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Trente et une années d'excès

Invité

On m'appelle Invité

Posté dans Trente et une années d'excès   - Sam 29 Juin 2013 - 17:20

Rappel du premier message :


❝ Trente et une années d'excès.❞

De Nombreux Invités
Song ♪



Dans une obscurité parfaite, allongée sur un lit immense et douillé, le corps vêtue d'une femme qui a vu à ce jour trente et une années s'écouler lentement entre ses doigts. Couchée sur le dos, le menton pointant vers les cieux, les yeux encore clos elle semble être dans un autre monde, un monde où les vivants n'ont pas leur place. Loin d'être morte malgré les apparences, Selim est éveillée. Elle n'ouvre pas les yeux, ne bouge pas, une respiration discrète et enfin un soupir. Ses mains qui jusque là étaient immobile se mirent à attraper, puis tirer les lourds draps qui recouvraient sa couche. Il fallait se lever, une fort longue journée l'attendait, mais son lit était si bon et ses rêves si doux, qu'elle aurait aimé rêver éternellement.

La suite de la journée fut simplement stressante pour la jeune femme qui tenait à ce que tout soit parfait du début jusqu'à la fin. Il lui fallut en tout plus d'une dizaine d'heures pour trouver la tenue parfaite pour ce jour alors qu'elle préparer celle-ci depuis deux à trois mois déjà. Une fois cette maudite robe d'un bleu mauve, faite de satin et couverte de perles ainsi que de plumes, ce fût au tour de la coiffure d'être choisie. Selim n'arrivait pas à se décider si elle devait les attacher ou bien encore les garder détacher. Après un long débat devant sa coiffeuse, elle finit par demander à sa domestique de lui coiffer le haut de la tête en quelques tresses parsemées de perles et de rubans fins argentés et de laisser le reste de ses cheveux sombres pendre le long de son dos nu avec la fin des rubans argentés. Vint ensuite le tour des chaussures. Il les fallait plus ou moins hautes et confortable. Après plusieurs essaie, elle finit par choisir de petits escarpins en satin d'un bleu roi. Puis vint le tour des cosmétiques. Ceci ne fut pas très difficile à trouver au moins, mais le temps pour confectionner un tel maquillage fût long. Fort heureusement, elle demanda à se qu'on lui maquille seulement les yeux. Ainsi des couleurs chaudes et verdoyantes faisaient ressortir le bleu de ses yeux.

Une fois prête, elle entreprit de faire le tour du domaine pour vérifier la qualité des jeux, activités et plats qu'elle souhaitait disponibles et prêts pour ses invités. Le grand portail noir ne grinçait pas, les jardins était préparés, les jeux étaient installés et un buffet extérieur était dressé ayant à côté de lui une seconde table où pourrait être posé les cadeaux. A l'intérieur, le salon était des plus beaux sentant la bonne air et les fleurs fraîches, la salle de Bal était des plus étincelante et les instruments installés, attendaient patiemment les mains de leur propriétaire, la salle à manger était maintenant dressée et la famille n'avait pas hésité à sortir la belle argenterie pour plaire à leur paire. A l'étage, les chambres des invités étaient fin prêtent, elles aussi. Il était alors temps de faire un tour en cuisine pour mettre un nouveau coup de pression aux personnes qui étaient à son service. Elle avait à peine aboyé quelques ordres que déjà, elle entendait la première famille frappait à la porte.

Tout aussitôt Selim sursautât et se tût, tendant l'oreille, puis risquant un œil dans la porte à demi-ouverte. Horreur ! Déjà là ?! La Maîtresse de maison refermait aussitôt la porte des cuisines pour ensuite se presser vers la seconde porte afin de regagner discrètement sa chambre. Montant avec prudence les marches en priant pour qu'on ne l'entende pas, elle retournait à sa coiffeuse pour vérifier son maquillage, sa coiffure mais surtout pour mettre à son cou son fabuleux héritage. Un collier des plus anciens portant la première qui avait été extraite des carrières d'Errande. Les couleurs de cette pierre, bien que le bleu dominait, faisait penser au plumage de certains oiseaux mêlant vert, bleu et ambre dans leur plumage selon les reflets que pouvait créer la lumière. C'était un magnifique bijou dont Selim était très fière de porter, car il représentait de bien nombreuses choses comme la richesse de la famille Shadow.

Lorsqu'on vint frapper à sa porte pour annoncer l'arrivé des premiers invités, Selim mit un certain temps à répondre et à décoller son regard du miroir ou plus précisément du bijou qu'elle portait. C'est avec un large sourire qu'elle s'empressait par la suite d'un pas guilleri de rejoindre ses invités, laissant les enfants aller jouer dans le jardin. Ainsi commençait le long défilait des arrivant en fin d'après midi. Peu à peu les jardins se remplir d'enfants jouant et riant, pendant que d'autres, un peu plus âgé se faisait gentiment la cour loin des regards méfiants et protecteurs de certains parents. Cette fête serait loin d'être comme celles qu'avait l'habitude de donner Selim pendant sa période auprès de la bourgeoisie. Ici, il n'y aurait ni jeux de cartes truqués, ni même fumée ou bien encore jeux d'argent. Il n'y aurait qu'un orchestre, des plats raffinés, des jeux ludiques et amusants, des danses, des vers, un peintre, enfin des arts saints et des jeux sportifs afin qu'on ne puisse lui reprocher quoique ce soit sur l'animation de sa fête.



Citoyen

On m'appelle Talis Hadmas


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Posté dans Re: Trente et une années d'excès   - Sam 12 Oct 2013 - 4:56

On m'aurait glissé à l'oreille que je finirais bas dessus bras dessous avec Solomon Valyssar accompagnée par deux jeunes gens de la « haute », j'aurais fini par rire ouvertement en criant que l'on se fichait de moi. Et pourtant, alors que je m'étais jurée de filer rapidement, voilà que je traversais le salon avec le beau monde cité plus haut pour rejoindre une pièce qui me permettrait de soigner cette... petite blessure, qui part chance, s'était rouverte que d'un seul côté.  

Concentrée, j'évitai de poser mon regard sur certaines personnes, toutefois, je fus bien obligée d'adresser un signe rapidement à ma mère qui s'était soudainement inquiétée de me voir en si bonne compagnie.  Feignant l'air faussement enjoué, je lui avais adressé un sourire niais mais radieux, jusqu'à ce que le décor change radicalement.

« Quelle plaie... »

Enfin installée sur un canapé, j'avais laissé sortir partiellement mes pensées en soufflant ces mots non sans grimacer.  La situation prenait vraiment une tournure désagréable même si la jeune fille se montra très douce avec moi... Et heureusement d'ailleurs car sans elle et le petiot qui l'accompagnait je n'aurais sûrement pas tenu le coup face au Valyssar et sa froideur légendaire.  Ainsi, je la regardai partir après avoir écouter son plan en affichant  une mine déconfite... Même s'il restait le petiot... je doutai qu'une mission ne lui soit pas confiée...  

Tout laissait croire que je finirais seule avec l'homme qui ne me mettait pas trop à l'aise, et cela ne manqua pas d'arriver lorsqu'il demanda à Mr Boon d'aller chercher un médecin et d'intercepter « Madame Howk » au passage... Madame Howk... Etait-ce cette fille qui voulait m'aider ? Non... impossible, elle était bien jeune pour être mariée...

Perdue dans des pensées très arrêtées sur le mariage me concernant, je fus ramenée à la réalité par le fameux Solomon qui s'était mis à divaguer pour essayer de trouver une explication à la situation... Le contemplant un sourcil arqué, une étrange grimace posée sur mes lèvres, je sentais mon esprit s'embrouiller... De l'alcool, un malaise, un changement de robe... Son plan, compris après quelques secondes de silence, était bon... Cependant, il y avait un obstacle de taille pour le contrer, un obstacle qui n'était autre que mon premier gros mensonge pour expliquer la blessure.

Lâchant un soupir déconcerté, je finis par adresser un petit sourire au jeune garçon qui était toujours là, puis à rabattre ma jambe sur le canapé en poussant un petit cri de douleur, afin de saisir une petit lame que j'avais habilement glisser le long de mes petites bottes élégantes en cas de soucis.

« Votre plan est bien sympa, l'problème, c'est que... ouch ! »

Sans m'interrompre, j'avais commencé à faire sauter les lacets du corset à coup de lame, ce qui avait le don de créer de petite pointe de souffrance loin d'être sympathique. N'y prêtant aucun attention, je continuai mon explication en renouvelant le geste.

« Je suis censée être... rha... sortie d'une longue période de convalescence... Suite à un... empoisonnement non voulu... du à mon... tsss... inattention. Le seul mensonge, que j'ai... trouvé... pour... argh, cacher cette... blessure... à la... AAAAH enfin ! »

Dans une dernière manœuvre, le corset avait fini par lâcher ce qui m'avait tiré un cri de délivrance. L'envoyant valser au sol comme s'il était néfaste, je contemplai alors la tunique en dentelle très fine qui continuait de cacher mon corps. Là, les dégâts étaient clairement visibles car le sang en avait taché une bonne partie, mais ce n'était pas aussi important que je ne l'aurais cru.

Reportant alors mon attention sur Solomon en essuyant la sueur qui avait perlé sur mon front d'un geste assez élégant, je repris en étant beaucoup moins essoufflée en m'adressant tout d'abord au jeune homme...

«Fiou, maintenant ça va bien mieux, merci pour l'aide, mais je pense que ça va le faire comme ça. »

Petit sourire rassurant qui s'avéra plus être une grimace qu'autre chose, et voilà que je me concentrai de nouveau sur le Valyssar.

« Je trouverais quelque chose à dire... sauf si vous comptez parler de tout ça à mon père. Car dans ce cas.. je pense que je finirais sans doute entre les murs d'une maison comme la votre pour ne jamais en sortir. Cela ne servirait donc... à rien de mentir d'avantage. »

Je ne m'étais pas montrée tendre dans mes mots.  Trop de personnes avaient vu, la situation dans laquelle j'étais était plus que critique, même si certains faisaient preuve d'une volonté qui me touchait. Ainsi, je commençais sérieusement à penser raconter une histoire qui ne parlerait pas du Capitaine Karano mais qui expliquerait parfaitement tout ce sang quitte à le regretter tout ma vie... En effet, je doutais fortement que Solomon ne veuille garder ceci secret... et que la chance ne revienne subitement pour me couvrir une énième fois.

Prise en piège de nouveau, je risquai alors un regard vers le garçon qui n'avait pas bougé... et dont le regard fixait la tâche brune plus impressionnante  qu'autre chose qui ornait la tunique. Soudainement inquiète, je me tournai vers lui, ignorant la douleur...

« Est-ce que... ça va ? »

Étrangement, alors que j'avais pensé atteindre le fond au niveau du Bal en lui-même... je sentais que le pire n'était pas encore arrivé... Mais pas pour moi cette-fois ci, à moins que la blessure n'ait altéré mon jugement pour les heures à venir.

