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« Ce qui ressemble au hasard parfois est un rendez-vous »

Invité

On m'appelle Invité

Posté dans « Ce qui ressemble au hasard parfois est un rendez-vous »   - Mer 26 Juin 2013 - 10:38

Rappel du premier message :

Avertissement : La lecture de ce RP peut nuire à votre boite de mouchoir et engendrer une déshydratation lacrymale dont nous assumons complètement la responsabilité.



Cela devait être une journée comme les autres pour Thélador, à la différence près qu'aujourd'hui, une sortie lui était autorisée : premièrement car il lui était devenu urgent de revoir la coupe de plusieurs de ses vêtements en vu de la nouvelle musculature qu'il avait acquis grâce à son entrainement, et deuxièment parce qu'on lui avait demandé de faire une livraison en ville.

C'était un jour de marché, et les odeurs alléchantes qui filaient de quelques stades de grillades eurent vite fait d'attirer le jeune veilleur dans les sillons encombrés par les acheteurs.

C'était stupide, songea-t-il. Sa bourse était vide … Il ne pouvait rien s'acheter. Pourtant, il prit le temps de traîner. Il n'aurait sûrement pas d'autres quartiers libres semblables avant un certain temps, autant en profiter-même le ventre vide-

Son regard courrait sur les étales. Il connaissait beaucoup des commerçants ici présent car il fut un temps où il accompagnait Lalah les jours de marché. Il se souvenait alors comment, trottinant dans son sillage, il se retrouvait rapidement encombré de tous ses achats. Docile qu'il était à l'époque, il ne se plaignait pas de servir ainsi de porteur. Ce n'était pas un besogne des plus agréables, mais celui lui avait permis d'être avec Elle...Sa main s'égara sur un tissu pour en tâter la qualité, comme il l'aurait fait à l'époque, puis, avant que le vendeur ne commence à lui déblatérer son texte, il soupira et tourna les talons.

Il était à présent décidé à rentrer. Traîner ici ne lui apporterait rien de plus qu'une nostalgie amère  que n'aurait rien de bon pour sa concentration futur. C'est alors qu'il la vit. Son corps entier se figea, comme foudroyé sur place. Rêvait-il ? Avait-il, à force de pensé à elle, imaginé son profil sur le visage d'une autre ? Il fit un pas en avant, se glissa entre deux hommes penchés sur une étale de fruit, la cherchant du regard, et enfin il la retrouva. Il ne s'était pas trompé: c'était bien elle, en pleine discussion avec un vendeur de viande.

La vision était d'une simplicité telle qu'il s'en retrouva le souffle coupé. Presque ému.  

-Lalah … Murmura-t-il pour lui. Il était loin... Elle ne pouvait en rien l'entendre... Et pourtant, la voilà qui se détourne de son étale, et que son regard, sans la moindre hésitation, pivote dans sa direction. Leurs regards se croisent et L'or rencontre l'azur, pour que de nouveau ils se fondent l'un dans l'autre. La surprise si lit immédiatement sur le visage de la belle. Ses lèvres forment un « o » muet, et lui, lui sourit presque tendrement...

Invité

On m'appelle Invité

Posté dans Re: « Ce qui ressemble au hasard parfois est un rendez-vous »   - Ven 12 Juil 2013 - 6:43

"Te dire que je t’aime comme je n’aimerai jamais personne"
" Tu es matroscien avant d’être mon frère, et cela depuis toujours "

"Notre amour est peut-être vrai et profond mais il ne pourra jamais se faire…"

Les mots venaient de le frapper avec la soudaineté d’une gifle qu’il avait négligé d’anticiper. Il les laissa raisonner dans son esprit , et dessiner lentement le sens qu’il redoutait. Son visage coléreux se décomposa sous la confusion alors que dans le fond azurée de ses yeux venait de poindre une lointaine lueur d'angoisse. Il avait mal entendu. Il ne pouvait en être autrement... Ces mots ne pouvaient jamais avoir été prononcés... Ils étaient trop ... cruels. Trop douloureux à admettre. Ils ne pouvaient avoir fleurit des lèvres Lalah... Ils ne pouvaient pas venir de la femme qu'il aimait.
Pas d'elle... Non c'était impossible... Elle pouvait commettre l'impair de s'adresser à lui comme si ils n'étaient frère et sœur, négligeant que lui l'aimait, mais pas lui dire ça... Comment pouvait-elle prétendre l'aimer comme personne si c'était pour mieux le jeter hors de sa vie d'une même tirade ? Thélador en était déboussolé et sa bouche s'ouvrit pour mieux se refermer. Les mots lui manquaient. Le souffle lui manquait. Son esprit n'allait pas tarder à chavirer de même. Il avait cru tellement longtemps qu'elle ne ressentait rien pour lui, il s'y était presque résigné ... Et voilà que ses illusions disparaissaient...

