une tente, dans une minuscule "ruelle" adjacente. Des hommes passèrent non loin, semblant chercher la proie dont il tenait fermement le poignet. Il questionna avec une curiosité conjointe d'agacement.

    -"En voilà des façon d'agir, auriez-vous quelques démêlés avec les autorités présentes?"

    Bien qu'il ignorait tous les détails de ce comportement, il comptait bien en tirer profit d'une manière ou l'autre.
Nevyan Kae'rra

On m'appelle Nevyan Kae'rra


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INSCRIT LE : 10/07/2011
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Posté dans Re: Incognito... Tels les mirages du désert.   - Mar 24 Juil 2012 - 14:43

Au gré du vent sablonneux, lourd de feu, je vins à la rencontre du peuple hâlé. Me voilà une nouvelle fois sur la terre rougeâtre des Korruliens. Avant de parvenir sur ce territoire de merveilles, il faut passer l'épreuve de la chaleur; si les ingénieurs font de leur mieux pour atténuer ce poids en intérieur, il n'en reste pas moins des progrès à faire.
Aussi, je déteste rester assis des heures durant. Pouvoir sentir le plat sous ma voute plantaire en est presque apaisant. De nature saine, je me laisse aisément ennuyer dans les coques de vaisseaux. Mon adoré merle est resté perché sur mon épaule, en attendant que tout cet environnement fasse place à la liberté.
A peine ai-je eu le temps de débarquer qu'une foule s'est ancrée dans mon périmètre proche, une poignée de gardes cherchant à restreindre mon espace visuel. Le dénommé Jais, le soleil éclatant de tiédeur sur son plumage sombre, en profite immédiatement pour déployer ses membres et pirouetter sur notre amas humain. La langue d'ici est une grande manifestation collective, c'est ce que je perçois dès mes premiers pas sur ce paysage qui m'est familier. Je fourmille d'impatience, je dois impérativement faire sommeiller mon envie de donner une raclée au supérieur qui a ordonné ma surveillance rapprochée… Mes pantins suivent le moindre de mes mouvements, je dois me déplacer avec cette sécurité. Je pense à Sant Poséïnos, où je ne traine pas autant de malheureux à mes côtés.
En avançant, je revois toutes ces familles de cultivateurs qui montrent avec enthousiasme tous les produits de leur travail. Je les connais bien, je me sens accueilli comme chez des amis. J'ai le droit de goûter, de toucher, de questionner… Je me laisse enivrer par toutes les richesses, matérielles ou orales. Je ne compte plus les pas, je me perds rapidement dans les sentiers urbains tout en prenant soin de semer mes hommes, collants à la manière des Ganias. Je commence à user de mes jambes pour virevolter entre les passants et les étalages.
Puis vint l'instant qui mit fin à cette escapade seul : l'impact avec une autre chair. Je n'ai pas le temps de me dire que j'ai été trop distrait par mes plaisanteries que je me fais tirer sur le côté. En quelques secondes, le faciès de la personne m'est dévoilé. Je sens l'agacement, je le comprends très bien étant donné la situation que j'ai soulevée.
Je fixe son regard et je lui présente premièrement mes excuses. Puis, distraitement, je l'amène dans mon euphorie.

Mine de rien, vous m'avez tiré d'affaire ! Je ne pensais pas pouvoir les tenir loin de moi très longtemps.

Lentement, mon visage se détend et reprend sa douceur pour répondre.

Il s'agit de la mise de place d'un protocole ennuyant, qui précise la traque de tout être pourvu d'un peu plus d'intellect et de noblesse. Sincèrement, je n'ai pas fais le déplacement jusqu'ici pour avoir des gens collés à mes arrières. Il manquerait plus que j'ai pour seul spectacle leur peau suante…

Je posai la main sur ma sacoche, contenant mon plus précieux bagage : le calepin où je griffonnais sans cesse, qui n'avait pas encore été ouvert depuis l'atterrissage. Quelle veine...
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Posté dans Re: Incognito... Tels les mirages du désert.   - Lun 30 Juil 2012 - 12:04

  • [Désolée pour ce retard, je n'ai pas vu ta réponse tout de suite >_< ]

    Tandis que l'effronté se redressait, un léger sourire de gratitude sur ses lèvres, Sawen lâcha son bras. Il n'était guère utile d'entrer en de mauvais termes avec quelqu'un si tôt. N'ayant pas encore trouvé ce qu'il cherchait, s'attirer des ennuis n'avait rien de bien subtil. Il laissa l'individu s'excuser et le remercier. Le jeune homme avait un air euphorique, limite béat sur le visage, que le mercenaire ne comprenait pas vraiment. Quelle attitude étrange, à l'évidence, il semblait ravi d'avoir semé les personnes qui l'accompagnaient, voire, le surveillaient, apparemment. Une sorte de garde rapprochée? S'agissait-il donc d'un personnage important? Ces pensées effleurèrent l'esprit de Sawen en même temps que le sourire qui se dessina sur ses lèvres pâles.