Venycia Howk
Bourgeois

On m'appelle Venycia Howk


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Posté dans Re: Trente et une années d'excès   - Dim 13 Oct 2013 - 13:11

Venycia s'était hâtée vers la salle de repas, pressée de trouver l'objet de sa quête avant que le médecin n'arrive pour s'occuper de la demoiselle Hadmas. Il était peut-être à la fois précieux et ridicule de songer à se procurer un vêtement plus adapté dans la situation actuelle, mais il était également tout à fait clair que peu d'autres choses relevaient de ses compétences, alors personne ne lui en voudrait de penser aux futilités que d'autres auraient laissé de côté.

Il scruta l'endroit, jusqu'à ce que ses yeux tombent sur une femme richement habillée, qui allait prendre place à table, vraisemblablement après une conversation agitée avec son voisin de table. Venycia plissa les yeux, tentant de la reconnaître... Elle lui disait quelque chose, mais le loup qui couvrait la moitié de son visage ne lui permettait pas de confirmer avec exactitude ses soupçons ; ces cheveux clairs appartenaient-ils réellement à Judith Valyssar ? Au moment où le malheureux serviteur allait la rattraper pour la mener de manière plus logique à une domestique, Veny parlait déjà à la lady.

« Je suis navrée de vous déranger en si bonne compagnie, ma Dame, mais j'aurais grand besoin de votre secours, si vous vouliez bien me l'accorder... », annonça-t-elle, penaude, peu désireuse d'attirer sur elle l'attention d'autres gens afin de ne pas nuire à Talis.

Elle ne se doutait évidemment pas que Miobë Shei'Arcath ne serait nullement en mesure de lui ouvrit l'une des garde-robes du domaine Valyssar, puisqu'il y avait effectivement erreur sur la personne. Derrière elle, Mr. Boon soupira, secouant la tête sans que Veny ne le voie, probablement désespéré par le tact et la discrétion de la jeune fille. Pour mettre le moins de monde possible au courant, c'était un peu raté. Le serviteur, bien conscient de la situation, s'en fut quérir le médecin demandé, pour qu'au moins une partie de sa mission ne soit pas compromise.
Invité

On m'appelle Invité

Posté dans Re: Trente et une années d'excès   - Dim 13 Oct 2013 - 15:22

La situation prenait une drôle de tournure. Toujours perché sur son sofa, Elior toisait de manière presque scientifique les mouvements de l’homme ayant préféré s’extirper de la contemplation du sang versé avant d’être définitivement malade. L’évocation de « Madame Howk » lui rappela douloureusement que sa sœur n’était plus vraiment une Gotruscos.

Cet homme dégageait une telle froideur, quelque chose qu’il n’arrivait pas à cerner mais qui était d’une nature profondément déconcertante. Il avait du charisme. L’héritier espérait ne jamais devenir un adulte de la sorte autant désabusé. Mais le conseiller ne pouvait point être un homme complétement indifférent, le cas échéant il n’aurait jamais pris la peine d’accorder un peu de son – sans doute précieux – temps à une illustre inconnue.

Pour Elior c’était tout à fait naturel, même si son éducation avait été dure voir parfois impitoyable par moment il n’avait jamais développé de sentiment d’égoïsme, bien au contraire. A l’instar de son père, lui pensait que lorsqu’on semait » le bien » autours de soi on ne pouvait récolter que le « bien » Il était de toute façon beaucoup trop sensible pour ne pas voir le malheur qui parfois gravitait autours de lui.

L’idée de l’homme lui parut savonneuse et son opinion fut d’ailleurs confirmée par la principale intéressée. Mais à défaut d’une meilleure idée, il se releva du canapé avec ardeur pour exécuter « l’ordre » de l’homme. Mais la scène qui se déroula sous ses yeux océans l’empêcha de quitter la pièce. Le découpage des lanières accompli d’une main savante par la blessée, les explications, le mensonge. Cette histoire ne sentait franchement pas la bonne camaraderie. La dentelle couverte de sang lui arracha une grimace de douleur empathique. Cette Talis était au mieux très forte ou au pire complétement inconsciente. Mais encore plus qu’avant il était désormais impossible pour Elior de la laisser seule ici et retourner manger, tant pis pour les grondements sourds de son estomac.

« Oui, c’est plutôt à vous qu’il faut le demander »

Répondit-il à sa question d’une petite voix pas très assurée et quelque peu chevrotante tentant en vain de s’imaginer que le rouge était un coulis de framboise plutôt que le liquide vital qui lui permettait de respirer.
Essuyant une goutte de sueur qui avait perlé sur sa tempe il se baissa vers Tallis et avec la mine la moins déconfite possible il posa sa fragile main sur son épaule luttant intérieurement pour ne pas trop fixer le vêtement souillé.

« Tout ira bien, votre père ne saura rien »

La voix avait été presque un murmure. Doux comme le miel, rassurant et pansant. Tout n’irait peut-être pas bien mais elle serait mieux si elle le croyait.
Faute de meilleur plan il se retourna ensuite vers Solomon et le regarda dans les yeux en lui disant avec une voix à peine plus rassurée.

« Prenez soin d’elle Monsieur s’il vous plait, je ne serais pas long »

Puis, tel un preux milicien il remit son masque étoilé et quitta la pièce à la recherche de l’alcool à brûler, non sans adresser un dernier sourire forcé à Talis.
Invité

On m'appelle Invité

Posté dans Re: Trente et une années d'excès   - Jeu 17 Oct 2013 - 14:09

Solomon Valyssar (politicien)



Tout juste si le Valyssar permit à l'un de ses sourcils de se lever, en signe de surprise devant le comportement fort peu délicat de la Hadmas. Une absence totale de féminité dans le geste de tirer ainsi une lame, puis de sectionner sans autre forme de procès les liens du corset tâché. De même, il se garda de souffler mot quant à l'explication donné, la jeune femme ayant plus tôt fait comprendre que davantage de curiosité ne serait pas pour lui plaire. A la détermination s'ajouta l'absence de pudeur, tandis que le vêtement partait, laissant un corps délicatement perceptible sous une tunique de dentelle. En galant gentilhomme - haha -, Solomon ne réagit pas à cette vision.

Comme il vous sierra, demoiselle Hadmas... Répondit-il dans un premier temps.

Puis l'évocation du paternel le rendit muet, semblant étrangement songeur... Et hésitant, ce qu'il ne chercha pas à cacher, sans pour autant exagérer la chose. Malgré lui, il trouvait un écho dans la jeune femme, le secret à dissimuler, et la figure paternelle pour... Ennemi. Le désir de liberté de la jeunesse... Confronté à la vigueur de la Hadmas, il se sentait... Bien las, tout à coup.

Parlez ou ne parlez pas, peu m'importe. lâcha-t-il enfin, avec dans son ton comme la sonorité d'une sentence irrévocable. Du moins, si votre affaire a la moindre chance d'entacher la réputation de votre père, je vous saurais gré de ne pas négliger ce risque et de lui faire part de la chose, afin qu'il puisse contrer ses conséquences néfastes.  Sinon... Du moment que cette maison n'est pas marquée par votre sang, je n'y trouverai guère à y redire.

Après quoi il observa, muet de nouveau, l'attention de la jeune femme envers l'enfant, ce dernier jouant au brave comme il sied à un jeune Marchand éduqué avec des valeurs. A la demande d'Elior Gotruscos, il dit simplement :

Mon médecin saura prendre soin d'elle mieux que moi. Cela dit avec un soupçon d'évidence.

L'enfant s'exécuta ensuite... Laissant Solomon et la blessée. Mais cet interlude ne dura guère, alors que ce faisait entendre le petit pas pressé de Monsieur Mile, et celui plus assuré et mesuré de Monsieur Boon. Alors que le premier était introduit dans le petit salon, le second affronta le regard interrogateur de son maître. Et la robe de rechange ? Et la Howk ? Le serviteur y répondit en levant des yeux consternés au ciel, avant de s'en retourner au plus vite... Remplir convenablement sa mission, sans doute.

Merci d'avoir accepté de venir en cette heure tardive, Monsieur Mile. le salua Solomon.

Sans doute une illusion auditive, mais il se faisait comme entendre une certaine affection à l'égard du vieil homme, dans la voix du Politicien.

Durant votre enfance, vous avez requis mes services à des heures bien plus tardives. répondit simplement le médecin, en remettant en place les gros vers lui servant de lunette, grossissant son regard d'un vert pétillant qui accompagnait bien le vieux et rassurant sourire qu'il arborait. Mais pour quelle raison avez-vous besoin de moi ce soir ?

Le Valyssar fit un geste de la main en direction de la blessée... Il n'en fallut pas plus au vieil homme, qui accourut avec des airs de bonne femme alarmée.

Mais qu'est-ce donc ? Par Vama, quelle atrocité ! s'exclama-t-il, sans pour autant élever la voix. Une si belle dentelle, ainsi mutilée ! Il me faut vous porter assistance ! Il se jeta - aussi vite que lui permit son dos grinçant - auprès de la jeune femme, avec à sa portée son matériel médical... Dont une aiguille et du fil. Permettez que je vois la cause d'un tel mal ! Demanda-t-il, ne souhaitant pas la brusquer. Puis il reprit, plus bas, tel un conspirateur. Et excusez les manières d'un vieillard, qui a côtoyé des Marchands bien trop longtemps pour son propre bien. Cette phrase s'achevant sur un rire étouffé de vieil enfant.

De son côté, Solomon laissait le médecin faire à son aise, retenant le sourire qui naissait si facilement devant les pitreries du bonhomme. Assurément, ses entrées n'étaient guère monotones, sans que Monsieur Mile n'oublie son professionnalisme une fois l'outil en main et la blessure sous ses doigts.
Miobë Marchebois
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Posté dans Re: Trente et une années d'excès   - Dim 20 Oct 2013 - 17:00

- Mon aide ? En quoi puis-je vous être utile, Mademoiselle ? Si elle avait désiré de tout son coeur qu’un évènement l’éloigne de son époux, jamais elle ne se serait attendue à ce que l'on exauce son voeu d’une pareille manière. Si je puis me permettre, Monsieur, il me faut vous laisser seul un instant. Je reviens dès que possible, promit la jeune femme, certaine qu’il ne lui pardonnerait jamais un tel affront.

Sans attendre, elle accompagna plus loin la jeune inconnue, dans l'impatience d'en apprendre plus sur ce qu'il se passait au Domaine Valyssar. Jamais au cours de sa vie on ne l'avait abordé de pareille manière. Il s'était forcément passé quelque chose.

- Expliquez-moi ce dont vous avez besoin, mais faites vite je vous prie, mon mari n'a très probablement pas apprécié que vous me soustrayiez à sa compagnie.

Si elle ne montrait pas de mauvaise volonté, Miobë pourrait bien regretter cette soirée une fois rentrée au domaine Shei'Arcath. Cette petite mise en scène était nécessaire mais réellement horripilante. Elle savait son mari brillant d'intelligence et en dix ans de vie commune, il avait eu le temps nécessaire pour connaître les véritables intentions de sa femme, notamment lorsqu'elle trouvait le moyen de le fuir, ne serait-ce qu'une dizaine de minutes. Cette femme et l'homme qui l'accompagnaient ne se rendaient très probablement pas bien compte que leur appel à l'aide allait être lourd de conséquences.