-Tu ... Tu m'aimes ? Murmura-t-il incrédule, comme pour se familiariser avec cette idée qui aurait dû le remplir de joie, mais qui, à rebours rongeait son coeur, comme l'acide attaque la pierre.  

Il cligna des yeux et comprit alors qu'il n'était pas assez fort. Pas assez fort pour supporter ça ; Cet abandon. Ces mots qui parlent d'amour et ses gestes qui, paradoxalement, tendent à vous éloigner. Les larmes menacèrent de trahir son effondrement, et à cet instant précis, au moment il cru craquer pour de bon, il sentit son coeur se murer par delà un glacis de colère.

Il aurait pu réaliser qu'il ne pouvait prétendre l'aimer et l'arracher à sa famille. Il aurait pu admettre qu'ils devaient vivre loin l'un de l'autre car c'était la seule vraie option... C'était une chose qu'il avait déjà comprit. Mais ce qu'il refusait d'admettre c'était qu'elle ait attendu aujourd'hui pour lui avouer son amour. Aujourd'hui même où elle lui annonçait son mariage avec un autre. Il s'était irrité de la voir agir comme si il n'éprouvait rien pour elle, car cette proximité factice était la pire des tentations pour lui. Si seulement elle s'était contenté d'être froide avec lui... Mais non.Aujourd'hui, il comprit avec aigreur qu'elle avait partagé, savouré son baiser ! Et que depuis, à chaque fois qu'ils s'étaient seulement sourit elle en avait ressenti le même plaisir que lui...

Et pourtant ... Elle venait de tout briser. En quelque mots, tous ces moments auxquels il avait tenu venaient de prendre l'acre goût de trahison.Pensait-elle souffrir autant que lui pour se permettre de choisir pour eux deux ? Elle se trompait ! Songea-t-il avec rancœur. Elle ignorait, elle, le véritable sens du mot « abandonné ». A elle, à qui il restait sa précieuse famille; son bon papa, et sa gentille maman !
Mais, pour lui, la seule chose à laquelle il s'était vraiment rattaché depuis qu'il avait accepté son abandon, s'était elle. La seule personne à laquelle il tenait le plus au monde et pour qui il aurait décroché la lune c'était elle...
Il serra les mâchoires et laissa doucement sa colère prendre possession de ses pensées les plus tendres.
-La famille … Répéta-t-il d'une voix lente et mesurée ou pointait tout de même le mépris. TA famille. Cracha-t-il alors haineux. Laissant place à un silence austère, il repris en murmurant aigrement :
-Et la mienne de famille, Lalah ? Celle que j'ai abandonné pour rester à Korrul... Pour rester avec toi … Je suppose qu'elle n'a pas de valeur à tes yeux … Tout comme MA vie que j'ai offerte à cette nation pour TE protéger...
Il la laisser assimiler avant de reprendre, toujours plus furibond :
-Tu penses peut être pouvoir m'enseigner ce qu'est le sens du sacrifice ? A moi ? MOI QUI AIT ETE VENDU POUR LA « FAMILLE » ?! MOI QUI AIT RENONCER JUSQU'A MA PRÉTENTION DE SUCCESSION POUR TON ÉGOÏSTE PERSONNE !
Aboya-t-il féroce, alors que sous la colère les veines de son cou étaient devenus dangereusement saillante. Sèchement il se leva, la toisa, et pendant un instant il semblait presque près à la gifler... Mais lorsqu'il reprit la parole sa voix étaient redevenue un simple murmure rauque comme le grondement d'un Garuda. :
-Tu as fait ton choix. Je ferais donc le mien : Je ne serais pas là à ton mariage. Je ne serais plus jamais là. Je ne vous doit plus rien à toi ou à ta famille... Comme tu le désire, je vais le laisser t'engrosser à sa guise, sans lever le petit doigt … Quand à toi, tu feras chercher Modow, et tu le ramèneras chez vous... Et là ce terminera mon esclavage. N'attendez … Plus … Rien de moi ... est-ce clair ?
Lalah Desnolancès
Cultivateur

On m'appelle Lalah Desnolancès


Infos Personnage
RANG: (joueurs que votre personnage à renconter en RP)
VILLE & APPARTENANCE : (ex : Muertiga - Les Gargans
MON AGE : 18 ans
Féminin
MESSAGES : 414
AGE : 32
INSCRIT LE : 06/02/2012
PSEUDO HABITUEL : Saya / wasp
Joyaux : 23
http://www.ile-joyaux.com/t537-vestiges-d-une-vie-ennuyante-lalah-desnolances http://www.ile-joyaux.com/t536-famille-cultivatrice-desnolances#12862
Posté dans Re: « Ce qui ressemble au hasard parfois est un rendez-vous »   - Dim 14 Juil 2013 - 4:00

Elle resta sans voix. Sidérée par le changement d’attitude radical de Thélador. Lalah ne savait pas exactement quels mots l’avaient mis dans une telle fureur, mais il était évident qu’il était choqué et outré.