    -"Ainsi, vous êtes d'un importance suffisante que pour être traqué de la sorte par des gardes du corps?"

    Il réfléchit un instant avant de poursuivre, mesurant ses prochaines paroles de façon avisée. Pas la peine de l'effrayer de suite, cependant...

    -"Est-il d'une grande finesse que de dévoiler telles informations à un étranger? Vous n'avez nulle idée de mes intentions, et celles-ci ne sont peut-être guère à votre goût."

    Il laissa ces propos s'insinuer dans l'esprit de son vis à vis, curieux de sa réaction. Allait-il faire retomber l'euphorie? ou passer pour un petit plaisantin assez spirituel? l'un comme l'autre lui donnerait avantage. Néanmoins, il préféra bifurquer aussitôt dans la conversation. Soulevant un pan de la tente, afin de poser un regard circulaire sur le festival, il demanda, les yeux plissés sous le soleil ardent.


    -"Vous risquez de ne pas passer inaperçu, si l'on vous cours après. Comment comptez-vous envisager la suite, en dehors de cette tente?"

    Peut-être pourrait-il faire quelque chose, escomptant un retour quelconque. Mais à bien y réfléchir, il serait peu aisé de dissimuler le jeune homme de façon discrète. D'un autre coté, cette pléthore d'individus en tout genre, permettait de relativiser un brin. Il serait peut-être encore simple de se glisser parmi la foule comme si de rien.
Nevyan Kae'rra

On m'appelle Nevyan Kae'rra


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Posté dans Re: Incognito... Tels les mirages du désert.   - Jeu 23 Aoû 2012 - 10:10

[Sorry pour le temps de réponse, les expéditions à droite à gauche sont finies et j'ai eu le temps d'écrire cet aprem']

Voyons très cher !, les mots explosant de surprise. Vous dites que n'importe quel autre quidam n'aurait pas vu le lien entre moi et cette troupe de bovins qui me poursuivait ?! Ils sont bigrement grouillants et bruyants.

La distance continue à travailler, ne forçant pas nos deux pôles à se relier d’un quelconque contact. Alors que fusionnaient nos interrogations, s’étonnaient les pans volatiles de tissus de cocon imbibés d’air chaud… Je me consacre à la belle tâche de distinguer cette silhouette hermétique de toute fadeur. Tout inconnu qu’il était, le métis exalte une énigme. Touché par la pureté des intentions qu’il m'avait, intentionnellement, portées, je songe dans le même élan silencieux que mon semblable. Mes yeux dépourvus de clarté remuent, à la rencontre de chaque objet qui nous entoure. Un seul son d’effleurement, répercutant du sol foulé, me fait prendre conscience de l'absence des gardes. Ainsi, nous sommes isolés.

Qu'importe les intentions, je veux me repaître de la simple liberté qu'on me laisse… et de celle que j'aménage ! Je ne désire pas que ma présence, du début à sa fin, soit restreinte au point d'empêcher l'exercice de mes fonctions !

Dans un précieux doute, je m’offre le penchant de m'accroupir aux pieds de l'individu, rassemblant modestement mes longues jambes sous l'étoffe légère, puis je lance un regard de la rue en quête d'un de mes gardes. Un geste de la main couvre mes paupières dont l’épiderme est fendu de perles moites. Mes cils battent doucement sous le reflet qui lui renvoyait le miroir de chaque grain de sable…

A mon avis, pas besoin de trainer plus longtemps sous cette toile. Je doute qu'on croise à nouveau mes hommes en empruntant les petites ruelles.

Un coup d'œil à gauche et à droite et je me relève en passant le pan tiré de la tente. En face se profile les aléas d’un sol pierreux, dessinant une ruelle de même largeur que celle que je viens de quitter. Le voile ombrageux résultant de la proximité des maisons donne une forte obsession, tout est floué dans l'air bouillant, contrasté de luminosité. La ruelle, tant bien banale dans sa fonction, use d’un charme sans commun : une fontaine, ou un abreuvoir, est déposé à une dizaine de pas de la limite des bâtiments. Les clapotis prennent place dans une cuvette ouvragée, son usage induit un chef d’œuvre qui se doit d’être admiré sous toutes les facettes. Je m'assois à son bord, mes mains en coupe percent la surface limpide et ramènent la fraicheur à mon visage.
Plus loin, je vois que la ruelle débouche sur l'un des axes principaux du Festival. Un marchand d'étoffes bloque en partie la sortie avec ses étalages aux multiples couleurs.

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Posté dans Re: Incognito... Tels les mirages du désert.   -

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