En parlant de cela, où était donc passé l'homme en question ? Si la jeune femme aux cheveux de feu lui était totalement inconnue, elle était certaine d'avoir déjà croisé son compagnon quelque part. A un autre Bal peut-être. Ou bien était-ce juste une impression, que la fatigue rendait bien trop réelle.
Venycia Howk
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Posté dans Re: Trente et une années d'excès   - Lun 21 Oct 2013 - 6:42

Alors que Venycia ouvrait la bouche pour répondre, le serviteur de Monsieur Valyssar réapparaissait à côté d'elle, lui saisissant le bras très galamment, mais avec un air innocent tellement prononcé qu'il avouait à lui seul qu'il voulait l'empêcher de faire des bêtises.

« Ce que madame Howk veut dire, Dame Shei'Arcath, c'est qu'elle a besoin d'une personne de la maison. Veuillez donc l'excuser du dérangement. » L'homme darda un regard sévère sur Veny, essayant probablement de l'entraîner vers le but principal de leur mission, à savoir trouver des vêtements de rechange pour la demoiselle Hadmas... Et c'était une grossière erreur.

Venycia eut un sourire crispé, et se libéra du geste très malvenu. Pour qui se prenait-il, le larbin, pour se comporter avec elle comme si elle n'était qu'une gamine ? Elle le fusilla du regard, et il leva les mains en signe de rémission, quoique son expression devienne légèrement intéressée ; la suite des évènements risquait d'être intéressante. Et pour cause, Venycia s'accrocha au bras de Miobë comme si cette dernière était sa meilleure amie, attitude typique de la gamine qu'elle ne voulait pas être, et l'entraîna vers le couloir qui les mènerait à la bibliothèque, plantant le serviteur là avec une évidente mauvaise volonté.

« N'êtes-vous pas une Valyssar de naissance ? » Il lui semblait qu'elle ressemblait tellement à la demoiselle Judith qu'il ne pouvait en être autrement ; refusant obstinément d'accorder le moindre crédit à Boon, elle cherchait une porte de sortie à son erreur. Sa voix baissa d'un ton. « Voyez-vous, une dame de l'assemblée se trouve mal, en partie car sa robe ne la laisse pas respirer, et je me demandais si vous pourriez m'aider à me procurer un vêtement plus lâche pour cette malheureuse. »

La jeune fille leva vers Miobë des yeux plein d'espérance, un peu comme le fameux Nsache botté des histoires dont on disait qu'attendrir ses victimes était son principal moyen de défense. De toutes façons, même si elle s'était trompée... Elle jeta un regard en arrière alors qu'elles allaient sortir de la salle de réception. Le mari de la dame n'avait pas l'air d'une compagnie très appréciable, quel air renfrogné... Peut-être qu'elle lui rendait service, au final !

♦ Intermède PNJ, gracieusement prêté par le sieur Valyssar pour les besoins de la Quête Suprême du Vêtement. Parce que, soyons objectifs, Veny n'est pas très efficace. ♦

Mr. Boon avait regardé la scène avec amusement, mais s'était bien rendu compte que la petite dame n'était pas prête de trouver ce dont elle avait besoin. Il secoua la tête, un rien blasé ; cela ne l'étonnait même pas. Il se glissa hors de la salle, laissant les deux dames à ce qui ressemblerait peut-être bien vite à une querelle, et partit en quête d'une lavandière, d'une femme de chambre, quelque chose du style qui pût lui offrir l'accès à une garde-robe quelconque.

Un sourire satisfait éclaira son visage lorsqu'il arriva près des cuisines – trouver son chemin était facile lorsque l'on était le domestique attitré d'un membre de la famille – et qu'il trouva là deux jolies demoiselles occupées à discuter des toilettes des dames présentes à la soirée. Bingo.

Des mots prononcés d'une voix enrobée de miel, un baisemain et un sourire plus tard, Boon se voyait offrir tous les vêtements qu'il voulait, y compris ceux que les servantes portaient sur elles, apparemment. Il choisit donc une robe à la taille empire, qui ne compresserait pas la zone blessée du corps de la demoiselle Hadmas, une robe noire pour que s'il devait encore s'y former des taches celles-ci ne soient pas trop visibles, décorée d'un ruban doré sous la poitrine et de petites manches vaporeuses. Une tenue simple, mais que ne dénoterait pas outre mesure si toutefois la jeune femme devait se remontrer à la réception, sait-on jamais.

Il se dirigea vers le couloir, passant à côté des deux dames qui discutaient toujours, et montra la robe à la Howk, un air moqueur sur le visage, avant de se carapater en vitesse vers la bibliothèque devant le regard meurtrier de la dame en question. Mission accomplie.
Talis Hadmas
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Posté dans Re: Trente et une années d'excès   - Lun 21 Oct 2013 - 13:39

Le Valyssar parlait trop. Beaucoup trop à mon goût. Mais vue dans la situation dans laquelle je me trouvais, je ne pouvais me permettre de répondre quelque chose qui n'était pas digne d'une "dame". Ainsi, je me contentais de faire la moue en contemplant soudainement le salon comme s'il était devenu... attrayant. Pestant dans ma tête contre cet homme qui m'avait agacée avec ses paroles, je me calmai alors bien vite à la vue d'un nouvel intrus qui répondait à l’appellation de Monsieur Mile.

Par réflexe, je m'étais enfoncée dans le canapé, non sans cacher mon appréhension. Et quelle appréhension... Le regard perdu sur la silhouette du "médecin", je me demandais comment tout cela allait finir... Mal très mal oui... D'autant plus qu'il avait l'air bien atteint le bon monsieur.

En effet, lorsqu'il s'était exprimé à la vue de ma robe tâchée de sang à cause de la fabuleuse dentelle mise à mal, j'avais hésité à rire, ou à pleurer ce qui m'avait littéralement paralysée. Déglutissant avec difficulté, je m'étais contentée de rire nerveusement, après son explication, puis tournée vers le Valyssar en serrant les dents pour lui adresser un regard noir.  C'était moi ou il souriait ce bougre ?  

« ouch ! Aaah... non, non, c'est rien, allez-y, allez-y, j'suis pas une chochotte. »

L'aiguille qui avait pénétré ma peau habilement m'avait fait sursauter, cependant, je refusais de me montrer ébranlée et comptais bien tenir le coup sans défaillir juste par fierté mal placée. Ainsi, les poings empoignant le canapé avec force, je grimaçais, gonflais mes joues, soufflais silencieusement... Il faisait chaud, si chaud que j'aurais bien voulu ôter ce fichu bout de dentelle. Mais je n'étais pas seule, à mon grand désarroi, c'est pourquoi je décidai de me faire entendre de nouveau, juste pour chasser cette pensée farfelue de mon esprit, mais aussi pour revenir sur certaines paroles qui avaient été dites.  

« Sérieus'ment hein... vous...argh, pensez vraiment que j'ai la... tête à... entacher la réputation d'mon père...? Si c'était cas, sachez que... j'aurais d'jà traversé vot'... salon... dans cette tenue sans réfléchir hein... Non mais... Franch'ment.... »

Fermant les yeux un instant pour calmer le tournis qui s'était emparé de moi, je marquai une pause, en essuyant la sueur qui avait commencé à perler sur mon front, essoufflée. Par Vama, les aiguilles et le fil allaient finir par avoir raison de moi... Cependant, je ne m'avouai pas vaincu, et repris en ignorant les marmonnements du fou qui s'occupait de ma blessure.

« Une histoire... avec... des salauds qui piquaient... Rha, des... plantes... J'ai joué à l'héroïne... et voilà... Ce que ça... a donné... C'tout.. AAAW  !!! NOM D'UN.... »

Plongeant ma tête dans le dossier moelleux du canapé pour finir d'hurler mon insulte qui aurait pu choqué suite à l'ultime douleur provoquée par le dernier point, j'avais fini par me laisser aller après une confession. Maudissant tout et n'importe quoi d'une voix étouffée qui rendait mes mots incompréhensibles, j'avais l'impression de revivre la soirée qui m'avait valu cette blessure. Ainsi, je revoyais l'homme me transpercer suite à la vue de Capitaine en train de voler dans la pièce... Une horreur.

De ce fait, je mis un moment avant de sortir ma tête du canapé pour souffler un « merci » au médecin un peu allumé qui avait repris la parole. Je ne devais pas sombrer, pas maintenant, je me l'interdisais totalement. C'est pourquoi je restai dans ma bulle, quelques secondes, complètement lessivée à regarder dans le vide en gardant cette détermination sans faille, tremblante et en sueur. J'avais envie de me dire que le pire était passé, toutefois, le fait de penser à changer de robe ou d'affronter l'impassibilité du Valyssar ne me donnait pas vraiment envie de me reposer. Il fallait à tout prix que la fille et le garçon reviennent, car ils étaient, pour sûr, les seules personnes en qui je voyais du bon ce soir.

Neylie Valyssar
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Posté dans Re: Trente et une années d'excès   - Lun 21 Oct 2013 - 14:27

La soirée se poursuivait, la pluaprt des invités avaient pris place pour le repas. Bine que la curiosité concernant les activités de mon frère me tenaillait, je restai en compagnie d'Esheban. Du moins ce fut le cas jusqu'à ce que deux nouvelles personnes surviennent dans notre environnement. Et pas n'importe qui je vous prie. Les couleurs Saule étaient parfaitement identifiables sur le veston de Hiempsal dont j'avais reconnu la voix. La jeune femme qui l'accompagnait m'était inconnue. Bien qu'il s'adressa à Esheban je pris le parti de lui répondre.

- Les places sont chères mais elles restent accessibles même aux invités les plus inattendus, déclarai-je en échangeant un regard avec l'héritier.

Mon ton était quelque peu mordant, mais qui rappelait qu'il n'était pas vraiment le bienvenue. Pour qui suivait l'actualité mondaine l'animosité Saule/Valyssar n'était pas inconnue, ainsi je n'y dérogeais pas en répondant de cette manière. De plus, je laissai Esheban me servir de barrière en m'installant le plus loin de Hiempsal. D'ailleurs mon ami n'était pas au courant de ce qui nous liait, le Saule et moi. Peut-être un jour... En tout cas, je ne l'empêcherai pas de discuter avec Hiempsal si cela l'enchantait, mais personnellement je ne leur adressais que le stricte minimum en paroles. Les plats commencèrent à défiler et les assiettes à se remplir. Je me demandai ce que nous réserverait la suite.