La suite des événements scandalisa la jeune femme. Elle avait devant elle une face inconnue de son frère. Il explosait littéralement de sentiments. Le regard qu’il tourna vers elle était incompréhensible. A la fois haineux, blessé mais surtout, profondément déçus.

A cet instant même, elle regretta de lui avoir avoué ses sentiments. Peut-être qu’il aurait mieux fallu pour eux d’eux que tout cela reste caché. Peut-être qu’elle aurait dû garder pour elle ce qu’elle ressentait et ne lui laisser entrevoir qu’un amour fraternel.

Et puis, il se leva et l’accusa de ne penser qu’à elle. De le mettre de côté.

Lalah restait assise, incapable de bouger devant la déferlante de Thélador. Elle n’arrivait pas à en croire ses oreilles. Etait-ce un rêve ? Etait-il vraiment là devant elle, à lui crier dessus, à lui reprocher de l’abandonner. Car oui, au fond, c’était ce qu’il pensait, qu’elle l’abandonnait comme tous les autres. Un pincement au cœur lui redonna de l’énergie. Elle se leva à son tour, s'approcha vivement et le gifla. Visiblement il ne s'y attendait pas le moins du monde. La jeune femme baissa sa main et le regard brûlant d'une indignation nouvelle, elle s'exclama : 

« Comment oses-tu me parler sur ce ton ? Comment oses-tu me mettre tout sur le dos Thélador ? Crois-tu que c’est moi qui ai demandé qu’on t’arrache à ta famille ? Crois-tu que mes parents avaient le choix ? Une dette est une dette, et elle doit être payée, par l’argent ou par le sang, c’est le serment que nous acceptons tous de faire. Es-tu si égocentrique pour penser que cela ne me fait rien à moi non plus ? Que je suis heureuse d’être rattachée toute ma vie, à une personne inconnue. Tu n’es peut-être plus héritier mais tu es au moins, libre de ta destinée. Tu es libre de faire tes propres choix et de vivre la vie que tu souhaites. Que ne donnerais-je pas pour cela. »

Elle marqua une pause pour reprendre son souffle. Au fur et à mesure de ses paroles, la colère monta en elle, accentuant sa voix et la rendant plus forte. 

Enfin, elle déclara d’une voix clair et dénudé d’expression :

« Soit, ne viens pas. Et ne viens même plus. Puisque la famille est une chaine pour toi. Je t’en libère. En tant qu’héritière, je te libère d’être un Desnolancès, puisque c’est si horrible que ça. »

A bout de souffle, elle renchérit :

« Pars maintenant… que je ne te revois plus ! »

Les mots traversèrent sa bouche plus rapidement qu'elle aurait voulu et à peine fusent-ils sorties qu'elle le regrettait déja.
Mais le mal était fait et elle voyait déja les dégâts que cela provoqua chez son frère. Cependant, son coeur meurtrie s'interdisait de ressentir quoi que ce soit pour cet homme qu'elle avait aimé comme un frère puis comme un amant. Pour cet homme qui se révélait ingrat et trop égoïste pour une jeune femme comme elle.
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Posté dans Re: « Ce qui ressemble au hasard parfois est un rendez-vous »   - Dim 14 Juil 2013 - 8:41

La fureur lui consumait le coeur. Il avait planté son regard dans le sien, les traits défiguré par la colère quand la main de Lalah décrivit un arc parfait pour venir le gifler sans ménagement.

Il ne l'avait pas venir celle là. Vraiment pas... Ahuri par le picotement et l'échauffement inédit de sa joie, car il avait depuis longtemps perdu l'age de prendre des baffes, il en oublia son emportement d'une minute plutôt, et laissa les paroles s'engouffrer dans la faille de sa défense. La jeune cultivatrice avait déjà exprimé l'agacement qu'il pouvait parfois lui inspirer... Mais jamais elle n'avait fait preuve d'autant de sévérité envers lui. Pour sur, cette fois elle s'adressait bien à l'homme amoureux et non au grand frère...
La gifle, loin d'avoir réveillée pour de bon la colère du veilleur, avait contribué à lui remettre les idées en place. Elle disait vrai ; Elle n'y était pour rien dans son abandon, elle était plus prisonnière que lui dans cette histoire, et il s'était comporté égoïstement en lui jetant toute sa haine en plein visage... Si il pouvait lui reprocher de l'avoir blessé, il ne pouvait pas faire d'elle la raison commune des malheurs que la vie l'avait contraint à traverser. Calmé pour de bon, il accepta d'écouter la réplique cinglante de la jeune femme alors que son coeur plongé dans le désespoir.