Pendant quelques instants, je suivis l'activité des personnels de mon frère que j'apercevais vaguement, ce qui suscitait des interrogations de ma part. Cependant, ne voulant pas laisser mes interlocuteurs et paraitre impolie, je décidai de remettre à plus tard la recherche d'explications.
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Posté dans Re: Trente et une années d'excès   - Ven 25 Oct 2013 - 15:37

La foule d'invité progressait lentement vers la longue table de dîner, tandis qu'un sourire joyeux aux lèvres, Esheban s'y faufilait, prenant grand soin de ne pas perdre son amie en chemin. Il n'était franchement pas évidant de se mouvoir dans une telle masse de monde et évitant un groupe de personnes, il en profita pour se tourner vers la Valyssar et lui répondre tant qu'il lui pouvait :

« La famille va pour le mieux. Père et Mère paraissent fatigués par l'âge mais il semble qu'ils ne soient pas prêt à abandonner le domaine de si tôt. Quant à mes projets, ils restent tout à fait banals. Faire tourner la propriété et trouver une épouse digne de ce nom. »

Ses yeux émeraudes brillèrent à travers les deux trous de son masque lorsqu'il évoqua l'idée de trouver quelqu'un. Il avait réussi à faire son deuil et pouvait maintenant en parler librement et sereinement.

La foule d'invités se tassa petit à petit à mesure que chacun des convives prenaient place. Longeant la table, Esheban chercha de quoi s'installer tranquillement en compagnie de Neylie. Deux chaises vides se présentèrent finalement à eux un peu plus loin, et c'est dans un soupir de soulagement qu'ils purent s'en approcher. Posant ses deux mains sur le dossier de l'une d'elle, Esheban s'apprêta à la tirer pour la présenter à Neylie quand un nouveau couple s'approcha d'eux. Si l'homme masqué ne sembla pas reconnaître l'héritier Ondeluire, ce dernier eut tout le loisir de pouvoir avoir à faire à Hiempsal Saule. Du moins, il en avait bien l'impression et les écussons sur sa veste ne pouvaient qu'affirmer son idée. Lorsqu'il s'adressa à Esheban afin de s'enquérir des places libres près d'eux, le principal concerné n'eut pas vraiment le temps de répondre à la requête. En fait, Neylie s'était chargée de le faire bien plus rapidement, et avec un ton mordant dont le chef des Ondeluire n'aurait pas voulu être la cible. Il se permit néanmoins d'ajouter d'un ton plus accueillant :

« Installez vous donc ici, nous pourrons ainsi faire connaissance. »

D'un geste de la main, il désigna les deux chaises à sa droite, tandis qu'il présentait celle à sa gauche à sa tendre amie. Il connaissait les relations Saule/Valyssar et ne voulait en aucun cas en être témoin ce soir.
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Posté dans Re: Trente et une années d'excès   - Dim 27 Oct 2013 - 17:27

Elior Gotruscos s’était débrouillé pour se faire guider vers la cuisine du domaine en retournant dans la grande salle, il avait alpagué un valet pour qu’il le conduise dans la cuisine. Cuisine en pleine ébullition avec le service qui avait lieu. C’était une véritable fourmilière et le garçon du éviter les serveurs qui passaient les bras chargés de plats.

Un cuisinier lui cria dessus lui demandant ce qu’il faisait dans sa cuisine, mais l’héritier ne se démonta pas et répliqua sans semonce qu’il était envoyé par son Maître pour récupérer de l’alcool à brûler. Si le cuisinier ne coopérait pas alors quelqu’un mourrerait et il serait personnellement tenu pour responsable par son Maître de maison.

Elior savait y faire avec les employés et les domestiques. Il entretenait d’excellents rapports avec ceux de son domaine de Vuulte mais détestait par-dessus qu’on ne lui manque de respect. Fruit de l’éducation d’Hector. Celui-ci ne cessait de lui dire que s’il ne se faisait pas respecter par des domestiques alors personnes du grand Monde ne le ferait.

Il ne manqua cependant pas de remercier le cuisinier quand celui-ci partit en maugréant pour aller chercher de l’alcool à brûler.

Une duchesse carmine abandonnée sur une table fut victime du blond le temps que le cuisinier revienne avec son alcool à brûler. Il jeta un œil à Elior qui avait encore la bouche pleine en lui tendant le flacon. Il le remercia en expulsant un peu de miettes du gâteau et repartit à vive allure dans le petit salon où attendait Talis. D’une main leste, il ouvrit la porte et se rapprocha de Solomon triomphant et lui tendit le flacon si chèrement acquis.

Il y avait également un médecin, Solomon avait au moins tenu parole c’était déjà ça.

« Voici l’alcool à brûler Monsieur. »

Il salua aussi le médecin.

Ne sachant qu’ajouter, il alla se remettre à sa place sur le canapé en fixant toujours Talis certain qu’elle était entre de bonnes mains.

« Ma sœur n’est pas revenue ? »

Où pouvait donc encore être Venycia, dans les bras d’un homme. Il aurait bien parié dessus tient. Il dirait tout à Delian et ça serait bien fait pour elle.

« Vous vous sentez mieux mademoiselle ? »

[HRP : Désolé pour le retard !]

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Posté dans Re: Trente et une années d'excès   - Ven 1 Nov 2013 - 10:30

Solomon Valyssar (politicien)


La jeune Marchande subissant une épreuve déjà des plus déplaisante, malgré tout le savoir faire de Monsieur Mile, Solomon eut pu s'abstenir d'ouvrir la bouche puisqu'il ne semblait pas lui être très agréable lui non plus... Mais non.

Je vous laisse juger de cela, mademoiselle Hadmas. Si la réputation de votre père demeure sauve, alors je m'abstiendrai d'y faire allusion, déclara-t-il alors que le médecin s'affairait avec précaution mais précision.

Puis Solomon écouta avec un levé de sourcil perplexe le court récit de la Hadmas, avant qu'elle n'embrasse le dossier du canapé et y hurle à plein poumon. Pendant ce temps, ce bon vieux Monsieur Mile coupait le fil et faisait un noeud, avant de tapoter gentiment l'épaule de sa patiente.

Une héroïne bien courageuse ma dame. disait-il. Je ne crois pas qu'une seule des Marchandes se pavanant à cette soirée ait pu tenir sans s'évanouir tragiquement. ajouta le vieil homme avec un sourire malicieux. Mais à présent, pour le bien de cette dentelle qui a tant souffert, je vous saurais gré de ne pas bouger plus que nécessaire et de vous astreindre au repos le plus complet, afin de laisser à cette plaie le temps de cicatriser convenablement. Cela dit avec un air sévère de dieu descendu parmi les mortels, et dont nul mot ne pouvait être remis en question.

Après quoi le vieil homme se mit debout, ses genoux craquant de concert. Voici le moment que le jeune Gotruscos choisit pour revenir de sa mission. Mais Solomon n'eut pas l'occasion de garder la bouteille en main bien longtemps. Elior s'interrogeait sur le devenir de sa soeur que Monsieur Mile venait près du Politicien de sa démarche de vieil homme, avant d'attraper la bouteille avec un petit cri de ravissement surprenant. Ce dernier laissa le Solomon avec les yeux écarquillés.

Oh mais quelle merveilleuse initiative ! dit Monsieur Mile avec un air d'enfant ravi, faisant sauter le bouchon prestement. Ce qu'il faut pour mes vieux os, qui n'ont pu se reposer en cette heure tardive !

Et le médecin d'avalé aussi sec deux grandes rasades de l'immonde breuvage, s'en léchant ensuite les lèvres comme s'il s'y trouvait des gouttes de miel. Si Solomon en fut stupéfait, il en étouffa ensuite un rire... S'étranglant à moitié alors que Duncan surgissait. Ce dernier, bien trop vif sur le moment au goût du Valyssar, ne manqua de percevoir l'état de son maître, et l'ombre d'un sourire qu'il arborait en entrant se fit clairement visible à la lumière des lampes. Le jeune Politicien cacha sa bouche étirée derrière une main repliée, comme pour tousser. Le vieux médecin avait un don pour éveiller une bonne humeur et un amusement surprenants chez lui.

Eh bien ? demanda-t-il simplement.
La dame arrive avec ce qu'elle s'en était allée chercher. répondit le serviteur.

Mais le plaisir qui se cachait dans ses yeux laissait présager à Solomon un imprévu perturbant... Avec un soupir, il abaissa sa main, et s'approcha plutôt du prévenant Gotruscos, auprès de la blessée.

Merci pour ce service. dit-il simplement, avant que son regard n'étincelle. J'ose seulement espérer que la confiture que je vois à la commissure de vos lèvres ne vient pas de gâteau allant pour être servi aux invités... Voire à ma parente.

Et le vieux médecin de ponctuer ce commentaire d'un éclat de rire, prenant au dépourvu Solomon dont un peu de rouge monta au joue. Monsieur Mile savait le perturber au plus au point... Sans doute pour cela qu'il s'entendait fort bien avec Monsieur Boon. Le Valyssar se détourna du jeune homme et de la Hadmas, laissant le premier faire avec l'idée que la Reine du jour se retrouverait peut-être sans désert par sa faute. Personnellement, Solomon ne pouvait s'empêcher de trouver l'idée cocasse, ce qu'il n'afficha bien sûr pas.

De même, Maître Mile, je vous remercie de vous être donné cette peine à cette heure, et sur ma demande. déclara-t-il avec sérieux, alors qu'il se sentait le cœur très touché de son attachement pour le vieil homme.

Une petite inclinaison de la tête de la part du vieillard, et ce dernier s'en fut avec son matériel et la bouteille, non sans souhaiter un prompt rétablissement à Talis. Mais il s'arrêta un instant près de la porte, laissant deux personnes rentrer dans le petit salon sous le regard surpris du Valyssar.

Bien le bonsoir mesdames. dit galamment le médecin, avant de s'adresser à son ancien petit malade. Vous me voyez ravi de vous abandonner en si belle compagnie Monsieur !

Et le voilà qui s'esquive, alors que Solomon lutte pour garder contenance et ne pas laisser le rouge s'épanouir sur son visage. Quant à Monsieur Boon, il a retrouvé une expression froide et parfaitement calculée... Qui dit qu'il s'amuse d'autant. En effet, la "belle compagnie" s'avère épineuse : Miobë Shei'Arcath en fait partie... Dissimulant son trouble derrière ses manière, le Valyssar se décala pour se mettre entre Talis au flanc indécemment rougis et la Marchande à la présence imprévue. Mais cette enfant (il est ici question de Venycia) avait-elle bien saisi qu'à la situation présente la discrétion était de mise ?

Dame Shei'Arcath. salua-t-il Miobë, le visage fermé, avant de s'adresser à la Howk. Dame Howk, pourriez-vous m'expliquer la présence de votre compagne ? Je gage qu'il n'était pas nécessaire de la subtiliser ainsi aux festivités.

Du moins Venycia avait-elle ramener la robe... Mais le Valyssar supposait que Talis n'apprécie pas qu'une énième personne soit mêlée à l'affaire.

HRP:
Miobë Marchebois
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Posté dans Re: Trente et une années d'excès   - Dim 3 Nov 2013 - 15:04

Tout compte fait, rester en compagnie de son époux n'aurait pas été une si mauvaise idée. Ces derniers temps, sa générosité lui attirait bien plus d'ennuis que de reconnaissance. Il était peut-être temps pour elle de se montrer plus méfiante, y compris à l'égard des autres familles Marchandes comme les Valyssar.

Alors, sans même attendre que la jeune Venycia Gotruscos justifie sa présence au Politicien, Miobë détourna prestement le regard, évitant ainsi une dispute qu'elle savait pourtant inévitable. Comme elle détestait cet homme, son attitude dédaigneuse, son mépris ! Si Déolin s'illustrait par sa sauvagerie, Solomon Valyssar lui ne manquait pas de talent lorsqu'il s'agissait d'attirer sur lui la colère d'un autre. Il n'était rien d'autre qu'un goujat exécrable ! Les années avaient passées et pourtant la jeune femme n'était toujours pas parvenue à lui pardonner son comportement. Les premiers jours, elle l'avait détesté du plus profond de son être. Puis elle avait fini par s'interroger sur son geste, sur ce qu'elle avait bien pu faire de mal pour être ainsi rejetée par un homme à qui elle avait tendu la main. Il ne la connaissait pas, ne savait rien d'elle, et pourtant il l'avait traité comme une vulgaire domestique, une moins que rien. Jamais elle n'aurait imaginé être un jour victime d'un tel mépris de la part d'un autre homme que son époux.

Agacée, Miobë se dégagea sèchement de l'emprise de Venycia -bien trop familière-, jetant un rapide coup d'oeil vers la jeune femme que cachait le Politicien. Quoi qu'il ait pu se passer ici, elle ne voulait rien avoir à faire avec eux. Au comportement de Solomon, il était évident qu'on n'avait pas besoin d'elle, qu'elle était de trop ici.

- N'étant pas la bienvenue ici, je vous laisse à vos occupations. dit-elle avec plus de froideur qu'elle ne l'avait voulu. Dame Howk, si vous m'avez confondu avec Judith Valyssar, c'est parce qu'elle est ma cousine et qu'elle porte les traits de famille des Mihaly. La prochaine fois, vérifiez l'identité de la personne à qui vous vous adressez avant d'exposer votre problème. Vous auriez pu vous attirer des ennuis...ou tout du moins à votre amie.

Son dernier regard fut pour le domestique qui lui semblait si familier. Elle avait beau se plonger dans ses souvenirs les plus lointains, son identité ne lui revenait pas, et pourtant il lui semblait le connaître.

- Je serai dehors si jamais vous avez besoin de quelque chose, souffla-t-elle avant de claquer la porte et de s'adosser au mur, dépitée.

Pas une fois elle avait croisé le regard de Solomon ! Pas une fois elle ne lui avait accordé la moindre importance, le moindre signe de politesse, et pourtant il l'avait salué à son entrée. Qu'est-ce qu'il lui avait pris au juste ? Ce n'était pas dans ses habitudes d'être si aigre !
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Posté dans Re: Trente et une années d'excès   - Lun 4 Nov 2013 - 4:19

Ouch. Les choses étaient bien mal parties... Venycia s'apprêtait à répondre lorsque la supposée lady fit un caprice bien peu distingué. On pouvait certes la comprendre un peu, mais était-ce une façon de se comporter dans une situation de crise, qu'on ait voulu s'y trouver ou pas ? Et après, on viendrait encore dire que c'était Veny l'enfant gâtée, mais il lui semblait qu'elle avait plus d'indulgence et de bonne volonté que cette pimbêche. Enfin... Elle ne semblait pas porter le politicien dans son coeur, c'était peut-être la raison de sa fuite... Une histoire cachée entre les deux ? Une amante éconduite du coeur de pierre ? Peut-être à creuser. Mais vu l'amour ambiant autour du Valyssar, c'était à se demander comment il avait un jour été élu.

Néanmoins, la jeune fille sentit ses joues brûler peut-être d'une couleur équivalente à celle de ses cheveux, car il était vrai qu'elle aurait pu attirer des ennuis à la demoiselle Hadmas. Peu désireuse de croiser le regard de quiconque, elle laissa ses yeux dériver dans la pièce, parcourant les bibliothèques de ce lieu qui lui semblait étrangement familier. Fait étrange, un ouvrage particulier détonait sur l'un des étages les plus bas, une couverture d'un rose flamboyant....

Ouvrant de grands yeux, elle se souvint de tout, de cette réception ennuyeuse au domaine Valyssar, du conte, et elle se tourna brusquement vers Solomon - ou devrait-elle dire, Cholomon... ? -, bouche ouverte pour parler. Et puis elle se tut, et sourit, d'un air presque vicieux. Elle s'arrangea pour capter le regard du politicien, haussant un sourcil avec encore ce sourire moqueur avant de regarder le livre fuschia. Il ne pouvait pas ne pas comprendre qu'elle se rappelait.

« Vous devriez peut-être vous enquérir du bien être de la Dame Shei'Arcath, Cholo... hu, Monsieur Valyssar, vous avez été un peu... Froid par rapport à son effort de venir nous aider. »

Elle regardait ses ongles d'un air détaché, cette expression faussement désintéressée qui traduisait à merveille le coup de pute sous-jacent. Les souvenirs changeaient la perception qu'elle avait de l'homme, lui ôtant toute aura d'autorité. Il ne lui faisait plus peur, on n'a pas peur des gens sur les genoux desquels on se roule en boule pour écouter des histoires. Et puis... Si c'était une tragique histoire d'amour à sens unique, peut-être serait-ce un dénouement heureux, des années plus tard, et... Et oui, Veny aurait bien inventé le cinéma à force de se faire des films.

Laissant de côté cette altercation qui ne la concernait plus, malgré le regard de l'insolent domestique du Valyssar qui semblait la presser d'expliquer ce revirement de situation, elle se rapprocha de Talis avec la robe pour l'aider à se vêtir.

« Je suis désolée de ne pas avoir été là pour vous soutenir, j'ai été retenue. Je vous ai rapporté un vêtement... » Regard noir au domestique précité. « J'espère qu'il vous conviendra malgré votre état. Allons-y doucement. »

Elle l'aida à se dépêtrer des restes de son ancienne robe de bal – un beau gâchis – avant d'entreprendre de lui passer la nouvelle sans trop la faire bouger. Opération délicate.
Talis Hadmas
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Posté dans Re: Trente et une années d'excès   - Lun 4 Nov 2013 - 6:11

Le souffle court, le front perlant de sueur, le visage livide, je regardais dans le vide dans prêter attention aux paroles qui retentissaient dans la pièce. Vidée de toute énergie, je sentais l'adrénaline retomber en même temps que mon courage pour laisser place à une sorte de peur étrange qui me dévorait les entrailles. Trop de sang, trop de douleur... Cela me rappelait la nuit où cet homme m'avait planté sa lame en travers mon corps ainsi que cette inconscience qui était mienne. Par Vama, pourquoi fallait-il que je prenne une claque maintenant ?

Car oui, ce Bal, à cet instant même, fut le deuxième déclic. J'étais idiote, j'agissais sans réfléchir, ne connaissais pas la valeur de la vie et voilà que j'avais l'impression de crever à petit feu à nouveau alors qu'au final, tout s'était arrangé. Pourquoi se rendre compte de cela maintenant ?

Déglutissant avec difficulté, je restai silencieuse, sans vraiment comprendre ce qu'il se passait autour de moi. D'autant plus que depuis que j'avais vu le « médecin » s'enfiler la bouteille d'alcool ramenée par le jeune homme, une furieuse envie de vomir me faisait tanguer. Toutefois, je la contrôlais pour ne pas non plus avoir à subir une énième remarque de la part du Valyssar qui avait choisi une nouvelle proie. Et quelle nouvelle proie en plus.

La porte avait fini par s'ouvrir, dévoilant la silhouette fluette de la demoiselle ainsi qu'une autre que j'avais l'impression de connaître de vue. N'ayant même plus la force de gémir suite au nombre de personne qui se retrouvait impliquer dans mon histoire de blessure idiote, je m'étais contentée de le regarder d'un œil vide, le faciès toujours aussi livide. N'ayant pas compris de suite pourquoi la deuxième invitée repassa la porte d'un air vexée, j'avais tenté d'adresser un léger sourire au jeune homme qui avait été cherché la bouteille d'alcool puis avais reposé ma tête sur le canapé pour contempler le sol sans grande conviction.  

Ma soudaine prise de conscience combinée à l'envie de rendre ce que j'avais dans l'estomac sans oublier la souffrance qui était insupportable m'avait plongée dans un état d'apathie totale. Ainsi, je ne réagis pas de suite en voyant la jeune file s'approcher de moi pour m'aider à enfiler une nouvelle robe, tout en gardant le pauvre tissu qui continuait de cacher ce qui ne pouvait pas être montré en public. Grimaçant, déglutissant sans pour autant gémir, je pris sur moi tout le long de la manœuvre et ne sortis aucune réflexion concernant mon accoutrement. A vrai dire, dans mon état actuel, autant psychologique que physique, je n'avais pas envie de montrer une mine boudeuse pour éviter les jupons.  

Ainsi, une fois de nouveau bien vêtue, je replongeai ma tête sur le dossier du canapé en glissant un « merci... beaucoup...» très sincère à la demoiselle. Je n'en pouvais plus, les points avaient finalement eu l'effet d'un coup de grâce et il allait me falloir quelques minutes, si ce n'était plus, avant de repartir de la demeure comme si de rien était en trouvant un bon mensonge pour expliquer ma mine sinistre.

De ce fait, j'en profitai pour tenter de mettre de l'ordre dans ce qu'il venait de se passer. Il y avait eu le jeune homme, l'alcool puis les deux dames... Sans parler de la réflexion du Valyssar, encore une, puis de celle de ma 'sauveuse ' en chef...  Une bonne petite réflexion aurait bien franchi mes lèvres concernant la froideur de celui qui m'agaçait, mais je n'avais plus vraiment la force de faire une phrase correcte sans avoir envie de salir le beau canapé. Néanmoins, je finis par prendre quelques bouffées d'air salvatrices pour me donner du courage, et me lançai d'une voix cassée et fatiguée en visant le Valyssar.  

« Vous n'allez pas... la laisser dehors quand même ? Une personne... de plus... ou de moins je ne suis plus... à ça près hein. Surtout qu'elle... m'a aidée... non ? »

Fermant les yeux en serrant les dents, je me détournai à nouveau de l'homme pour adresser un léger sourire à la demoiselle et à son frère. Maintenant qu'ils étaient là tout deux, je me sentais un peu mieux. Car rien n'était pire que d'être seule avec le glaçon humain et son acolyte alcoolique qui avait du me voir comme une belle robe à rafistoler.

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Posté dans Re: Trente et une années d'excès   - Lun 11 Nov 2013 - 7:26

Solomon Valyssar (politicien)


HRP:
Si les propos de la Shei'Arcath furent adressés à la Howk, son attitude entière n'était que réaction à la présence du Valyssar, et il le ressentait bien. Il la laissa partir sans un mot, souffrant sa réaction d'enfant bougonne comme il seyait à la situation. La cause de son emportement lui demeurait peu claire, mais qu'elle en fasse ainsi montre était parfaitement ridicule pour une Marchande.