Il avait voulu la faire réagir, la chose était sûre, mais lorsqu'elle lui ordonna de partir il sentit un frisson d'angoisse lui dévaler l'échine... Son coeur loupa un ou deux battements, alors qu'il ouvrait la bouche pour protester mais qu'aucun son n'en sortit...

Il était libre. C'était vrai. Moins que d'autre, mais plus qu'elle. Mais cette liberté valait-elle la peine d'être vécu si c'était pour la vivre seul ?

Il se sentit chavirer, et il fit un pas en arrière comme pour accuser le coup de ce qu'elle venait de lui asséner. Pensait-elle ses mots ? Voulait-elle vraiment le chasser ? Ne ferait-elle aucun geste pour le rattraper ?
Toutes ses questions tournaient dans une angoissante valse au creux de son esprit... Ses yeux ayant perdu leur éclat de rage trahissaient son saisissement, et sa subite hésitation. Comme un animal venant de découvrir la porte ouverte de son enclos et qui hésite à la franchir, il resta un moment là, immobile, à la regarder.

Ces mots, qui le délivraient pour de bon, était-ce ce que lui même voulait ? N'étaient ils pas ce ceux qu'il avait attendu depuis des mois ? Il en doutait plus que jamais à présent... Alors, décida-t-il, peut être qu'à défaut de faire ce qu'il voulait, il lui fallait faire ce qu'il fallait... Car, quand bien même il lui aurait pris la folie de se jeter à ses pieds pour la supplier de s'enfuir avec lui, il n'avait rien pour assurer une digne existence à Lalah. Il n'était pas un cultivateur. Il n'était pas Korrulien. Il n'était pas Isfraël.
Un nouveau pas en arrière l'éloigna d'avantage d'elle. Il ferma les yeux, "affronte le monde les yeux ouvert et le coeur fermé", se récita-t-il pour s'intimer à commettre son plus grand acte de lâcheté qui, paradoxalement, lui demanda tout son courage.

Une ultime fois, ses yeux s'attardèrent sur le visage de sa bien aimée... La tristesse lui piquait les yeux et dans un murmure accablé, il glissa un mélacolique:

-Je suis navré Lalah...

Que l'émotion avait rendu tremblant. Puis, lentement, comme si il veillait à ne pas vaciller il tourna les talons, et s'éloigna les épaules courbés.
Lalah Desnolancès
Cultivateur

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Posté dans Re: « Ce qui ressemble au hasard parfois est un rendez-vous »   - Dim 14 Juil 2013 - 10:03

Le coeur de Lalah marqua un arrêt lorsque Thélador recula d'un premier pas. Bien que ferme dans sa décision, elle avait malgré tout espéré que son ainé s'excuserait et viendrait la prendre dans ses bras. Mais rien de tel se produisit. Au lieu de cela, il battit en retraite et parti comme un lâche.

Un lâche voilà ce qu'il était. Elle avait mit du temps avant de trouver le juste mot mais maintenant qu'il était là tout devenait clair. Un lâche. Thélador n'avait pas été capable de faire face à ses décisions. Il avait opté pour la solution la plus simple. La fuite.

Devant celle qu'il disait aimer plus que tout, il n'avait pas été capable de faire les bons choix. Son absence de réaction devant la dernière phrase de la jeune femme était une preuve évidente de sa lâcheté.

Les larmes envahirent les yeux de Lalah. Seule, dans cette place à l'ombre, son ombrelle à ses pieds, son regard demeurait toujours fixé devant elle. La cultivatrice avait le cœur gonflé et les mains moites. Son unique amour était parti et surement pour toujours. Elle qui avait tant espéré croiser Thélador, leur rencontre avait finalement était une catastrophe. Il n'y avait pas eu cette passion qu'elle espérait tant. Non, seulement de la haine et des reproches. 

Suffoquant légèrement, la jeune femme alla s'assoir dans un coin et se contenta de respirer bruyamment. La boule au ventre, elle ne vit pas arriver ses deux servantes qui s'affolèrent autour d'elle. Ne cessant de piailler, elles soulevèrent leur maitresse et lui touchèrent le front. L'extrême pâleur de Lalah les confortèrent dans leur idée d'une maladie quelconque.

Ainsi donc, elles ramenèrent Lalah au domaine des Desnolancès sans que cette dernière ne réagisse outre mesure.
L'estomac dans les talons, elle avait l'horrible sensation d'avoir fait quelque chose qu'elle allait regretter le restant de sa vie..


( RP CLOS :larme: )

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Posté dans Re: « Ce qui ressemble au hasard parfois est un rendez-vous »   -

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