Cette altercation eut pu se clore ainsi... Si toutes les jeunes femmes présentes ne s'étaient ensuite évertuées à le rabrouer - avec leurs manières respectives - sur le sujet. Le comble fut le léger dérapage de Venycia. Cholomon... Le Valyssar demeura impassible, bien que son regard dériva vers l'étagère où il vit le livre. Ce maudit livre qui était demeuré là pendant plus de 10 ans. A attendre ce moment semble-t-il. Songea Solomon en serrant les dents. L'humeur agréable apportée par Monsieur Mile disparaissait comme la neige au retour des beaux jours, car le changement d'attitude de la Howk alors qu'elle se rappelait visiblement de leur rencontre n'augurait rien de bon.

Amener la Shei'Arcath avait été une bêtise - la confondre avec sa cousine ? La belle affaire ! Pourquoi même avoir abordé une autre personne pour une simple robe, alors que Monsieur Boon devait la guider ? -, mais qu'elle s'amuse ensuite de cette étrange situation où ils s'étaient trouvés tous deux le... Blessait, d'une certaine manière. Une expérience atypique pour lui, que de conter une histoire à une fillette. Et cette dernière à présent le regardait comme un ridicule qu'elle pouvait manipuler par quelques sous-entendus.

Ses mains blanchirent sur sa canne alors qu'il demeurait de marbre et silencieux. L'impudente alla ensuite aider la blessée, qui semblait au bord de l'évanouissement avec un telle pâleur. La raideur retrouvée du Valyssar intrigua son serviteur, dont il ignora sciemment les regards pour mieux sortir, frappant sans douceur le tapis de sa troisième jambe, glissant tout juste un sec "Reste à leur disposition." à Monsieur Boon avant de quitter la pièce.

Ainsi il trouva dans le couloir la Shei'Arcath qui attendait. Qu'elle demeure là était bien la seule "aide" qu'elle dispensait, si s'en était bien une. Un bref instant, il superposa ce qu'il voyait avec la jeune femme qu'il avait croisé un jour, souhaitant l'aider alors qu'il venait de tomber... Et qu'il avait repoussé. Parce qu'il haïssait souffrir la pitié d'autrui du fait de son boitement, et des idées de faiblesse qu'ils en concevaient. Il n'avait jamais pris la peine de s'excuser, bien que l'idée lui soit parfois venue... Et présentement il n'en avait nulle envie. Elle n'était qu'une épine dans son seul pied valide que d'autres semblaient apprécier d'y enfoncer davantage. Qu'il pensa percevoir dans ses yeux et son maintien une tension qui n'y était pas autrefois ne le retint en rien.

Madame Shei'Arcath. S'annonça-t-il seulement, se plaçant à ses côté sans douceur dans ses gestes. Puisque ces dames insistent pour que je ne vous laisse point là, me voici. Mais je ne vous dirais que deux choses. Sans lui laisser ni par son ton ni par son rythme l'occasion de ne souffler ne serait-ce qu'une phrase. Tout d'abord, il semblerait que dame Howk se soit méprise sur votre identité, d'où votre présence ici. Elle n'y était point requise en vérité, et je m'excuse pour ce dérangement vain. D'autant que je conçois parfaitement que la compagnie de votre époux vous soit plus agréable que la mienne. Dit-il en insistant quelque peu sur la dernière affirmation, ayant parfaitement conscience des tensions au sein du couple de son interlocutrice... Même s'il n'imaginait pas le gouffre de mépris qui séparait Déolin et Miobë. Ensuite. Libre à vous de me tenir responsable de ce qui vous agrée, mais du moins ayant le bon sens de ne pas en faire montre de pareille manière en public, à moins que vous ne désiriez attirer sur vous et votre humeur l'attention de nos confrères et consœurs. J'espère qu'après vos deux fuites en noble compagnie vous conviendrez que s'ignorer vaut mieux qu'une telle attitude manquant de tout tact.

Et déclarer cela ne lui apportait nulle satisfaction, les convenances le lassant plus que de raison bien qu'il ait choisi depuis longtemps de s'y plier de son mieux. Mais à présent qu'il se trouvait cerné de Marchandes butées dont deux d'entre elles semblaient faire montre d'un manque flagrant de cervelle... L'exaspération lui venait. Il avait mené le petit groupe dans ce salon pour mieux profiter du calme nécessaire au rétablissement provisoire et discret de la Hadmas... Pas pour souffrir une Shei'Arcath sensible et une Howk insolente.

Sur ce. Asséna-t-il comme une gifle. Libre à vous de vous en retourner auprès de votre mari, ou de demeurer ici pour aider une demoiselle affaiblie à supporter mon indescriptible personne. Dans tous les cas, je vous souhaite une bonne soirée.

Si son visage était demeuré parfaitement inexpressif, une certaine violence s'était faite entendre dans sa voix, qui se fit encore percevoir dans le claquement de sa canne sur le sol avant qu'il ne fasse prestement volte-face, rentrant à nouveau dans le petit salon... Juste à temps pour entendre l'attention de la Hadmas pour Miobë. Que la blessée cherche du réconfort auprès de la Howk et de son cadet ne fut pas la goutte de trop pour Solomon, loin de là... Mais seul le fait que son serviteur se permit de se mettre devant lui pour lui opposer un regard inquisiteur fit que le Valyssar détendit sa prise sur sa canne, adoptant un peu plus de souplesse dans son pas. Ses doigts en étaient devenus douloureux. Néanmoins son regard fixa Talis, sans jamais dévier vers la Howk.

Comme il vous sierra, mademoiselle Hadmas. Néanmoins, qu'elle se joigne à nous ou non dépend de sa seule volonté. Dit-il avec un ton plus apaisé. A présent que vous êtes présentable, je me permets de vous interroger quant à ce qui va suivre : pensez-vous pouvoir tenir votre rôle auprès de votre mère pendant le reste de cette fête ? Préférez-vous encore vous reposer quelques minutes ici ? Sachez cependant que... Je suis à votre disposition si vous souhaitez quitter les lieux pour éviter tout autre déconvenue. D'autant que Monsieur Mile vous a recommandé du repos. Ces derniers mots prononcés presque avec douceur, à la pensée du médecin et de ses éternelles attentions.
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Posté dans Re: Trente et une années d'excès   - Mer 13 Nov 2013 - 12:58


    - C'est trop d'amabilité que vous me faites, vous avez donc fini par découvrir ce que "savoir-vivre" signifie ?

    Hiempsal avait affiché un sourire narquois à la remarque de la Valyssar dont il ne se lassait jamais de la répartie. Mais ce ne fut qu'après la permission de l'homme qui l'accompagnait qu'il recula la chaise pour faire asseoir sa cousine avant de prendre place à son tour aux côtés de celui qui lui présentait sa chaise.

    - Je vous remercie, vous nous épargnez trois bons tours de table avant de nous retrouver aux antipodes, et je ne voudrais pas fausser compagnie à cette jeune femme. répondit-il avec un regard amusé à Miselson.

    Derrière eux une ronde de domestiques servaient en vin et amuse-gueules les convives ayant pris place et le Saule ne se fit pas prier pour lever son verre afin de faciliter le service. Une fois servi il goûta le délicieux breuvage avant de reposer le verre à pied devant lui et de se tourner vers le duo qu'ils avaient rejoint, et plus particulièrement vers l'homme qui semblait faire son âge.

    - En effet je ne crois pas avoir eu le loisir de vous rencontrer auparavant, avez-vous déjà eu à faire à Vuulte ?
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Posté dans Re: Trente et une années d'excès   - Dim 17 Nov 2013 - 4:47

Une remarque en direction de Neylie fusa, et levant discrètement les yeux au ciel, Esheban laissa la tension entre le Saule et la Valyssar s'apaiser petit à petit. Chacun s'installa donc à sa place, les yeux curieux sautillant de convives en convives pour voir qui était assis près de qui. D'un geste de la main, l'héritier des Ondeluire répondit au salut de son jeune frère et de sa cousine, à l'opposé de la table. La voix de son voisin Saule le ramena à la réalité, coupant son tour de table du regard.

« Je vous en prie, c'est tout à fait normal et compréhensible . Personne ne voudrait abandonner une si charmante jeune femme. »

D'un sourire charmeur qu'il adressa à la demoiselle en question, Esheban se tourna ensuite vers sa propre cavalière du moment et lui envoya un rapide clin d'oeil avant de lui chuchoter :

« Le cas est aussi valable pour toi mon amie, j'aurais eu grande peine si nous nous étions retrouvés séparés pour le repas. »

D'un geste tout à fait amical, il lui baisa doucement la main en souriant. Un domestique s'approcha d'eux pour leur proposer du vin, et sans hésitation, Esheban fit servir Neylie, puis lui-même. Levant son verre vers elle, il attendit qu'elle trinque et laissa ses lèvres s'imprégner du gouteux liquide. Un délice ! Une nouvelle gorgée vint satisfaire son palais et il finit par se tourner légèrement vers le couple près de lui, s'apprêtant à répondre à la question qu'on venait de lui poser.

« J'ai en effet déjà eu l'occasion de venir à Vuulte pour mes affaires, mais je dois avouer que cela fait bien longtemps que je n'ai pas rendu visite à votre famille. Nos pères s'entendaient très bien dans leur jeunesse. Je crains fort que ce soit toujours le cas, et j'entends souvent mon géniteur se plaindre de sa vieillesse qui l'empêche de voyager pour revoir ses amis. » Il s'interrompit un instant, avant de répondre, dans un sourire amusé et désolé : « Mais pardonnez mon oubli, je suis Esheban Ondeluire, d'Errande. Mon nom vous parlera sûrement mieux que mon visage masqué. »

Il se tut enfin, et laissa à son interlocuteur le temps d'assimiler les informations. Les Saule et les Ondeluire avaient toujours été en bonnes relations, et Esheban regrettait fortement que les liens d'amitié ne se soient pas étendu à sa génération. Non pas que les familles ne l'auraient pas voulu, mais l'accident qui avait ravagé une partie de sa vie l'avait privé de lier de nouvelles relations amicales. Mais il était encore temps de le faire.
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Posté dans Re: Trente et une années d'excès   - Dim 17 Nov 2013 - 16:27

Un homme drastique qui se dresse contre elle.
Des mots qui ont l'effet d'une claque.
Puis enfin le réveil.

Qu'est-ce qu'il lui avait pris au juste ? Elle s'était comportée avec Monsieur Valyssar telle une petite ingrate dépourvue d'éducation ! Sa colère, démesurée au vue de la situation, l'avait empêché pendant tout ce temps d'être raisonnable et droite, comme elle l'avait toujours été avant de mettre les pieds à ce Bal. Elle-même ne se reconnaissait plus. Où était donc passée la Miobë douce et compréhensive, ce bout de femme capable d'offrir une seconde chance à quiconque lui en fait la demande ? Où était sa générosité, son sourire, cette lueur dans son regard noisette, celle-là même qui fait oublier au monde les problèmes de couple auxquels elle est confrontée au quotidien ? Se mettre en colère pour un fait du passé n'était pas dans ses habitudes. Jamais elle n'avait été autant humilié de toute sa vie. Si les circonstances ne l'en avaient pas empêchées, elle se serait très probablement mise à pleurer. Pour déverser sa rage dans un premier temps. Puis peut-être aussi pour enfin exprimer la peine que lui avait causé le départ de Gaspard Laragore.

Son baiser avait laissé dans son coeur des traces indélébiles.

- Je n'ai fait que fuir. Pendant tout ce temps, je n'ai pas su faire preuve de courage, chuchota-t-elle pour elle-même, tandis que le silence du couloir pesait de plus en plus sur ses frêles épaules.

D'abord Esheban Ondeluire. Ses beaux yeux, son sourire et la vie qu'il avait mené l'avaient effrayés, alors qu'elle n'avait pas à craindre un homme réputé pour sa droiture d'esprit. A chaque fois qu'un homme l'approchait, et d'autant plus lorsqu'il était séduisant et jeune, Miobë craignait de céder, de commettre une erreur impardonnable, de trahir la confiance que sa famille mettait en elle. Les Mihaly d'abord. Puis les Shei'Arcath. Varen Shei'Arcath.

Venait ensuite Solomon Valyssar. Si une expérience du passé lui avait laissé de lui une image peu glorieuse, elle était bien consciente qu'elle n'aurait jamais dû se conduire ainsi avec lui. Ce n'était qu'un refus. Elle avait voulu l'aider et il lui avait répondu avec une froideur sans égal. Vexée, elle était partie sans un mot, sans même relever son manque de tenue. A cette époque, elle ne se serait jamais doutée qu'elle en aurait tenu rigueur, et pourtant...Quelques années plus tard, elle l'avait soigneusement évité, devenant presque insultante, et ce en présence de témoins. Il le lui avait d'ailleurs soigneusement rappelé, à l'instant même.

Décidée, Miobë entra de nouveau dans la petite bibliothèque, se faisant cette fois-ci la plus discrète possible. Il n'était plus question de causer du tort à qui que ce soit, et encore moins à Solomon Valyssar, que Varen, son oncle, portait dans son coeur. Si elle en faisait trop, il y avait de fortes chances que le Politicien en touche un mot à son comparse et alors Miobë s'attirerait de gros ennuis, ou au mieux, quelques réprimandes.

Spoiler:
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Posté dans Re: Trente et une années d'excès   - Lun 18 Nov 2013 - 11:40

Venycia se sentait vaguement coupable. Ou un peu plus que vaguement, coupable tout court. Ce n'était pas spécialement facile de maîtriser ce que l'on disait, malgré des années d'entraînement forcé, surtout avec la maturité fluctuante qu'elle avait ; elle se comportait comme une gamine, et elle s'en rendait toujours compte trop tard. Néanmoins, la remarque avait porté ses fruits, et Solomon sortit discuter avec la dame que Veny avait elle aussi malmenée... Elle n'en ratait vraiment pas une, ce jour-là. Sans doute eut-il mieux valu rentrer avant de s'enfoncer encore plus ; elle s'agenouilla à côté de la demoiselle Hadmas, lui laissant évidemment toute la place sur le canapé. De toutes façons, l'ampleur de ses jupes lui faisait un coussin tout à fait convenable.

« L'homme n'a pas l'air commode... » chuchota-t-elle pour ne pas rester silencieuse, avec un sourire un peu gêné. « Enfin, je n'ai pas été très agréable avec lui non plus. »

Sans vraiment le faire exprès, elle croisa le regard étonné du domestique du Valyssar. Pourquoi est-ce qu'il l'observait, celui-là ? Détournant les yeux, elle les porta plutôt vers la porte, derrière laquelle devait probablement se jouer une scène digne d'une pièce de théâtre. Du moins était-ce l'idée sur laquelle s'était fixée son imagination un rien fleur bleue... Comme il était plaisant d'imaginer une quelconque romance interdite.

Elle était encore perdue dans ses pensées lorsque le Valyssar revint, avec tout l'embarras de Veny en prime. La jeune fille essaya de lui adresser une mine contrite, mais il semblait l'éviter tout à fait consciemment. Une boule dans la gorge, elle fit signe à Elior de s'approcher.

« On devrait peut-être rentrer aussi, tu ne crois pas ? Je dois avouer que les évènements ne me donnent pas trop le goût à la fête. »

Venycia n'aimait pas du tout la sensation très désagréable d'avoir fait quelque chose de travers socialement, et c'était plus cela que la blessure rouverte de Talis qui la poussait à vouloir partir.

« Si vous préférez rester auprès de votre parente, nous pourrions raccompagner Mademoiselle Hadmas, Monsieur Valyssar. » C'était dit à voix plus haute, avec une humilité qui ne lui ressemblait pas. Quelle enfant. « Quoique souhaite mon frère, je me sens un peu lasse, aussi partirai-je sans lui s'il désire rester. »

Sur ces entrefaites, la dame Shei'Arcath pénétra à nouveau dans la pièce, au grand étonnement de Veny qui en ouvrit des yeux ronds quelques instants, avant de se lever.

« Je vous présente mes excuses pour vous avoir confondue avec votre cousine, Madame. »

Décidément, l'heure était à l'expression de son regret pour les multiples gaffes. Et par extension, au dégonflement d'un orgueil souvent mal placé, joie et bonheur de l'adolescence.
Talis Hadmas
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Posté dans Re: Trente et une années d'excès   - Dim 24 Nov 2013 - 11:59

La situation était à n'y rien comprendre. Vraiment. Je me demandais même pourquoi j'avais fini par ouvrir la bouche pour prendre la défense de la jeune femme qui était sortie car les réponses qui suivirent me donnèrent la furieuse impression d'avoir laissé mon cerveau sur la belle table à manger des Valyssar.

Ainsi, je regardai la petite assemblée, d'un air vitreux, puis portai une attention un peu plus poussée pour celui qui s'était montré bien froid. Ne comprenant rien à ce qu'il disait au début, je plissai mes yeux cernés comme pour essayer de me concentrer... Mais lorsqu'il s'adressa à moi, je n'eus plus besoin de rester focalisée sur sa personne... En effet, les mots simples, d'une gentillesse qui me mit vraiment mal par rapport au comportement que j'avais pu avoir furent clairs... De ce fait,  je me contentai de lui adresser un signe de tête agréable comme pour l'approuver sur cette idée de repos sans dire un mot. Et voilà que le remord faisait son entrée dans ma petite tête car au final, même si Solomon Valyssar était bizarre, il m'avait aidé et comptait bien me permettre de fuir la fête une fois prête.

Baissant alors les yeux sur cette robe pas si immonde que cela qui m'avait été prêtée, je me laissai bercer par les paroles qui fusaient dans la pièce et que je ne comprenais pas. Tout le monde semblait se connaître... en bien ou en mal... On se taclait, se toisait, se regardait avec insistance... Fermant les yeux un instant comme pour essayer d'ignorer tout ce bordel sonore environnant, je fus alors tirée de ma phase de torpeur par la voix de la demoiselle Howk qui m'avait porté secours. Répondant par un sourire gêné à ses mots, je reportai de nouveau mes yeux clairs sur la scène sans grande conviction. La jeune femme qui était sortie du salon avait fini par rentrer... Une Valyssar elle aussi si mes souvenirs brumeux étaient exacts... Cependant, je n'allais pas avoir le temps d'en apprendre un peu plus sur elle car le moment de partir approchait réellement.  

En effet, la demoiselle et son frère comptaient rejoindre l'extérieur... D'ailleurs, elle se proposait aussi pour me raccompagner... Prise entre deux feux, je me mis à fixer le vide pour penser à rien d'autre qu'au sommeil profond qui m'attendait. Ainsi, j'attendis que la jeune fille s'excuse auprès de l'autre jeune femme dont l'identité était toujours aussi floue dans mon esprit avant de m'exprimer d'une voix bien fatiguée...

« Je pense qu'il est temps pour moi de partir aussi... Je m'excuse vraiment pour... pour tout ça et... »

Déglutissant avec difficulté, je plongeai alors mon regard dans celui du Valyssar pour reprendre sur un ton désolé.

« Merci beaucoup pour votre aide... Je ne voulais pas vous parler comme ça enfin... Vous êtes... vraiment... sympa... Merci... »

Complètement perturbée au souvenir de l'attitude que j'avais pu avoir envers lui, je finis par me lever, avec lenteur, en portant une main délicate à mon flanc endommagé. Sans celui que j'avais qualifié de glaçon humain dans mon esprit, tout aurait sûrement été très différent... Me tournant alors vers le duo au lien fraternel et la jeune femme isolée, je fis de nouveau entendre ma voix après une légère grimace.

« Merci à vous aussi, et pardon de vous avoir entraînés la dedans... »

Un soupir empli de remords ponctua ma phrase... Mais cela ne me fit pas sombrer dans le silence. Bien déterminée à prendre une bonne bouffée d'air après toutes ces mésaventures, je me tournai alors vers le Valyssar en restant bien appuyée sur l'accoudoir du canapé.

« Il est temps pour moi de partir aussi... Ma mère comprendra mon départ rapide, je lui expliquerai tout ça... plus tard.... Je veux bien être raccompagnée par chacun d'entre vous... mais je ne voudrais pas vous prendre plus de temps encore, aller seule jusqu'à la sortie ne me dérangera pas vous savez. »

Et voilà que je voulais fuir maintenant pour ne plus les embarrasser d'avantage. Ne me comprenant même plus, je n'arrivais plus à savoir ce qui était bon à faire ou non. Exténuée, je ne pensais plus qu'à une chose... Rejoindre le calme pour être seule et penser sérieusement à ce qui avait changer en moi après tout cela en me posant les bonnes questions sur ce qu'était la vie.  
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Posté dans Re: Trente et une années d'excès   - Ven 29 Nov 2013 - 16:16

Solomon Valyssar (politicien)


Le Valyssar écouta tour à tour Venycia puis Talis, avant de balayer les excuses maladroites de cette dernière d'un "non" lent de la tête. Un soupir lui échappa. La soirée était avancée, et cette affaire lui pesait. Il eut dû être plus claire peut-être, pour échapper à ces paroles inutiles.

Il me semble, demoiselle Hadmas, que dans votre état vous ne sauriez aller plus loin que l'entrée du domaine, puisque je présume que vous ne possédez aucun véhicule personnel. En réalité, vous n'avez pas d'autre option. déclara-t-il. Maintenant, si vous me permettez...

Et le Politicien de s'approcher de la Hadmas et de lui proposer son bras. Après quoi, il dévisagea les jeunes nobles présents, pour leur adresser ces mots.

Madame Howk, Monsieur Gotruscos, Madame Shei'Arcath... S'il vous est possible de vous libérer, je vous invite à accompagner en mon vaisseau Mademoiselle Hadmas. Cela dit d'un ton parfaitement solennel qui sonnait étrangement après les ébauches d'épanchement qui avait précédé.

Près d'un mur délicatement décoré, Monsieur Boon roula des yeux. Tant de mots pour simplement dire "Vous venez, oui ou non ?".

HRP:
Talis Hadmas
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Posté dans Re: Trente et une années d'excès   - Lun 2 Déc 2013 - 13:38

Tout allait vite d'un coup. Trop vite pour que mes yeux n'arrivent à suivre les silhouettes qui étaient présentes dans mon champ de vision.  Fixant alors le Valyssar pour ne pas avoir le tournis, je l'écoutai me proposer son aide à nouveau en prenant les devants après avoir déduit que vu mon état, je n'aurais pas été bien loin... Et puis je ne me souvenais plus vraiment comment j'avais atterri à ce bal... A croire que la séance de couture avec le médecin alcoolique avait eu un effet paralysant sur mon cerveau.  

Une moue bizarre crispa alors mes lèvres, et ce fut avec lenteur que je baissai à nouveau la tête pour contempler cette robe qui couvrait mon corps. Il était vrai que je n'irais pas loin seule, et finir évanouie entre deux haies ne me disait pas vraiment... pas après tout ce que je venais d'endurer.

Ainsi, je n'attendis pas une seconde lorsque Solomon me proposa son bras de manière élégante. L'attrapant avec une délicatesse maladroite, je me levai alors en grimaçant puis fermai les yeux pour ne pas voir le décor tourner. Entre bouffées de chaleur, douleurs aiguës et l'impression d'avoir l'estomac au niveau de la gorge, je fixai un point au loin en prêtant une oreille aux prénoms qui sortait de la bouche de l'homme... Howk, Gotruscos, Shei'Arcath... En quelques secondes j'eus l'esprit embrumé et n'osai même pas de penser aux liens qui les unissaient de peur de sombrer.

Bien accrochée au bras de Solomon sans pour autant lui faire mal, je serrai les dents en me concentrant sur le lit douillet qui m'attendrait. A Midel Heim sûrement chez moi, près de mon Maître en Botanique ou alors chez ma mère...

«Pour ma mère, je m'en chargerai, elle comprendra que je rentre n'importe où... Midel-Heim ou Errande... ou là où vous voudrez...»

Au souvenir de celle qui m'avait forcée à venir, je pensais à lui dire la vérité une fois bien remise. De toute manière, elle allait comprendre, elle ne pouvait faire que ça étant donné qu'elle me croyait tout juste remise d'un empoisonnement non voulu.

Posant alors mon regard sur ceux qui m'entouraient, je fis de nouveau la moue... gênée... Ma bêtise avait gâché leur soirée. Franchement, je n'étais pas prête à l'oublier... Ce fameux bal chez la Shadow.
Venycia Howk
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Posté dans Re: Trente et une années d'excès   - Lun 2 Déc 2013 - 15:58

Il était tout à fait possible aux deux jeunes Gotruscos - le vrai et celle de naissance - de se libérer pour suivre la procession. Veny, une fois de plus au bras de son frère, était un peu déçue de n'avoir plus hâte que de rentrer après ces péripéties... Et surtout après ces embarrassantes conversations. Il était manifeste qu'il y avait bien longtemps qu'elle ne fréquentait plus que sa famille, et elle sentait sa nuque picoter de gêne.

Pas une excellente fin de soirée. Mais bon, elle finirait bien par s'en remettre. Se trouver à une mauvaise fête - ou plutôt, dans la mauvaise compagnie à une fête - était peut-être le signe qu'il était temps de grandir un peu plus que simplement en apparence. Le statut ne fait pas la maturité.

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Neylie Valyssar
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Posté dans Re: Trente et une années d'excès   - Jeu 5 Déc 2013 - 11:45

J'épargnai à Hiempsal la réplique cinglante qui me venait naturellement à l'esprit. Pour un fois, je fis preuve d'un peu de retenue principalement par respct pour Esheban. Il n'était pas nécessaire que je gâche la soirée de mon ami à cause d'une rivalité inter-familiale. Du moins cette hostilité de façade que Hiempsal et moi continuions d'alimenter. Pendant quelques minutes, Esheban fut l'objet de l'attention de l'héritier Saule, ce qui me laissa le temps de m'installer confortablement.

Je souris au compliment d'Esheban, un sourire chaleureux qui pourrait rendre jaloux tout homme attaché à moi. Mais il différait des attentions que je destinais à mon amant. Néanmoins toute personne extérieure pouvait croire que je badinais avec l'héritier Ondeluire.

- Allons, vil flatteur... Ta compagnie m'est des plus agréables, alors profitons de ces instants, répondis-je sur le même ton tout en lançant un regard teinté de défi à Hiempsal.

Les serviteurs servirent le vin et je trinquai avec Esheban. Puis j'écoutai les paroles qu'il échangea avec son homologue. Cela ne m'étonna guère que leurs familles se connaissent, mais apparemment les liens s'étaient étiolés avec le temps. Cependant, les deux hommes avaient le même âge ce qui pouvait faciliter une amitié naissante. Mais seul l'avenir permettrait de voir ce qui découlait de cette rencontre. Avoir deux personnalités importantes à mes côtés m'emplissait d'une certaine fierté et je m'amusais de la jalousie et des cancans que cela pouvait générer. Les conversations allaient bon train tandis que la valse des plats débutait. Esheban s'était présenté et je ne pus retenir une remarque.

-  Etant donné que sa présence n'est pas la bienvenue en ces lieux, je ne sais s'il se risquera à te dévoiler son identité Esheban.

Une nouvelle pique un peu erronée étant donné que le Saule avait certainement été invité par Selim. Bien que Hiempsal portait les couleurs de sa famille, cela ne présumait pas de sa véritable identité. Sauf pour une personne qui le connaissait bien, comme moi.
Miobë Marchebois
Marchand

On m'appelle Miobë Marchebois


Infos Personnage
RANG: (joueurs que votre personnage à renconter en RP)
VILLE & APPARTENANCE : Gernie
MON AGE : 24 ans
Féminin
MESSAGES : 352
AGE : 31
INSCRIT LE : 27/01/2013
PSEUDO HABITUEL : Mowiel Solverre
Joyaux : 187
http://www.ile-joyaux.com/t2388-journal-de-bord-de-miobe-shei-arcath http://www.ile-joyaux.com/t1330-miobe-shei-arcath#35147
Posté dans Re: Trente et une années d'excès   - Lun 9 Déc 2013 - 17:25

Sans un mot, Miobë se joignit au cortège, suivant de très près les jeunes Gotruscos. Son époux devait très probablement l'attendre pour se mettre à table, aussi, elle espéra de tout coeur que tout se termine au plus vite. Quoi qu'ait pu penser Déolin de son départ si soudain, la jeune femme était certaine d'en payer le prix une fois de retour au Domaine Shei'Arcath. Après tout, le rituel était le même après chaque bal, chaque réception : reproches excessifs, insultes humiliantes et parfois coups d'une extrême violence. Cette pensée l'attrista, lui faisant oublier son altercation avec le Policien Valyssar le temps de quelques pas.

Dans le couloir, elle ordonna finalement à un domestique d'informer Monsieur Déolin Shei'Arcath de son départ.

- Une amie ne se sent pas très bien, alors je l'accompagne jusqu'à chez elle en compagnie du Politicien Valyssar.

Elle omit bien entendu de parler des Gotruscos, que son mari détestait tout particulièrement en raison de leur passé peu glorieux. Lorsque le domestique prit la direction de la salle de réception, la jeune femme lui demanda également de s'informer discrètement de la présence du jeune peintre Jack Belfort, qu'elle avait vu partir précipitamment il y a plusieurs longues minutes, sans jamais qu'il ne réapparaisse dans la salle. S'il le croisait, il devait lui dire que Madame Shei'Arcath attendait avec la plus grande impatience des réponses à ses courriers.

Les couloirs du Domaine Valyssar étaient immenses. Que dire des jardins qui menaient aux vaisseaux, habillement stationnés par leurs pilotes au début de la soirée ? Cette longue marche devait être un véritable calvaire pour la jeune fille blessée, et peut-être même pour le Politicien, qui boitait plus que de coutume.

Cet homme ne lui inspirait que du mépris. Leur petite altercation de tout à l'heure l'avait véritablement secouée, de quoi la mettre dans tous ses états pour plusieurs jours. Si elle s'était retrouvée seule avec lui, si des oreilles indiscrètes ne se trouvaient pas dans la pièce voisine, elle aurait répliqué sans la moindre pitié, lui crachant au visage ses quatre vérités. Il n'était plus question qu'elle se laisse traiter ainsi par ce type. Si elle était femme et devait soumission aux hommes de pouvoir, comme aux hommes en général, elle comptait malgré tout lui retourner la pareille une fois qu'ils se retrouvaient en tête à tête. Dans dix ans. Dans deux semaines. Voire peut-être dans une petite heure.

Comment les Gotruscos faisaient-ils pour supporter cet homme hautain ?

Le vaisseau décolla quelques instants plus tard.
Avant de quitter le Domaine, Miobë avait porté un dernier regard sur l'immense bâtisse. Qu'était donc devenu Jack, son ami de toujours ? Et Esheban, la soirée lui convenait-il ? Souriait-il, faisant fi de son triste passé le temps d'un bal masqué ?
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Posté dans Re: Trente et une années d'excès   - Mar 10 Déc 2013 - 15:39

Solomon Valyssar (politicien)


Aucune des jeunes femmes - sans oublier le garçon - ne protestant, Solomon se vit donc prendre la tête de la procession en direction des vaisseaux... Tout en ignorant les regards goguenards mais discrets de Monsieur Boon. Sans doute l'avait-il cotoyé trop longtemps, car il croyait deviner son propos, alors qu'il avançait au claquement de sa canne, Talis Hadmas au bras, Miobé Shei'Arcath, Elior Gotruscos et Venycia Howk derrière lui. La présence du jeune Marchand tombait à pique pour éviter que quiconque s'image que le Politicien s'éclipsait en galante compagnie.

Traversant une partie de la demeure, sans s'exposer aux regards perçants des convives de haute naissance, la petite troupe atteignit le vaisseau du Politicien, et tout le monde trouva place à l'intérieur, la Hadmas ayant même droit à une banquette personnelle en vertu de son statut de grande blessée. Monsieur Boon aux commandes - voilà quelque chose que ce serviteur avait appris au cours de son service auprès du Politicien -, et le vaisseau décolla avec une certaine maestria, pour un personnage à la classe aussi obscure. Campé dans son siège, Solomon n'eut qu'une seule pensée en posant les yeux sur celles et celui qui lui tenaient "compagnie" : le voyage de retour s'annonçait long.

[Quitte le RP avec Talis Hadmas, Venycia Howk, Miobë Shei'Arcath & Elior Gotruscos]

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Posté dans Re: Trente et une années d'excès   -

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